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    La Taularde
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    3,1
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    140 critiques spectateurs

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    cylon86
    cylon86

    2 261 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2016
    Si Mathilde est en prison aujourd'hui, c'est pour son homme et non pas à cause de lui, elle insiste bien là-dessus. Elle avait prévu un plan impeccable pour en sortir rapidement. Mais sans nouvelles de son homme et avec une situation qui se complique, Mathilde fait face au danger d'une peine rallongée et doit s'adapter à la vie en prison, à sa dureté, à sa violence, à ses peines mais aussi à ses joies quand elles sont là. Pour ce film immersif et réaliste, Audrey Estrougo a décidé de nous plonger dans une prison pour femmes et de ne jamais la quitter. Tout le film se vit à travers Mathilde, une femme qui a fait des folies par amour et qui se rend compte que le prix à payer est plus fort que ce qu'elle pensait.
    Suite de la critique sur
    titicaca120
    titicaca120

    349 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2016
    huis clos étouffant uniquement filmé à l'intérieur de la prison
    de femmes où règne la loi de la plus forte.
    des vexations, des insultes des coups ainsi que des matonnes
    qui font un travail terrible.
    Sophie Marceau est excellente entourée de jeunes comédiennes
    pleine de talent et cruelles de vérité.
    Jorik V
    Jorik V

    1 198 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 septembre 2016
    Le film de prison est un genre à part entière ultra balisé, que ce soit l’univers carcéral masculin, féminin ou même adolescent avec les maisons de correction. « La Taularde » n’invente donc strictement rien et ce n’est pas l’originalité qu’il faudra venir chercher ici. Qui plus est, le fait de mettre Sophie Marceau en tête d’affiche pour nous immiscer dans ce quotidien si particulier n’est pas une bonne idée de prime abord. Dès le départ, l’identification à son personnage n’est pas facile et l’actrice joue parfois faux. Plus le film avance, plus elle s’efface derrière lui et plus on parvient à s’immerger et oublier l’actrice. Cependant, une comédienne moins connue aurait peut-être mieux servi le film.

    Ensuite, plutôt que de se cantonner à une chronique carcérale pure et dure, la réalisatrice Audrey Estrougo ajoute une intrigue secondaire justifiant la présence du personnage principal en prison. Pas très claire et surtout tout à fait dispensable, elle dilue l’intérêt du film inutilement. Mais « La Taularde » ne se limite pas à ses défauts qui l’empêchent néanmoins d’être un bon film. Le fait que tout manichéisme soit évité est d’abord à saluer. Des détenues aux surveillantes, la psychologie des seconds rôles a été correctement étoffée. Certaines sont plus dures ou mauvaises que d’autres mais les frontières entre le bien et le mal restent assez poreuses et la batterie d’excellentes actrices choisies pour les incarner aide à la nuance.

    Certains sujets rarement vus au sein de ce cadre sont également traités ou au moins survolés. C’est le cas de la sexualité féminine pour ces femmes privées de contact masculin qui s’en remettent à la masturbation ou des restrictions budgétaires écrasantes soumises par l’Etat qui peuvent amener à de graves dérèglements. Un certain constat social est donc effleuré mais c’est lors d’uné émeute emplie de tension ou d’une agression qu’on ne voyait pas venir que le long-métrage nous surprend le plus. Des saillies magistrales qui relèvent le niveau d’un film qui hésite entre autopsie d’un milieu et véhicule de star.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    386 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2016
    Cet huis clos carcéral au réalisme accru brosse un portrait de femmes d’aujourd’hui qui tentent de lutter pour survivre face au mastodonte pénitencier dont on ne peut rien tirer, pas même un rouleau de papier-toilette. Sophie Marceau y est poignante, habitée par un personnage qu’on n’aurait pas cru fait pour elle, et pourtant. Elle est accompagnée d’une galerie d’actrices toutes aussi talentueuses, qui entre justesse et émotions, atteint un sommet de vérité.
    Cinemaniakmontreal
    Cinemaniakmontreal

    16 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 novembre 2015
    Taulardes : la réalisatrice a bâti une prison où elle s’est elle-même enfermée à coups de clichés plus attendus les uns que les autres. Et c’est bien dommage.♥♥

    Malgré son jeune âge, avec Taulardes Audrey Estrougo réalise son quatrième film sur la condition féminine en milieu carcéral. Dans son œuvre précédente, Une histoire banale, elle racontait déjà un récit décliné du point de vue de la femme, pour mieux dénoncer le viol, cherchant à annihiler la présence de l’homme. Ici Mathilde Leroy (Sophie Marceau) vit ses premiers jours en prison après avoir aidé son mari à s’évader. Plutôt que de sauver sa peau en le dénonçant aux autorités, elle préférera se sacrifier, jugeant dérisoires les deux années dont elle doit s’acquitter, comparées à la peine maximale dont il pourrait écoper.

    Produit par Julie Gayet (également actrice) et tourné à Rennes, dans la prison Jacques Cartier (fermée depuis 2010), le film capte avec un réalisme accru le quotidien de femmes désormais rassemblées par la même détermination: celle de vouloir survivre. Force est de constater que la réalisatrice maîtrise l’outil cinématographique avec précision, arborant des cadrages assurés, que ce soit en split screen ou en contre-plongée, de manière à grossir le trait décrivant l’état mental des personnages. Peu de champs-contrechamps dans des scènes où l’action se situe du point de vue de Marceau et de ses tourments intérieurs.

    On croît à la sincérité de la démarche de la metteuse en scène de vouloir dénoncer certains abus commis dans les prisons pour femmes (avec ce médecin qui se fait de l’argent sur le dos des détenus) en mettant aussi en exergue la profession difficile de surveillante (personnage attachant qui souhaite bonne nuit à chaque cellule). Pourtant, dès les premières images, on est agacé par les idées éculées que véhicule Taulardes sur la vie carcérale, sans jamais proposer le moindre regard neuf. Tout y passe : les piqûres de punaises de lit, les toilettes qui débordent, les murs crasseux, etc. jusqu’au bizutage de Mathilde par sa codétenue, Kanté. Cette dernière lui volera son matelas, changera le poste de télévision à répétition et pénétrera même son intimité sous la menace d’une arme.

    On sent bien l’intention de vouloir créer une œuvre foncièrement naturaliste en utilisant par exemple le maquillage de Marceau qui, tout comme son interprète, finit par devenir absent. Elle est de tous les plans, ou peu s’en faut, cependant, elle ne convainc pas dans le rôle d’une femme ordinaire se retrouvant subitement en prison et qui, au fil des jours, se rebelle et découvre en elle une force qu’elle ne se connaissait pas. Elle ressemble à s’y méprendre à Guylaine Tremblay dans la série québécoise Unité 9. Les deux personnages sont des professeures de lettres, incarcérées par amour d’un proche, qui reprennent certaines des gardiennes sur leur conjugaison ou leur orthographe. Et que penser de la présence de Suzanne Clément dans les deux projets? Cette dernière incarnait dans la série un personnage bavard haut en couleurs qui semble ici avoir perdu notre intérêt tout comme son accent québécois. On se demande encore pourquoi.

    Sans faire la révolution, le film aurait gagné à être dans l’inhabituel, le moderne et la témérité au lieu d’enfoncer des portes déjà béantes. Certes, Taulardes reste bien écrit et fait la part belle à des actrices de talent (Anne Le Ny et Marie Denarnaud en tête). Chaque personnage a son moment de gloire mais cela ne suffit pas à le relever de la lourdeur que la réalisatrice lui a imputé à négligence.
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