Mon compte
    Victoria
    Note moyenne
    3,9
    2077 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Victoria ?

    216 critiques spectateurs

    5
    34 critiques
    4
    99 critiques
    3
    45 critiques
    2
    18 critiques
    1
    13 critiques
    0
    7 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    aymericl
    aymericl

    13 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 septembre 2015
    Un chef d'œuvre !!!!!! Une œuvre dense et éprouvante. Je reste marqué par certaines scènes ! Grandiose
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 juillet 2015
    Victoria m'a subjugué. A tout niveau. Je l'ai vu il y a plusieurs jours, et j'y pense encore. C'est une prouesse à la fois technique et artistique. Un ovni. Il y a des tas de film qui traite du caractère irrémédiable, irréversible des choses. Des tas de films qui parlent d'une jeunesse pommée, de désirs inassouvis, de solitude, d'amour, d'amitié, d’errance. Victoria, c'est un peu de tout ça, et c'est tellement juste et sans prétention. J'ai été Victoria, pendant 2h. J'ai ressenti l'adrénaline, l'excitation, la peur, la douleur et l'amour. Vraiment. Ce film frôle la perfection, justement parce qu'il n'est pas parfait. C'est ça le cinéma, à mon sens. Des instants de vide, entrecoupé de temps forts. De l'improvisation, du doute, des ratés. Cela ne fait que sublimer l'action, la rendre plus intense, plus juste. Oui, l'image bouge beaucoup. Oui, parfois cela fatigue, dérange. Mais l'immersion n'en est que plus facile et le vertige de l'action plus réel, plus sensible. Oui, ce qu'on nous raconte est parfois incohérent, incroyable, impossible. Mais c'est ce qui est bon, non ? C'est ce que j'attends personnellement du cinéma. C'est un film mémorable et généreux, je ne peux que vous conseiller d'y aller. C'est une expérience à vivre. Un film qui exalte les sens, qui bouscule. Un chef-d'oeuvre. Bravo.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 juillet 2015
    j'adooore en fait ça fait du bien quand ça s'arrête!

    dès le départ c'est fait pour donner la mesure, vous en voulez et bien vous en aurez! c'est une sorte de torture programmée, comme une punition qu'il faut s'infliger pour prendre un max de plaisir quand on pense plus à rien.
    Berlin il y a de quoi faire pourtant dans l'underground quand même! pourquoi s'intéresser pendant la moitié du film a une bande d'attardés bourrés switchés en drague "gros lourdos" genre 3eme mi-temps de rugby ou bidas en folie!
    voila 2h15 a regarder dans la sale a m'interroger si j'étais la seule dans ce cas!
    Jonathan M
    Jonathan M

    111 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 juillet 2015
    Le plan séquence unique devient une mode. Après le Birdman d'Inarritu, voici cette plongée urbaine pure berlinoise. On vit au gré de ce personnage féminin un peu paumé, qui se laisse entraîné dans les déboires d'un groupe de jeunes néo-délinquants. Pas vraiment futés, c'est ensemble qu'il réalise une épopée a peine croyable. Passer au-delà, le film ne retient pas l'attention car le récit semble téléphoné. On est méchant mais pas trop, on se la joue rebelle mais pas trop. Le film en ressort que faible.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    225 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 juillet 2015
    Victoria, c'est avant tout un exploit en matière de prises de vues, de mise en scène et de performance d'acteurs. Le film est constitué d'un seul plan-séquence de 2 h 20 (sans trucage) qui a dû nécessiter une préparation et une organisation incroyables. Le résultat est inédit, techniquement époustouflant. Le récit se déploie dans un registre d'hyper réalisme immersif, qui cultive une bonne tension. Ce "vrai" temps réel induit une nouvelle expérience du temps au cinéma, qui vaut le détour. Face à une telle expérimentation technique, on regrette que le scénario ne soit pas meilleur et plus original. Il est d'abord trop long. Lent à démarrer, lent à se conclure, hystérique au milieu. La légèreté insouciante du début, façon errance alcoolisée entre jeunes, n'est pas bien intéressante. La suite est certes palpitante et cauchemardesque, mais hélas truffée d'invraisemblances qui empêchent régulièrement l'adhésion. Ajoutons à cela quelques dialogues un peu faibles et on reste sur sa faim. On en vient même à se demander si le concept de réalisation n'est pas en soi une fausse bonne idée dramatique. Ce temps étiré nous fait ressentir avec un brin de lassitude, vers la fin, le besoin de respirations, de ruptures et d'ellipses.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 juillet 2015
    Tout est pratiquement dit dans la précédente critique de "CINE LOVE", moi j'ai failli réellement m'étouffer à en tousser à plusieurs reprises, presque m'évanouir d'ennui dans la salle tellement la mise en scène est ridicule, il n"y aucune intrigue puisqu'on en connaît la fin au milieu du film avec une jeune espagnole qui n'a pas su réussir au conservatoire et qui se retrouve dans une boîte éléctro minable de Berlin à fréquenter des gros nazes de voyous complétement raides à la sortie, ensuite rien mais vraiment rien d'intéressant, de suspens, que dalle !
    Cela vaut même pas un téléfilm que vous pourriez voir en pleine nuit d’insomnie sur n'importe quelle chaîne publique, allez voir tout les autres films à l'affiche en ce moment mais surtout pas celui-ci...
    velocio
    velocio

    1 165 abonnés 3 027 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 août 2017
    Certes, il y a la performance collective du film tourné en un seul plan-séquence. Mais sinon ... ? On retrouve en fait tous les poncifs du thriller dans ce film beaucoup trop long et qui peine à démarrer, on a déjà vu 100 fois toutes les scènes qui se succèdent donc sans aucune interruption.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 mai 2019
    Surpris que Gaspar Noé loue un truc aussi chiant, hormis pour le côté exercice de style, et encore quel intérêt de rajouter de la musique extradiégétique toute mielleuse qui gâche complètement l’intensité et l’émotion voulue, puis il n’y a pas d’ambiance particulière, ni même de mise en scène atypique, la caméra se contente d’accompagner les acteurs tel un found footage, c’est d’une banalité, à aucun moment le film ne propose de te porter et de t’emmener vivre cette nuit… En plus ça dure 10 plombes… Non franchement j’ai détesté.
    moket
    moket

    437 abonnés 4 203 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2016
    Mis à part la performance technique de ce cinéma expérimental et l'actrice principale, lumineuse, pas grand chose à se mettre sous la dent. C'est trop long et l'histoire est assez improbable (une jeune fille seule dans une ville étrangère suit de son plein gré une bande de marginaux un peu louches et fortement alcoolisés à cinq heures du mat' !). La mise en place dure une heure (!) et l'on suit ces jeunes en sortie de boîte qui errent dans les rues de Berlin. L'ambiance est assez réussie et la tension monte : on sent que cela risque de partir en cacahuète d'un moment à l'autre, reste à savoir quand et comment. Puis on entre dans le vif du sujet et l'on est assez déçu : une longue attente pour un déroulement et un dénouement assez prévisibles. Le film mérite le coup d'œil pour sa performance assez unique même si l'on n'est pas vraiment emporté par l'histoire.
    Hotinhere
    Hotinhere

    421 abonnés 4 739 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 août 2020
    Tourné en un seul plan-séquence, un thriller anxiogène et haletant, à la mise en scène virtuose, qui suit l'errance nocturne d'une jeune madrilène à Berlin.
    John Henry
    John Henry

    99 abonnés 704 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2020
    Victoria offre, grace à son procédé de long plan séquence (tellement long qu'il dure 140 minutes), des moments d'une grace infinie, sans cesse sur la corde, sur le bord du précipice, avec une maitrise du rythme implacable et une justesse et un naturel dans la première partie, celle de la rencontre, qui est époustouflante. Le film m'a ensuite un peu égaré en sortant l'artillerie lourde et les poncifs sur la mafia, brisant cette osthmose, cette bulle d'authenticité dans laquelle j'étais plongé pour finir par un cri tonitruant qui se cloture sur des pas qui s'éloignent, la véritable aventure c'est de se laisser aller à son instinct et ses sentiments.
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 734 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2022
    Comment ne pas revenir sur la prouesse technique et organisationnelle induite par ce plan séquence de plus de deux heures qui permet d'opter pour un point de vue interne particulièrement saisissant! Car malgré notre faible connaissance du personnage en une scène musicale s'expliquent les raisons pour lesquelles cette jeune femme sensée et sérieuse va se laisser entraîner dans un monde interlope dangereux avec légèreté et insouciance. Doté d'un rythme singulier passant d'une fausse soirée d'amusement à un véritable thriller où la pitié côtoie la condamnation morale, le récit porté par des comédiens en totale immersion propose un portrait amer de la jeunesse européenne. Marquant!
    Cineseba
    Cineseba

    37 abonnés 617 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juillet 2015
    "Etonnant surtout au plan technique ! Le film "Victoria " est tourné en un SEUL plan séquence pendant 2H14, sans même ajouter des trucages pour nous faire croire qu'il n'y a aucun coupure, aucun montage, par exemple, en jouant avec les lumières ou les vêtements pour profiter des coupures "cachées" comme dans le film "Birdman" ... Dans le film "Victoria", la caméra suit le parcours d'une jeune espagnole récemment arrivée à Berlin, qui rencontre une bande de Berlinois à la sortie de la boite de nuit. Sous l'effet de l'alcool, elle va suivre la bande et s'amuser avec eux ... Elle va se basculer avec eux dans une situation plus dramatique, elle aura du mal à s'en sortir car .... amoureuse d'un homme ... Les comédiens sont performants dans leurs improvisations, ils sont spontanés, ils n'arrêtent pas à jouer, ils parviennent à ignorer la camera qui suit ... Leur concentration doit être extrême ... Je ne dis pas pour la confiance en soi qui doit être TOP ! Pour moi, c'est comme le théâtre vivant, où les comédiens peuvent sortir des scènes pour se déplacer à un autre lieu ... Pas de maladresses de la part des acteurs et du cameraman ! Imaginez vous tenir la camera pendant 2h14 en marchant, en courant, en changeant de sens pour mieux suivre les comédiennes en faisant attention à l'espace et aux lumières ! Quelle grande prouesse technique ! L'idée d'un seul plan séquence dans des films est intéressante, elle nous permet à nous seuls d'explorer la personnalité des personnages, de découvrir leur passé en les écoutant raconter leurs vécus, leur statut social ... Le plan séquence nous donne l'impression de faire partie de cette bande ... Par contre, il existe des risques : Il y a quelques longueurs dans la première partie où on voit les jeunes trainer dans la rue .. C'est un peu long ... Dans le plan séquence, le rythme peut être irrégulier, on peut trouver les scènes trop plates comme si le film s'essouffle un peu pour mieux se relancer dans la suite ... Bon film qui mérite d'être vu pour découvrir une technique de réalisation : le plan séquence ... "
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 009 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 avril 2017
    Victoria (Laia Costa) est une jeune espagnole qui sans doute poussée par la crise ayant frappé de plein fouet son pays après l'éclatement de la bulle immobilière, est venue tenter sa chance à Berlin. Mais c'est un mini job à 4 euros de l'heure qui l'attendait au sein de la locomotive de l'Europe citée si souvent en modèle. Mal intégrée car ne maitrisant pas la langue locale, Sebastian Schipper nous la présente dans une boite du centre ville où elle se défoule jusque tard dans la nuit avant de reprendre au petit matin son job de serveuse dans un café bio. Quinze ans après "L'auberge espagnole", on est désormais très loin de l'Europe de carte postale présentée par Cédric Klapisch au sein de laquelle la jeunesse européenne biberonnée à Erasmus faisait ses humanités dans les grandes métropoles devenues le berceau des amours post-adolescentes. L'Europe s'est réveillée de ce doux rêve un peu factice avec la gueule de bois et désormais elle doit faire face à la contestation des peuples qui ont le sentiment désagréable que c'est contre eux que la technostructure bruxelloise rédige ses lois et règlements. Cette présentation du contexte qui sera juste essaimée à petites touches par Schipper tout au long du film permet sans aucun doute de mieux comprendre ce le réalisateur va nous raconter. Schipper qui est un disciple de Tom Tykwer (acteur dans quatre de ses films), le réalisateur de l'électrique "Lola, cours Lola" (1998), prend la suite de son compatriote et ami en livrant sur plus de deux heures un thriller haletant qui prend la forme d'un unique plan-séquence immersif, filmé caméra à l'épaule. Mais au-delà de l'intrigue qui nous conduit spoiler: jusqu'à un hold-up sanglant
    , "Victoria" est surtout le portrait d'une jeune femme qui en une longue nuit se révèle à sa véritable nature. C'est sans doute l'aspect le plus intéressant du film au-delà de la capacité de Schipper à tenir le spectateur en haleine. Dans une première partie crispante au possible, spoiler: on se demande comment Victoria, sorte de petit chaperon rouge ibère à la naïveté déconcertante va se faire dévorer par un des quatre loups avinés ou par les quatre en même temps. Schipper prend un malin plaisir à jouer avec nos nerfs, la jeune fille semblant prendre visiblement plaisir à se mettre en danger comme si une jeune femme avec quatre inconnus au milieu de la nuit dans un pays dont elle ne maîtrise pas la langue était une chose allant de soi. Les regards entendus échangés par les quatre jeunes hommes nous font pressentir à chaque instant le geste qui va déclencher le viol qui flotte dans l'air depuis le début. Mais Schipper change brutalement de cap en introduisant la réalisation d'un hold-up par la petite bande des quatre qui s'avèrent en réalité face à l'adversité être des louveteaux sans défense. Victoria comme un papillon sortant de sa chrysalide se révèle au milieu de cette déroute comme un être à la soif de réalisation sans limite, capable pour accéder à des sensations fortes, de braver bien des tabous
    . On comprend mieux dès lors certains de ses comportements lors de la première partie. La jeune femme que l'on voit partir seule à la fin du film dans les rues de Berlin fait froid dans le dos et l'on se remémore alors le vieux proverbe qui dit que "l'habit ne fait pas le moine". Chacun d'entre nous dit-on a au fond de lui une part d'ombre qui peut se révéler en certaines circonstances. Sebastian Schipper de manière virtuose, aidé de jeunes comédiens très convaincants au premier rang desquels Laia Costa, en apporte la plus brillante et terrifiante démonstration. Chapeau bas !
    Shawn777
    Shawn777

    460 abonnés 3 328 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 avril 2024
    Victoria est une espagnole fraichement débarquée à Berlin depuis peu. Elle aime faire la fête, s'amuser, boire mais surtout les gens. En effet, Victoria n'a pas peur de suivre un groupe de mecs un peu bourrés pour voler des bagnoles ou aller discuter sur le toit d'un immeuble. Mais ce que Victoria ignore, c'est que sa vie va basculer en seulement deux heures de temps. Le film est fascinant dans la gestion du temps, on a l'impression, à la fin, que tout ce que l'on vient de voir s'est déroulé sur une nuit entière, voire même plusieurs, avec de nombreuses ellipses. Mais non, le temps diégétique et celui du spectateur sont les mêmes pour la simple et bonne raison que le film est un plan séquence à lui tout seul. Peut-être un hommage à "La Corde" d’Hitchcock mais sans "trucages" ou alors, plus récemment, à "L'Arche Russe", le film a en effet la particularité d'être complètement en plan-séquence, ce qui a ses qualités mais également ses défauts. Tout d'abord, soulignons la prouesse du réalisateur, de l'équipe technique qui doit être au taquet en permanence pour ne pas faire la moindre erreur mais également des acteurs et en particulier de Leia Costa qu'on ne quitte pas des yeux une seule seconde ou presque. On s'émerveille devant l'improvisation des acteurs mais également devant les techniques utilisées en se demandant comment ils ont fait pour tel ou tel plan, comment ils ont passés la caméra ici etc. De plus, le format est complètement justifié, ce n'est pas simplement un caprice de mise en scène. Ce format permet de placer le spectateur au cœur de l'action, directement avec les personnages, comme s'il accompagnait Victoria. On ressent ainsi sa fatigue, son énergie, son adrénaline, son stress, sa tristesse etc. De plus, la relation entre les deux personnages principaux est également très bien écrite, elle passe par différents stades de vie en seulement deux heures tout en restant réaliste. De même que les choix que fait Victoria peuvent faire basculer sa vie en, encore une fois, seulement deux heures. Seulement voilà, le film possède également beaucoup de longueurs, notamment dans la première heure et demi, avant que le film ne devienne beaucoup plus fluide. Effectivement, l'inconvénient du film en plan séquence est que l'on suit les personnages dans des situations bateau ; c'est sympa au début, notamment dans la rue, ça apporte une certaine authenticité mais ça commence au bout d'un moment à devenir assez longuet, comme lorsqu'ils sont sur le toit par exemple. "Victoria" est donc très intéressant sur le plan formel et interroge beaucoup mais pèche un peu de par son histoire finalement assez basique.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top