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Criticman17
4 abonnés
199 critiques
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4,5
Publiée le 16 février 2020
Chaplin nous offre un excellent film du cinéma muet. Cette œuvre traverse les générations et crée toujours autant d'émotions. L'amour qui est le fil conducteur du film est bouleversant et rempli d'humanité et de tendresse c'est ce qui fait la force de Chaplin c'est cet amour des gens. A voir et à revoir.
Chaplin réussit un film drôle et attendrissant. Comme souvent les scènes drôles sont millimétrées (le combat de boxe), et l'histoire romantique spoiler: (qui pour une fois à l'air de finir bien) nous tirerait presque des larmes. À voir et à revoir !
Magnifique histoire d'amour, l'alchimie entre ces deux personnages fonctionne à merveille, la photographie est somptueuse, les chorégraphies sont parfois très impressionnantes, le film est drôle, touchant, film sans défaut. Mention spéciale à la scène du combat de boxe, qui est hilarante, et sans doute l'une des meilleures scènes de boxe que j'ai vu au cinéma.
Le film préféré de tous les temps de Monsieur Orson Welles... Je partage modestement l'avis de Monsieur Orson Welles. Le plus beau film que j'ai vu, et qui se termine par la plus belle scène de l'histoire du cinéma, à mon point de vue. Mais je le partage avec moi-même !
Chaplin propose une merveille d'émotion avec cette histoire d'amour entre deux êtres, à priori, pas faits pour se rencontrer. et en parallèle la différence des classes évoquée avec l'intelligence, l'humanité, le comique en apparence léger de l'acteur réalisateur. le meilleur d'un cinéma intemporel qui bouleverse, amuse franchement et ranime notre âme d'enfant.
Après quelques recherches, j'ai vu que le film a été le plus long à mettre en oeuvre pour Chaplin, près de 3 ans pour terminé le tournage du film, cela démontre le purisme par le souci du détail qu'il avait. C'est aussi son premier film avec des effets sonores, et de la musique synchronisée, sans doute pour s'adapter un plus à la nouvelle ère du cinéma qui devenait audible, mais tout en dénaturant pas ce qui a fait le succès de la Charlot : les film muets, et je dois dire que c'est une réussite totale. Comme souvent les films de Chaplin véhiculent des messages, pour ce film c'est le handicap qui est mis en lumière. Charlot tombe sous le charme de cette jeune femme atteint de cécité. Il se fait passer pour riche et s'est donné pour mission de lui financer l'opération qui lui redonnera la vue, il est prêt à tout pour sa dulcinée même jusqu'à aller se sacrifier sur le ring et espérer un miracle. C'est un Charlot très attachant et bouleversant, et l'une des plus belles histoires d'amour du cinéma, tout simplement. La scène finale m'a ému, elle est d'une grande beauté, et le regard de Chaplin lorsqu'il tombe par hasard sur sa belle et qu'il la reconnait, c'est un moment puissant, fort en émotion. J'ai entendu des acteurs dire que sans connexion entre les acteurs il était difficile voire impossible de faire une grande prestation, je saurais maintenant que ceci est faux, car Chaplin et Virginia Cherill ne s'aimaient pas réciproquement, et c'est peut être étrangement grâce à cette inimitié qu'ils en sont que plus complice durant le film.
J’ai toujours un peu de mal à me plonger dans un film muet, mais difficile de ne pas être séduit par celui-ci. L’histoire est limpide, mais elle a une densité qui la rend très moderne. Esthétiquement, c’est un bonheur et la bande originale est parfaite (composée par Chaplin), notamment l’air entraînant qui revient régulièrement et qu’on a l’impression d’avoir toujours connu. L’acteur Chaplin est tout simplement exceptionnel et l’ensemble dégage une classe et une finesse que j’ai trouvées très émouvantes. Un film qui reste aussi intemporel que l’efficacité de ses gags et que la beauté de son dénouement.
Séduire une femme qui ne voit pas, émouvoir un public qui n'entend pas : les deux entreprises se juxtaposent facilement. Chaplin propose un très métalinguistique manifeste pour la privation sensorielle.
D'une qualité technique assez impressionnante, " Les Lumières de la ville " (City Lights) est un long-métrage muet en N&B, produit, réalisé et coécrit par Charles Chaplin en 1931. Il a même composé la superbe bande musicale de ce film avec notamment "Limelight" devenu culte. Son joli scénario, nous conte une intrigue romantique au final épique, une histoire parsemée de gags (trop souvent à répétitions). A l'affiche, si Virginia Cherrill la belle fleuriste est émouvante, Charles Chaplin, comédien de légende, se révèle encore une fois excellent, drôle et attendrissant dans son rôle de vagabond au cœur tendre.
Avoir produit un des films préférés de Welles, Kubrick et Tarkosvki est une belle récompense pour avoir résisté au parlant qui devenait une norme commerciale. Même au prix du perfectionnisme virant à l'obsession du réalisateur, et peut-être malgré le tournage qui dura 22 mois.
En tout cas, l'œuvre est témoin que Chaplin, s'il a été réticent à la sonorisation, n'était pas dénué d'un grand talent d'adaptation venant s'ajouter à la liste de ses mérites : on n'est plus sur la maladresse de La Ruée vers l'or. Il est parvenu à demeurer lui-même en accédant à une structuration plus sensée de son propos, et plus dans l'air du temps. Doit-on y voir un miracle de la part de celui qui voyait une passade dans le cinéma parlant ?
Il s'ouvre aussi au comique de répétition et à la platitude de son insistance, mais également à sa fraîcheur quand une autre discipline la régit : je pense notamment à la scène de boxe, qui est répétitive, mais qui prend des airs de chorégraphie. L'écriture marque une maturation lucide, peut-être à cause de son tempérament fignoleur (tourner une même scène 342 fois, est-ce bien raisonnable ?), qui permet en tout cas d'établir un scénario compact, sans les soubresauts qu'il avait l'habitude d'entretenir comme on époussète la relique d'une époque révolue.
Difficile d'imaginer un Chaplin colérique et systématique derrière la caméra alors qu'il est Charlot devant elle, un attendrissant vagabond toujours d'actualité et encore prometteur de bons gags d'un vaudeville sans le vice d'un quiproquo poussé à bout.
Un autre coup de génie à mettre au crédit de celui qui fut sans doute le premier vrai roi d'Hollywood. Un roi qui se permettait néanmoins une vraie critique sociale au milieu de la bouffonnerie et de la poésie. Les Lumières de la Ville en fournissait un exemple parmi d'autres, avec encore des trouvailles scénaristiques impeccables, des scènes comiques d'une formidable inventivité et une finesse dans la sensibilité qui n'avait guère son égal à l'époque, ni après. Chaplin affirmait encore, alors que le parlant creusait son sillon, que le muet avait beaucoup à offrir, et il l'affirmait haut et fort avec son talent coutumier. L'humour et l'émotion abondent jusqu’au magnifique plan final, absolument inoubliable.
Autour de ce bouton floral qui file la métaphore de l’amour gravitent des êtres marginaux, ou vagabonds ou aveugles ou boxeurs amateurs, dotés pourtant d’un sens de l’humain qui emporte tout, bâtit une cité où il fait bon vivre dans une société urbaine hostile, froide, à l’architecture fortement cloisonnée et anxiogène. Car ces Lumières de la ville, ce sont ces personnages instables, mal intégrés qui errent dans des costumes impropres et troués à l’instar d’un Rimbaud contemporain ; Chaplin signe une œuvre révoltée dont la révolte se diffuse dans la candeur – fausse candeur – de son protagoniste principal : sur les statues consacrées, provoquer le rire du spectateur, face au mépris ou à l’insulte, y opposer l’amour de l’autre. Non le héros ne remportera pas le combat face à un adversaire plus grand que lui, non il ne deviendra pas quelqu’un d’autre tel ce bellâtre au chapeau-melon venu acheter des fleurs ; il demeure cet être errant qui regarde sans pitié ses semblables et leur offre l’unique présent à sa portée : son affection. Immense affection qui emporte tout, rappelle que le bonheur est avant tout humain et accessible à tous. Monument cinématographique, poésie drolatique teintée d’une mélancolie douce. Chef-d’œuvre.
Film bouleversant, qui procurera autant de rires que de pleures. Des scènes mythiques, comme le réveil sur la statue de la ville ou la rencontre avec le millionnaire suicidaire ou bien la scène des cigares dans le restaurant, sans parler du combat de boxe ou même l’inoubliable fin !! L'un des plus grands films d'amour du 7ème art, qui touche par son extrême authenticité. Les personnages sont bouleversants et la mise en scène, comme tous les Chaplin, d'une extrême justesse. Accompagné d'une merveilleuse musique de Chaplin... Chef d'oeuvre