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    Sicario
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    699 critiques spectateurs

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    Rourkewhite
    Rourkewhite

    41 abonnés 914 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mars 2020
    Film d'une classe folle, "Sicario" compile les talents d'un réalisateur au sommet de son art (un des meilleurs aujourd'hui!) et d'acteurs au charisme magnétique (Josh Brolin bouffe l'écran!). Auxquels viennent s'ajouter une bande-son singulière et hyper tendue, une superbe photo, des scènes d'action d'un réalisme terriblement immersif (le passage en douane, impressionnant!), et un scénario ambitieux et original, faussement minimaliste et véritablement percutant! Un classique!
    bobbyfun
    bobbyfun

    30 abonnés 1 216 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2020
    Une plongé en apnée où l'ambiance désertique assèche la soif de justice pour en faire jaillir une tension mortifère talionique.
    tom K.
    tom K.

    4 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 janvier 2020
    Je n'aime pas beaucoup la thématique ni l'histoire du film même si je suis un fan du réalisateur qui est un des meilleurs metteurs en scene du moment. Prisoners, Enemy, Blade Runner 2049, Premier contact sont d'excellents films.
    alex1287
    alex1287

    1 abonné 383 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2019
    Très bon film sombre avec de l'action et un bon scénario.
    Benicio Del Toro y est excellent et très charismatique. Emily Blunt est parfaite elle aussi dans son rôle de gentille flic qui ne comprend pas dans quoi elle a été embarquée.
    Très bon et jusqu'à la dernière seconde...
    Kevin dioles
    Kevin dioles

    39 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2019
    Une B.O traduisant une opération cauchemardesque, une mission sous silence, pour démanteler ou atteindre en plein cœur cette mafia qui règne sur la zone entre les Etats-Unis et le Mexique. A qui se fier? Dans une atmosphère époustouflante, autour de Kate, jeune agent du F.B.I, des policiers ripoux, des mensonges, des non-dits, des atrocités. Une fin extrêmement prenante. Un film conçut d'une façon très réaliste, avec des acteurs qui crèvent l'écran, dont un éblouissant BENICIO DEL TORO charismatique, en tueur énigmatique sans scrupule. Un thriller monumental réalisé par DENIS VILLENEUVE. A voir et à revoir.
    Renaud  de Montbas
    Renaud de Montbas

    28 abonnés 683 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2019
    Si vous aimez les films d'actions hollywoodiens type "god bless America", un gentil héros, une bombe sexuelle pour l'accompagner et un happy end larmoyant, "sicario" n'est pas fait pour vous. Cette histoire policière musclée de lutte contre les narco trafiquants mexicains est aussi sombre que son épilogue. Benicio Del Toro domine le film et Emilie Blunt est parfaite dans le rôle de la gentille policière du FBI confrontée à une violence qui ne lui est pas habituelle (un peu comme si on envoyait une pro du pistolet à bouchon en zone de guerre). Excellent film. 4 / 5
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Grand film d’action (pas comme sa suite !), intelligemment fait et magnifiquement réalisé, au cordeau et avec rythme. Ça vous prend dès le début puis ça monte en puissance, avec une violence implacable et hélas bien réelle, mais filmée sans les excès habituels des films américains. Les dilemnes de la lutte anti-drogues sont subtilement montrés à travers un personnage féminin qui sort des stéréotypes, superbement interprétée par Emily Blunt. Et puis iul y a Benicio del Toro, absolument grandiose. Un film brillant fait par un virtuose.
    Mikaël A
    Mikaël A

    14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Vu pour la deuxième fois un très très bon film avec une direction d'acteur et des acteurs excellents, Josh Brolin et Benicio sel Toro toujours aussi charismatiques
    Jean Jacques G
    Jean Jacques G

    9 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2019
    Quel suspense ce film est vraiment très intéressant il montre de façon efficace un aspect de la lutte contre les gangs cartel du Mexique La petite héroïne est une très bonne actrice.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    160 abonnés 2 421 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 septembre 2019
    Excellent thriller sur les cartels mexicains.
    Denis Villeneuve m'a vraiment séduit avec ce film et devient un de mes réalisateurs favoris (j'ai adoré Prisoners, Incendies et Premier Contact). Avec Christopher Nolan, ils sont peu parmi la nouvelle vague de réalisateurs hollywoodiens à délivrer systématiquement d'excellents film sans jamais (ou presque) faire de fautes.
    Le film démarre fort par une scène d'intro absolument dingue (la découverte macabre d'une bonne dizaine de cadavres dans les murs d'une baraque suivie d'une explosion mortelle dans une cave piégée). Rien que cette scène donne une idée de la violence et de la réalité cynique à laquelle le spectateur va être confronté spoiler: (on verra plus tard des corps pendus en pleine ville avec des membres en moins)
    .
    Le film est un thriller très complexe. Il vaut mieux s'accrocher car entre les différents éléments de juridiction, le vocable juridique, les manigances et les coups bas, l'intrigue est très difficile à saisir. Le film ne choisit pas la voie de la simplicité et est très exigeant avec son spectateur (ce qui est très valorisant lorsqu'il s'agit de traiter un sujet aussi complexe que celle de la mafia mexicaine).
    Emily Blunt est excellente dans le rôle principal. À ses côtés, Benicio del Toro et Josh Brolin ont un charisme de dingue que se dégage de leurs personnages. À l'inverse, le rôle de Daniel Kaluuya est beaucoup plus en retrait et ne fait que suivre les autres protagonistes.
    Les visuels sont excellents et font parfaitement ressortir l'atmosphère glauque et grisée du film. Les décors sont parfaitement travaillés (les déserts mexicains, les ghettos, les plaines de la frontière mexicano-américaine).
    La mise en scène est remarquable. Difficile de ne pas se prendre la violence dans la figure. Nombreuses sont les scènes mémorables du film spoiler: , à l'image de la scène de nuit à la frontière mexicaine est remarquablement intense (les alternances entre vue réelle et vision thermique / négative / infrarouge apportent beaucoup en tension)
    .
    Un film choc, à voir absolument, sans doute un des films les plus percutants et réalistes du sujet.
    yeuce
    yeuce

    28 abonnés 862 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mai 2019
    En haleine de la première à la dernière minute, froid, dur, sec, sans complaisance et peut-être pas si loin de la réalité.....
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    90 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 septembre 2022
    Ah, Villeneuve. Je remonte sa filmographie dans le temps et j’étais déjà surpris avec Prisoners de l’affirmation de sa griffe. Sicario apporte sa pièce au continuum.

    Angles toujours neufs et diagonales à gogo : la base graphique villeneuvienne est là, et la plongée est rapide dans le monde du sicario. Nom qu’on verrait bien affublé d’un « HMS » au-devant, mais non : on parle des tueurs affiliés au démantèlement des cartels de drogue au Mexique. Sauf que c’est avec beaucoup plus de délicatesse que moi que le réalisateur québécois nous le fait… réaliser.

    Le personnage principal est celui d’Emily Blunt, au visage renfrogné duquel Villeneuve confie d’un peu trop grosses responsabilités, car les rides de son front ont leur seuil de saturation (ses blocages sont un peu ceux qu’Amy Adams a perdus entre Big Eyes et Premier Contact). Mais elle fait le boulot, et quel boulot : agent du FBI.

    Coupant et remettant le son avec la brutalité d’un cassage de portes ASMR, Villeneuve nous attache au choc banal et pourtant si fort qu’elle éprouve dans le cadre de sa profession, ainsi que ses collègues, et qui est le prix d’un passage à la télé ne signifiant quelque chose que pour les autres. En matière d’introduction esthétique, efficace et réflexiogène, ça se pose là.

    Dans la poussière des déserts américano-mexicains rappelant Automata (Gabe Ibáñez, 2014), où les frontières ploient sous les crimes et le pouvoir, Villeneuve donne forme à sa frontière propre : la surprise n’est plus au niveau du spectateur, mais du personnage, qui se trouve confus de ce qui lui arrive. On nous confirme l’éloignement perpétuel de la majorité, une désertification émotionnelle dont l’accès semble si simple, tout à coup.

    En ça, personne ne le dépasse, car il est le maître pour faire qu’il se passe des choses avec rien : il est le premier, je trouve, à cesser de considérer que des remplissages aussi inaptes que la phrase « je ne sais pas » ne peuvent pas être dépeints artistiquement. Donnant confiance à ses acteurs, déployant un zoom bien lent, il donne toute sa valeur à ce liant qui lui rend tellement service et qui donne leur tension si particulière à des scènes qui, chez un autre, serviraient de transitions.

    C’est dans la continuité de ce principe qu’il construit la traversée de Juarez, admirable de stress retenu, belle sans tirer sur la ficelle du suspense. Ce sont des coups de feu qui sont tirés, et le compteur de morts s’affole. On voit ces corps s’abattre avec un ennui atavique, mais il y a autre chose. On croit quitter une scène de massacre avec un vague soupir de soulagement, mais en fait non : un exploit, de nouveau, a été accompli, et l’on réalise qu’un simple « fuck » éructé sous l’effet de la frustration correspond enfin à la peine que cela représente de causer la mort d’autrui (chez une personne normalement constituée).

    Pourquoi cet accomplissement, et pourquoi est-il aussi discret ? La réponse est dans la question. Pendant toute la traversée de Juarez où le cortège policier de Chevrolet se met en place, ces plans larges où l’on a toujours quelque chose à suivre des yeux, Emily Blunt n’est que passagère ( spoiler: métaphore peut-être un peu grosse du rôle que son personnage va jouer
    ). C’est cette confidentialité de l’implication du personnage, accompagnée par la sensibilité du régisseur à ne pas trop remplir la mort d’émotion (car c’est la discrimination inverse), qui fait la force du juste milieu.

    L’émotion, il préfère la cajoler par un fil rouge : l’exploration discrète et hispanophone de la famille criminelle, similaire à toute autre, faisant jouer au film le double jeu du crime et de l’ordre et amenant à l’accessoirisation d’un homme qui, pour Hollywood, serait juste un personnage secondaire sans existence préalable. Par contre, s’il cherchait à rapprocher les « gentils » et les « méchants » dans l’osmose joyeuse d’un autre juste milieu, le créateur n’a pas employé la méthode la plus subtile.

    L’écriture de Taylor Sheridan et l’image du cinéaste se mêlent parfaitement. L’une est pensée avec l’autre, et j’ai l’impression que c’est une idée de laquelle on pourrait tirer tout un cours de cinéma. Comme si le scénariste de chargeait du gros œuvre et Villeneuve des figures de style, graphiques certes, mais pleinement conscientes de la place qu’elles tiennent et de la tâche qu’elles ont de faire glisser les scènes de la même manière qu’un personnage sortirait de l’une et entrerait dans l’autre.

    Comme de juste, ce sont les plans plus larges qui blessent : la « mission finale » des policiers (déjà les termes heurtent) les rapproche d’un rôle beaucoup plus superficiel et digne d’un thriller. Leurs alentours se construisent comme une carte qu’on dessinerait, ce qui donne un effet sympathique mais rapidement jeu-vidéesque, dans lequel baigne la partie conclusive ( spoiler: jusqu’à la scène téléphonée où un pistolet se lève devant une cible résignée puis se rabaisse sans même se faire le reflet d’une impuissance mesurée
    ).

    Avec toujours une réflexion maintenue dans le flou philosophique de l’arrière-plan, on nous rappelle que le « romançage » ne signifie pas que tout ce que l’on voit à l’écran ne se produit jamais. On a une pensée pour la vie de ces gens, pour le travail de ces gens, et c’est évidemment une façon parfaite de se sentir proche des personnages, même quand les acteurs ne dépassent pas leur seul charisme (ce qui est clairement le cas de Benicio del Toro et Josh Brolin).

    Avant ses récents succès et même l’expérience dramatiquement satisfaisante de Prisoners, Villeneuve a exprimé un budget déjà gros avec des ingrédients originaux pour un thriller qui exsude sa tension sur la durée. Il semble qu’il soit de ceux qui savent transformer chaque dollar en magie, et qu’il lui manquait juste de quoi faire de Sicario un objet parfaitement poli où la direction d’acteurs eût de la personnalité. Toutefois, c’est un exemplaire plus que décent de ses dim lights and blazing skies.

    septiemeartetdemi.com
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 mai 2019
    Un Benicio Del Toro magistral, une histoire banale au demeurant ( pour les pays d'Amérique du Sud) mais n'en reste pas moins un voyage captivant au sein d'une organisation criminelle violentissime qui n'a ni foi ni loi!
    Estonius
    Estonius

    2 489 abonnés 5 229 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 avril 2019
    A la fin du film au lieu de ressentir du plaisir, on ressent plutôt un profond malaise, d'abord devant toute cette violence gratuite, mais aussi en raison de l'énormité du plan final. On se demande pendant tout le film à quoi spoiler: sert Emily Blunt, ben elle sert juste à signer un papelard ! Comme si ce genre de signature ne pouvait pas se faire dans un bureau peinard à Washington entre pantouflards ?)
    Ajoutons à cela pas mal de confusion, des scènes commencées mais non terminées, des incohérences absurdes comme l'absence spoiler: de caméras chez le boss du cartel ou les scènes dans le tunnel, complètement illisibles, Villeneuve voulant imiter Kate Bigelow, mais n'étant pas à la hauteur
    . Ça se regarde d'un œil distrait, en oubliant le jeu bovin de Benicio del Toro et de Josh Brolin, quant à Emily Blunt qui joue plus le rôle de la spectatrice paumée que celle d'un agent du FBI, on a presque envie de la consoler tant elle fait pitié.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 février 2019
    Après une opération qui tourne mal, Kate (Emily Blunt), une jeune recrue du FBI, s’engage dans un groupe visant à mettre fin au traffic de drogue à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique. Ce groupe est dirigé par Matt Graver (Josh Brolin), qui, avec l’aide d’Alejandro (Benecio Del Toro), n’hésite pas à utiliser tous les moyens possibles pour éliminer ses opposants.

    C’est un véritable western moderne que nous livre Denis Villeneuve. Le réalisateur québécois n’a plus rien à prouver, après Incendies, Prisoners ou encore Enemy, son nom est reconnu comme celui d’un des plus grands réalisateurs actuels. Mais encore une fois, avec Sicario il épate et émerveille. Comme il sait si bien le faire, il place le spectateur aux premières loges d’un spectacle réaliste et glaçant, nous donne à voir les bas fonds de l’âme humaine : la barbarie des cartels mexicains et paradoxalement, la barbarie des Etats-Unis pour les arrêter.

    Le film est très bien structuré, la gradation dans l’horreur et la violence s’effectue avec aisance. Le réalisateur crée de la tension avec une apparente facilité déconcertante, on peut citer la scène de l’autoroute qui est un parfait exemple de cette capacité. Une de ses marques de fabrique est aussi cette réussite à combiner un scénario d’une noirceur extrême avec des plans, notamment aériens, d’une beauté indescriptible. Cet aspect doit beaucoup à sa collaboration avec Roger Deakins. Le directeur de la photographie britannique, connu surtout pour son travail sur la majorité des oeuvres des frères Coen, avait déjà travaillé avec Villeneuve sur Prisoners. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2018/07/08/sicario/)
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