Avis : Tokyo Fiancée - Page 3

Film délicieux, tendre, espiègle, plein de fraîcheur et d'étonnement, comme le regard que pose l'héroïne sur le Japon, ce pays fantasmé de son enfance qu'elle redécouvre à travers les éclats que lui en montre son amoureux japonais. Les images sont superbes, admirablement servies par une bande son impeccable. C'est un excellent moment de cinéma. Rare!

C'est un très beau film, plein de poésie et de douceur. Stefan Liberski réalise là un deuxième portrait de jeune fille en fleur (voir Baby Balloon) extrêmement réussi, sensible et juste. C'est aussi, bien sûr, la rencontre entre deux visions qui se croisent sur le Japon. Magnifiques images! A voir et à revoir.

Super film ! Une belle histoire d'amour, à la fois drôle et simple, dans un Japon magnifique exploité à travers l’œil de l'occident, ça change !

Une jeune belge revient au Japon pour y vivre après y avoir vécu jusqu'à l'âge de cinq ans. Elle tombera amoureuse d'une jeune fils de famille à qui elle dispense quelques des cours de français. Le film la suit dans sa redécouverte du pays du soleil levant et évidemment dans cette idylle sur laquelle le scénario repose.
Comme mon résumé, "Tokyo fiancée " est léger, très léger. Trop léger ? Sans doute car cette adaptation un peu trop fidèle d'un roman d'Amélie Nothomb ne brille ni par sa profondeur ni par son originalité. L'histoire d'amour est gentillette, sans grande passion. L'histoire somnole un peu (les sushis étaient bourratifs). L'arrière-plan quand il ne ressemble pas à un reportage touristique sur le Japon entre modernité et tradition, ne nous montre que des personnages esquissés à gros traits (la copine jalouse et énervante, les parents peut être de la mafia, ...). L'intrigue avance mollement avec quelques clichés comme l'ascension de la montagne pour faire le point sur sa vie et trouver ce que l'on désire être réellement. La mise en scène très sage et un soupçon redondante, en rajoute dans le banal en utilisant une voix off qu'elle illustre par des tableaux japonais mettant en scène l'héroïne.
Et malgré tout cela, la vision du film n'est pas totalement désagréable. La douceur et la gentillesse que diffusent le film sont dues en grande partie à Pauline Etienne qui incarne Mme Nothomb jeune à l'écran. Elle est absolument délicieuse et craquante. Un peu Binoche, un peu Jean Seberg, elle apporte au film toute sa fraîcheur. Hélas, elle n'a pas grand chose à défendre, se contentant de quelques mines mutines et de déplacements sautillants. Cela ne fait pas un film, mais j'avoue que grâce à elle, j'ai pris un tout petit plaisir à me balader dans ce Tokyo de carte postale et de roman rose.
Un peu plus sur le blog.

Le film est drôle, un peu ingénu, frais, délicat. Pour l’apprécier à sa juste valeur, il faut prendre le film comme il est : un petit film. Une petite bulle d’évasion. Tokyo Fiancée a au moins le mérite de vous faire voyager 1h40 sans prendre l’avion. Pauline Etienne est très naturelle et Taichi Inoue, ce jeune japonais qui ne parle pas français, très convaincant. Critique complète en cliquant sur le lien

J'ai adoré l'adaptation de "Stupeur et tremblement" , et bien maintenant j'adore aussi l'adaptation de "Ni d'Eve ni d'Adam" .
Ce sont des œuvres bien plus profondes qu'elle n'y paraissent de prime abord.
Bien plus tragiques aussi...
Un jeune homme dès plus charmant tombe amoureux d'Amélie qui ne l'aime pas, elle l'aime beaucoup, nuance...
Et ensuite Amélie tombera amoureuse d'une femme qui la détestera.

Encore imprégnée des cinq premières années qu’elle a passées au Japon, Amélie revient à Tokyo à vingt ans. Histoire de vérifier ou en est son rêve de devenir écrivain au pays du soleil levant. Exactement comme Amélie Nothomb… dont un des romans autobiographiques a inspiré le film ! La charmante ingénue va commencer par donner des cours de français à Rinri, un gentil « nippon… ni mauvais » (pardon !). Le titre est sans surprise : les deux tourtereaux tombent amoureux.

C’est cette aventure qui sert de trame pour dérouler un récit d’initiation aux us et coutumes locales. Avec une fascination culturelle réciproque des deux héros. L’histoire balance tranquillement entre deux pôles, modernité et tradition. A l’image des parents de Rinri, dont la rigidité apparente et le respect de principes séculaires s’accommodent parfaitement d’une cuisine bourrée de gadgets dernier cri ! C’était une volonté du réalisateur « d’osciller entre caché/ouvert, boudoir/nature, discret/ostentatoire » pour donner du rythme au film.

Pas sûr que le pari soit totalement gagné. Car en dépit du petit charme qui se dégage de « Tokyo fiancée », en particulier de certains tête à tête, le récit donne l’impression de flotter. Et s’il flotte, c’est qu’aucun fonds ne le leste. Il faut toute la fraîcheur et la spontanéité de Pauline Etienne, pour que la légèreté de cette mignonne histoire d’amour ne vire pas à la « japoniaiserie » (repardon !). Cette Amélie-là fait d’ailleurs penser à une troisième Amélie (Poulain) par l’ingénuité et la grâce qu’elle dégage.

Ce film est décevant à plus d’un titre. Tout d’abord, pour un fan comme moi des pays de cette région du monde (Corée du Sud & Japon) puisque même si Amélie Nothomb est, comme moi, une fan déclarée du Japon, cet amour ne se voit pas dans le film. Au contraire, on assiste à une succession de clichés sur les grosses différences entre les deux cultures mais plutôt sous l’angle de la curiosité amusée que sous l’angle de l’admiration.
Ensuite, l’histoire d’amour m’a déçu : les débuts de la love story sont très bien montrés spoiler: ainsi que la lâcheté finale de l’héroïne
mais la réalisation manque de liant et on n’est pas entraîné dans cette histoire comme ont pu le faire par le passé mes comédies romantiques de référence.
Il y a quand même quelques qualités dans ce film et en premier lieu l’interprétation de la très fraîche Pauline Etienne, parfaite de naturel et très proche de son modèle. Il y a aussi la beauté de certaines scènes due en grande partie aux décors du tournage.
Dans le monde des adaptations cinématographiques d’Amélie Nothomb, j’avais préféré celle d’un autre livre (« Stupeur & tremblements ») effectuée en 2003 par d’Alain Corneau.

Fan de Japon, j'ai bien apprécié ce film qui vaut surtout pour la Performance de Pauline Etienne et de Taïchi Inoue ainsi que bien entendu la musique et les décors, même si ce n'est certes pas mon film préféré sur le Japon.

« Tokyo fiancée » est le feel good movie par excellence, charmant, pétillant, attendrissant mais surtout profondément attachant. Il ne faut y chercher réellement aucun message, ni prouesse de caméra. Le Japon est vu ici à la manière Baedeker, tout en charme et traditions touristiques, avec toutefois une grosse vague de gravité sur la fin. Il s’agit là d’une subjective perception d’un pays, ouverte au courroux des puristes, dont se moquent aussi bien Nothomb que Liberski, puisque le contenant du film est autre. Leur intérêt se porte en effet sur la mise en valeur de cette relation unique qui lie Amélie et Rinri, mais aussi de la confrontation de deux cultures (chacune véhiculant ses préjugés sur l’autre), de la perception de cette petite belge, qui au travers du jeune homme va confronter sa vision fantasmée, voire égocentrée d’un pays, ce qui donne lieu à un festival de scénettes tantôt désopilantes, tantôt tendres, d’un « causticisme » à tout épreuve et d’une fantaisie loufoque sans faille. L’ombre de Nothomb plane sur le film comme elle le faisait dans le roman. Mais ce qui n’aurait pu être qu’une simple bluette sur l’amour qui ne veut pas dire son nom (le roman dans ce sens est plus significatif) se transforme sous nos yeux, grâce au charisme, l’ingénuité de Pauline Etienne, et à l’élégante fragilité, la luminosité de Taichi Inoue en une magnifique love story, qui se situerait quelque part entre « Tokyo mon amour » et « Un trop brève rencontre ». Tous deux exaltent le film et nous font oublier maladresses de mise en scène et une certaine facilité. « Tokyo fiancée » n’a d’autre prétention que de nous toucher, nous charmer, nous émerveiller… bref de passer un excellent moment hors du temps, hors d’un monde terre à terre, où le ressenti et la fraicheur priment plus que la rationalisation. Le tout s’achevant sur un magnifique « Big in Japan » revisité, comme l’est ici la vision adulescente de l’amour, plus délicate, intense et évanescente.

Ce n'est pas un film d'adolescent mais un film adolescent !

C'est à la limite une visite culturelle d'un pays tel qu'un VIE ou jeune expatrié peut le découvrir. C'est assez limité et un peu poussif. C'est frais, un peu trop frais et manque de maturité

Assez loin de stupeurs et tremblements puisqu'on n'a pas la partie au travail et que les motivations d'attirance du japon son différentes

Mais bon, c'est un film différent donc interessant

Un peu moins réussi que "Stupeur et tremblements" d'Alain Corneau au niveau de la représentation des différences culturelles, mais c'est une adaptation mignon tout plein de Nothomb, que certains trouveront peut-être un peu cucul. C'est pourtant frais et plein de finesse, et Pauline Etienne parvient à succéder avec brio à Sylvie Testud dans le rôle d'Amélie, apportant une bonne dose de coolitude au personnage..

Trés bon film plein de poésie et d'humour, vraiment un bon moment,
Juste un regret .. Je vois pas l'utilité de tant de scènes de nues (enfin il n'y en a que quelques unes).

Tout ce qui faisait la fraicheur et la malice de la première moitié du film disparait au moment où Pauline Etienne se fane. On en vient même à détester son personnage qui prône une pseudo indépendance féminine à la française. Les décors, les dialogues et les images proposés restent toutefois dans la tête, on regrettera un manque d'équilibre pour nous porter jusqu'à la fin au titre de la légèreté positive qu'est ce film.

Très sympathique ! Le monde d'Amelie Nothomb y est parfaitement retranscrit:-) c'est vrai, c'est dépaysant et on a le sourire aux lèvres tout au long du film. Les tenues de l'actrice principale sont très rigolotes et ce film est un petit bijou !