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Cinéphiles 44
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4,5
Publiée le 4 août 2015
La précarité, le gaspillage alimentaire, l’arrivée des caisses automatiques au dépend de la masse salariale et enfin la solidarité, voici les sujets abordés dans ce long-métrage ordinaire. La bande d’acteurs, la mise en scène, la photographie, tout est ordinaire et rend donc Discount extraordinaire dans le patrimoine cinématographique. Corinne Masiero, Pascal Demolon, Sarah Suco, M’Barek Belkouk, Olivier Barthelemy… ils témoignent tous de la force citoyenne qui se dégage de ce film positivement prenant. Seul le rôle de Zabou Breitman a été maladroitement conduit alors que son ébauche avait tout pour en faire également un personnage ordinaire. Qui l’aurait cru, Discount est une comédie sociale dès plus réussie. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Si l'élan du film se veut généreux, les clichés ne sont pas évités et cela se ressent. La grande distribution est certes un monde ingrat et difficile, mais cela ne va pas aussi loin que ce que délivre "Discount", qui se permet aussi de cataloguer légèrement le genre de personne qui y travaille... On passe malgré tout un bon moment en compagnie de bons acteurs, même si le tout est un peu trop beau pour que l'on y croit vraiment.
Une comédie "sociale" sympa à regarder car le sujet traité est inédit dans les films français et que les acteurs sont tous très bons, même si Corinne Masiero fait du Corinne Masiero et que Zabou est sous-exploitée. Mais de là à estampiller le métrage d'un "Une comédie à la Ken Loach", il ne faut pas non plus exagérer : le sujet n'est seulement qu'effleuré et pas creusé plus profondément alors que la fin est tout droit sortie d'un chapeau de magicien.
J’ai lu, à plusieurs reprises, dans les critiques l’expression « film citoyen » et je dois avouer que cela est particulièrement pertinent pour cette comédie/drame social. Je rajouterais peut-être, comme l’indique l’affiche, « #solidaires », qui est le thème récurrent du film. Discount est humble, sincère et nécessaire dans le paysage cinématographique français, car ce genre de film se fait trop rare ou n’a pas assez de visibilité. Il nous dépeint une France en crise, plongé dans un clivage entre le peuple, issu d’une classe sociale en difficulté et qui tente tant bien que mal de joindre les deux bouts, et les géants de la distribution qui a contrario jettent par-dessus les fenêtres des tonnes de nourritures. Il s’agit finalement d’une lutte, une réalité. Ceci étant dit, j’aurais aimé que Louis-Julien Petit aille plus loin dans le côté dénonciateur, quitte à être un peu plus brutale. Cela manque peut-être un peu de sévérité, du moins de sérieux. Mis à part ce petit Bémol, je décerne mes coups de cœur aux acteurs Corinne Masiero et Pascal Demolon qui sont ultras convaincants et attachants dans leurs rôles respectifs.
Discount est criant de vérité sur fond de misère sociale et fait froid dans le dos quand on réalise ce qu'il se passe à l'extérieur de nos belles maisons chauffées. Joué par des acteurs avec des visages de "monsieur et madame tout le monde", les images crus de cette réalité quotidienne sont frappantes. Quand des employés lambda d'un supermarché discount se savent bientôt licencié , ils décident de monter leur propre magasin et de revendre aux famille les plus pauvres les produits presque périmés de leur discount. Il véhicule beaucoup d'émotions dans ce message de solidarité, la vérité sur une misère sociale bien réelle dans notre pays , le système débrouille, le refus de mourir à petit feu à l'anpe, loin des stars et des paillettes des films habituels, c'est une réussite. Bien sur le réalisateur n'oublie pas de montrer "qu'il ne faut pas faire ça car c'est illégale", la petite morale finale à la française, quoi... bêêêêêêê, bien entendu.
voilà un film intelligent, cela devient de plus en plus rare dans le cinéma français, que dire de ce film? rien ! à part qu'il est parfait avec une pléiade d'acteurs excellents entourés par des comédiens amateurs, Corine Masiero parfaite comme toujours, ce genre de rôles lui colle à la peau; voilà une actrice française trop longtemps méconnue qui a enfin le devant de la scène et elle le mérite bien ; ces employés d'un magasin discount qui voient avec appréhension venir leur licenciement prochain décident de vendre des produits voués à la poubelle ; eux ça leur permettra d'arrondir les fins de mois et les clients de trouver des produits à des prix raisonnables ; le film démontre aussi la place du travailleur au sein d'une entreprise: il n'est rien, sinon qu'un numéro, un pion remplaçable par une machine, le rendement est le moteur de l'entreprise, toujours être productif, que ce soit au niveau des salariés qu'au niveau de la direction, éliminer les éléments qui ne se conforment pas à la production ou alors qui sont trop vieux ; le client cherche toujours à acheter à bas prix la marchandise, mais sait-il que pour ce faire les personnels qui travaillent dans ce genre de magasins subissent tous les jours des pressions, sont sous-payés et doivent être productifs tout le temps? vaste sujet ! le film ne tend jamais vers un misérabilisme qui serait trop facile et mal venu et c'est cela qui en fait un film profond, même s'il effleure le sujet en passant
Le gaspillage de produits qui pourraient être donné à des associations caritatives. La pression qui est mis aux employés comme au manager de l'enseigne. Un bon film, d'entraide, de solidarité.
Il est sur qu'a l'intérieur de ces entreprises, il faut mieux être client, qu'employer. Pour le reste beaucoup d'invraisemblances. La réalité veut que le personnel de ces enseignes soit beaucoup moins impliqué dans leurs taches qu'on veut bien nous le faire croire, ce que je comprends allègrement, de même que le personnel de sécurité. Ennuyeux dans l'ensemble. 1 étoile et demie.
Poreux, mou et monotone, Discount s'avère être une comédie sociale (ou plutôt un drame social) bien décevante. Il ne fallait pas s'attendre à autre chose à vrai dire.Malgré la présence de Zabou Breitman, c'est bien tout l'ensemble des acteurs qui ne semblent pas du tout concerné par le film. Bien loin des films de société, comme on peut en trouver avec brio en Angleterre, Discount caricature l'ensemble d'un pauvre hypermarché, en proie au "méchant" pouvoir de la rentabilité. Discount est l'archétype du film naïf contre une certaine morale de la société "capitaliste"
Film surfant sur une démagogie sociale adipeuse (oh les méchants patrons et policiers... !!!) qui ne fonctionne qu'au travers d'une dynamique insufflée par d'excellents comédiens. Pour ce qui est du scénario en revanche, il est d'une totale incohérence car nourri de "petits" arrangements et bricolages tentant de maintenir une trame bancale qui, si on y réfléchit bien, devient parfois carrément obscène. Car les motifs de chacun n'ont absolument rien de solidaires et les risques encourus sont totalement disproportionnés face aux profits réels. Alors pourquoi tout ce remue-ménage autour de cette arnaque improbable à laquelle tout le voisinage prend trop rapidement part. La patronne du magasin (algérienne de 2e génération jouée par Zabou), tient un rôle très ambigu dont on ne sait quoi penser. C'est quoi exactement le projet derrière ce personnage ??? s'il y en a un évidemment... 1/4 mdr!!!) Si le film (le réalisateur plutôt) avait été honnête dans sa démarche, il serait tout simplement parti de l'idée d'une entreprise de recyclage des produits dits "périmés" dans le but de créer un réseau réellement solidaire. Dénoncer ainsi le gâchis scandaleux et notoire face à la difficulté pour certains de se nourrir décemment. On aurait alors accepté que les perspectives de chômage éveillent tardivement (mais véritablement) de l'humanisme et de la solidarité chez les uns et les autres... Bref, je pense sincèrement qu'il s'agit plus ici d'une tentative d'un nouveau "jackpot du film français (faussement) populaire", plutôt qu'un hommage à ceux que l'économie écrase et humilie sans aucun état d'âme. C'est dommage et finalement très inquiétant qu'une majorité (même de "professionnels") tombe encore dans cette grossière fable qui va finalement à l’inverse de ce qu’il imagine (peut-être) dénoncer... On comprend au moins comment une manipulation cinématographique se met insidieusement en place... et ça fait franchement peur !!!! P.S : l'étoile et demi n'est évidemment QUE pour le comédien <;o)