Derniers Avis : Le Jour de mon retour - Page 2

Un beau drame sur la folie d'un marin amateur qui part faire le tour du monde. Malgré une histoire vraie hallucinante, la réalisation n'émeut toutefois pas et l'ennui s'installe souvent.

On connait surtout James Marsh pour son biopic sur Stephen Hawking « Une merveilleuse histoire du temps ». Il s’entoure aujourd’hui de Colin Firth et Rachel Weisz pour raconter l’histoire de Donald Crowhusrt et de sa grande supercherie lors de la première course à la voile en solitaire en 1968. Car très mal préparé, il a dû rapidement faire face à de graves difficultés. Quoi qu’un peu sage, « Le jour de mon retour » brosse un portrait assez complet de Crowhurst avec ses problèmes financiers, les sponsors de son bateau, le soutien de sa famille, ses difficultés en mer, ses mensonges à la radio et aux médias et son retour qui le mènera à la dérive. Ce que l’on regrette, ce sont les nombreuses séquences en mer qui manquent terriblement de poignes. Plutôt que de jouer avec les décors naturels pour les rendre tantôt magnifiques, tantôt effrayants, James Marsh préfère se reposer sur les épaules de son comédien qui lui, n’a pas l’intention de passer pour un coupable. Loin du film de survie, « Le jour de mon retour » intéresse pour ses faits, mais ne passionne jamais.
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Un film super du début à la fin. Quand on ne connaît pas l’histoire comme moi, on ne peut qu’être surprise par ce que cet homme a vécu et ému par la manière dont il a souhaité terminer son voyage.

Assez surpris de la note moyenne pour ce film.

Certes il a des défauts car avec une histoire pareille il y avait sûrement possibilité de faire beaucoup mieux.
En effet la dramaturgie aurait mérité à être davantage poussée .
Les galères et la solitude en bateau également.

Mais l'histoire est quand même très prenante colin firth est très bon dans son rôle.
On ne s'ennuie pas et on sent clairement que le héro est pris dans un etau et n'a aucune échappatoire.
Il est pris dans ses mensonges sa honte et sa culpabilité.
C'est passionnant même si au bout du compte on a du mal à ressentir de l'empathie pour le héro pris dans son égoïsme

Histoire touchante, bon casting, une bio sur une décision surprenante et extravagante et pourtant, avec une mise en scène poussive, on a un film très linéaire (trop) qui peine à laisser une place à l'émotion, le drame, le suspens ... Au final moyen ! j'attendais mieux : 2.5/5 !!!

Un film long, au rythme lent et passablement monotone au dénouement couru d'avance. La seule qualité serait peut-être qu'il soit fidèle à la réalité et pourrait être catalogué dans la rubrique documentaire...

Malgré une affiche et un nom de film hors contexte (ça fait comédie gnangnan, non?) par rapport au réel cadre du film, une superbe aventure encore plus dingue qu'elle est vrai...
La 1ère partie est superbe, de l'avant course jusqu'aux premiers jours en mer, des difficultés du quotidien jusqu'à celles liées au montage d'un tel projet, sans oublier les interactions plutôt prenantes avec sa famille.
Plus le temps avance, et plus Donald Crowhurst se rend compte que c'est un pari fou... spoiler: qui n'aura qu'une issue tragique : soit celle de rentrer, et d'être couvert de dettes, ou de continuer allant vers sa mort assurée...il décide de s'enfermer dans le mensonge, sombrant dans la folie puis la mort....

Hélas, les dernières 45 minutes du film sont un peu bâclées, moins bonnes, et c'est bien dommage, un peu surjoué de tous les cotés, le pompon étant la fausse barbe de Colin Firth....
Rachel Weisz impeccable!
Pas mal!

L'histoire vraie dont s'inspire le film fait froid dans le dos, et Colin Firfth est ici pleinement exploité tour à tour comme dandy ingénieux maudit puis comme homme isolé au bord de la folie.
Le fait est, je pense, méconnu en France. Voilà l'occasion d'arranger ça.

Trop loin de la réalité connue dès le début : bateaux modernes dans la rade, épisode de la grand-voile au départ omis etc sans parler de la naissance du projet et sa mise en oeuvre beaucoup trop rapides. Très moyen, autant faire une fiction.

Après le très bon "The Theory of Everything" sur Stephen Hawking, James Marsh s'intéresse à une nouvelle histoire vraie cette fois-ci méconnue celle de Donald Crowhurst, un homme qui décide de participer à une course à la voile en solitaire alors qu'il n'a pas d'expérience. Une décision aussi réfléchie qu'irréfléchie, car même s'il avait prévu pas mal de choses, il est parti avec de gros handicaps à cause des pressions qu'il a subies pour se lancer dans cette aventure alors que tout n'était pas prêt. Cette spirale infernale qui va s'accentuer une fois en mer avait déjà commencé bien avant... Le portrait dressé de cet homme m'a laissé un sentiment mitigé ce qui ne le rend pas totalement attachant. D'un côté, il veut aller au bout de son rêve ce qui est louable et courageux, mais de l'autre, ce qu'il a fait était totalement irresponsable et lâche par rapport à sa famille et je ne parle pas uniquement de sa décision finale. Entre cette course rendue encore plus difficile par les conditions du bateau et l'évolution psychologique du personnage, j'ai trouvé le traitement assez décevant. Le récit est un peu ennuyeux avec des instants de vie sans grand intérêt alors qu'il y avait mieux à mettre en avant, une traversée peu palpitante et très calme malgré les problèmes rencontrés puis l'aspect psychologique qui est le plus intéressant et important est totalement délaissé jusqu'à la dernière partie où l'on a droit à quelque chose de larmoyant et confus. Le film se termine sur une bonne note avec un final touchant, mais il reste quand même moyen même s'il se laisse regarder sans problème.

Donald Crowhurst était un plaisancier du dimanche, un brin professeur Géo Trouvetou, qui se mit en tête de relever en 1968 le défi lancé par le Sunday Times : le tour du monde à la voile en solitaire sans escale. Il hypothèque sa maison pour construire à ses frais son bateau, un trimaran à une époque où les monocoques étaient de rigueur.
Mais les difficultés s'accumulent dès le départ de la course. Son bateau, mal préparé, prend l'eau de toute part. Donald Crowhurst hésite à renoncer. Mais, l'abandon serait la ruine pour lui et pour sa famille. Il décide alors de tromper son monde et de donner, par radio, de fausses indications sur ses positions. Tandis qu'il fait des ronds dans l'eau dans l'Atlantique sud et accoste en Argentine pour réparer une fuite d'eau dans son flotteur, les autres concurrents abandonnent les uns après les autres, privant Crowhurst de la discrétion qu'aurait garantie son arrivée bon dernier.

Je me souviens avoir vu gamin à la télévision une fiction consacrée à Donald Crowhurst. C'était une après-midi au début des années quatre vingts. Je pensais que c'était un téléfilm. Il semblerait que ce fut "Les Quarantièmes rugissants", un film de 1982 de Christian de Chalonge avec Jacques Perrin et Julie Christie. J'en avais été durablement impressionné. Je me souviens surtout du dernier quart d'heure. C'était peut-être une de mes premières confrontations à la folie.

"Le Jour de mon retour" (horrible traduction de "The Mercy") reprend cette histoire. On en connaît toutes les étapes : le défi lancé à la face du monde, la duperie comme seule alternative au renoncement, la folie qui s'installe et qui emporte tout. Ces trois temps sont filmés avec académisme par James Marsh - dont le succès de "Une merveilleuse histoire du temps" valait plus par l'interprétation habitée de Eddie Redmayne que par sa mise en scène besogneuse. Colin Firth joue avec application le rôle du gentil Donald. Quant à Rachel Weisz, elle a trop de talent pour perdre son temps dans celui de son aimante épouse.

La critique a démoli :Le Jour de mon retour". Il a d'ailleurs quasiment disparu des écrans dès sa deuxième semaine d'exploitation. Pour autant, un jeune adolescent le verra peut-être à la télévision un dimanche pluvieux et en sera durablement impressionné. Ce ne sera déjà pas si mal...

Terrible récit d'un homme qui souhaitait construire quelque chose de grand et rentrer dans l'histoire. Ce fut le cas, mais à quel prix ?

L'histoire de la plus grande arnaque du Golden Globe, mais faite par un doux rêveur qui n'avait pour but que de mettre sa famille à l'abri du besoin, et dont la fin tragique touche les cœurs par une malchance que le pauvre marin d'eau douce ne méritait pas. La belle épopée à la fois dramatique et pleine de sentiments sur laquelle Le Jour de mon retour nous entraîne est assez bien menée, du début qui nous promet un grand film humaniste à une fin malheureusement poussive (des scènes qui sont redondantes comme spoiler: la folie de Donald que l'on voit à travers quatre ou cinq scènes différentes et dont on avait compris le sens dès la première
) qui manque la touche la plus émouvante qui soit : spoiler: quel génie tragique et beau cela aurait été de voir le gagnant remettre son argent à la famille de Donald ! On aurait certainement dégainé les mouchoirs avec bonheur humaniste !
Mais si le film est un peu bancal, on n'en apprécie pas moins la modeste et bien interprétée participation de Colin Firth, parfait en doux dingue qui se voit peu à peu rattrapé par ses ambitions avec un dépit qui nous fait mal au cœur. Les effets spéciaux sont bons car ils savent masquer l'effet "fond vert" (ce qui est très appréciable), les jeunes acteurs sont tous très mignons dans le rôle de la petite famille aimante, et comment ne pas compatir à la tragédie jamais méritée de ce pauvre Donald... Mention à l'une des dernières compositions du regrettée Jóhan Johannsson, à l'image du film : intimiste et modeste.

Film crépusculaire à différents titres, Le Jour de mon Retour passe bien inaperçu dans l’actualité cinématographique française. Son réalisateur, James Marsh, a pourtant réalisé un précédent long métrage très remarqué il y a trois ans (Une Merveilleuse Histoire du Temps). Et son casting comprend deux grands acteurs, un peu perdus de vue ces derniers temps (Colin Firth et Rachel Weisz), qu’on a plaisir à retrouver. Mais ce film nous permet surtout d’écouter une des dernières partitions de Jóhann Jóhannsson, ce compositeur de musiques de film très remarqué ces dernières années (Premier Contact, Une merveilleuse Histoire du Temps) qui signe ici encore une très belle bande originale. Le compositeur vient malheureusement de décéder subitement à 48 ans. On peut d’ailleurs mettre en parallèle le sombre destin du musicien, mort au faîte de sa gloire, avec celui du héros du film, ce marin aventureux qu’était Donald Crowhurst. En effet, le film narre l’histoire d’un homme que la renommée attendait mais, ne supportant pas que celle-ci soit basée sur un mensonge, perd le contrôle de lui-même. Cette histoire d’épopée maritime, qui s’est déroulée en 1969, est absolument fascinante et on attendait du film une plongée abyssale dans la psyché du navigateur. Mais James Marsh reste un peu en surface de son sujet et Colin Firth, malgré tout le mal qu’il se donne, ne parvient pas à nous offrir une voie convaincante vers un début d’accroche avec ce personnage déroutant. Peut-être que le récit aurait dû laisser cet homme totalement seul, évitant des allers-retours accessoires, à la manière de ce qu’avait fait Zemeckis dans Seul au Monde.

Interressant pour le cote reel de cette course hallucinante pour l'epoque mais la tension n'est pas vraiment palpable et un rythme assez lent n'ont font pas une reussite.