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    L'Institutrice
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    3,0
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    55 critiques spectateurs

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    César D.
    César D.

    34 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 septembre 2014
    un bon drame, bien interprété, mais qui souffre de sa longueur. 2 heures, c'est trop, 30 minute de moins aurait été salutaire. n'étant pas fan de poésie, j'ai trouvé celle du gamin complètement nulle, d'où mon étonnement. pourquoi cette institutrice s'intéresse tant à cet enfant? l'amour des mots? mouais. moi, j'y ai plutôt vu un désir d'enfant inconscient. était-ce cela le vrai sujet de ce film?
    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2014
    Film troublant dans lequel la personnalité de l'héroïne se dévoile peu à peu et réserve des surprises jusque dans les dernières minutes. Alors que l'on s'apprêtait à condamner l'institutrice pour son égoïsme, pour son irrépressible envie de faire parler d'elle et le besoin d'exhiber son élève prodige, on découvre ses fêlures. La femme odieuse devient soudain émouvante. C'est cette complexité du personnage qui, malgré une certaine lenteur du scénario, fait tout l'intérêt du film. La fin, en forme de fuite en avant désespérée, est des plus réussies.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    118 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 septembre 2014
    Long-métrage étrange qu'est ce drame passionnant mais, à différents angles, malsain. Dans un pays gangréné par la misère sociale, Nodav Lapid crée un malaise en faisant représenter l'enfant poète comme l'objet du désir d'une garde d'enfants perdue et obsédée par ses fantasmes, dont l'un est de faire renaître la flamme (ici destructrice) de la poésie dans son pays. On peut regretter que, dans le jeu de Sarrit Larry, la passion se fait remplacer par une retenue qui explose bien trop tard, par une scène de danse impressionnante de justesse. Mais pourquoi dénuder à ce point certains acteurs? Car le cinéma israélien se cherche, et tente de ce fait de filmer l'amour, et ce, heureusement, avec maîtrise. Ce qui n'excuse pas la longueur exagérée de certains plans qui sont aussi, pour quelques-uns, inutiles.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 septembre 2014
    Trés beau film, avec une mise en scène très réussie, où la caméra est presque un personnage parmi les autres, toujours au plus près de l'action. L'histoire est aussi intéressante, où cette institutrice découvre le don de cet petit enfant pour la poésie et veut protéger et développer ce don aux dépens de l'entourage du jeune Yoav. Le petit enfant (l'acteur) est d'ailleurs très bon et illumine chaque scène, tout comme le personnage principal, très juste et sobre. Malgré tout j'ai eu une impression de manque en sortant de la salle, comme si je n'avais pas saisi intégralement le point de vue, ou qu'il manquait quelque chose, sans pouvoir trop le définir. Peut être du aussi aux quelques scènes complètement aléatoire, comme cette scène de danse. Et cette relation entre instit' et élève est parfois ambiguë et peut mettre mal à l'aise. Mais au final un film à part qui vaut le coup d'être découvert.
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2015
    L'institutrice est un film fort, porté par de remarquables interprètes aidés par des personnages bien écrits et par une mise en scène simple mais d'une joliesse stupéfiante. Les personnages gardent toute leur ambîguïté, à commencer par l'institutrice dont on ne saura jamais avec certitude si elle est folle, perverse manipulatrice, intéressée, ou éprise d'un idéal absolu : celui de sauver un enfant et à travers lui, la poésie méprisée par un pays matérialiste. L'intelligence de Lapid est de montrer l'enfant à travers le regard de la femme et non l'inverse comme l'aurait fait un film hollywoodien banal. Lapid travaille aussi la notion de la gestuelle et du corps, brillamment mis en image lors de scènes dansées, superbes et envoûtantes. On se demande comment le cinéaste a t-il pu filmer la danse du gamin dont le corps semble en caoutchouc. Et puis, il y a la nounou sortant de l'eau. L'humour se dévoile à travers des scènes anodines telle celle ou le mari se met nu et où sa femme s'apprêtant à lui faire l'amour, s'arrête pour répondre au téléphone et noter une poésie. L'institutrice est un vrai film de mise en scène où la caméra peut tout se permettre : des gros plans, la caméra subjective où à l'envers. La qualité de la photographie cherche à capter l'univers du sensible, uniquement par la force de la mise en scène. Le film passionne pour cette raison, dès le début. Le nocturne de Chopin accompagne avec brio et délicatesse les belles scènes dans l'école où les enfants sont bien filmés. Un seul bémol : certaines scènes superflues telle celle où l'institutrice fait l'amour avec le responsable des ateliers d'écriture. Un film majeur et dérangeant !
    Daniel C.
    Daniel C.

    133 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 septembre 2014
    Israël, ses territoires occupés, ses intégristes, le clivage entre Sépharades et Askénazes, quel pays bien complexe... Ici, c'est l'inutilité de la poésie, son caractère éphémère, transitoire, que l'institutrice tente d'attraper. Elle se comporte comme un conservateur de musée, elle voudrait arrêter le temps, consigner toute la production poétique de ce jeune enfant. Elle ne supporte pas que cette activité créative puisse se perdre, ne pas être exploitée, être raptée par d'autres. La poésie parle du désir, la poésie décrit et écrit le monde, l'institutrice entend inscrire et transcrire ce dire poétique irrépressible lorsqu'il vient à l'esprit de l'enfant. Sa motricité est engagée lorsqu'il est inspirée, il déambule de manière un peu mécanique, comme si sa marche devenait automatique, lorsque la diction poétique doit se prononcer. L'institutrice franchit un certain nombre de frontières. Plus que de transgression, c'est sa fascination pour la liberté, qui la fait déborder de sa position enseignante.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    124 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 septembre 2014
    Dans une mise en scène pas toujours très fluide, quelques passages retiennent l’attention. Tout d’abord, le moment le plus spirituel est sans aucun doute l’instant où une femme noire sort de l’eau et chante sur la plage une ode poétique bouleversante. On est alors hors du temps, hors du récit. Cette coupure rythmique est un moyen de s’affranchir de la linéarité matérielle de l’histoire pour la placer dans un contexte spirituel, détaché de toute logique scénaristique. De plus, la scène en boite de nuit où Nira se lance seule dans une danse enivrante montre à quel point le génie se trouve dans la simplicité : lumière sombre, plan large, la réalisatrice capte l’instant de vie sans chercher à expliquer.

    Aussi, on pourra trouver de nombreux défauts à cette œuvre complexe et lente. Cependant, l’humanité qui transparait dans ce film ne laisse guère de place au doute : ici, le cinéma est résolument poétique autant que la poésie crée le cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    Je viens de voir ce film magnifique, d'une beauté, d'une sensibilité sur la transmission et l'amour de la poésie. L'actrice qui joue l'institutrice est absolument remarquable de part sa beauté (physique, son intelligence et sa finesse de jeu. Quant au "petit poète" il m'a beaucoup ému.
    Jmartine
    Jmartine

    153 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    Pas du tout aimé ce film, pas du tout entré dans ce scénario déconcertant, malsain par certains aspects...peut-être n'ai-je pas su y voir le message subliminal, la dénonciation de la dérive matérialiste d'Israël , la décadence spirituelle ....les gens de ma génération ont eu Minou Drouet, dont Cocteau disait " tous les enfants sont poètes, sauf Minou Drouet" L'enfant dans son hypersensibilité et son aptitude à appréhender le mode de manière intuitive et spontanée, développe des facultés proprement poétiques. Ce qui sort de la bouche du jeune Yoav et que recueille précieusement son institutrice , poétesse ratée, ou rentrée, ce sont des phrases absconses et hermétiques dont il ignore le sens. L'institutrice en fait un petit singe savant, le privilégiant dans sa relation aux enfants de sa classe, et dans sa dérive finit par l'enlever à sa famille pour le protéger de la noirceur du monde ambiant...on a envie de laisser Yoav à ses jeux, ce qui lui redonnerait le sourire ..J'ai trouvé ce film inquiétant et ambigu...
    Chantal S
    Chantal S

    124 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2014
    Très différent du "Policier", premier film de Nadav Lapid, L'INSTITUTRICE (haganenet en hébreu ce qui un peu différent, est un très joli film qu'il faut savoir bien décoder. Très sensible, très fin (à l'image de son réalisateur dont la modestie va souffrir forcément de ma critique), ce film est à prendre au deuxième degré. Des messages subliminaux passent à travers les dialogues et les images pour exprimer combien le monde dans lequel nous vivons n'est pas adapté aux personnes à la sensibilité à fleur de peau, tel que ce petit garçon poète. La poésie n'est d'ailleurs qu'un pretexte, il faut voir Les messages qu'a voulu passer le réalisateur seront-ils bien compris par le spectateur. A voir impérativement en tout cas en septembre
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