Derniers Avis : Le Cas Richard Jewell - Page 20

Se film mérite est un chef d’œuvre du cinéma. Effectivement c’est un grand Clint Eastwood et regardez le film en VO rend les paroles des acteurs plus forte et plus émotive. Scénario au point, acteurs attachants et touchant et mise en scène nickel. Si vous êtes un fan des productions de Clint Eastwood vous ne serait pas dessus. Je le recommande à 100%

Clint a le don du story telling. Difficile de ne pas être touché par le héros dont la rigueur est moquée dans une société qui n'accorde que peu de crédit aux gens hors norme physiquement et trop gentils. Finalement 30 ans plus tard, on peut se demander si Richard Jewell ne subirait pas le même sort.

Nouveau film Americano-Americain du cinéaste républicain Eastwood, morne, sans surprises ni rythme, qui nous raconte la vie d'un gros beauf frustré (avide certainement de plaisir solitaires) qui habite encore chez maman à un age avancé et qui découvre un sac pret a exploser.
Vu sa tete d'ahuri, le fBI ne tarde pas a le soupçonner, et s'en suit une histoire ou on aurait aimé le voir s'en prendre plein la tronche d'avantage..................
Je vais voir les films de ce cinéaste à chaque fois qu'il en fait un en espérant m' émouvoir autant qu'avec Million de Dollar Baby...............évidement, une fois de plus, loin d’être le cas.

De loin le meilleur film de Clint Eastwood depuis Gran Torino, Million dollar baby.
L'acteur principal déjà fantastique dans le dernier Spike Lee et Moi Tonya trouve ici un grand rôle à la hauteur de son immense talent. Avec en prime les toujours excellents Sam Rockwell et Katy Bates !

Clint Eastwood sait raconter une histoire :même en s'inspirant d'un fait réel , il arrive toujours à trouver la façon de l'aborder d'une manière ludique , jamais pesante.On découvre par petites touches les hobbies et manies de Richard Jewell et l’ambiguïté du personnage ,qui apparaît aussi bien sympathique qu'énervant.L'objectif de dénoncer l'emballement de la machine médiatique est parfaitement atteint , ainsi que l'acharnement du FBI.Paul Walter Hauser est parfait dans ce rôle de naïf, face à une Kathy Bates toujours excellente dans l'émotion.Quant à Sam Rockwell qui joue son avocat c'est un pur régal de voir son expression désespérée quant Richard Jewell continue à parler alors qu'il doit se taire...Du grand cinéma.

Bon film, très bien joué et réalisé, sans toutefois être exceptionnel. Il a le mérite de réhabiliter auprès du grand public un homme injustement accusé, et de montrer le jeu des media et du gouvernement lorsque respectivement ils n'ont rien à se mettre sous la dent ou ont besoin de vite trouver un coupable pour rassurer l'opinion publique.

Je suis au regret de noter ainsi le dernier film de "Dirty Harry" à qui j'ai pourtant accordé toute mon estime et applaudi une carrière artistique impressionnante. Ne dit-on pas "qui aime bien châtie bien"? Sans doute que son grand âge ne lui permet plus d’être aussi efficace (devant et derrière la caméra), ce qui est tout à fait excusable .
Ainsi le "d’après une histoire vrai" sonnant comme un "label rouge" tamponné sur une volaille cinématographique, ne suffit pas à faire passer la pilule amère de la déception. Tout d'abord, la première erreur et non la moindre est le choix de l'acteur principal. Son jeu (approximatif) m'a totalement rendu froid comme le marbre face à sa mésaventure qui aurait dû au contraire, faire naitre chez moi une certaine empathie. Et que dire de la contre performance de la grande Kathy Bates (Misery, Dolores Claiborne rien que ça!) se retrouvant à jouer une mère poule transparente(on y revient),affichant deux seules expressions tout au long du film: l’inquiétude et la fierté. Le seul qui au final, tire son épingle du jeu, est Sam Rockwell , avocat "pote/humaniste" embarqué dans cette sale histoire . Et que dire du cliché "années" 80"... Des journalistes sans scrupules (actrice méga tête a claques) des méchants flics bourrins (CIA, FBI je ne sais plus...) , imaginant les pièges les plus enfantins pour faire tomber leur "coupable" idéal ( plissant ses petits yeux quand il sent qu'il a compris que ça n'est pas bon pour lui!), et qui d'une seconde a l'autre passe du stade de héros a celui de terroriste, sans grande raison apparente. En effet, aucune évolution subtile ne nous fait comprendre la raison profonde de cet acharnement. Car autre problème, outre la niaiserie des dialogues, c'est le déroulement de l'histoire, qui me donnait envie de regarder le film en mode accéléré tellement certaines scènes étaient mollassonnes et répétitives! Bref , un film a éviter et oublier, et plutôt se remémorer et replonger dans d'autres films autrement plus aboutis de ce monstre sacré du cinéma qu'est Clint Estwood .

Excellent film qui relate bien une histoire vraie. Jamais déçue avec Clint EASTWOOD et je recommande vivement.

Excellent film, une histoire qui vous transporte grâce au jeu du personnage principal ,parfaitement réalisé issu d'une histoire vraie.
Je recommande ce très bon film qui m'a touché.

Un très bon Clint Eastwood. Comme si souvent, il peint avec délicatesse les contradictions de son pays. Richard Jewell, simple agent de sécurité, évite une catastrophe en découvrant un colis piégé pendant les JO d'Atlanta en 1996. Rapidement, il devient le suspect n°1 et subit de plein fouet une folle pression médiatique. Réflexion sur l'injustice, les contre-pouvoir, le patriotisme. Eastwood continue d'explorer l'héroïsme des gens ordinaires avec brio. Son classicisme, sa construction narrative, ajustés par petite touche, est vibrante d'humanité. Là où le bât blesse un petit peu, c'est dans sa description caricaturale des médias et du FBI. Son personnage principal est complexe et magistralement interprété par Paul Walter Hauser. Mais il ne fait pas preuve de la même subtilité pour critiquer ceux qu'il dénonce. La journaliste est un cliché. Et, encore une fois, la femme en prend pour son grade. Elle n'a le scoop que par ses attraits féminins et son pouvoir de séduction. Ses larmes à la fin la font passer encore plus pour une greluche. Quant aux agents du FBI, de même, ils ne se posent aucune question, sont monolithiques. Enfin, point de vue personnel, Eastwood place de plus en plus la morale et l'action individuelles au dessus de toute institution, de toute logique collective. Et cela devient un peu systématique, et donc redondant, dans ses derniers films.

Réquisitoire cinglant contre le laxisme de l'appareil judiciaire qui par facilité et attisé par la meute médiatique jette en pâture, un peu vite, le premier coupable idéal qui lui tombe sous la dent...
Clint explore de nouveau la complexité des sentiments humains tout en égratignant le sacro-saint rêve américain, dont l'ambigüité de Richard Jewell – mi-héro, mi-beauf - en est la parfaite métaphore (l'Amerique de Trump vous salue !)
On peut juste regretter que les libertés d'écriture prisent avec la réalité aient engendré des personnages caricaturaux (la journaliste et le chef du FBI), d'où une dernière partie un peu lisse...
Car dans la réalité, Jewell a été rapidement innocenté ; pour étirer son film, Eastwood n'a d'autre choix que de charger la barque.

Ou comment une fois de plus le rouleau compresseur empoisonné d'une Presse sans déontologie, uniquement obsédée par le scoop, le Buzz, peut détruire une vie et tout ceux qui gravitent autour. Le FBI aussi est largement égratigné dans son enquête à charge sur le seul motif de délit de faciès. Parce que le profil de cet homme fragile, mal dans sa peau, dont la seule obsession est de servir le citoyen, correspond selon les profilers au "pompier pyromane" et qu'il faut très vite trouver un coupable. Réalisation classique et impeccable, Eastwood s'empare de ce fait réel arrivé au cours des jeux d'Atlanta pour en faire un brulot réussi contre la presse, le FBI et la porosité entre eux.

Franchement pour un projet qui est passé de mains en main, le Cas Richard Jewell porte bien la marque des derniers films d'Eastwood en proposant, encore une fois, une vision des héros américains. Et franchement c'est, je pense, l'un de ses meilleurs films. Forcément le sujet du film résonne avec l'actualité avec le fameux danger résidant dans les hommes blancs frustrés. Ce qui est intéressant dans ce cas là, c'est que justement la personne est innocente mais elle colle au profil type du poseur de bombe solitaire qui a besoin de reconnaissance et donc forcément elle va s'en prendre plein la gueule alors même que personne n'a la moindre preuve contre lui, si ce n'est que justement, il a le profil type. Il faut que ça soit lui, alors le FBI va tout faire pour que ça soit lui.

Je ne sais pas si le film colle réellement avec les faits (bien qu'en lisant la page Wikipédia ça a l'air d'être assez fidèle), mais c'est vraiment effrayant de voir comment un acharnement policier et médiatique totalement infondé peut détruire une personne.

On le voit bien dans le film, Richard Jewell a un bon fond, il veut devenir policier, il veut défendre l’État, la veuve et l'orphelin, il veut bien faire son travail, il est consciencieux, mais malheureusement pour lui il veut trop bien faire, quitte à faire un peu trop de zèle, ce qui lui vaudra plusieurs ennuis. Et le réel problème est là, sa ferveur à être « un bon flic » va le mettre sur la sellette.

Et donc en parallèle de l'action du FBI, action qui semble être au bord de l'illégalité, on voit les agissements de la presse, comment la presse façonne l'opinion et surtout comment elle peut la façonner à partir de rien du tout. Il suffit de jeter un nom en pâture, sans forcément beaucoup plus d'informations pour que la campagne de calomnies commence et qu'elle soit relayée un peu partout.

Tout ça dégénère bien vite et je trouve ça réellement intéressant à montrer. La presse a un rôle à jouer, mais ce rôle implique une responsabilité, celle de ne pas publier n'importe quoi juste pour avoir une exclusivité sans réfléchir aux conséquences que ça peut avoir.

Néanmoins je dirais que le personnage d'Olivia Wilde, qui joue la journaliste rendant public le nom de Jewell, est peut-être le point faible du film. Disons que Eastwood, alors qu'elle semble prête à tout pour un scoop, lui offre un semblant de rédemption qui sort un peu de nulle part. Malgré ça, elle est très bien dans son rôle et de manière générale, la distribution est juste parfaite. Paul Walter Hauser est merveilleux, on voit immédiatement qu'on a affaire à un bon gars, mais malheureusement qui ne sait pas comment se comporter avec les autres, qui est raillé et rejeté, vraiment il fait de la peine à voir. La paire qu'il forme avec Sam Rockwell fonctionne réellement bien, les deux sont un peu paumés, Rockwell est un peu le feu, tandis que Jewell va être la glace, plus stoïque, conciliant, voire naïf, ce qui permet aux confrontations entre les personnages d'être intéressantes.

C'est vraiment un film puissant qui prend clairement position contre les lynchages médiatiques et qui traite le tout avec beaucoup de pudeur. Il faut prendre des précautions avant de risquer de détruire la vie des gens et se méfier des biais de confirmation.

Quel tour de force une fois de plus de la part du grand Clint Eastwood qui dénonce à travers ce film toute l’hypocrisie et l’incohérence de la justice américaine et de son systeme ainsi que le rôle répugnant des médias prêt à mettre en cause la vie d’un innocent attachant et exerçant de la meilleure des manières son devoir de citoyen au profit de la course aux scoop. Merci Monsieur Eastwood pour votre travail.

Clint nous ressasse l'histoire du héros incarné par l' américain lambda. film patriote. l'émotion n'est plus au rdv depuis plusieurs films ni de surprises. tout est très lent comme Clint qui est devenu un conteur d'histoires.dommage