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    La Peur
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    Raphaël O
    Raphaël O

    121 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2016
    Un drame sur les désastres psychologiques humain dû à la guerre de 14-18 relatant un récit intéressant doté d'une reconstitution impressionnante de réalisme malgré un message d'ensemble qui n'apporte rien de plus que ce que l'on sait déjà.
    FaRem
    FaRem

    7 415 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 janvier 2016
    Damien Odoul nous emmène dans l'enfer des tranchées durant la Première Guerre mondiale à travers Gabriel, un jeune qui va nous raconter son histoire. Le film dispose de moyens limités donc pour les scènes de guerre, le réalisateur se contente du minimum avec uniquement des plans très serrés, sombres ou alors plongés dans la brume, il n'y a jamais de confrontation, mais il n'hésite pas à user des explosions ou tirs au second plan. À ce niveau-là, l'illusion fonctionne, mais malgré un fond intéressant avec une sincérité évidente, le film ne m'a pas du tout emballé. Il n'y a rien de nouveau, c'est vu et revu, les acteurs en font trop et jouent d'une manière trop théâtrale à mon goût surtout les seconds-rôles et Nino Rocher narre son histoire d'une façon tellement nonchalante qu'il a bien failli m'endormir.
    kikparis
    kikparis

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2015
    Beauté âpre et cinéma sans concession. Un grand film tiré d'un grand livre sur le grande guerre.
    Adeptes du divertissement, passez votre chemin.
    Et puis, prix Jean Vigo, quand même !
    mem94mem
    mem94mem

    94 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2015
    La bonne idée du film est de partir d'une situation où des conscrits font leur service national, font une première expérience de vie commune, non familiale, où les esprits sont insouciants, tellement insouciants que lorsque la guerre est déclarée, les soldats pensent en finir rapidement, dans un combat facile, où l'ennemi est réduit et diminué, faute de bonne information. Avec des moyens assez réduits, Damien Odoul nous restitue la façon avec laquelle Gabriel, notre héros, ressent le danger de façon contagieuse. Les personnages ont des gueules, et la folie qui finit par gagner la majorité d'entre eux fait un excellent écho aux traumatismes ressentis. Le raccord de bande son laisse un peu à désirer, comme cette scène où les cloches sonnent et où un clocher apparaît, sans aucune cloche. Mais le casting est sérieux et le film fait finalement preuve d'une belle originalité.
    norman06
    norman06

    298 abonnés 1 600 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 août 2015
    Un propos ambitieux et une sincérité dans les intentions. Mais le film n'échappe pas à la grandiloquence (ralentis, jeu hystérique de certains acteurs) ou à la platitude télévisuelle. On est loin de la force des œuvres réalisées, sur le même thème, par Milestone, Raymond Bernard, Kubrick ou Dupeyron.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 août 2015
    Damien Odoul filme la mort, la chair, les viscères qui débordent des cadavres, comme une Apocalypse, dans une mise en scène aux couleurs d'un tableau de Goya. On croise des hommes devenus des fantômes, des anarchistes, des fous dignes de Voyage au bout de la nuit et Gabriel traverse cette guerre comme une lente descente aux Enfers. Certes, le film souffre parfois de longueurs ou de répétitions, mais sa force visuelle compense ces écueils. Un film étonnant et qui soulève le cœur devant la barbarie des hommes quand ils plongent leurs semblables dans une boucherie sans logique.

    LA SUITE :
    Noel L.
    Noel L.

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 août 2015
    Sauvage,
    Oui, c'est un film surprenant par le réalisme et le soucis du détail des reconstitutions, parfois surréaliste, mais tellement humain, bravo M. le réalisateur.
    Richard L.
    Richard L.

    15 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 août 2015
    Le sujet était intéressant: montrer l'horrible boucherie que fut la guerre de 14/18. Hélas le metteur en scène nous impose un pensum à force de vouloir que le spectateur se rentre bien dans la tête ce que fut la grande guerre. On retiendra les canonnades qui occupent l'essentiel du film, le jeu outré des acteurs que j'ai trouvé très médiocres, l'absence de scénario crédible..... Vous ne perdrez rien en ignorant ce film.
    Julien D
    Julien D

    1 105 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 août 2015
    Un siècle plus tard, la première guerre mondiale reste un traumatisme dont la France a du mal à se remettre, et ce film, récompensé par le prix Jean Vigo, en est la meilleure preuve. Comme souvent le prix récompense une œuvre s’éloignant des sentiers battus du cinéma commercial, et c’est ici la façon extrêmement littéraire dont est adaptée est le roman épistolaire de Gabriel Chevalier qui fait de La Peur un film austère et trop peu réaliste. Quel dommage en effet que cette narration déclamatoire sous forme de voix-off vienne constamment interférer avec cette reconstitution particulièrement minutieuse de ce qu’ont pu être ces quatre années de guerre vue par le prisme d’un jeune soldat. Trop lettré et trop propre sur lui par rapport à ses compagnons, ce personnage perd en réalisme, et inévitablement en empathie, tandis qu’avance son récit et que la mise en scène va peu à peu se montrer uniquement illustrative de cette lecture en faisant l’impasse sur la plupart des pistes d’intrigue qu’elle entame (peu des personnages secondaires sont approfondis) et en se perdant entre ses propres lignes temporelles.
    traversay1
    traversay1

    3 099 abonnés 4 626 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 août 2015
    Le prix Jean Vigo, sorte de Goncourt du cinéma, a l'habitude de couronner des auteurs exigeants et assez peu grand public (Bozon, Dumont, ...). Damien Odoul est dans la continuité de ces cinéastes dont le style et la vision ne souffrent pas de concessions commerciales. La peur est une illustration de la guerre de 14 au travers de l'expérience d'un poilu qui la traversera la trouille au ventre. Parfois hyperréaliste, souvent distancié par l'omniprésence d'une voix off, le film est puissant dans ses descriptions de la boue des tranchées mais impose un formalisme littéraire qui passe mal avec ce texte parfois ampoulé ou confus déclamé dans un registre théâtral qui sonne parfois faux. On perd aussi en chemin quelques pistes narratives seulement survolées (la relation avec la fiancée) Bizarre, aussi, parmi des "gueules" convaincantes, d'avoir confié le rôle principal à un acteur au physique moderne que l'apparence (la coiffure) décridibilise. Pour évoquer la Grande Guerre, on ne trouvera pas plus proche de la vérité que Les croix de bois (1931).
    Fritz L
    Fritz L

    162 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 août 2015
    Comme ce fut le cas en 2014 avec « Mange tes morts », le Prix Jean Vigo 2015 vient à nouveau récompenser un film aussi audacieux que courageux, « Le peur »

    Audacieux parce qu’il faut l’être vraiment pour se hisser en bonne place dans une filmographie sur le conflit 14/18 qui semble avoir traité les aspects essentiels. De Kubrick (« Les sentiers de la gloire ») à Renoir (« La grande illusion ») en passant par Tavernier (« Capitaine Conan », « La vie et rien d’autre ») mais aussi Dupeyron (« La chambre des officiers ») ou encore Serge Bozon (« La France ») ce sont tour à tour les déserteurs, combats d’honneur, vie à l’arrière du front ou la souffrance qui furent mis en exergue. On se souvient même de la version édulcorée et guimauvesque de cette guerre avec la pathétique « Joyeux Noël de Christian Carrion. « La peur », s’impose d’office comme le film qui vient traduire la souffrance à l’état brut, aucunement magnifiée, ni exacerbée, simplement le reflet d’âme d’un soldat qui peu à peu perd pieds face à cette traumatisante réalité.

    Courageux parce que Damien Odoul s’approprie le sujet et confronte ses souvenirs de lecture, de peinture, de cinéma qu’il intègre dans le récit lui conférant une vision très personnelle et renforçant toute son authenticité. Il fait aussi appel sur le sujet à notre propre mémoire. On pense à « Thomas l’imposteur » de Cocteau sur le côté licencieux, aux horreurs et lumières d’un Otto Dix, à des scènes de genre d’un Rémy Cogghe (le cabaret au début du film) à Wilfried Owen…

    Mais « La peur » est avant tout une œuvre de contraste, à l’image de ce conflit où l’horreur et la mort côtoyaient une vie qui perdure, pour laquelle chacun se battait avec ses propres armes, au front, comme à l’arrière. Cette dichotomie est constante dans le film aussi bien à l’image (monochromie pour les combats et luminosité excessive pour la vie « civile ») qu’au niveau du son ou de la musique (vrombissante ou mélodieuse selon l’action). Le constat est identique sur un point de vue plus psychologique, le « héros » sombre et avec lui sa pensée et sa vision de choses. Avec ce cheminement de la peur au ventre, peu à peu l’âme se noircit pour ne devenir qu’une chose informe et désincarnée.

    Tout dans ce film participe à creuser le malaise, infliger la vérité et réveiller notre conscience sur un conflit que l’on imagine plus autrement que comme une carte postale sépia où le poilu représente le valeureux héros propret, occultant l’épouvante et les angoisses qui le tenaillaient ! « La peur », dans ce sens, est un film choc, plus vrai que nature. Le choix de comédiens amateurs est d’ailleurs intelligent car il vient renforcer cet état d’urgence et cette candeur bafouée, On accuse le coup, on se racle souvent la gorge et on n’en sort pas indemne.
    leprofessionel
    leprofessionel

    2 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 août 2015
    'la peur', un film de guerre, a l'echelle de l'homme, sondeur de l'ame humaine (le parti pris de la voie off y est pour bcp). Il decrit parfaitement la condition du soldat dans les tranchees : Point d'assaut heroique, point de corps a corps choregraphique dans ce film anti guerre, juste la misere, les bombardements, l'attente, le froid, la faim... Et bien sur la peur. Peur que le film essaye de nous transmettre, il y reussit assez bien, meme si on aurait aimé davantage ressentir l'angoisse et l'oppression vecue par les soldats. Les decors et costumes sont parfait (je passerai le fait de trouver des fusils berthiers m1916, fin 1914...). Le scenario se montre assez plat et monotone, mais c'est a l'image de cette guerre... Bref, un film de guerre assez atypique, bien loin des productions classiques americaines, ce qui fait tout son attrait.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 août 2015
    Le roman de Gabriel Chevallier ( Clochemerle ) était captivant. L'un des plus grands témoignages du front, du vécu pur jus. Il fut toutefois mis à l'écart car le héros-narrateur y avouait sa peur de tous les instants et répondait de celles de ces camarades. La peur qui tétanise mais peut vous soulever à tout moment et vous changer en bête immonde, en tueur enragé... Peu à peu cette peur devient familière, routinière, sorte de copine encombrante... Ceci dit, merci aux hommes d'aujourd'hui pour leur effort de mémoire et ne surtout pas leur reprocher d'être nés cent ans plus tard, eux aussi, un jour, seront des aïeux que l'on saluera. mais d'un chapeau tiré moins bas tout de même... P.L
    kristin75
    kristin75

    10 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2015
    Damien Odoul a le mérite de faire des films comme on en voit peu dans le cinéma français. Et de s'attaquer à des sujets aussi rarement traités. Donc un réalisateur à voir et à soutenir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 août 2015
    Comment Filmer magnifiquement la guerre, la peur, la folie, les lumières , les odeurs et les bruits....Magnifique et pudique comme ces acteurs: film rare et précieux
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