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    Belgica
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    Bruno Carias
    Bruno Carias

    7 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2016
    Violant et bouleversant. Grosse surpise imprévue par moi, je suis entré en salle par pur hasard... Je conseille à tout ceux qui aiment le cinéma en général.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 mars 2016
    Je viens de créer un compte Allociné juste pour poster une critique ici, c'est dire !

    Je vais faire bref : c'est bien simple, il y a tout dans ce film.
    Une réalisation majestueuse, parfaitement maîtrisée, d'une maestria à toute épreuve. De supers comédiens (à regarder en VOST bien entendu). Des personnages très attachants.
    Une richesse de thèmes abordés, des messages, des pistes de réflexion....
    On se rend aussi compte de la galère que représente la création d'un bar.
    Étant une habituée des lieux de la nuit, je m'y suis retrouvée, les différentes ambiances dépeintes par le réalisateur sont toutes réalistes.
    Et bien sûr, une bande-son juste magique...
    Un film qui sonne juste, qui ne tombe jamais dans le cliché ou la facilité.
    Un film dynamique, furieux même, qui donne une rage de vivre.
    Une bouffée d'air frais.
    Merci !
    Jorik V
    Jorik V

    1 197 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mars 2016
    L’adage « sexe, drogue & rock’n roll » est pleinement d’actualité ici et certainement moins galvaudé que dans beaucoup de taglines promotionnelles de long-métrages. On y suit l’aventure de deux frères qui se retrouvent, d’ailleurs un peu comme par magie pour enclencher le scénario et que le film débute, d’où une entrée dans le vif un peu brutale. Leur but : s’associer dans le café de l’un d’eux pour le faire prospérer sans se douter qu’il va devenir l’antre de la fête à Gand. La musique n’emprunte pas les voies de la techno mais plutôt celles du rock et de la scène alternative mêlée à une pointe d’électro. Hormis cela, la trame s’apparente à tout un pan de l’histoire récente belge du clubbing, réduite à un grand bar plutôt qu’un mega-dancing. Pour les connaisseurs, l’ambiance de la nuit (et de ceux qui la peuplent), des clubs et des afters est très bien rendue.
    Mais surtout, ce qui frappe dans le nouveau film du réalisateur d’« Alabama Monroe » c’est cette énergie folle qui déborde à chaque plan, cette fièvre contagieuse dans les rapports humains mais surtout dans les incroyables scènes de nuit dans le café/club. L’euphorie est telle, notamment dans l’incroyable scène de l’inauguration, qu’on est à la limite de se lever pour danser avec les clients du Belgica. En cela, la bande originale de Soulwax (aka 2 many dj’s pour les puristes) est un petit bijou mêlant sonorités en tous genres pour aboutir à un mix éclectique de rock et d’électro. D’ailleurs ces scènes sont les meilleures du film et celles entre les différents protagonistes paraissent, de fait, un peu plus ternes. Surtout si on les compare à la puissance émotionnelle du précédent film du réalisateur flamand.
    On suit donc avec attention la montée en grâce de ce lieu nocturne puis son déclin, les moments d’allégresse généralisée puis de doute de ses deux frères en arrivant à une étrange conclusion. D’un côté la dernière partie du film semble moins bien négociée, a du mal à se clôturer, comme si le film avait la gueule de bois de ses protagonistes. On se dit donc que le film aurait pu être un peu écourté. D’un autre côté, on se dit qu’une telle histoire aurait pu donner lieu à une série passionnante tant certains seconds rôles sont peu esquissés et qu’on aimerait passer plus de temps dans l’enceinte du Belgica. Un curieux constat, paradoxal même, qui n’enlève rien à la performance intense des deux acteurs principaux, toute aussi fiévreuse et enragée que le lieu où ils officient, et à la sympathie éprouvée envers ce film.
    mantykor R.
    mantykor R.

    1 abonné 39 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2016
    Génial ; j'avais adoré Alabama Monroe et je n'ai pas été déçue. Histoire passionnante et jeu d'acteurs au top. Même la bande son est géniale. Du cinéma comme j'aime
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 mars 2016
    Belgica est le nom du bar, dont l’enseigne prête à sourire, tenu par Jo. Il va s’associer avec son frère Frank, au tempérament bien opposé, afin d’agrandir ce bar pour le transformer en club branché. L’ambiance de ce club est parfaitement donnée par le réalisateur Felix Van Groeningen, à qui l’on doit Alabama Monroe, mais, on ne retrouve pas dans Belgica l’émotion d’Alabama Monroe (film puissant dans ce domaine). Belgica est avant tout une œuvre formelle. Les scènes de fêtes de nuit sont principalement l’intérêt du film, le jeu des lumières, les performances des groupes de musique, une très bonne bande son. On s’y croirait. Malheureusement à côté c’est quasi ennuyeux. Il n’y a pas vraiment de fond. la relation entre les deux frères n'est pas vraiment intéressante.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 mars 2016
    J'avais vraiment adoré "Alabama Monroe" il y a deux ans. "Belgica" m'y a fait penser par certains aspects. Surtout par son hésitation entre différentes histoires. Mais j'aime bien dans "Belgica" ce côté Rock'n'roll, cette liberté de ton. Un film pas sans maladresse, mais avec de belles qualités et un réel intérêt !!
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    165 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2016
    "Alabama Monroe" nous a tous boulversé, c'est certain. Du coup, le film suivant du cinéaste flamant ne pouvait que se faire attendre. Heureusement, il ne nous déçoit pas. Toujours dans un univers musical fort, Felix Van Groningen nous emmène dans la vie d'une boite de nuit, de sa création par deux frères jusqu'à son apogée. Il nous montre la réalité que représente ce business, les envies des associés, leurs points de vues convergents et divergents et la folie qu'il peut entrainer. Au départ, il s'agit juste d'un bar qu'un jeune homme ouvre. Puis son frère ainé le rejoint pour l'aider. Le bar s'agrandit pour devenir une salle de concert où tout le monde est le bienvenu. Arrivent les problèmes de sécurité et de mauvaise fréquentation, la boite devient très sélect, les frères ne sont plus en accord, ... Bref, on comprend que faire des affaires en famille n'est pas forcement évident. L'histoire est très bien ficelée. On ne décroche pas, pris par les aventures de ces deux frères qui voulaient juste ouvrir un bar sans réellement avoir réfléchit à l'investissement et aux conséquences d'une telle affaire, surtout pour l'un des deux. La réalisation est entièrement tournée à l'épaule. Par moment c'est un peu dur à suivre mais globalement c'est réussi. Les acteurs sont vraiment bons et touchants, surtout ceux interprétant les frères, leur relation est vraiment forte. La bande son est géniale et donne envie de danser. Felix Van Groningen ne nous déçoit pas après son chef d'oeuvre. Et on attend le film suivant avec impatience.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    153 abonnés 2 759 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juillet 2016
    Un drame fraternel et social clairvoyant et poignant. Felix VG partage de nouveau ces moments exceptionnels qui l'illustre. Sans être pourtant de la tonalité de la Merditude des choses tout ceci nous laissera une belle saveur.
    Amaury F
    Amaury F

    24 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2016
    Autant le dire tout de suite, La Merditude des choses était un film admirable et Alabama Monroe était l'une des plus belles choses que je n'avais jamais vu dans ma vie. En deux long-métrage seulement, le cinéaste flamand Felix Van Groeningen s'est imposé comme l'un des auteurs européens les plus prometteurs du moment et Belgica, son dernier bébé auréolé du prix de la meilleure réalisation à Sundance, s'inscrit dans cette droite lignée. Ce film est une fête. Une fête qui nous entraîne irrésistiblement, tant son ambiance est sublimement portée la BO géniale de Soulwax, interprétée à l'image par une dizaine de groupes fictifs différents. Rock, électro, blues, reggae... Il y en a pour tous les goûts ! C'est donc dans cette atmosphère prenante que nous suivons les déboires de Jo et Frank, deux frères qui s'aiment mais que tout oppose, animant un bar familial et ouvert à tous, mais qui, du fait de sa notoriété grandissante, devra se plier à la conformité. L'euphorie est sans cesse rattrapée par la réalité, par les disputes conjugales ou fraternelles et, comme à son habitude, Felix Van Groeningen retranscrit ces changements de tons sans aucun misérabilisme, mais par le biais d'une mise en scène follement stylisée (saluons au passage la virtuosité de la photographie), qui tient davantage du cinéma américain que du naturalisme pataud auquel cèdent souvent les européens pour représenter ce type de milieu social. Le réalisateur filme ses personnages amoureusement, avec beaucoup de respect et de pudeur, ce qui fait que nous nous attachons immédiatement à eux. On regrettera cependant une progression dramatique un peu lente et déjà-vue. C'est effectivement une construction en « rise and fall » très classique, mais qui n'en reste pas moins efficace. Les acteurs livrent quant à eux de remarquables interprétations et l'émotion, même si elle reste en deçà de ce que proposait Alabama Monroe, est toujours présente. Belgica est un film festif, débordant d'énergie et de beaux sentiments, on en ressort heureux et empli de mélancolie !
    vincenzobino
    vincenzobino

    95 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2016
    Assez flippante thérapie que ce Belgica.
    Frank et Jo sont frères avec comme héritage paternel le Belgica, sorte d'Amnesia miniature située a Gand. Le second cité répond a l'invitation du premier pour gérer l'affaire familiale. Mais lorsque il s'agit de se mettre d'accord sur les mesures a prendre, notamment sur un plan sécuritaire, gérer sa vie privée (avec la drogue en toile, bonjour les dégâts) et les "clubbers" souvent turbulents, la mission s'avère quasi impossible.
    Félix Van Groningen avait, avec the broken circle Bluegrass (Alabama Monroe en France), réussi a nous transmettre a la fois une empathie sur son duo de parents musiciens et une véritable analyse psychologique sur la gestion d'un deuil. Avec Belgica, l'empathie n'est certes pas de la partie sauf si vous aviez connu la drogue et en étiez sortis (dans ce cas l'un des frères va fortement vous procurer un effet miroir assez déroutant). Mais l'étude psychologique proposée s'avère une véritable thérapie. Et de Frank et Jo, les deux connaissent a leur tour une lucidité et une plongée abyssale représentée par des prises de vues "floues" de toute beauté et des traits de caractères a la limite de la rupture.
    Pour incarner nos frères, deux acteurs magnifiques: Tom Vermeir et Stef Aerts. Chacun exprime a merveille les ressentis de leurs personnages et l'absence de sentiments par des regards (notamment celui de Aerts) assez saisissants.
    Mais la musicalité du film est sans doute le point fort : si vous avez fréquenté les discothèques durant les années 1990, vous allez replonger dans diverses ambiances et danses (notamment un pogo de toute beauté ainsi que quelques envolées techno) et la chanson du générique de fin pourrait bien vous donner des envies de replonger 20-25 ans en arrière.
    A recommander vivement...
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