Avis : Pride - Page 8

Pride, un esprit qui vous redonne foi en l'humanité et en l'amour. Véritable concentré de passion, de finesse, d'humour et de sensibilité, vous sortirez de la salle plein d'ambition et d'étoiles dans le cœur et vous aurez l'envie de le conseiller à tous. Un grand merci à tous ceux qui ont permis à ce chef d'oeuvre de voir le jour.

Carton plein pour cette fresque historique (Les années Thatcher,  Sida, Grèves des mineurs) de Matthew Warchus (2ème réalisation). Toute la beauté humaniste des très bons films anglais réunit dans cette comédie qui a reçu le prix de la Queer Palm à Cannes 2014. Et qui de mieux pour représenté cette ambiance si légendaire des anglais à part Bill Nighy (Good morning England, Hot fuzz, Petits meurtres à l'anglaise). Il y avait l'excellent "Les virtuoses", "Billy Elliot", il y a maintenant "Pride"...

Voilà un film qui fait du bien et qui présente une histoire véritablement originale, inspirée de faits réels, mais aussi et surtout inspirante. Le travail de recherche mené par le scénariste sur la grève des mineurs britanniques de 1984-1985 et les actions menées par les militants de l’association LGSM (Lesbians and Gays Support the Miners) est indéniable et parait à travers l’histoire et ses personnages sincères. On s'attache d’ailleurs rapidement aux habitants de ce village gallois et ce groupe de jeunes militants. Il faut dire que les personnages sont foncièrement bien écrits et interprétés avec brio (mentions spéciales pour les irrésistibles Imelda Staunton et George Mackay). En bref, c’est divertissant, intéressant et drôle, on ne s’ennuie pas une seule seconde.

Pur produit british, cette comédie sociale fait la part belle à l'humour et à la tolérance en plaidant la cause et gay dans les années 80.
On ne peut pas reprocher grand chose à ce film, tout est fait pour qu'on s'attache aux personnages et qu'on prenne en même temps conscience du contexte social de l’époque.
Mais il se dégage du film d'une façon quelque peu désagréable une bien bienpensance et un coté "bisounours" qui gâche l'impact dramatique du film.

j'ai tout simplement adoré!

film plein d'humanité,tendresse,humour et émotions!!!

les acteurs sont géniaux!!

coup de coeur!

Ca réchauffe le coeur ! Par ces temps de défaitisme, la classe ouvrière et les gays montrent le chemin !

Malgré quelques imperfections et situations caricaturales, ce film transmet un message touchant sur la tolérance, sur l'engagement.

Film bourré de bons sentiments, caricatural, où chaque scène est appuyée par une musique outranciere qui en toute subtilité indique au spectateur à quel moment celui-ci doit rire et pleurer. Jamais ce film n'atteint la puissance comique d'un Full Monty où la force dramatique d'un Harvey Milk, et c'est là tout son drame. Il navigue constamment entre satire et morale, finissant inéluctablement par noyer son propos dans des discours pré-puberes pour le moins insipides. On prend des riches bobos gays de Londres d'un côté, des pauvres mineurs gallois de l'autre, en prenant soin de ne pas s'intéresser à leur quotidien, on se prend la main, on chante ensemble, est tout va bien. Bienvenue dans le monde des Bisounours. Sans oublier bien sur que tous les malheurs du monde y sont évoqués (sida, mère absente, parents castrateurs, racisme ambiant, frustration et denit sexuel,...) sinon c'est trop simple, sans que l'on ne prenne le temps de s'attacher au moindre personnage. Le seul qui vaille la peine est le personnage du vieil homme campé avec brio qui finira par avouer son homosexualité dans l'unique scène originale qui vaut la peine, brillamment interprétée avec toute la sobriété requise. Pour le reste, je repasserai, la fatigue m'a déjà bien entamé.

IN THE NAME OF LOVE. Un service à l'anglaise chaleureux et sans pretention. Un bras de fer avec la Dame. Content de retrouver Dominic West avec qui j'ai fait de la figuration sur Surviving Picasso.

Reprenant la thématique du communautarisme gay et de l'homophobie, "Pride" se place néanmoins largement au-dessus de "La parade" de Srdjan Dragojevic. La cadre n'a bien sûr rien à voir puisqu'on est projeté dans le Royaume-Uni industrieux des années 80. Inspiré d'une histoire vraie, le film n'échappe malheureusement pas à l'écueil qui menace toutes les adaptations de ce type à savoir la caricature, les bons sentiments à outrance et même un soupçon de téléologie. Le spectateur assistera ainsi dubitatif à la scène lors de laquelle les mineurs et leurs familles entonnent un hymne gallois. De l'émotion certes, mais elle laisse un goût amer d'artificiel. Heureusement, la seconde partie du film plus crue et réaliste relance l'intérêt, avec certes quelques longueurs.

Un bout d'histoire sur la greve des mineurs anglais dans les annees 80 traite d'une manière plutôt legere.
Un parti pris plus leger que la realite car cela a du etre plus apre et violent mais qui evite la sensiblerie.
Le film lui est vraiment classique dans sa construction.

Film très distrayant malgré un sujet sérieux qui frise parfois un peu le pathos , mais comme c'est tiré d'une véritable histoire, on peut imaginer que les sentiments sont proches de la réalité. L'humain d'abord. J'ai adoré les passages de danse.

1984, un bras de fer oppose le gouvernement conservateur de Margaret Thatcher au Syndicat National des Mineurs qui mène une grève d’ampleur sans précédent. Un groupe d’activistes LGBT londoniens décide de récolter de l’argent pour les soutenir et commence ainsi une alliance entre deux communautés que tout semble opposer. Et pourtant leurs valeurs de dignité, de fierté et de lutte contre les inégalités vont les rapprocher.

Le film célèbre l’amour et la communauté avec une certaine légèreté (trop ?) et humour. Nous suivons cette histoire comme une joyeuse aventure dans le Royaume-Uni des années 80 alors que autant les situations des homosexuel∙le∙s que celles des mineurs sont extrêmement difficiles à l’époque. Les premiers sont toujours largement discriminés et le sida commence à faire de terribles ravages tandis que les seconds voient leurs communautés ouvrières et leur niveau de vie détruits par les politiques de Thatcher.

Un très beau film qui célèbre les luttes sociales (faits réels !) au travers de personnages très bien interprétés grâce à des supers acteurs dont Imelda Staunton (Harry Potter, The Crown) George MacKay (1917) et Dominic West (The Crown). Un rappel que l’écologie, la lutte contre les inégalités, les droits des travailleurs, des LGBTQ+, des femmes sont une seule et même lutte contre le capitalisme conservateur, ici dans son incarnation la plus emblématique : Margaret Thatcher. Un film à voir !

Voila la comédie de la rentrée , l'aspect social est bien rendue , le casting est au top , humour et émotions
sont au rendez-vous , bref c'est une belle réussite .

Je n'ai pas aimé ce film car il est plein de bon sentiments et de banalités, le sujet était prometteur mais j'ai vraiment été déçu par la fin qui sonne faux par rapport à la trame du film. Même si tout est cousu de fil blanc du début à la fin on a envie d'y croire mais on finit par décrocher devant la prévisibilité du scénario.