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Ykarpathakis157
3 592 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 6 juin 2020
Cette histoire de science-fiction de haut niveau fait immédiatement penser à certains films hollywoodiens tels que Inception ou The Cell. Dans la première moitié des horreurs sont a l'écran avec des images surprenantes accompagnées d'un travail de caméra patient. Ce qui rend les jumscares potentiels effrayants dans quelque chose de vraiment sinistre. La frontière entre la réalité et le rêve est floue. L'histoire de Real est remarquable, les nouvelles technologies permettent à un homme de s'aventurer dans l'esprit de sa femme comateuse. Mais ce film est juste dans le style de Kiyoshi. Ce réalisateur a le don de prendre un thème psychologique global et de l'explorer de manière inintéressante...
Ce film japonais est un véritable supplice chinois pendant plus de 2 heures ! Un plésiosaure (genre monstre du Loch Ness croisé avec Godzilla), des sacs poubelles, des pierres et des bâtiments en ruine, de l'eau (beaucoup d'eau) et le tout sponsorisé par l'équipe nationale de Squash... Évitez!! D'ailleurs y'en a plein qui dormaient dans la salle...
« Real » est une histoire d’amour pleine d’émotions. La partie science-fiction relatant une technologie permettant la plongée dans les rêves de personnes dans le coma, tire trop vite ses cartouches et n’a rapidement plus de bonnes idées dans sa façon de nous perdre entre illusion et réalité. Les relations amoureuses entre les deux personnages rendent les deux acteurs attachants. Le scénario s’enlise cependant dans un thriller métaphysique fonctionnant sur le système des imbrications de rêves dans le réel qui va se trouver un sens dans le retournement de situation aux deux tiers du film qui, de fait, arrive un peu tard. Malgré l’excellent concept sur lequel il se développe et la poésie que dégage sa mise en scène, Real pêche par un mauvais équilibre entre les genres et les thématiques (psychanalyse, amourette fleur-bleue, fantastique…) qu’il tente de brasser. « Real » reste une belle histoire d'amour teintée de fantastique avec une réflexion sur l'imaginaire et le poids de la culpabilité. De superbes images, beaucoup de charme et de poésie…
Real n'est pas une franche réussite pour ce réalisateur de renom. J'ai trouvé que le film était long, mal réalisé et surtout que j'ai trouvé le poteau rose au bout de 30 min de film. Cela casse l'intrigue et surtout rend le film ennuyeux et long. Surtout quand on a l'impression que le film ne veut pas se terminer ! Côté jeux d'acteurs, je me demande comment le réalisateur a bien pu les choisir. Ils jouaient mal mais en plus ils ne collaient pas avec ce qu'ils devaient représenter. Je n'en dis pas plus car sinon je risque de spoiler. spoiler: La fin a été plus qu'ignoble, car j'avais l'impression que celui-ci ne voulait pas se terminer entre le fantôme, le plésiosaure et le retour du plésiosaure ...
Koichi (Takeru Satoh) et son père s’installent sur une île isolée du Japon, ce dernier lance la construction d’un complexe touristique sans l’approbation de la population locale. Alors que Koichi est rejeté pour les actions de son père, Atsumi (Haruka Ayase) se rapproche du garçon. Les deux enfants deviennent rapidement inséparables, 15 ans plus tard, le couple s’installe à Tokyo, Atsumi pour devenir mangaka, Koichi professeur de sport. Atsumi qui tente de s’ouvrir au monde par le dessin s’isole davantage de la société. L’enfermement d’abord physique sur son île natale, puis moral vis à vis de ses camarades (qui n’acceptent pas la présence de Koichi), ne s’estompera pas avec la distance, Tokyo sera source d’une claustration encore plus écrasante. La jeune femme se barricade dans l’univers qu’elle ne cesse d’améliorer, de détailler dans ses mangas, l’amour pour Koichi sera bientôt insuffisant pour lutter contre l’amertume qui la ronge. Le suicide comme ultime exclusion.
Le film s’inscrit pleinement dans le style du réalisateur japonais, explorant de nouveau les tourments intérieurs par un procédé novateur. En effet, l’exploration mentale arrive à son paroxysme dans Real puisque les personnages n’évoluent qu’en étant directement connectés à la conscience de l’autre. Cette habile introspection ne concerne en vérité qu’une partie du film dont la réussite tient à l’ascenseur réalité/fiction que Kurosawa alimente par des séquences quasi oniriques (les incrustations dans la voiture, les apparitions inopinées).
Le réalisateur Japonais Kiyoshi Kurosawa nous emmène dans une sphère psychologique dès le début du film avec un principe d'expérimentation médicale d'avant garde, sans pour autant le projeter dans un milieu futuriste. Intéressant et captivant ! Et en brouillant habilement les pistes, le revirement de situation est du plus grand effet. Bluffant ! Mais en rentrant peu à peu dans le domaine fantastique avec le dinosaure (effets spéciaux d'une impressionnante qualité au passage), on assiste sur la dernière partie du film à une véritable psychologie de bas étage, réduisant à néant tous les efforts d'avant...
Très beau film, qui nous surprend tout au long de l'histoire, un mélange d'amour et d'un peu de manga horrifique. Un vrai plaisir à regarder. Mais malheureusement une fin trop décevante avec des effets spéciaux accablants, sur la fin.
Je suis entièrement d'accord avec le commentaire d'une autre personne concernant ce film (Flore A.). Ce qu'elle dit résume ce que je pense. On a là un film qui parle d'amour, de culpabilité. Aussi au 2/3 du film il y a un retournement de situation important que j'ai trouvé sensationnel, cela relance l'intrigue du film.
Film vu au Festival asiatique de Deauville, tout bonnement magnifique à voir! Les plans sont de superbe qualité et la fin est intéressante, on ne s'y attend pas!!
Pas fantastique comme film ! Petite intrigue certes mais rien de passionnant, y a plein de rebonds mais c’est très long pour arriver à l’épilogue qu’on imagine dès le début.
Kiyoshi Kurosawa nous a livré un hymne à l’amour intimiste et spectaculaire (tel "Godzilla" dans un film de Godard). J’ai aimé cette idée de voyager dans l’inconscient d’un être aimé plongé dans le coma. J’ai apprécié cette vision poétique de la science-fiction qui utilise des effets kitsch (toile filmée) comme l’inclusion numérique dernier cris (le monstre marin) avec le traitement de la peur d’un nouveau Fukushima en filigrane. Quelques longueurs et un jeu d’acteur un peu théâtral ne sont guère parvenus à gâcher mon plaisir. Merci Martine pour ce regard sur le cinéma du soleil levant sur le ciel couchant de Fréjus.
L'univers est bien rendu. Le début de l'histoire est vraiment captivante... Il se dégage vraiment une atmosphère dans ce film. J'ai beaucoup apprécié. C'est une œuvre intéressante dommage qu'elle soit gâchée par une mauvaise fin (avec des effets spéciaux assez moche au passage)...
C'était génial de vouloir visiter le thème très intéressant du rêve et de la réalité, du subconscient et de l'inconscient, etc. Dommage que ce soit fait de façon si sommaire et peu cohérente. La première partie du film, où Koichi entre dans l'inconscient d'Atsumi, est plutôt cohérente dans son principe. Tout est filmé un peu comme un rêve : même les parties "réalistes", et les dialogues faciles, les situations qui se répètent, les idées globales ressortant d'un enchaînement de scènes paraissant incohérentes ressemblent effectivement à un rêve ou un long songe. L'ambiance et les décors décrivent aussi bien cette ambiance de rêverie, et on y croit malgré la réalisation pas exceptionnelle. Jusque là rien de bien fou, mais ça reste pas mal. Remarque : l'acteur qui joue Koichi (malgré qu'il soit vachement beau quand même) a un jeu très plat, et ce tout le long du film. Celui de l'actrice qui joue Atsumi est beaucoup plus fort et expressif, tout le long du film aussi. Le problème c'est que du coup spoiler: ça peut mener à confusion dans l'inversion des rôles dans la deuxième partie, qui est quand même ni très claire ni bien impressionnante, ce qui est un comble pour ce genre de retournement.
Les retournements suivants et le dénouement du film, en revanche, déjà ne sont absolument pas surprenantes, mais en plus frôlent le ridicule. Le plésiosaure, Morio, spoiler: on ne sait pas que vient faire la culpabilité dans la rechute ou même la mort "involontaire" de Koichi ... La fin est carrément dérisoire et se passe de commentaires. Bref, rien de catastrophique, mais tout de même un constat décevant pour ce Réal qui part d'un bon sentiment pour finir dans un vaste racolage.