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    Paterson
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     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2018
    On avait quitté Jim Jarmusch dans la nuit de Tanger avec des vampires désespérés et assoiffés, dans une ambiance de fin du monde; on le retrouve dans la ville de Paterson avec ses gens modestes, chacun étant artiste - poète - à sa façon. Après la mélancolie vient donc la douceur d'un présent simple où les jours se ressemblent logiquement tout en étant distingués par d'infimes variations, qui seraient plutôt de l'ordre de l'écriture que de la mise en scène. Autant cette dernière s'en tient à une rigueur extrême dans sa répétition de plans (le travelling sur Paterson quand il longe le bar, la plongée sur le couple au réveil, etc.), autant l'écriture se permet quelques écarts (la panne du bus entre autres) qui ne se soucie toutefois jamais de faire avancer l'intrigue pour l'unique raison que d'intrigue, il n'y en a pas. Le film ne fait que tracer sept jours ordinaires d'un couple qui s'aime et qui essaye d'exister à travers la création, que ce soit la poésie ou la peinture, et les rencontres que fait Paterson, qu'elles soient réglées ou imprévues. Aucun grand bouleversement scénaristique, juste un éloge tranquille de la poésie qui passe à la fois par les personnages et par la mise en scène (les fondus enchaînés qui mêlent le visage de son protagoniste aux éléments de la ville) dans un film d'un calme olympien propre au cinéaste. Dans "Only lovers left alive", la poésie était partagée par deux vampires condamnés à survivre dans un monde en ruine; dans "Paterson", elle circule partout, se partage et permet une communion totale, qui va bien au-delà de cette ville du New Jersey, comme en témoigne le dialogue entre Paterson et un touriste japonais, lui aussi admirateur de William Carlos Williams. En somme, Jarmusch signe un très beau film, apaisant et esthétiquement accompli.
    traversay1
    traversay1

    3 078 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 décembre 2016
    Le dénommé Paterson habite dans la ville de Paterson dans le New Jersey et son livre de poèmes préféré a pour titre Paterson. Comme le film de Jim Jarmusch, bien entendu, qui grappille les petits bonheurs des journées que d'aucuns trouveraient insipides : des rencontres, une conversation dans un bar, des coïncidences troublantes, des mots pour un poème, le regard de son chien. Bref, des petits riens qui sont pour beaucoup dans la fantaisie et le joli sens de l'absurde que cultivent cet orfèvre de Jarmusch. Le très lunaire Adam Driver et la délicieuse Golshifteh Farahani nous guident, l'un au volant de son bus dans les rues de Paterson, l'autre à la maison, dans un univers drolatique mais cohérent, où la répétition d'une certaine routine ne s'avère jamais fastidieuse, loin de là. Car il suffit de peu de choses pour changer la perspective et découvrir de nouveaux détails. La mise en scène de Jarmusch est d'ailleurs formidable sans pour autant être voyante, restant modeste mais oh combien imaginative, filmant souvent les mêmes actions mais jamais de la même façon. Il se dégage de l'ensemble une sérénité et une douceur fantastiques au point que l'on aimerait que le film dure 5 heures, tellement on est bien dans cette petite ville de Paterson avec Adam, Golshifteh, leur bouledogue, les piliers de bar et tous ces inconnus croisés au hasard des situations.
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 décembre 2016
    La ville de Paterson, dans le New Jersey, qui sert de cadre à ce film, n'a pas été choisie au hasard par Jim Jarmusch, son réalisateur. C'est là, en effet, que naquit et passa une grande partie de sa vie l'un des poètes américains les plus célèbres, William Carlos Williams (1883-1963). De 1910 à 1951, tout en y exerçant la profession de médecin, il réussit à consacrer une partie de son énergie à sa passion pour la littérature en général et la poésie en particulier.
    Le personnage que Jim Jarmusch fait évoluer dans son film, personnage qui porte le même nom que la ville dans laquelle il réside, Paterson (interprété par Adam Driver), exerce, lui, un métier encore plus prosaïque que celui qui permettait à Williams de gagner sa vie : il est chauffeur de bus. Avec lui, nous parcourons la ville, une ville qui paraît assez sinistre, hormis cependant une chute d'eau qui lui donne un petit cachet touristique. Mais qu'importe ! C'est précisément l'une des facettes les plus intéressantes de ce film que de nous faire percevoir la poésie ailleurs que dans les clichés. Le poète n'a pas nécessairement besoin d'un lac, comme Lamartine, ni d'aucun autre site remarquable, pour donner sa mesure et faire entendre sa voix. Même les réalités les plus triviales, même les objets du quotidien qu'on ne remarque pas, le poète les voit, s'en empare et les transcende. Dans le film, le premier poème de Paterson (qui, on l'a compris, est non seulement chauffeur de bus mais poète) apparaissant à l'écran trouve son origine dans la simple vision d'une boîte d'allumettes. Le poème (comme tous les autres du film) s'écrit sous nos yeux, sur l'écran, pendant que Paterson le rédige dans le carnet qu'il emmène partout avec lui. Même au volant de son bus, avant de se mettre en route, il écrit.
    Il écrit certes, mais pour qui ? Qui connaît ses poèmes ? Qui les lit ? Qui les appécie ? Sa femme Laura (Golshifteh Farahani), bien sûr, celle qui partage sa vie, celle qui est l'inspiratrice et à qui sont destinés tous les poèmes. Celle qui croit en lui, en son talent et qui le supplie de photocopier ses œuvres au lieu de ne les conserver qu'en un seul exemplaire dans ses carnets. Celle qui enchante le quotidien non seulement par sa beauté, non seulement par ses talents culinaires de faiseuse de savoureux cupcakes mais aussi par ses compositions, par ses décors de noir et blanc des plus somptueux.
    Le film, lui aussi, est somptueux et il se savoure malgré son apparente monotonie, le réalisateur se contentant d'égrener chacun des jours d'une semaine. Chaque journée paraît semblable à l'autre, c'est vrai, et, pour une fois, on a affaire à un récit dénué non seulement de drames mais de tensions. Le couple formé par Paterson et Laura donne le sentiment d'une belle harmonie. En contrepoint, certes, le réalisateur met en scène une histoire de couple qui se sépare, dans le café que Paterson fréquente chaque soir, mettant ainsi à profit, si l'on peut dire, la balade qu'il se doit d'accorder à Marvin, son bouledogue jaloux et facétieux. En vérité, même cette histoire de couple qui se sépare n'apporte pas de véritable tension dans le film. Le seul véritable drame, en fin de compte, vient dee celui qu'on n'attend pas et il prend, lui aussi, des allures de farce !
    Jim Jarmusch a réalisé un film d'une grande simplicité, une simplicité telle qu'elle provoquera peut-être de l'ennui chez certains spectateurs. D'autres n'y décèleront que de la vacuité (c'est le mot qu'emploie le critique d'un site spécialisé dans le cinéma). Pour ce qui me concerne, bien au contraire, j'ai été profondément touché par les personnages de ce film et j'ai été conquis par le ton adopté par le réalisateur. Bien loin de m'ennuyer, j'ai trouvé dans cette œuvre l'inestimable goût de la poésie, ce goût qui m'a irrésistiblement séduit lorsque j'étais enfant et qui ne m'a jamais quitté. 9/10
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2017
    Un film apaisant où on se réfugie littéralement dans cette petite banlieue du New Jersey, il y a une certaine douceur dans le rythme et le ton poétique, le cheminement routinier jour après jour, des rues réveillées par les premières lueurs du soleil à la façade éclairée de néons d'un bar qui a le blues, je m'y suis senti plus que bien. Le personnage de Adam Driver devient extrêmement touchant par sa simplicité et son caractère flegmatique, on le suit pas à pas et le redécouvrons sans cesse, comme il semble d'ailleurs lui-même percevoir de nouvelles choses dans son environnement au quotidien, il se passe clairement un truc sans qu'il ne se passe paradoxalement pas grand chose, c'est le gros coup de Jarmusch, remplir la page vide. On se dit que le réalisateur ne va tout de même pas créer une boucle dans une boucle sans qu'un bouleversement n'arrive et brise l'ordre établi, on guette, et en fait non, ou presque, l'anti-spectaculaire à l'état pure et ça fonctionne complètement. À côté de ça je pense que le film est moins sommaire qu'il n'y parait, je n'y croirais pas, rien que cette relation, soi c'est moi qui fabule ou soi tout le monde l'avait compris (je ne sais pas), sans compter le running gag des jumeaux ou la fin, il y a du surréalisme là dedans, mais ça n'est jamais grossier ou encore pire, expliqué.
    Excellent moment avant tout.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    382 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2016
    À la manière d’une musique, Jarmusch nous invite à méditer et joue sur les subtiles différences de ton et de situation. Toujours la même vie, mais elle ne se déroule jamais de la même manière.
    Enfin, les individus rencontrés dans un bar ou dans une laverie automatique sont marqués par l’amour du cinéaste pour chacun de ses personnages. Une empathie qu’il partage avec humour et tendresse au spectateur tout en décrivant une nouvelle facette de l’Amérique.
    jeff21
    jeff21

    52 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2016
    Beaucoup de simplicité, de naturel, de lenteur, de beauté et d'humour dans ce film sur la vie, l'amour et tout ramène à la poésie dans sa version la plus épurée et la plus authentique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 décembre 2016
    Paterson, un film délicat, sensible, emprunt de philosophie, qui nous fait réfléchir sur notre condition d’homme dévoré par cette société moderne qui va vite, trop vite. Le tout sous la houlette d'un cinéaste qui sait parfaitement diriger ses acteurs et sa mise en scène.
    chas
    chas

    32 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2017
    Les jours sont tranquilles dans la ville de Paterson où Paterson, l’heureux compagnon de Golshifteh Farahani, est chauffeur de bus.
    Elle, rayonnante et fantaisiste, confectionne des cupcakes, réinvente le décor de leur maison ou se met à la guitare sans peine.
    Lui, sans téléphone portable - c’est dire sa singularité - attentif aux gens et aux choses, recueille les frôlements de la vie qui passe.
    « Nous avions plein d’allumettes à la maison.
    Nous les gardons toujours à portée de main
    Nous avions plein d’allumettes à la maison.
    Nous les gardons toujours à portée de main.
    Nos préférées : Ohio Blue Tip...
    Celles qui allument la cigarette de la femme que tu aimes pour la première fois »
    Les mots dans ce film si peu bavard enregistrent la vibration du monde et scandent délicatement la beauté du quotidien. Et même lorsque ceux-ci viennent à disparaître, il reste une lumière, un humour léger d’hommes et de femmes simples et magnifiques.
    Le réalisateur se garde dans ces deux heures de toute définition close : il livre modestement une œuvre hors du temps et nous apaise. Une poésie fine, tout le contraire d’autres productions pétaradantes comme celle de Jodorowski.
    Insister sur la douceur de ce film met en évidence son originalité dans ce monde tonitruant et impérieux. Ce film est un délice, cependant, m’autorisant une métaphore Haribo : dans ce couple où le chien occupe une place indue, la sève du désir a été épongée par le coton de la bienveillance.
    Je viens de lire dans un commentaire :
    « une vie réglée comme du papier à musique » : pas mieux !
    J’ai trouvé aussi sur le site du journal La Croix, ces mots de Golshifteh Farahani :
    « Elle vit à fond dans le moment présent. Elle est multi-talents. C’est une extravertie qui habite l’intérieur de la maison et accueille ce qui surgit d’elle, tandis que Paterson est un introverti qui puise son inspiration à l’extérieur. »
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 juin 2017
    Paradoxe d'une routine sublimant l'évasion de l'esprit. Film original et poétique, véritable ode à la simplicité
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 février 2017
    Un film doux, poétique, léger, drôle empli de finesse, un couple tendre respectueux, amoureux... Des scènes originales, un rythme lent et "savoureux".
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    584 abonnés 2 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2016
    Calme et lancinant, Paterson s'apparente parfois au cinéma de Woody Allen. Des personnages au relationnel complexe, dirigé par l'amour et des vies qu'ils ne parviennent pas a prendre en mains. De part les dialogues, le ton, le montage, l'humour discret, Jarmush semble se rapprocher du cinéma de son compère Allen. La photographie et la prestation de Adam Driver, associés à un beau portrait du temps qui passe et de la monotonie professionnelle d'un individu enfermé dans une classification dégradante, font de Paterson une brillante étude de la conscience humaine ancrée dans une société qui le dépasse et l'empêche de se développer et de s'épanouir.

    https://m.facebook.com/La-7eme-critique-393816544123997/
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    Paterson c’est une ville moyenne du New-Jersey, ancienne plate-forme ouvrière sur les bords de la rivière Passaic et ses chutes impressionnantes…Paterson est aussi le nom du héro du film de Jim Jarmusch, interprété par Adam Driver, chauffeur de bus d’une trentaine d’années, qui même une vie plus que réglée auprès de sa femme Laura ( la magnifique Golshifteh Farahni) , plus fantasque et qui multiplie projets de décoration, avec une préférence pour le géométrique et le noir et blanc, fabrication de cupcakes ( eux aussi noirs et blancs) en espérant ouvrir sa boutique, et initiation à la country music …les accompagne le chien Marvin, horrible bouledogue anglais…au jeu très expressif…l’originalité est que Paterson écrit des poèmes sur un petit carnet qui ne le quitte jamais, qu’il ne partage que très peu y compris avec sa femme pourtant très admirative…c’est un film où il ne se passe pratiquement rien, la ville est banale, larges avenues quasi désertes, magnifiques bâtiments de briques rouges survivance du passé industriel…nous suivons Paterson le long d’une semaine, son réveil à 6h15 dans les bras d’une Laura alanguie, ses vêtement pliés soigneusement sur la chaise, son breakfast aux céréales aux motifs circulaires qui rappellent les motifs de l’abat-jour de la cuisine, le dossier de la chaise…, son départ vers le centre des bus, l’insignifiant dialogue avec son collègue, son retour le soir, la sempiternelle promenade du chien et l’arrêt au bar…avec sa démarche de grand escogriffe au visage un peu lunaire….dans son bus il aime à capter au vol des bribes de conversations, comme cette jeune étudiante qui raconte le destin de Gaetabo Bresci, anarchiste italien qui vécu à Paterson avant de retourner en Italie assassiner le roi Humbert 1er ….de temps à autre , il couche sur le papier quelques vers, d’une poésie atypique, imagée, sur des sujets de rien, comme une boite d’allumettes Ohio Blue Tip…la ville n’ayant sans doute plus de futur, Paterson et le jovial Doc le patron du bistro où il s’arrête chaque soir, égrènent les personnages qui ont fait Paterson, Allen Ginsberg, le poète de la Beat Génération, William Carlos William, médecin et poète, l’inspirateur de Paterson…Lou Costello acteur humoriste et duettiste avec Bud Abbott qui a statue et square à son nom à Paterson…d’aucun pourrait s’ennuyer dans ce film, où les jours se suivent et se ressemblent, mais la poésie est dans la beauté de chaque chose, dans ces gros plans sur un verre de bière ou un bol de céréales, dans ces paires de jumeaux ou jumelles que Paterson croise dans son bus, beaucoup de simplicité et d’humour dans cette caméra qui effleure les murs de briques rouges, la rivière et ses chutes, l’agencement amoureux des silhouettes de Paterson et Laura au réveil …Et tout cela donne au final un film très zen !!!
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2016
    Le meilleur film de Jarmusch depuis "Broken flowers", dont on retrouve un peu la veine, faite de détachement et de contemplation. Les deux protagonistes forment un couple presque fantasmé, hors du monde, dont les plaisirs simples sont montrés avec une grande finesse. Il va s'en dire que le choix d'Adam Driver et de Golshifteh Farahani, formidables, n'est pas pour rien dans cette réussite.
    Henning P
    Henning P

    35 abonnés 236 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2016
    Si vous connaissez la routine et si vous en avez assez, regardez ce film !
    D'une existence qui pourrait sembler morne (chauffeur de bus dans une ville à l'abandon, banlieue de la grande New York), Jarmusch nous livre une chronique simple mais tellement humaine de la vie d'un jeune homme et de sa compagne. Véritable petit bijou de poésie et d'humour on se laisse porter par cette routine bien réglée où malgré tout il se passe toujours quelque chose d'inattendu et de singulier. Des rencontres furtives, l'écoute de conversations inspirées ou non, une compagne débordant de créativité malgré son gout prononcé pour le noir et blanc ! Et le chien !!

    Vraiment l'année 2016 se termine en beauté avec cette petite perle.

    Simple, poétique et existentiel, du Jarmusch !

    18/20
    Anne M.
    Anne M.

    62 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2016
    Ce film raconte une semaine de la vie de Paterson, jour après jour, dans la ville de Paterson(New Jersey), célèbre pour ses poètes . Paterson vit avec sa femme Laura, son chien Marvin (vraiment craquant), il est chauffeur de bus. Un couple ordinaire, très amoureux, où chacun cultive aussi des dons artistiques. Laura, très originale, transforme son environnement avec du noir et du blanc ; Paterson, quant à lui, écrit des poèmes à partir de petits riens de l’existence, en magnifiant son amour pour Laura.

    Cette semaine se déroule de façon routinière, chaque jour se ressemble, sans être jamais tout à fait le même que le précédent. Ces petits riens cependant changent tout d’un jour à l’autre. Ils sont l’expression d’un bonheur indicible. Malgré les désagréments, ils sont l’expression d’une vie, simple mais peu banale, qui trouve son sens dans l’amour et la créativité que tout un chacun peut puiser en lui.

    J’ai vraiment adoré ce film, très bien joué, empreint d’une poésie qui donne de l’importance à la routine, aux gestes quotidiens et au bonheur qui fait d’un rien quelque chose d’exceptionnel. De très beaux cadrages et une belle lumière.
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