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    Les opportunistes
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    82 critiques spectateurs

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    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 022 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2014
    Depuis déjà plusieurs années, l'effet de la mondialisation est tel qu'il n'y a pas d'obstacle majeur à affronter lorsqu'on souhaite adapter un roman américain fouillant les mœurs actuels de la très haute bourgeoisie du Connecticut dans un film italien tourné dans la région de Côme, en Lombardie. Une telle adaptation pour le cinéma, Paolo Virzi l'a réalisée et l'a réussie à partir du roman « Human Capital » de l’américain Stephen Amidon. Lors de la cérémonie des David Di Donatello 2014, les Oscars / Césars italiens, "Les Opportunistes" a partagé les honneurs avec "La Grande Belleza", étant récompensé, entre autres, à la fois comme meilleur film et comme meilleur scénario." Les Opportunistes", comme "La Grande Belleza", apporte en tout cas une nouvelle preuve que le cinéma italien n'est pas aussi moribond qu'on le prétend un peu trop souvent.
    Béatrice L
    Béatrice L

    82 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2014
    Excellente surprise. Film intelligent. Une histoire tragique racontée de 3 façons differentes à travers les yeux de 3 personnages. Très bons acteurs. À voir avant qu'il ne quitte l'affiche !
    islander29
    islander29

    755 abonnés 2 270 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2014
    un des meilleurs films du moment assurément, pas assez de publicité je trouve.....On est dans une sorte de thriller psychologique à partir d'un "banal" accident de la route.....Le film est subtil dans sa construction, puisqu'on remonte dans les quelques mois qui précèdent l'accident pour comprendre les enjeux sociaux des protagonistes de deux familles séparées par des enjeux économiques....l'atmosphère du film est prenante et intelligente, le acteurs sont magnifiques notamment la jeune fille et ses deux copains.....La peinture sociale est sincère et bien ciblée.....Le scénario très équilibré ne laisse ni temps mort, ni feinte émotion, tout est vrai, réaliste, et la fin apporte une belle lumière sur le restant du film, c'est un film non pas à clés, mais à tiroirs, à chapitres bien construits (il y en a quatre distincts) et qui mettent en avant successivement les différents personnages......Le film montre surtout que le cinéma italien n'a rien de moribond et peut encore étonner le spectateur avec ce mélange fascinant de réalisme et de noirceur sociale......Ne trainez pas à aller le voir, deux semaines c'est beaucoup désormais en terme d'affiche et ce serait dommage de rater ce petit bijou.......
    tixou0
    tixou0

    629 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2014
    En 3 chapitres ("Dino", "Carla" et "Serena") et un épilogue, sorte de "morale" cruelle et désabusée, Paolo Virzi ("Chaque jour que Dieu fait" - en 2012) adapte un livre américain (par Stephen Amidon - en 2004), en le transposant du Connecticut à la Lombardie. Comment un fait-divers (un accident tragique de la circulation) va bouleverser, par effet domino, l'existence de plusieurs familles, bien au-delà de celle de la victime (simple prétexte anecdotique, finalement). Adaptation fidèle, puisqu'on y trouve les différents points de vue et la critique (impitoyable) de la société et de ses clivages, comme exposés dans le roman - bien que très parcellaire. Mais aussi très "italienne", avec, en figures mises en évidence (dans une galerie foisonnante et romanesque), comico-tragiques, le "bouffon" (le quinqua Dino, qui se pousse du col, et pense faire partie de la bonne société, grâce à la liaison de sa fille et du fils du richissime Giovanni Bernaschi, un cynique affairiste, et à des doubles au tennis....), la grande bourgeoise mal dans sa vie oisive (Carla, épouse de Bernaschi) et l'ingénue (ou presque...), et deus ex machina contre sa volonté, Serena, fille de Dino (dans une vision inédite de Juliette et Roméo - ce dernier à la sulfureuse réputation). Dramaturgie prenante, acteurs convaincants (surtout Valeria Bruni-Tedeschi, aussi talentueuse que belle, en..."Carla"), montage parfait : voilà un "Capitale umano" (le titre italien, traduction littérale de l'original anglais, est plus subtil que "Les Opportunistes", pourtant idoine, quand l'ensemble du film est mis en perspective), qui fait passer un moment en fort bonne compagnie cinématographique !
    Matching P.
    Matching P.

    11 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2014
    Étant donné que le titre original "Le capital humain" ne se comprend qu'à la fin, nous ne pouvons pas tout dévoiler.
    Ce film de Paolo Virzì, très italien par son cadre et ses personnages, est pourtant tiré d'un roman de l'américain Stephen Amidon "Human Capital" ; film très italien aussi par le courage qu'ont toujours eu les cinéastes transalpins de faire une critique sociale de leur pays (pensons à Fellini ou Ettore Scola et plus récemment Marco Tullio Giordana ou Gabriele Muccino). Avec le succès de La grande bellezza ce filon a obtenu à nouveau une reconnaissance internationale.
    Près du Lac de Côme en Italie. Les familles de la richissime Carla Bernaschi et de Dino Ossola, agent immobilier au bord de la faillite, sont liées par une même obsession : l'argent. Un accident la veille de Noël va brutalement changer leurs destins.
    Dès le début le destin est en marche. Différents flashback pour différents points de vue (à chacun sa vérité comme dans une pièce de Pirandello d'ailleurs cité dans le film) nous amènent en 4 épisodes à dénouer les fils de l'enquête policière elle-même, révélant le coupable ... Autant dire tout de suite que nous avons un fort penchant pour ce type de procédé narratif.
    Tous les hommes adultes sont antipathiques : l'élite financière méprisante, le nouveau riche vulgaire et malin, l'oncle toxicomane et profiteur. Les femmes s'en tirent mieux Carla (Valeria Bruni Tedeschi que l'on a envie d'envoyer de film en film chez le coiffeur) ex actrice, vraie fausse mécène, la Bovary de service, naïve ou stupide mais éprouvant un véritable amour maternel, et surtout Roberta, la psychologue, humaine et chaleureuse dont on se demande ce qu'elle fait avec son plouc pourri de mari, le plus opportuniste de tous. Serena leur fille est le vrai personnage positif du film, énergique et fidèle, présente dans la scène finale comme un message d'espoir pour l'avenir.
    Quant aux autres jeunes, ils sont pour la plupart des caricatures de fils à papa gâtés, paumés et débauchés.
    Entre drame familial et film policier le réalisateur mène une enquête aussi bien sur l'origine des drames familiaux que sur celle de l'accident. Il joue sur un mélange des genres : tragédie, comédie, humour noir, en examinant les relations de couple, celles des parents et des enfants, n'évitant pas quelques clichés et décors tape à l’œil qui permettent la dénonciation un fois de plus des années fric.
    Mais la satire n'épargne personne : riches, pauvres, intellos, bobos, tous incarnés par d'excellents acteurs. Un bon moment de cinéma... à déguster en VO bien sûr !
    Jorik V
    Jorik V

    1 194 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 novembre 2014
    On a du mal à croire que ce soit ce film qui ait moissonné une bonne partie des récompenses aux Donatello italiens (l’équivalent de nos Césars à nous). Pas que le film soit mauvais bien au contraire, mais ce n’est pas le prototype du film à récompenses tel qu’on l’imagine. Ceci dit, on prend plaisir à regarder ce jeu de massacre entre grands riches et petits bourgeois durant les débuts de la crise. Un jeu de massacre beaucoup plus dramatique que comique qui adopte une construction narrative à la « Rashomon » de Kurosawa ou à la « Basic » de McTiernan. Une structure qui a fait ses preuves mais qui manque d’originalité tout en fonctionnant plutôt bien ici : la même histoire est vécue du point de vue de personnage différents, ici trois, chacun amenant un éclairage nouveau à l’ensemble de l’histoire avant une conclusion réjouissante de cynisme. La morale de tout cela est attendue : tout est régi par l’argent et le profit mais amené avec assez de finesse pour emporter l’adhésion. On sortira du lot l’interprétation de la jeune Matilde Gioli, parfaite en jeune fille portée par l’amour. C’est d’ailleurs l’un des seuls personnages attachants parmi ses hommes et femmes oisifs, détestables et bêtes. On regrettera que le film soit trop gentil et on aurait aimé un peu plus d’humour noir pour vraiment trouver cela totalement jubilatoire, mais ce qui devient un thriller plus les minutes passent est un agréable divertissement sous forme de (gentille) critique du système.
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1

    62 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2014
    En Italie, une voiture renverse un cycliste sans s'arrêter, évidemment. Nous sommes dans le nord, dans les familles richissimes qui vivent de gros trafics en bourse. Mais le cycliste renversé, tout d'un coup, est déclaré mort. Valeria Bruni Tedeschi, la soeur de Carla Bruni, n'en a rien à faire, occuper à dépenser l'argent de son riche escroc de mari. Un agent immobilier ruiné par la faute du mari cherche à le rencontrer, enfin y a plein d'histoires qui se recoupent. Et la famille, à la mort du cycliste, persuadée que c'est un des siens qui l'a tué, est dans une pagaille épouvantable, et cherche à tout prix à cacher cet accident criminel. Pas ragoûtant et très confus, mais très très bien joué par Valeria Bruni Tedeschi, en grande forme et en grande bourgeoise.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 novembre 2014
    Une jolie surprise que ce film italien Les Opportunistes. Le scénario est d'une richesse implacable et la mise en scène, si elle est très classique, tient franchement bien la route. Pour tout dire, on a même été scotché par la qualité de l'intrigue. La manière dont elle est menée.
    Les Opportunistes reprend les bons vieux codes du polar "social". La famille, le secret, l'ambition, l'argent, le mélange des classes sociales, toutes ces bonnes recettes qui nous font voguer quelque part entre les atmosphères des films de Chabrol et de Woody Allen.
    Ne surtout donc pas se fier à l'affiche du film, qui ne donne vraiment pas envie, et ne reflète pas la qualité du film.
    selenie
    selenie

    5 416 abonnés 6 011 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2014
    Le casting est idéal surtout chez les actrices avec Valeria Golino, Mathilde Gioli (petit air de Eva Green) et surtout Valeria Bruni-Tedeschi absolument superbe. Entre envieux de la fortune des autres, la lâcheté, les apparences, le mondes affaires, la tragédie qui se dessine reste cynique mais non surprenante, le destin frappe tout simplement. Un bon film sur les bas instincts à défaut d'être complètement trépidant.
    nikolazh
    nikolazh

    52 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 novembre 2014
    Un film longuet, drame chorale intimiste où les protagonistes se retrouvent tous à devoir faire face à leurs (mauvais) choix. L'histoire, articulée autour de 3 parties qui se recoupent les unes les autres sans redondance (et une 4e qui sert de conclusion) est plutôt bien racontée, mais on ne s’intéresse jamais vraiment aux personnages tant les enjeux manquent d'intensité. Entre le père de famille un peu lâche qui fait des mauvais placement et pense que l'argent va lui tomber du ciel sans effort, le riche chef d'entreprise cynique et sa femme qui s'ennuie, la jeune fille amoureuse et son nouveau petit ami, difficile de trouver une quelconque épaisseur scénaristique. Et si les personnages s'agitent à l'écran, le rythme est finalement assez mou et il ne se passe vraiment pas grand chose. Pas désagréable en soi mais plutôt ennuyeux.
    cylon86
    cylon86

    2 247 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 novembre 2014
    Adaptation d'un roman de Stephen Amidon, "Les opportunistes" est un film bancal. Alors qu'il commence très bien et parvient à dépeindre avec cynisme et humour l'avidité de cette riche famille italienne et d'un homme qui leur envie leurs richesses, le film prend une trajectoire différente dans sa dernière partie en se concentrant sur un drame supposé tout remettre en question mais qui est loin d'avoir la force voulue. On aurait préféré que le film continue de se concentrer sur la galerie de personnages stupides et avides (dont Dino, parfaitement interprété par Fabrizio Bentivoglio) et dénonce avec plus de force l'imbécilité de ces gens aveuglés par la richesse mais malheureux comme n'importe qui d'autre. Malgré une interprétation impeccable (Matilde Gioli est une révélation), "Les opportunistes" n'est jamais le grand film qu'il voudrait être.
    lionelb30
    lionelb30

    382 abonnés 2 490 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 novembre 2014
    Une superbe bande annonce vantant le film comme le film italien de l'annee.Et grosse deception , passe le premier quart d'heure , le film devient vraiment quelconque , sans ame alors que le sujet pouvait donner un bon film.
    willycopresto
    willycopresto

    116 abonnés 1 349 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 juillet 2017
    "Les opportunistes" "Il capitale umano" (2013)la troois (RTBF

    En fait, la véritable opportunité de ce film, c'est de ne pas le regarder ! Gain de temps de 110 mn à la clé et risques d'assoupissement écartés ! Je dois à Paolo Virzi, réalisateur peu connu tout au moins en France,, de m'être ennuyé à mourir autour de ce film bien trop long qui fait l'éloge et ne parle que du fric ! Je ne le remercie pas. Le scénario est aussi pompant que celles à fric du même nom ! Casting à pleurer... En particulier Valéria Bruni et Fabrizio Bentivoglio sont exécrables, mais le reste des acteurs ne brille pas non plus par son talent. C'est mou, décousu et ça a fait un super-bide mérité en France avec 87 000 entrées, c'est tout dire ! Nul !
    willycopresto
    Nico591
    Nico591

    39 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2015
    Ce film chorale à l'italienne scindé en trois chapitres est censé nous dépeindre les mœurs italiennes sous la forme d'une chronique sociale.
    Mais on a du mal à saisir où le réalisateur veut en venir. Car si les chapitres sont réalisés et écris correctement, ils n'apportent pas grand chose à l'ensemble du film, et s’imbriquent mal les uns dans les autres.
    Bref, une fois le film fini on peut vraiment se dire : "Tout ça pour ça !". Cependant le film n'est pas non plus désagréable à regarder mais manque cruellement de liant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 novembre 2014
    Par une nuit d’hiver, sur une route de Lombardie, un cycliste est percuté par une voiture. L’automobiliste ne s’arrête pas, le délit de fuite est manifeste. Aussitôt après, on se retrouve en compagnie d’un agent immobilier qui porte sur sa figure son ambition de réussite et ne s’en cache pas. Et puis, c’est aux marches d’une vaste demeure, qu’on retrouve un riche homme d’affaires dont l’unique souci semble être de réaliser de gros coups en bourse.
    Le lien entre l’accident et les deux hommes ? Leurs enfants étaient ensemble cette nuit-là… Le fait divers n’est pas tout à fait terminé, puisqu’on va revivre sa chronologie sous trois angles différents. Mais l’enquête sert surtout de prétexte à donner des hommes entre eux une image peu flatteuse. Celle de contemporains, cupides et pathétiques, qui parlent de « capital humain », mais n’ont plus que l’argent comme valeur refuge. Ce monde, c’est celui des opportunistes. « Bouffons et amateurs » qui subordonnent leurs principes à leurs intérêts.
    Le croisement de l’intrigue policière avec la satire sociale aurait pu produire un mélange détonnant. Mais il y manque le carburant essentiel, le vitriol. Au lieu de ça, on a droit à un regard désabusé et résigné sur le cynisme du monde qui nous entoure. Un regard de chien battu, comme celui que Valéria Bruni-Tedeschi posait déjà dans « Il est plus facile pour un chameau… » Cette espèce de complaisance molle doit être contagieuse, car on se moque de savoir qui a fichu en l’air le malheureux cycliste. Agaçant.
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