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    Jamais de la vie
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    3,0
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    139 critiques spectateurs

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    Chris58640
    Chris58640

    185 abonnés 731 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2015
    Le résumé du film laisse entrevoir un polar social pas très drôle, pas très optimiste, voire même un peu plombant. Et c’est exactement ce qu’est le dernier film de Pierre Jolivet. En même temps, Pierre Jolivet sait faire ce genre de drame social, il sait mettre ses personnages dans des situations de choix ambigüs, comme il l’avait fait avec « Force Majeure » ou « Ma petite entreprise » pour ne citer que ces deux là. Choisir la facilité ou choisir la difficulté, choisir la morale ou l’amoral, c’est dans ce dilemme que Pierre Jolivet plonge Olivier Gourmet. Alors oui, Olivier Gourmet est parfait dans ce rôle d’homme discret, écrasé par une vie sans perspective, légèrement réfractaire à l’autorité (à cause de son passé douloureux de syndicaliste sans doute), qui décide un jour de sortir de sa passivité et qui décrète que « Jamais de la vie » il ne laissera les enfoirés réussir leur coup. Olivier Gourmet est souvent parfait dans ses films, et là il est fort bien entouré par Marc Zynga et gardien de jour et Valérie Bonneton, très touchante en conseillère d’insertion elle-même au bord de la rupture sociale. Plus surprenant, dans un rôle plus discret, Bénabar incarne un petit chef bien propre sur lui, bien coiffé, la raie du le côté, et réussi à en faire un type vaguement inquiétant, dont on arrivera jamais à deviner ce qu’il sait ou ce qu’il ignore et de quel côté il est… C’est très bien réalisé, avec beaucoup de sobriété, même avec une certaine sécheresse parfois : les scènes de nuits dans le centre commercial désert sont filmées sans musique, le temps est toujours plus ou moins plombé quand il ne pleut pas des cordes, les décors de cité sont très déprimants, et je ne parle même pas du petit appartement de Franck qui est encore plus déprimant que tout le reste réuni ! On peut éventuellement faire ce petit reproche à Marc Jolivet, son scénario se suffisait à lui-même et il n’était peut-être pas obligé d’en faire autant sur l’habillage : montrer la détresse sociale, certes, mais il pouvait choisir de la montrer sans l’accompagner de cette démonstration visuelle très appuyée. Son scénario, justement, parlons-en. Il est cohérent et parfaitement tenu, le film est prenant dés les premières minutes et jusque dans la dernière image. On comprend vite ce qui se trame, et en même temps ce n’est pas bien original, même si on a du mal à déterminer à quel moment précis Franck décide qu’il interviendra. Ses soupçons se confirment vite mais je pense que c’est seulement quand il sera confronté à la violence que son choix sera fait. Je peux me tromper mais je pense qu’avant, il est mû par la curiosité mais qu’il n’est pas forcément décidé à y mettre les pieds, il hésite peut-être encore. Son côté réfractaire à la Police, à l’autorité, me laisse penser que, peut-être, au début de son enquête, il n’est pas décidé à empêcher le forfait mais qu’il change d’avis dans la salle d’attente des Urgences. En même temps, deviner ce qui se trame dans la tête d’Olivier Gourmet, ce n’est pas facile car il est assez insondable ! La preuve, je n’ai pas compris, toute la scène à Paris dans le restaurant chic où il claque probablement la moitié de son salaire : un baroud d’honneur avant de sauter le pas ? Une parenthèse chez les riches pour voir comment çà fait ? On n’en saura rien mais cette scène un peu décalée laisse une impression étrange, pas très agréable. Quant à la fin, elle est prévisible et un poil décevante. On peut comprendre les tous derniers actes de Franck avant le générique de fin, on peut éventuellement les considérer comme légitimes mais cette fin très sèche (à l’image de tout le film) laisse le spectateur un peu désemparé et un poil frustré quand la lumière se rallume. Mais à bien y réfléchir, Pierre Jolivet pouvait difficilement choisir une autre fin pour cet homme si entier et si idéaliste. Ce sont deux qualités très précieuses, assez rares parce que, dans le monde d’aujourd’hui, elles ne « payent » pas…
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 avril 2015
    Une atmosphère et un jeu d'acteurs, Olivier Gourmet montre ici tout son talent
    Marclille
    Marclille

    13 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 avril 2015
    Bof. Triste à défaut d'être noir ce film sans surprise génère autant de déprime qu'un jour sans pain.
    Une photographie sans surprise, un scénario commun, se regarde et s'oublie aussi vite. S'apparente plus au téléfilm qu'au cinema.
    Franck R.
    Franck R.

    33 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 avril 2015
    tres sombre excellent acteur .... une fin pas banal poyr un mec banal en fait. a voir
    rogerwaters
    rogerwaters

    128 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2015
    Pierre Jolivet continue de creuser son sillon du constat social terrible, le tout sur fond de polar noir. Peu d’espoir effectivement dans ce long-métrage, sans doute le plus froid et glaçant de son auteur qui, d’habitude, arrive toujours à trouver du positif dans ses personnages. Ce n’est pas vraiment le cas ici et le constat des effets de la crise sur la société française fait froid dans le dos. Il évoque d’ailleurs avec justesse cette France modeste qui ne cesse de travailler mais qui ne s’en sort pas pour autant dès l’instant où les factures s’accumulent, tandis que l’emploi est sinistré et que le syndicalisme est ressenti comme une chose du passé. Cet individualisme conduit certains à des actes désespérés comme celui décrit dans le film. Ce geste absurde, forcément voué à l’échec, renforce un peu plus l’aspect sans concession de ce film réussi, sans doute le meilleur de son auteur.
    crachou94
    crachou94

    22 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2015
    Un très grand rôle pour Olivier Gourmet dans son rôle de gardien de nuit désabusé, Valérie Bonneton est très touchante , une plongée dans la misère sociale des travailleurs pauvres et dans le monde de la petite délinquance.
    Jean Marc Dinaut
    Jean Marc Dinaut

    20 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 avril 2015
    Le sol artificiellement mouillé et l'éclairage blafard que c'est photogénique un parking de centre commercial, la nuit. La dessus, la caméra suit un agent de sécurité ( O. Gourmet, magnifique) qui arpente résigné cette surface déserte et les allées aveugles de la galerie marchande, le dos courbé et l’œil aux aguets. Voilà la surprenante et originale introduction du film de P. Jolivet. La suite va avec le début, on s'enfonce dans une noirceur sociale qui vire au drame. O. Gourmet ( qui porte le film sur ses épaules) est tour à tour inquiétant, rassurant, protecteur, et joue les gueules de circonstance avec le talent qu'on lui connait. La fin me fait un peu penser au "Rififi chez les hommes" de Jules Dassin, ce qui est en soi une excellente référence quoique dans le contexte de ce film, un tant soit peu invraisemblable. Dommage ! Malgré tout cela c'est un bon film s'élevant un peu au dessus des livraisons actuelles.
    ouadou
    ouadou

    73 abonnés 364 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 avril 2015
    D'un ennui sans nom... On a envie de défendre ce film, Gourmet est un acteur dément, Jolivet a fait des très bons films... mais là, c'est vraiment une sorte de néant incohérent dont on est totalement mis à l'écart. Les incohérences s'enchaînent et on attend la fin avec lassitude. Le casting est très inégal, Cayrey ou Julie Ferrier font ds apparitions excellentes, mais les "méchants" et les jeunes sont très très limites.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 avril 2015
    Très bon film, prenant du début à la fin. L'histoire est intéressante, les acteurs sont bons, et c'est bien réalisé. A voir !
    Septième Sens
    Septième Sens

    77 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2015
    En CDD, un gardien de nuit dans un centre commercial s'ennuie. Les réparations de voiture télécommandées ou de radios sont alors ses seules distractions. Jusqu'au jour où Franck aperçoit une voiture suspecte sur son parking chaque soir. L'heure pour lui de sortir de sa torpeur quotidienne. L'heure pour lui de penser qu'il peut enfin servir à quelque chose.

    Ce film social ne tombe jamais dans le misérabilisme. Il démontre, dans chaque dialogue, combien la société est malade et comment les gens peinent à s'en sortir décemment. Le scénario est sec, pessimiste mais tristement révélateur sur le statut de la précarité en France. Sorte de faux polar, Jamais de la vie pense au moindre élément narratif qui permettra de refermer le piège sur Franck, animal blessé et solitaire. Le spectateur le sait comme lui : l'inéluctable va se produire, mais qu'importe. Aujourd'hui plus que jamais, foncer vaut mieux que ne rien faire.

    Entouré de petits seconds rôles qui participent tous au ton noir du récit (le beau-frère, la sœur, l'ancien collègue, tous synonymes d'échecs), le personnage central est une espèce de héros des temps modernes. Il veut l'équité pour tous sans se soucier des instances autour de lui (patron, police). A travers cet homme, Jolivet dévoile un brin d'utopie presque surréaliste. Alors que l'individualisme s'accentue encore et toujours, certaines personnes "ordinaires" peuvent voir au-delà de leurs intérêts.

    Le véritable talent est celui qui ne se montre pas. Olivier Gourmet, 51 ans, est arrivé à la consécration avec Jamais de la vie. Sa force inouïe de rendre crédible ses personnages vient d'abord de son physique. Sa démarche ultra-réaliste et sa gueule passe-partout s'insèrent à merveille dans ces banlieues hostiles, lieux sauvages laissés à l'abandon. Sa voix rauque ensuite, à la limite de l'antipathie, trahit cette faiblesse qu'il ne peut pas toujours contenir. Avant d'être un ours, Franck est surtout une personne qui souffre profondément de l'injustice. Félicitations à cet acteur unique, dans l'une des meilleures œuvres françaises de cette année.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    188 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2015
    1h20 magnifiques sur 1h35 de film, ça devrait faire un film "presque parfait", non ? Eh bien non, parce que ces 15 dernières minutes "de trop" sont endémiques, caractéristiques du mal du cinéma actuel, français ou US, peu importe : il faut du "polar", de la violence, du suspense pour attirer le chaland, à tout prix. Alors Jolivet nous l'a promis, et nous le livre in extremis... ce qui lui a sans doute permis de trouver des financiers pour supporter son "Jamais de la Vie"... Et honnêtement, c'est assez pitoyable : simplificateur, peu crédible, inutile, frustrant. Et de toute manière, nous n'étions que 3 personnes dans la salle du multiplexe ce soir-là... Parlons plutôt des premières 80 minutes de "Jamais de la Vie", absolument formidables de justesse, de profondeur, de tension. Gourmet est immense - on en a l'habitude, mais cela ne fait pas de mal de le répéter, il est LE meilleur acteur francophone actuel, et de loin -, il est LE film à lui tout seul, crédible à 100% dans un rôle complexe d'homme vaincu par la vie, mais qui n'a pas tout à fait renoncé à ses illusions de "faire le bien" dans une société de plus en plus impitoyable. Mais tous les autres personnages sont passionnants, eux aussi, à l'exception - notable - des "méchants", caricaturaux et à peine esquissés (encore une fois le syndrome du polar bas de gamme, vite expédié). Et la mise en scène de Jolivet colle joliment à cette atmosphère pesante de survie résignée face à l'horreur économique, toute en sobriété, mais créant assez de béances (le parking de l'Intermarché, la nuit, cadre de notre quotidien, qui devient autre chose...) pour éviter la dépression "au premier degré" qui guettait un film sur un sujet aussi plombant. Alors, la prochaine fois, par pitié, pas de "thriller" !
    ffred
    ffred

    1 516 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2015
    Nouveau film de Pierre Jolivet, qui depuis bientôt trente ans nous offre une filmographie éclectique, alternant le bon (Force majeure...) et le moins bon (Je crois que je l'aime). Jamais de la vie nous paraît d'abord un peu entre les deux, un peu en demi-teinte. La mise en scène est plutôt élégante. Le personnage principal est bien écrit, les seconds rôles aussi. On s'attache d'emblée à eux. Les acteurs sont tous impeccables. De Olivier Gourmet, toujours parfait, à Marc Zinga ou Julie Ferrier, en passant par Valérie Bonneton, toujours excellente dans les drames (Propriété interdite). A côté de cela, on a souvent l'impression d'être à la limite de l'ennui. Tels les protagonistes, on regarde un peu le temps passer. Certes, on a là un constat social assez désespéré, l'ambiance est bien sombre, bien lourde. Mais l'action est lente (ce qui n'est pas rédhibitoire en soi) et il ne se passe pas grand chose. Par contre, la « happy end » que l'on pressent (que l'on espère) n'est pas vraiment là, et c'est tout aussi bien. Cela rattraperait presque le coup et l'on sort de la salle avec une boule au ventre. Avec le recul, on en apprécierait presque le film différemment...
    Guiciné
    Guiciné

    132 abonnés 1 211 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 avril 2015
    Un film brillant par son interprétation, mais franchement décérébré par son scénario vide et sans intérêt, qui ne fait que rappeler ce qu'on peut voir ou entendre au quotidien aux informations. Plombant, mais du travail de pros!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 avril 2015
    Après visionnage de la bande annonce de "Jamais de la vie", je m'attendais à un thriller psychologique. Dès les premières minutes du film, j'ai compris que l'intrigue policière n'était que secondaire et qu'en réalité ce film était un drame social. Je dois dire que cela m'a un peu déconcerté
    Le film débute très lentement, l'atmosphère que véhicule le film est pesante, et nous fait bien ressentir la misère de son personnage principal.
    Mais à part les personnages de Valérie Bonneton et d'Olivier Gourmet, dont la prestation est absolument impeccable dans la peau de cet ex-syndicaliste à la dérive, les seconds rôles manquent d'épaisseur et d'intérêt (je pense surtout à la soeur et son compagnon).
    La vraie surprise de ce film pour moi c'est Valérie Bonneton qui est d'une simplicité étonnante dans son jeu en incarnant une agente administrative dans la galère. Ce portrait de femme est réaliste car bon nombre de ces gens qui sont au service de personnes en situation difficile sont eux mêmes confrontés à la précarité, et tout ce qui va avec.
    En cela, le film atteint son but : nous montrer la misère de ces gens ordinaires qui tentent de garder la tête haute jusqu'au jour où ils décident de déposer les armes comme Franck. Mais cette intrigue pseudo -policière et spoiler: cette lutte désespérée et quasiment suicidaire contre le 'Mal" incarné par ces pitoyables voyous
    n'est pas très bien fagotée et la fin est décevante. .
    vidalger
    vidalger

    297 abonnés 1 229 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 avril 2015
    Pierre Jolivet a sans doute réussi ici, son meilleur film, mais il ressemble un peu trop à un documentaire façon Arte pour nous faire rejoindre l'enthousiasme béat de la "critique unanime ". Certes, Olivier Gourmet porte bien le costume de loser, certes les personnages secondaires sont plutôt bien campés - mis à part un Bénabar un peu perdu -, mais il manque un vrai scénario. On navigue sans cesse entre le réalisme social et tire-larmes d'un côté et le simili-polar de banlieue, affligeant dans ses enjeux, et filmé comme une série télé germanique. Les Dardenne et autres Loach peuvent dormir tranquilles.
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