Derniers Avis : Les Lumières de la ville - Page 7

L'un des films les plus amples de la filmographie de Charlie Chaplin, film dans lequel Charlot laisse pour une fois davantage la place à d'autres personnages : la fleuriste aveugle et le millionnaire excentrique, deux figures desquelles le héros vagabond dépend particulièrement... Si l'on excepte le Kid joué par Jackie Coogan dix ans auparavant les personnages de City Lights sont les seuls héros chaplinesques à prouver que le réalisateur ne cherchait pas systématiquement à tirer la couverture, voire à cabotiner. Malgré un prologue un tantinet raté préfigurant le charabia final des Temps Modernes, City Lights marque un premier aboutissement dans la carrière de Chaplin : la maitrise totale du cinéma muet, au sens de cinéma visuel. Au gré d'une narration formée d'intertitres laconiques et de symbolisme poétique le cinéaste parvient à raconter son histoire par les images elles-même, tout en n'oubliant pas de parfaire son personnage emblématique de The Tramp, lui conférant sa démarche légendaire, son charisme et sa maladresse. A noter une séquence de boxe proprement impressionnante qui témoigne du savoir-faire technique de Chaplin par son rythme millimétré, implacable et jubilatoire, ainsi qu'une composition musicale magnifique et romantique. Un film important et imposant : incontournable.

Quel plaisir de revoir ce film en salle ! merci aux programmateurs !

Le plus beau Charlie Chaplin, le plu émouvant, vibrant, sombre et lumineux. Un mélange de tout son art et de toute sa délicatesse souligné par un noir et blanc nostalgique.

Ce film est une merveille de poésie, un chef d'oeuvre qui restera longtemps dans les mémoires...

Film plein de poèsie, d'humour et d'émotions. Chaplin a l'art de feindre dans les veines, tout son talent de mime s'exprime à travers sa performance tout au long du long métrage.
Ce film est le premier des trois volets qui le mèneront petit à petit jusqu'au parlant. Son rapport au bruitage cartoonesque inclus au sein de la musique prépare au mickey mousing omniprésent dans Les Temps Modernes.
Le comique qui fonctionnait il y a plus de 80 ans a divinement bien vieilli, certes on ressent quelques longueurs nous qui sommes habitués au foisonnement de dialogues das le cinéma moderne. Qu'il est plaisant de voir que l'on peut transmettre l'émotion en utilisant la parole du regard et des gestes sans tomber dans le singement.
Ce que les productions ornementent aujourd'hui de rires en boîte et autres bruitages grotesquement ajoutés apparaît chez Chaplin comme beaucoup plus naïf et poètique, candide sans vraiment l'être. On ressent dans ce film un art de la mise en scène et de la direction d'acteurs que Chaplin perfectionnera au cours des années.
Ce film est une grande bouffée de fraicheur, à l'image de Charlot qui ne perd jamais (ou presque) la joie qui l'anime. spoiler: La scène de fin, lorsqu'il sort abattu de prison, n'en est d'ailleurs que plus intense.

Dans ce long-métrage, Chaplin maîtrise toujours l'art de la pantomine à la perfection. Les gags s'enchaînent avec bonheur (le réveil sur la sculpture, le match de boxe...). L'émotion nous étreint avec cette histoire sentimentale entre Charlot et une jeune aveugle. Pourtant, tout part d'un malentendu : Charlot, le clochard, traverse une voiture de luxe et ressort devant une jeune aveugle, vendeuse de fleurs. En entendant la portière claquer, elle croit être devant un riche Monsieur. Charlot cherche du travail pour réunir suffisamment d'argent afin d'aider sa protégée... Rarement la fin d'un film m'aura autant ému.

"Les lumières de la ville" est un bon Chaplin, toutefois un peu long sur son format, ce qui peut provoquer quelques lenteurs ou des effets de répétition. On retrouve bien entendu tous les gags habituels de l'excellent Chaplin, mais ce long-métrage se positionnera derrière "Les temps modernes" ou encore le merveilleux "Le dictateur" (indétrônable). On passe tout de même un bon moment et on reste, encore une fois, admiratif de son travail, surtout lorsque l'on voit de si longues séquences sans coupure ou changement d'angle (certaines chorégraphies ont dû demander un sacré bout de temps, comme dans tous ses films de toute façon). La fin est assez émouvante et plutôt réussie.

A voir pour les numéros de Chaplin (le match de boxe), la peinture sociale (le riche qui n'est sympa et ne reconnait Chaplin que quand il est saoul !), et surtout surtout pour les trois dernière minutes, merveilles scénaristiques (L'ex-aveugle qui reconnait la main de Chaplin en la prenant), esthétiques (Chaplin la rose à la bouche) et mélodramatiques..... "Vous voyez clair maintenant ?" "Oui ! Maintenant je vois clair !". Merci Charlot, On voit effectivement plus clair....., même si c'est à travers les larmes.....

Plus drôle et plus touchant que jamais, ce Chaplin émerveille et devient la comédie dramatique ultime pour de nombreux cinéphiles.

Alors que le parlant s’est déjà totalement imposé sur les écrans depuis 2 ans, Chaplin revient sur les écrans avec un film muet, format que le cinéaste considère comme le seul réceptacle efficace à son art de la pantomime. Cela dit, le film est tout de même doté d’une bande son avec musique et bruitages. Chaplin sait d’ailleurs exploiter ces outils avec talent, notamment lors de la scène du sifflet.
Encore une fois Chaplin mélange le comique pur et le burlesque avec le mélodrame et l’émotion. Son personnage du vagabond passe la majeure partie du film en compagnie de deux personnages, un millionnaire qui sympathise avec lui quand il est ivre et ne le reconnaît plus à jeun (l’aspect comique), et une jeune vendeuse de fleur aveugle dont Charlot, qu’elle prend pour un homme riche, devient l’ange gardien (l’aspect mélo). Ces deux personnages secondaires ne se rencontrent d’ailleurs jamais au cours du film.
Chaplin se réserve malgré tout certaines séquences pour lui seul, en particulier le fameux match de boxe, modèle insurpassable de précision et d’efficacité comique.
Le réalisateur, comme toujours dans ses films, fait également passer à travers ses gags un discours et une vision de la société américaine d’une grande clairvoyance. Au-delà des deux personnages secondaires déjà cités et qui sont aux deux extrémités de l’échelle de la société américaine, Chaplin évoque et décrit le quotidien des américains les plus démunis, les difficultés pour joindre les deux bouts, les petits boulots, les magouilles pour survivre, les rapports de classes, etc.
Et enfin, Chaplin termine ses Lumières de la ville avec ce qui constitue sans aucun doute une des plus belles scènes que le cinéma ait jamais offert.

Même si j'ai une petite préférence pour "Les temps modernes" et "Le dictateur", "Les lumières de la ville" est encore une fois une merveille d’écriture où Chaplin alterne de grands moments de drôlerie d'une imagination folle (mais où allait-il chercher tout ça ?) et d’émotion pure.

Après tant d'années, Charlie Chaplin a toujours la côte auprès du grand public (cependant il est encore un peu surestimé par les médias généralistes), c'est donc avec un certain scepticisme que je me suis décidé à regarder "Les lumières de la ville". Et au final j'en suis ressorti satisfait, même si l'humour a perdu en efficacité force est de constater que ça n'en n'est pour le moins plaisant, c'est en alliant le comique et les mimiques théâtrales (c'est à dire le fait de surjouer constamment) que Chaplin s'est crée son propre style (devenu vite très connu et facilement reconnaissable). En ce qui concerne le réalisateur, je ne peux dire grand chose à son sujet étant donné que c'est le premier de ses films que j'ai vu. Sauf qu'après avoir scruté la fiche du film, on se rend compte que C.C est assez polyvalent, aussi bien devant que derrière la caméra ainsi que pour d'autres rôles technique. Bon tout ce blabla pour parler du réalisateur...et le long-métrage dans tout ça ? Globalement j'ai apprécié, bon je ne vous apprend rien en disant que le scénario est assez simple (c'est un film muet en même temps). Même si la romance entre Charlot et la jeune fleuriste aveugle frôle la mièvrerie, la puissance de leurs sentiments rattrape le côté simplet (je dois bien admettre que la scène finale est assez touchante). Les gags se succèdent sans cesse et en nombre incalculable, on accroche pas toujours mais il y en a en suffisance pour être captivé. Bref, j'ai trouvé la romance sympathique (sans surprise mais enfin) et l'humour.. est assez particulier ; certains diront grotesque mais ces gens n'ont probablement pas conscience de l'époque à laquelle est sortie le film. Une oeuvre à recommander à tous car même les néophytes du genre (j'en fais parti) peuvent aimer, City Lights est avant tout un film culte sans prise de tête.

Charlie Chaplin ne décevait que très rarement, et c’est encore le cas dans ce petit film sans grande prétention. Au-delà du scénario simple mais touchant, on se délecte toujours autant des scènes humoristiques qui mettent bien en valeur Chaplin, notamment la superbe scène de combat de boxe. Le film est court mais juste, n’admettant presque pas de temps mort, et bien entendu sans parole. Malgré une musique qui passe peut-être moins bien désormais, City Lights fait partie des très bons films de Chaplin.

Un très bon Chaplin avec de l'émotion, une Virginia Cherrill au sommet de son art, et un Charlot toujours aussi touchant que drôle. Ce film abrite des scènes désormais cultes comme celle de la boxe, ou du restaurant. Chaplin nos offre ici une belle réalisation, on sent bien son experience, rien n'est laissé au hasard. L'histoire en elle même est très interressante et bien menée d'un bout à l'autre, on ne s'en lasse pas! Un chef d'oeuvre du septième art à voir absolument!

Un vagabond qui essaie d'aider une fleuriste aveugle,c'est certes basique mais c'est fait par Charlie Chaplin.En effet,il nous livre un film tantôt drôle tantôt mélancolique.Charlot arrive à nous faire rire grâce à son tempérament de maladroit et à rester émotif dans les moments ou il le faut.Mais la vraie force du film,c'est le muet parce qu'on arrive à tout comprendre sans meme avoir besoin des dialogues,et ça,c'est magique!