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    Big Bad Wolves
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    3,1
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    115 critiques spectateurs

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    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    298 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2014
    J’avoue avec une certaine honte que je suis allé voir ce film à cause des paroles dithyrambiques de Quentin Tarantino à son sujet car, si j’avais tilté qu’il s’agissait du second film de ceux qui ont « commi » le très bon "Rabies", j’aurais foncé direct sans réfléchir au cinoche le plus proche !!. Et bien, quelle bonne idée j’ai eu : nos amis Papushado et Keshales sont toujours aussi pessimistes dans leur approche de notre société et c’est tant mieux !! Thriller sans concession, "Big Bad Wolves" nous raconte l’histoire d’un enseignant suspecté d’être un kidnappeur pédophile et va se retrouver séquestré par le père de l’une des victimes et le policier qui était chargé de l’affaire et qu’on a mis à pied. Dès le début, on patauge dans le glauque et cela ne s’arrêtera jamais jusqu’à la fin : le récit ne fait preuve d’aucune pitié pour ses protagonistes et ne témoigne d'aucune sorte d'espoir. Et pourtant, malgré cette incessante ambiance malsaine, on est pris dans le récit et on veut connaître le dénouement, peut-être par naïveté optimiste nous poussant à croire à un léger espoir. Papushado et Keshales nous avait déjà fait le coup avec "Rabies" mais au final, nous arriverons à la même conclusion sombre et déprimante. Mais, la petite surprise de "Big Bad Wolves" par rapport à "Rabies", c’est la présence de cet humour noir un peu grinçant qui vient d’un coup nous surprendre comme pour détendre un peu l’atmosphère chargée du film. On se voit donc rire aux petites piques familiales entre le fils et son vieux père alors que ces derniers ont l‘air d’être des pros de la torture. Cet étonnant mélange donne une personnalité particulière au métrage, un peu comme si un thriller sombre sud-coréen avait rencontré le côté déjanté d’un film des frères Cohen…je commence à comprendre pourquoi ce film a plu à Tarantino : il doit y retrouver un peu son travail dedans. Au niveau de la réalisation, il n’y a pas grand-chose à dire au vu de la qualité de la chose : belle photographie qui assure parfaitement l’ambiance glauque et hyper tendue, mise en scène maîtrisé et solide en parfaite symbiose avec le rythme du récit. Côté casting, on retrouve avec plaisir Lior Ashkenazi, qui était déjà présent dans "Rabies" (et qui jouait déjà un flic !), et qui se trouve être un acteur plaisant à l’écran. Le duo père/fils formé par Tzahi Grade et Dovale Glickman est vraiment sympathique puisqu’il amène la petite touche « fraîcheur » du film malgré leur visage fermé et imposant ; et la plus belle prestation de l’ensemble demeure celle de Rotem Keinan qui jongle parfaitement entre son double statut de suspect n°1 et de victime innocente. Même si je ne dirais pas comme Quentin Tarantino qu’il s’agit du meilleur film de l’année, "Big Bad Wolves" est tout de même l’une des bonnes surprises de cette année 2014 avec son nihilisme poussif et son anti-happy end vicieux. Un film à voir. enfin si vous avez les tripes et le moral pour pouvoir l’encaisser. En tout cas, le duo Papushado et Keshales confirment après "Rabies" et il faudra suivre ces messieurs à l’avenir car ils ont un potentiel énorme…en plus de parvenir à faire entrer Israël dans le monde du 7ème Art !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 juillet 2014
    Ce n'est peut être pas le film de l'année mais ça reste un bon film. Il m'a fait penser à Prisoners mais avec l'humour en plus ce qui ne gâche rien.
    Julien D
    Julien D

    1 111 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 juillet 2014
    Hormis l’écho dans l’actualité israélienne que l’on peut lire, même s’il n’a rien de volontaire de la part de ses auteurs, cette interrogation sur la loi du talion, ce torture-porn n’a aucun intérêt cinématographique tant tout y sent le réchauffé. Débutant à la façon d’une banale enquête policière avant d’adopter le schéma classique du rape and revenge avec quelques clins d’œil grossiers à des contes pour enfants, Big bad wolves va, dans sa seconde moitié, entièrement se centrer sur les séances de torture que fait endurer un père endeuillé à l’homme suspecté (sans qu’on sache réellement pourquoi) d’avoir massacré sa fille sous le regard d’un flic qui peine à juger cette méthode d’interrogatoire à laquelle il a lui-même eu recours. Ce point de vue vacillant du flic est censé aiguiller celui du public qui ne pourra pourtant qu’éprouver un certain dégout à la vue de ce spectacle. Les tentatives de saupoudrer cette histoire glauque d’un certain humour noir ne se fait que par le biais d’un mélange maladroit d’éléments de mise en scène emprunté à notamment Tarantino (qui, parait-il, a beaucoup apprécié le film qui, après tout, n’est comme les siens qu’un patchwork de références filmiques). L’intensité dramatique ne nait finalement que dans le dernier quart d’heure pour nous laisser dans un sentiment de malaise profond, lui-même annihilé par un plan final qui gâche tout.
    Alexandre S
    Alexandre S

    25 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juillet 2014
    un genre de "prisoners" avec suspens et immoralité, bon film et bonne bande sonore
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 juillet 2014
    C'est un film assez moyen que j'ai vu en salle hier soir. Moyen dans le sens où si le paysage cinématographique était vierge et qu'il débarquait, l'on pourrait lui trouver de nombreuses qualités. L'image est belle, bien filmée, le jeu d'acteur est convainquant, la musique entrainante... Mais il y a eu des films avant Big Bad Wolves et c'est là que le bât blesse. C'est du déjà vu. Faire un mélange de torture porn avec de l'humour noir, d'autre l'ont fait avant et l'on mieux fait! Les amateurs d'horreur ne seront pas effrayés par les deux petites scènes de torture. L'humour fait sourire mais sans plus. Reste le climat malsain. Là non plus rien de transcendant.
    En résumé, un film qui se laisse regarder mais qui ne vaut pas le prix d'une place de cinema.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 juillet 2014
    Si vous aimez les belles histoires pleines d'amour, de roses et de papillons, fuyez, ce film n'est pas pour vous.

    Si vous aimez les films durant lesquels votre tension nerveuse passe de "importante" à "très importante", les films où les acteurs sont si bons que vous détestez les adorer, les histoires glauques où vous savez que de tout façon, ça a si mal commencé que cela ne peut pas se terminer avec pleins de gens heureux....bref si vous aimez aller au cinéma pour voir du sang, des larmes, de la sueur, de l'effroi, et sortir en vous disant que votre petite vie merdique est décidément très confortable, COURREZ LE VOIR !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 6 juillet 2014
    La bande annonce alléchante pour les demandeurs d'un thriller sombre et machiavélique m'avait attirée, et qu'elle déception.
    La violence est simplement la trame du film.
    Certaines scènes sont très maladroites, spoiler: je pense par exemple à ce mec à cheval surtout présent pour faire la pub de iphone 4S
    . D'autres semblent seulement très longues, tant par le scénario qui a un goût fade, que par l'attente d'une vengeance trash qui est insipide grâce à des notes d'humour qui font, à mon sens, retomber le suspense.

    On oscille entre l'humour noir et l'ironique, l'horreur la violence, pour un cocktail plat et sans saveur qui n'est pas du tout agréable à regarder.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 juillet 2014
    Malgré la durée de 1 h 50 mn, le film se regarde aisément, la tension se fait ressentir tout au long du court métrage, quelques scènes parfois à la limite du soutenable. Un rappel du tournage à la Hitchcook.
    Tony A.
    Tony A.

    4 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juillet 2014
    Un thriller sur l histoire d une petite fille tue , avec un certains intrigue on se laisse porter , par
    Cette histoire violente ... Mais malheureusement sûrement pas le meilleur film de l Anne comme annonce
    Par Tarantino .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 juillet 2014
    Film magnifique sur la détermination de l'Homme , très bien fait , c'est un film principalement terrible arrondi par un humour noir j'ai franchement passé un moment très agréable.
    Durant tout le film le spectateur défend intérieurement ce professeur de philo et pour cause , tous les personnages du monde dans lequel ce film évolue sont persuadé qu'il est coupable or aucuns indices , aucunes explications ne nous sont données. Il est donc normal que l'on défende ce personnage qui est pathétique avec compassion . Le fait que les deux autres protagonistes n'ont aucuns doutes sur la culpabilité de ce professeur et sont près a tout lui infliger pour parvenir à leur fins est une chose dans ce film qui ma énormément frappée . L'humaine condition est ici remise en cause . Sommes nous réellement fait pour appliquer la justice ? Car dans ce film la conclusion qui pour moi est clair est que l'Homme peut essayer de donner justice par lui-même mais que la violence engendre la violence et finis mal ?
    Je dirais que le message principal de ce film est une dénonciation de la violence inutile .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 juillet 2014
    Big bad wolves film dit comme "le meilleur film de l'année" , par Tarantino, je n'irais pas jusque la, par contre on pourrait penser de ce film d'un policier simpliste avec juste un interrogatoire bidon sous la forme d'une torture gratuite mais en faite pas tout, sous cette interrogatoire on prend de la pitié pour le suspect et je ne spoilerais pas mais l'interrogateur se perd lui même, sous cette interrogatoire une forme d'humour y est extrêmement bien ajouter.
    Dexter Morgan
    Dexter Morgan

    5 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2014
    Je ne comprends pas du tout les critiques de la presse, 2,5/5. Ce film Israélien est dans la ligné de Prisoners, qui est en passant un très bon film. Le scénario de Big Bad Wolves ressemble à celui de Prisoners, un père voulant "retrouver" sa fille et pour cela il torture le principal suspect. Le film est dérangeant, les scènes de tortures éprouvantes ( cassage de doigts, brulage au chalumeau, arrachage d'ongles de pieds, etc...), tout cela avec une touche d'humour qui fait énormément plaisir. Bref, Big Bad Wolves est une très bonne pioche, à voir.
    César D.
    César D.

    34 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juillet 2014
    j'ai eu la nette impression de voir un très bon épisode d"esprits criminels". un professeur soupçonné d'être un serial killer de petites filles particulièrement sadique est la cible d'un flic tenace et du père d'une des victimes. et tout va aller de travers... la fin est terrible (bien que prévisible) mais le rythme et l'humour distillé tout au long de l'histoire fait aisément passer la pilule.
    Jorik V
    Jorik V

    1 203 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 juillet 2021
    « Le meilleur film de l’année » selon Quentin Tarantino scande en grand l’affiche du film… Très bien, surtout comme accroche promotionnelle. Mais avec tout le respect que l’on a pour le bonhomme et surtout ses films, il est possible de douter parfois de ses goûts en matière de cinéma. A-t-on vu la même chose ? Car on a le droit ici à une purge moralement écœurante et sans autre but que celui de choquer. Le superbe générique de début laissait pourtant espérer beaucoup tant les images étaient soignées. D’ailleurs les réalisateurs israéliens savent tenir une caméra, on pourra le constater tout le long du film, dommage qu’ils ne mettent pas leur talent à meilleur profit. Il est certes difficile de mélanger violence, humour et thème délicat comme la pédophilie. L’horrible film belge « Au nom du fils » en avait fait l’amère expérience il y a deux mois. Ici la violence prend la forme du torture porn à la « Saw » ou « Hostel ». Mais le problème réside dans le fait que les instigateurs de cette farce insoutenable qui ne fera rire qu’eux, pense que l’on peut tout montrer dans la vengeance sous prétexte que le crime est odieux et que le coupable est avéré. La loi du Talion est ainsi outrageusement légitimée et permet tous les sévices. Et c’est là qu’on comprend que finalement le seul but du film est de faire monter l’horreur dans ce que le pédophile va subir sans autre propos ni fond ; à contrario d’un film d’horreur où la violence a pour but le frisson. Pire, ils osent mettre de grosses salves d’humour (très) noir et pas drôle. Il va sans dire que le mélange ne prend pas, surtout que le comportement des protagonistes est totalement invraisemblable. En témoigne le père d’une des fillettes qui ne montre aucune émotion en rapport au deuil et passe son temps à faire des traits d’humour… Bientôt rejoint par le grand-père !!! Du n’importe quoi bien filmé mais du n’importe quoi quand même ! Un cocktail qui ne prend absolument pas et qui nous fait nous interroger sur ce qu’à bien pu prendre Tarantino avant de regarder ce film idiot et imbuvable !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 juillet 2014
    Israël, petit pays du Moyen-Orient, terre d’asile d’un peuple opprimé. De là-bas viennent beaucoup de choses, mais une en particulier retiendra notre attention. Il s’agit d’un film : Big Bad Wolves. Serait-ce une référence au petit chaperon rouge ? Au niveau du loup, rien n’est moins sûr, pour le reste, on aperçoit quelques clins d’œil, mais c’est dans sa volonté de transcender (cela me rappelle un mauvais film) le conte originel (surtout le côté animal) que le long-métrage s’avère être une pépite cinématographique comme on en voit peu.

    De par ses personnages, le film arrive à ancrer ses idées scénaristiques dans quelque chose de concret. Un policier vu comme façade de la justice, un homme cruel symbolisant la vengeance guidée par une volonté inaltérable, et enfin le loup, ou plutôt les loups. En effet Big Bad Wolves s’attarde à souligner le côté bestial de chacun de nos personnages, à la fois outils et victimes de persécutions pour mieux extraire cette cruauté sadique, ce reflet ténébreux qui fait la chair des personnages et assure la consistance d’un récit percutant de fluidité. Le nombre de protagoniste est réduit à son minimum pour se concentrer sur un trio d’hommes, à l’image de Le bon la brute et le cinglé, mais avec une profondeur et une intensité dans le drame qu’il n’y a pas dans le film de Kim Jee-Won, non pas que ce dernier ait à en souffrir. Ici, on entre en communion avec les personnages, tous étant équitablement développés. De ce fait leurs (més)aventures demeurent plus touchantes à mesure que l’histoire progresse, la gradation d’intensité jouant à la fois un élargissement de la puissance des enjeux et un resserrement de l’étau liant le spectateur au film, pour concentrer cette puissance. Cela est rendu notamment possible par le jeu des trois acteurs principaux, flamboyants de justesse. Passant par le cynisme à la limite du second degré toujours efficace (les coups comiques sont extrêmement jouissifs) aux envolées de cruauté magistrales, ils apportent une substance à leur personnage en plus d’être des sources de charisme immédiates. Que demander de plus ? Et bien nous allons voir que le film apporte beaucoup plus.

    Pour le meilleur, le récit prend parfois des proportions de contes. Tout est à très petite échelle, on se demande s’il y a un monde qui vit à côté de ses personnages. C’est comme si tout s’était arrêté pour que ce monde soit témoin d’une histoire qui suit ses protagonistes sans jamais les lâcher. Telle est la force du scénario, premier facteur d’une immersion pesante. Et cela sert uniquement de contexte à des messages doublement saisissants. Le premier objectif du film est de parler du monstre, ni animal ni humain, peut-être un mélange des deux, de la violence inaliénable tapie en chacun et qui nous pousse à admettre la cruauté comme seule limite à nos actes et nos pensées. Par ailleurs le film est très approfondis sur le jugement, en particulier lorsqu’on juge par rapport aux apparences. Dès lors s’établit un schéma dévoilant la complexité de l’homme, mettant en avant sa dualité, l’acceptant comme une évidence mais toujours en admettant que c’est l’homme qui choisit quelle face de lui-même utiliser.

    Et quoi de mieux qu’une bonne réalisation pour mettre en scène ses messages ? Eh bien… une excellent réalisation. Lumières impeccables, couleurs parfaites, mouvements de caméra immersifs, Big Bad Wolves a du cachet, une attitude visuelle qui, alliée à son histoire, forge sa personnalité, de la même manière qu’un sculpteur taille sa pièce dans le roc. Après tant de films sans personnalité (The Amazing Spider-man 2, Edge of Tomorrow, Transcendance…) le film d’Aharon Keshales et Navot Papushado affiche des caractéristiques incontestablement brillantes. Nous pouvons les remarquer à travers ces gros plans, ces zooms d’un potentiel immersif capital ainsi que la quasi-totalité des plans, formant un ensemble homogène irréprochable, là encore gage de personnalité. Chaque plan permet de se focaliser sur le ou les personnages et l’action en cours, car tout est filmé de près. De ce fait on se retrouve propulsé dans le film, absorbé par une puissance cinématographique à couper le souffle. A la mise en scène parfaite s’ajoute les compositions musicales d’une inspiration géniale. Que celles-là soient durant une intro d’anthologie ou pendant des scènes à tension, elles assurent la continuité d’une ambiance en la sublimant. Des notes lourdes, souvent des crescendos, viennent alors écraser le spectateur, presque victime d’une intensité atteignant un pinacle royal à la fin du long-métrage.

    Si Tarantino en a fait l’éloge, il faut reconnaître que Big Bad Wolves atteint des sommets dramatiques qui pourraient faire pâlir les films de ce dernier. Véritable coup de force tragique, Aharon Keshales et Navot Papushado signet ici une claque de puissance, une déclaration d’amour au cinéma et forcément un film qui a le sens de la grandeur. Plus qu’une révélation, un magnifique coup de maître, Big Bad Wolves est le film de l’été…pour l’instant.
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