Une petite pépite dans l’animation française. L’histoire d’un jeune homme qui découvre l’amour et la vie dans sa complexité. Ce dessin animé est empreint d’une profonde poésie urbaine et d’un symbolisme à l’extrême, à tel point qu’on se demande ce que représente la main.. Tout est là pourtant: l’exaltation de la jeunesse, la recherche de l’âme sœur, la résignation, la liberté surtout et la folie de l’inconnu. Le spectateur fait son choix dans toutes ces émotions fortes. J’ai particulièrement apprécié le « crible du destin!! »
J’ai vu ce film le même jour que « La Reine des Neiges 2 » et c’est un tout autre registre de l’animation, plus adulte et poétique, plus ancré dans la réalité aussi même si une main qui cherche son corps n’est pas quelque chose que l’on voit tous les jours. C’est le premier film du réalisateur et il fait pourtant preuve de beaucoup de maîtrise. Cependant, le film est un peu trop lent à mon goût et c’est bien dommage car il y a vraiment de très bonnes idées de scénario et une ambiance à nulle autre pareille. Un film que j’ai néanmoins envie de revoir dans quelques années pour voir si, comme le bon vin, il peut se bonifier en vieillissant ou tout du moins, bénéficier d’un spectateur mieux disposé à son égard.
Je n'ai malheureusement pas réussi à accrocher à ce film d'animation. Je me suis même franchement ennuyé. A part cette idée, incongrue mais originale, de la main à la recherche de son propriétaire, j'ai trouvé l'histoire un peu plate, sans que la qualité de l'animation ne permette de compenser.
Pas compris le concert de louanges qui entoure ce film ! Il y a certes des moments de poésie et des trouvailles dans la vision de la ville par cette "main" mais globalement, c'est une histoire d'amour assez banale, l'émotion ne passe pas dans les moments censés être émouvants et la fin nous laisse sur notre faim. Bonne bande son cependant.
Ce film c'est mon coup de cœur de 2019 avec Parasite. J'ai été éblouis de la première à la dernière seconde. Avec la BO d'Hanz Zimmer dans Gladiator c'est la BO qui mla le plus scotché et procure d'émotions. Dan Levy signe la un sans faute! J'ai cru vivre un chillhood à l'époque de ma supernes sur Secret of Mana!
Les deux histoires parallèles qui s'entremêlent sont fascinantes et le système de flash-back fais toujours sont effets quand tout est bien ficelé ! C'est très poétique surtout sur l'histoire de la main, la main est l'outil de l'homme et ce film d'animation nous fais notre piqûre de rappel !
Un film magnifique... Les images sont poétiques, l'histoire extrêmement touchante. Le tout est juste, et la musique est géniale. Je recommande mille fois. <3
"J'ai perdu mon corps" est sans doute la plus belle réussite animée française de 2019. Premier long-métrage de Jérémy Clapin, il met en scène à la fois une histoire d'amour entre deux jeunes adultes et les étranges pérégrinations d'une main à la recherche de son corps. Si deux qualificatifs sont indiscutables au film, ce sont ceux d'audacieux et d'étonnant. "J'ai perdu mon corps" sort des sentiers battus de l'animation, même ceux du genre indépendant qui pourtant en a d'habitude sous le coude pour proposer un cinéma novateur. Il n'hésite pas non plus à saisir frontalement son spectateur ; plusieurs scènes mettant en oeuvre la main sont particulièrement dérangeantes et contrastent avec les instants doux amers des deux protagonistes. Autre point positif : la bande-originale, étalée sur de longs moments sans dialogue, qui confère au film un aspect envoûtant. Il est cependant dommage que toute cette entreprise soit freinée par une fin un peu bâclée. Il s'agit donc d'une réussite qui toutefois se devra d'être confirmée au long-métrage suivant.
film d'animation très touchant qui nous conduit à réfléchir à la destinée, à la possibilité de lui échapper ou non. La narration de l'histoire se fait à travers les aventures rocambolesques d'une main autonome qui prend tous les risques pour retrouver son corps et nous fait revivre via des flash-back la vie d'un jeune homme dont les rêves d'enfant se sont effondrés brutalement jusqu'au jour où un événement inattendu le conduit à vouloir relever la tête. Cela n'ira pas sans danger. On ressent une grande empathie pour le jeune homme et pour la main qui devient à elle seule un personnage très important du film. Le scénario est très intelligent. Il y a du suspens, de l'émotion, et aussi des moments drôles. Les dessins sont bien réussis.
A Paris, une main s’évade du laboratoire dans lequel elle est conservée. Elle part à la recherche de son corps.
Parallèlement, à ce périple, on découvre le parcours de Naoufel qui se confond avec les souvenirs de la main.
Ce film d’animation, au-delà de cette histoire aussi originale qu’étrange, porte beaucoup de poésie évoquant notamment la force du souvenir et le poids de la solitude.
De rien, d'une simple rencontre, Jérémy Clapin a créer un véritable chef d'oeuvre d'animation. Il a en effet fait preuve d'un perfectionnisme inouïe, tout dans le film est remarquablement bien travaillé : la bande originale de Dan Levy est géniale à écouter ; l'animation est soignée, belle tout en restant très réaliste ; le travail sur le son est très abouti, un rien peut vous donner des frissons ; et enfin le scénario (même si évidemment le film est une adaptation) fait preuve d'une poésie absolue. Un parfait mélange entre un film romantique et un film fantastique, il nous dit beaucoup sur le rapport que nous avons à notre corps, sur les souvenirs que nous lui laissons, et sur la question de la destinée. Dans une excellente mise en scène, on découvre Naoufel et Gabrielle, tous les deux très attachants. Cet attachement aux personnages se fait très rapidement notamment grâce au choix de les faire se rencontrer la première fois sans qu'ils ne se voient, par le biais d'un interphone, tous les deux séparés par plusieurs étages d'appartements. Aucun des deux ne se rend compte qu'ils parlent à quelqu'un qui va compter, ils parlent sincèrement, d'un ton fatigué et morne, sans prévoir de se revoir par la suite. C'est ainsi une mise en scène simple de premier abord mais plutôt intelligente, pour une situation peu commune et qui fait rêver.
Il n'y a vraiment pas de quoi fouetter un chat avec cette petite histoire. Ça ressemble à un album de Frederic Peeters : un peu nostalgique, un peu triste, un peu larmoyant. Et au final , un peu adolescent.
Le film d'animation français se porte décidément bien. Chaque année un petit bijou apparaît généralement original et fragile, Dans ce nouvel opus, il est question d'identité, de déracinement et de passage à l'âge adulte. Le tout est délicat, le dessin est beau et l'histoire est poétique. Un peu trop d'ailleurs. Le propos finit par se répéter, le réalisateur se perd et l'ennui s'installe. Mais un ennui esthétiquement superbe.