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    Toni Erdmann
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    3,7
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    283 critiques spectateurs

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    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    82 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 août 2016
    Œuvre singulière mêlant chronique familiale et critique sociétale, Toni Erdmann de Maren Ade questionne notre présent. Sous les traits de son personnage titre, la comédie grinçante attendue se farde en farce loufoque au ton libre et décalé. La critique convenue du libéralisme économique reste pertinente car réalisée sans concession. Plus de détails sur notre blog ciné :
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 août 2016
    S'il y a un message philosophique dans cette histoire navrante et frappadingue, ce film est alors le plus prétentieux de l'année. S'il n'a rien à nous dire, c'est juste un film mortellement ennuyeux. Armez-vous de patience pour subir ces 2h40 de pensum ! Seulement si vous avez beaucoup de temps à perdre.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 31 août 2016
    Pas du tout d'accord avec les critiques dithyrambiques qui accompagnent l'affiche de ce film dans le métro!
    Ok, ce n'est pas totalement nul: le scénario est original et les acteurs sont bons, mais j'ai passé 2h42 (quand même!) vraiment désagréables. Le soi-disant comique de ce film repose sur l'embarras et la gêne, on est mal à l'aise avec les personnages. Et surtout on s'ennuie, car ça se tire en longueur.
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    136 abonnés 1 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2016
    Toni Erdmann est laid et peu drôle. Cet ovni multifonctions est pourtant l'un des meilleurs films de 2016: inspiration pour les DG souhaitant renforcer le team building lors de leur staff day, source d'espoir pour les artistes à la voix faillible, innovation dans sa relecture de la recette des macarons et Carpe Diem unique au cinéma. La création de Maren Ade est une relecture de l'injonction à profiter de la vie d'Amélie Poulain, le merveilleux en moins, l'absurde en sus. Ce film rare nous donne sur le tard quelques clefs de ce qui vaut la peine d'être vécu même si le réalisateur via Winfried avoue la difficulté à savoir ce qui donne sens à la vie. Les relations humaine, la famille, l'amour, l'art, l'importance de conserver son âme d'enfant ces exemples peuvent paraître évidents mais le monde d'aujourd'hui nous prouve chaque jour qu'il n'est pas vain de se répéter. D'ailleurs je suis resté assez circonspect sur certains exemples proposés (la peinture des œufs, l'humour très primaire entre perruque et coussin péteur). Même si la réalisatrice ne s'y engage pas on peux aussi penser que des succès professionnels, des fêtes entre collègues (avec ou sans cocaïne) peuvent constituer de beaux moments de vie. Je n'ai pas non plus aimé la sensation d'être pris en otage au moment de l'anniversaire d'Ines. Si la scène est hallucinée elle s'étire sans raison jusqu'au sacrifice de sa crédibilité via le retournement de l'associé (Gerald). Les rires étaient éparses mais sonores et j'ai eu l'impression que si je ne riais pas c'était parce que je n'avais pas conservé mon âme d'enfant et ne savait profiter de la vie. Toni Erdmann compte quelques baisses de rythme mais j'ai eu du mal à croire que le film faisait près de 3H en en ressortant. On ne voit pas le temps passer. Il faut dire que la palette thématique est riche. A tout niveau. D'abord à l'échelle globale via la mondialisation. Ce film m'a rappelé et illustré cette étude qui nous indique que les valeurs partagées entre européens d'une même tranche d'âge sont plus proches que les ressortissants d'un même pays mais de génération différente. On aborde également la société et notamment ce monde du travail qui dévore la vie, les journées, les soirées, les nuits, les week-ends. Les temps au bureau bien sûr mais aussi ceux chez soi ou lors d'une sortie, d'un dîner. A tout moment le travail peut faire irruption dans le quotidien et à chaque fois, il est prioritaire sur le reste, sur la vie. On touche du doigt les relations humaines et notamment celle entre le père et sa fille et enfin le plus intime : la relation à soi et son corps. Je me suis forcément identifié à Ines. Cette acharnée de travail d'une rigueur et d'une froideur inhumaine (la scène de la rencontre avec Tony est incroyable). Son job de consultante est dépeint de manière relativement crédible même si elle n'échappe pas aux exagérations. Son métier est le point de départ de la perte de sens de son existence, de l'engrenage qui fait qu'elle puisse désormais ne goûter à la satisfaction que via un massage à 100€. Bien sûr les hôtels 5 étoiles, limousines et champagne en boite de nuit font rêver mais s'il faut pour cela sacrifier sa vie, en valent-ils la peine ? On vit ce film dans la continuelle inquiétude que le père embarrasse sa fille (et ruine sa carrière) pour s'apercevoir que l'objectif de l'auteur est justement de nous montrer qu'Ines doit changer de job. C'est beau mais tout le monde ne peut pas se payer le luxe de démissionner. D'ailleurs j'ai bien aimé que la fin évite le manichéisme en envoyant Ines élever des moutons dans le Vercors. Par contre je doute qu'elle puisse changer de rythme chez Mc Kinsey ou réellement profiter de la vie au grade d'associé dans un cabinet de conseil. La pression et les 60 heures semaines ne sont pas miscibles avec les réceptions naturistes. J'ai trouvé très touchant le lien père - fille et leur difficulté à communiquer, symbolisé par le silence gênant devant l'ascenseur. Le problème pour Ines est qu'elle est devenu un semi robot incapable de mettre de coté son travail 15 minutes d'affilé. Winfried quant à lui est dépassé par le rythme infernal de sa fille et cherche désespérément à la toucher à travers des gags auxquelles elle reste insensible. Devant cette difficulté il décide de devenir quelqu'un d'autre et d'opposer, même si c'est souvent avec maladresse, un humour absurde à un monde du conseil d'un cynisme et d'une froideur toute capitaliste. De la même façon père-fille sont tellement différents qu'ils vivent les vivent les scènes à l'opposé. Sur le champ de pétrole le père conseille à son hôte de garder son humour. Incompréhension d'Ines, l'homme va perdre son emploi. Mais elle fait erreur en sous entendant le cynisme de son père, celui-ci accorde simplement une valeur sincère et vitale à l'humour, peut-être davantage qu'au travail. Si on ne voit pas le temps passer c'est aussi parce que la réalisatrice ne nous laisse jamais dans notre zone de confort, elle joue avec nous (Toni suffoquant sous son masque qui s'écroule dans le parc) et comme Kechiche, enchaîne sans coupure des scènes que des mois séparent. Je n'ai pas eu la sensation de voir un chef d'oeuvre mais Maren Ade a créé un film riche, réussi et qui sonne parfois tellement vrai que je me suis surpris à vouloir applaudir à la fin de la chanson. En bref : "Faut faire ci faut faire ça et pendant ce temps la vie passe". Le conseil du jour est en Allemand et il est délivré avec plus de talent que les cabinets de conseil ne pourront jamais en déployer.
    Yves G.
    Yves G.

    1 309 abonnés 3 310 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 août 2016
    Depuis sa sortie à Cannes où il avait reçu un accueil enthousiaste, « Toni Erdmann » divise les spectateurs. La majorité salue une œuvre hors nome, loufoque et attachante. La minorité crie à l’imposture. De quel côté vous classerez-vous ?

    Il faut sans doute reconnaître à « Toni Erdmann » une certaine originalité. Moins dans le sujet qu’il traite que dans sa manière de le faire.

    Le sujet ? Il y en a deux : la relation père-fille et le capitalisme en Roumanie.
    La relation père-fille file a priori sur un chemin tracé d’avance. Winfried, la soixantaine, professeur de musique dans un collège allemand, n’a plus guère de contacts avec Ines, sa fille partie travailler comme consultante en Roumanie. Sans crier gare, il va l’y rejoindre, déboulant dans sa vie comme un chien dans un jeu de quilles sous l’identité d’un fantasque Toni Erdmann, tour à tour coach, ambassadeur d’Allemagne, peintre sur œufs et consultant dans l’industrie pétrolière.
    La peinture du capitalisme sans âme qui corrompt à la fois un pays et l’âme de ceux qui l’exploite constitue, lui aussi, un thème rabattu.

    Mais c’est dans la façon de traiter ces deux thèmes que Maren Ade, jeune et prometteuse réalisatrice allemande, surprend et émeut.
    Résumer la relation de Winfried et d’Ines à leur réconciliation serait appauvrir un couple père-fille dont deux heures quarante de film permettent de comprendre la complexité. Il n’y a pas d’un côté un père loufoque et de l’autre une fille droguée de travail. L’un et l’autre ont leurs qualités et leurs défauts. Winfried cache derrière sa bouffonnerie une compréhension très fine de l’état de sa fille ; la dureté d’Ines se fissure au fil du film.
    C’est peut-être la peinture de la Roumanie moderne qui m’a le plus intéressé dans ce film, d’autant qu’elle est passée sous silence dans les critiques que j’ai pu lire. « Toni Erdmann » la décrit comme le terrain de chasse d’une faune cosmopolite de consultants plurilingues (on parle beaucoup de langues dans « Toni Erdmann » – l’allemand, l’anglais, le français – mais quasiment pas le roumain). C’est un pays qui est à la fois dans l’UE – les directives s’y appliquent et un personnage annonce qu’il a remercié Van Rompuy d’avoir permis son adhésion – mais qui se situe encore à ses marches. J’ai particulièrement été émue par le personnage d’Anca, la jeune assistante d’Ines, multidiplômée et ravissante, prête à accepter toutes les humiliations pour conserver son emploi.
    Jonathan M
    Jonathan M

    115 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2016
    On ne se voilera pas la face, Toni Erdmann est un bon film. Il attise l'euphorie chez certain, le désespoir chez d'autres. Je penche pour la mesure. La qualité fondamentale du film réside dans ce rapport père/fille. D'une émotion vive, surgit cette scène assez banale, lors de la première visite improviste du papa à Bucarest. Il s'agit en faite de la scène où il l'a quitte prématurément, à cause d'un envahissement qui commence à se faire sentir. Lui qui pli bagages dans le coffre de son taxi roumain, elle suspendu à la rambarde de sa terrasse. Entre eux, c'est glacial, mais l'amour ici fait son apparition. Les poils se dressent, c'est somptueux. D'un point de vue global, on ne peut pas dire que ce soit un grand film. Malheureusement, lorqu'on souhaite faire un film intimiste, il faut s'attacher aux personnages en se raccrochant à leur personnalité et leur vécue. La carence est ici, les acteurs, bien qu'un jeu parfait quand ils sont en duo, reste trop lissent. Maren Ade n'est resté qu'en surface et au final, on ne connaît pas vraiment les deux antagonistes. On retiendra les rires grinçants déclenchés quasi automatiquement. C'est une tragi-comédie comme on en fait plus des masses. Un bon moment.
    Joseph Z
    Joseph Z

    27 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 septembre 2016
    Je ne comprends pas les critiques dithyrambiques de ce film. OK le père est fantasque et pas mal de scènes font sourire mais l'ensemble n'a ni queue ni tête et la durée - 2h43 - finit d'achever le spectateur.
    Nicolas Wallyn
    Nicolas Wallyn

    9 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 août 2016
    Je suis encore abasourdi par ce film que j'ai vu hier. Par son originalité, sa créativité, par la profondeur de son propos habilement présenté sous la forme d'un récit humain, parfois très drôle, parfois tendu. Presque tout est juste : qualité de la mise en scène, de l'interprétation, décalages soigné des situations, dialogues, casting... Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un film aussi intelligent. Beaucoup de spectateurs se sont arrêtés aux quelques moments "bizarres" du film pour le juger hâtivement et le descendre. C'est sans doute que dans leur vie, ils n'adhèrent pas à la philosophie exprimée durant les 2h45 du film : profiter des instants de vie, des instants de partage humain, savoir rire de ce qui est dur, savoir survivre quand tout est terne. Une ode à la vie, pas si éloigné que ça du fameux "Carpe Diem". J'ai trouvé ce film étonnant, dense, très maitrisé, parfois très drôle. A voir absolument. Vive la vie, vive l'instant.
    Eslenya
    Eslenya

    8 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 août 2016
    Décalé, avec humour et des répliques bien trouvées, de belles et vraies remarques sur la vie, la société , les entreprises d'aujourd'hui où il faut être un vrai requin et deux ou trois passages vraiment hilarants, ce film est inclassable mais à voir absolument !
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 septembre 2016
    Ben, c'était pas la peine de revenir de la montagne si tous les films de la rentrée sont de l'acabit de Toni Erdmann: autrement dit, d'une bêtise abyssale.

    On a parlé de comédie; non non ce n'en est pas une, même si j'ai entendu des gens rire dans la salle au moment où un certain nombre de participants d'un brunch professionnel se trouvent amenés à se retrouver en (très) petite tenue. Bon, je pensais que le coup du type en caleçon derrière un placard ne faisait plus rire depuis longtemps.... paraît que si. Pour le reste, on s'ennuie ferme.

    Inès (Sandra Hüller, très bien) est une cadre ambitieuse. Elle travaille pour une société de conseil et vit à Bucarest (on n'entrevoit que de façon fort fugace le côté misérable de la Roumanie) pour négocier des externalisations d'entreprises. Une bonne partie du film se passe donc dans des réunions de travail avec des collaborateurs réduits à des archétypes caricaturaux. On s'ennuie. Elle envisage sans sourciller les centaines de pertes d'emploi qui s'ensuivent, c'est dire si elle est méchante! Le soir elle sort en boite ou spoiler: baise
    avec un collègue ce qui nous vaut une scène d'une vulgarité sans pareille; on s'ennuie toujours

    Mais Ines a un papa, Winfried, une sorte d'ours géant, Retraité sale et hirsute, son plus grand plaisir c'est de faire des farces, genre: mettre un dentier qu'il a toujours dans sa poche pour avoir l'air prognathe. (Peter Simonischek fait probablement bien ce qu'on lui dit de faire....) Il vient rendre visite à sa fille impromptu, commence déjà à lui pourrir la vie et à nuire à sa carrière, et au lieu de repartir, il s'incruste dans sa vie sous la forme de Toni Erdmann, avec ou sans dentier mais affublé d'une longue moumoute bouclée qui n'essaye même pas de ressembler à une perruque.... Et le plus étrange (mais sinon il n'y aurait pas de film....) c'est qu'Inès rentre dans son jeu, l'invite à l'accompagner quand elle sort et l'emmène même à des réunions de travail. Et là, snap! on comprend! En fait, c'est un film sur l'Amûûûr!! L'Amûûûr entre papa et fifille, qui ne se comprennent pas tellement qu'ils sont différents, mais qui s'aiment très fort! Papa veut dégeler sa fifille!! Bon, moi mon père il m'aurait fait le coup de Toni Erdmann, il aurait dégagé fissa ce qui prouve que je suis encore plus méchante qu'Inès....

    Et c'est long! Sûr que la réalisatrice Maren Ade a des idées de scénars originales, mais on aimerait qu'à l'avenir elle emploie son talent sur des travaux plus signifiants....
    Drallic
    Drallic

    6 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 août 2016
    Petite déception que ce Toni Erdmann qui avait fait grand bruit sur la croisette. Le film est étrangement à l'image de la toute première séquence : cela démarre très bien avec le personnage du père énigmatique, incontrôlable et imprévisible, c'est plein de promesse avec une situation burlesque originale, mais au final la cinéaste ne sait pas où elle veut aller, ni comment finir, ce qui fait que la séquence se termine de façon tiède, inaboutie. Ca fait pshiiit.
    Le film est exactement pareil. On ne voit pas l'intérêt de la chose, et les situations burlesques ne suffisent pas. Et ça dure quand même 2h40 pour un propos relativement mince. Mais on peut dire qu'on ne s'ennuie pas trop, une certaine originalité sauve le film, à défaut d'une mise en scène inspirée. Reste à noter quelques moments intéressants, plutôt jamais vus au cinéma, mais sans réelle portée.
    Jeremy L
    Jeremy L

    19 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2017
    Film émouvant qui se laisse gagner par son absurdité, et qui laisse un gout de folie au monde dans lequel nous pouvons évoluer.
    Christoblog
    Christoblog

    749 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 août 2016
    Pour une fois, la publicité de l'affiche ("La Palme du public et de la presse") n'est pas mensongère.

    De mémoire de festivalier, j'ai en effet rarement ressenti sur la Croisette un engouement aussi immédiat et unanime pour un film : le seul cas similaire qui me vienne à l'esprit, c'est celui de La vie d'Adèle.

    Toni Erdmann ne possède pourtant au départ rien de bien séduisant : un film allemand de 2h42, réalisé par une quasi inconnue du grand public. A Cannes, ceux qui avaient eu la chance de voir le film se moquaient cruellement des spectateurs timorés qui avaient zappé le film pour cause de nationalité / durée / manque de notoriété, et qui ne pouvaient le rattraper.

    Les premières images du film renforcent d'ailleurs les a priori qu'on peut avoir à son encontre : image un peu sale, mise en scène qui ne ressemble à rien, intrigue qui démarre bien lentement. Rapidement cependant, Maren Ade parvient à nous intriguer : on réalise assez vite que l'écriture du film est millimétrique, que les développements du scénario sont imprévisibles et que les deux comédiens principaux sont tout simplement énormes.

    L'intérêt pour le film monte ainsi crescendo d'une façon très étonnante, comme si le sismographe des émotions, à 0/10 avant l'entrée en salle, puis à 1/10 après dix minutes, montait régulièrement pour atteindre après une ou deux heures des 10/10 tonitruants, lors de plusieurs scènes d'anthologie, de types très différents au demeurant.

    A Cannes, la salle a applaudi de contentement et de surprise mêlées au moins deux fois (lors de la célèbre chanson, et au moment de la réception). Ce sont peut-être les moments de communion les plus forts que j'ai vécu à Cannes depuis cinq ans. L'ambiance y était alors euphorique.

    Résumons nous : Toni Erdmann ne ressemble à aucun film que vous avez vu jusqu'à présent, et c'est pourquoi il est si difficile d'en parler. Tour à tour comédie de situation et drame sentimental, brûlot politique et fable morale, le film de Maren Ade est une pépite comme on en voit rarement, qui se permet d'embrasser plusieurs thématiques très différentes en profondeur.

    Si le sujet des relations père / fille est au coeur du film, c'est loin d'être le seul abordé : Maren Ade y évoque aussi les relations entre pays riches et pays plus pauvres, les modes de fonctionnement du business international, les responsabilités individuelles, la misère sexuelle de notre époque et une dizaine d'autres sujets encore.

    Que le jury de Cannes ne lui ait décerné aucune récompense, alors qu'il les méritait toutes (scénario, mise en scène, interprétation) est incompréhensible.

    Le meilleur film de l'année, sans nul doute.
    nathalie R
    nathalie R

    9 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2016
    Un peu déçue. Trop de pub autour de ce film, je m'attendais à rire davantage. C'est même plutôt triste et pathétique. La rigidité d'une fille face à son père ! C'est plutôt triste. Je retiens de ce film une scène de sexe-petits-fours qui m'a laissée bouche-béé ; et la fête vers la fin du film qui a été hilarante ! Ouf ! Mais il m' a fallu attendre 2h30, pour trouver ce que j'étais venue voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 août 2016
    Une perle magnifiquement conçue et mise en valeur par des acteurs d'une grande finesse. Du grand cinéma mêlant ironie et émotion dramatique avec justesse qui maintient le spectateur dans une tension empathique tout au long du film.
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