Il n'y a pas de mauvais sujet, il n'y a que de mauvais auteurs disait Guitry. Principe qu'on peut une nouvelle fois appliquer à la réalisatrice de ce pauvre film, mal dialogué, sans aucune ambition esthétique, où les acteurs partent dans tous les sens, faute d'avoir une direction à prendre. La cohabitation forcée des classes sociales est par nature un sujet dramatiquement riche offrant de multiples possibilités de comédie, mais le scénario, et surtout les dialogues, passent à côté de toutes les opportunités du sujet. C'est un film paresseux qui table sur la seule présence des comédiens pour faire exister les personnages, et on les sent bien démunis avec aussi peu de matière à travailler. Notons au passage que Josiane Balasko n'interprète plus que des personnages acariâtres qui dégagent un haut degré d'antipathie. Il est grand temps qu'elle revienne vers des choses plus aériennes, et surtout moins formatées. Il y a toutefois Michel Vuillermoz, comédien génial, qui lui aussi mérite des auteurs un peu plus talentueux. Du cinéma bourgeois et appliqué dont on ne sait pas à qui exactement on le destine.
Bon casting avec un thème prometteur, tout ça pour quoi ? Une énorme déception ! Au début ça commence pas trop mal avec quelques sourires puis le sourire s'estompe vite et on finit par regarder sa montre pour savoir combien de temps le calvaire va encore durer...
Grosse déception avec ce film pourtant prometteur vu le casting et le sujet. Le résultat est vraiment décevant à tous les étages de l'immeuble ! Des personnages grotesques, toujours dans l'excès. Un scénario cousu de fil blanc avec une happy end que l'on voit venir de loin. Et en plus ce n'est même pas drôle. Pas drôle, n'apporte pas de réflexion sur un sujet d'actualité tellement tout est énorme ! Ça ne passe pas !
Un très beau casting d'acteurs mais le talent ne fait pas tout. Beaucoup de clichés, qu'on soit de gauche ou de droite, un scénario qui fait très peu rire. L'extrait est déjà moyen mais le film l'est encore moins. Didier Bourdon et Josiane Balasko ne peuvent pas apporter davantage au vu de la pauvreté du scénario qui ressemble fortement au séries mielleuses à la Française.
Très déçue, toutes les répliques les plus pertinentes sont dans l extrait propose. Les acteurs sont très bons mais ils ne sauvent pas le film qui tombe très vite dans la caricature. C est dommage car la première partie du film est plutôt bonne, la seconde est carrément utopique
Cela aurait pu être un très bon film, porté par la crème des acteurs français de comédie. Mais un excès de clichés et surtout une fin mièvre et assez ridicule en font une comédie d'assez bonne facture mais qui laisse un sentiment de gâchis. En effet, la première heure est franchement drôle avec des répliques qui font mouche et des personnages hauts en couleurs. On se dit alors qu'on a affaire à une comédie audacieuse et assez grinçante, on rit d'assez bon coeur. Mais la deuxième partie est plus longue, tombe un peu dans la surenchère de clichés et surtout comporte 20 dernières minutes décevantes, assez mièvres, en opposition avec le début du film. C'est vraiment dommage, on se demande pourquoi Alexandra Leclère a tenu absolument à "rattraper" ses personnages, à les faire évoluer de manière trop caricaturale et rapide pour être crédible. Niveau acteurs, la distribution est de qualité même si certains personnages sont tellement lourdingues que ça en devient agaçants (Patrick Chesnais). Valérie Bonneton hérite sans doute du personnage le mieux écrit et le joue de manière assez jubilatoire alors que le personnage de Didier Bourdon résume à lui seul l'évolution par le bas du film : très drôle et cynique au début, mièvre et peu crédible à la fin. Karin Viard et Michel Vuillermoz ont sans doute les personnages les plus compliqués et ingrats à jouer, entre la bourgeoise coincée et le bobo (trop) naïf qui passent chacun derrière leur époux/se respectif ; ils s'en tirent plutôt bien, Viard arrivant à apporter nuances et sensibilité à un personnage à la base assez fade et très tête à claques, Vuillermoz étant toujours juste. Sans oublier Josiane Balasko en concierge raciste, hyper caricaturale mais très drôle.
Une théâtralité entravée par une fermeture entre quatre murs. Sans extensibilité sur la rue, la farce sociale prend difficilement. Les personnages sont attachants ce qui est du en particulier à une belle distribution c'est évident, mais aussi à l'équilibre dans les échanges très bien géré. Pour ce qui est du rythme et des dialogues ce n'est malheureusement pas ça.
l'idée de depart est bonne, mais le film est pauvre en dialogues. les stéréotypes gâchent véritablement l'histoire. seule reussite la musique qui est d'une bien meilleure qualité
"Le Grand Partage" est une bonne comédie française. Ça ne casse pas trois pattes à un canard, c'est sûr, mais au moins on passe un bon moment. C'était le premier film que je voyais en ce début d'année et malgré que ce ne soit pas une comédie qui restera en mémoire, j'ai été plus d'une fois amusé des allusions que faisait Didier Bourdon (entre autres). Le film est porté par de très bons acteurs, notamment le trio féminin composé de Karin Viard (Christine Dubreuil) qui est hilarante, Valérie Bonneton (Béatrice Bretzel) et Josiane Balasko (La gardienne), ce trio fonctionne très bien et elles nous font rire. De même Didier Bourdon (Pierre Dubreuil) qui est parfait dans ce rôle qui provoque pratiquement toutes les situations comiques du film. Le reste des acteurs sont plutôt secondaires et ils sont très moyens pour la plupart, peu de situations comiques émanent de leurs rôles et ils sont agaçants. Firmine Richard (Philomène) est tout de même très bonne encore une fois. Mais heureusement que le quatuor de ces super acteurs est là et nous font passer un agréable moment. Le sujet et la réalisation d'Alexandra Leclère se mêlent bien, le sujet est bien traité et voir différentes personnes avec différents avis politiques s'opposer et créer des situations comiques avec ça était bien pensé, même si c'était évident d'en créer comme ça, c'est toujours léger et même si certaines peuvent paraître lourdes, toutes ne le sont pas. Les décors de Paris sous la neige sont beaux, on voit que la réalisatrice a voulu leur importer un peu plus d'importance qu'une comédie lambda et avec le sujet du film c'était obligé. J'ai peu de souvenirs de la bande originale mais en général il y a un bon thème qui accompagne le film. Peu de souvenirs au final sur le film puisque ça va bientôt faire un an qu'il est sorti, mais j'avais bien aimé, c'est léger et on passe un bon moment. Donc à voir au moins une fois pour se faire son propre avis. 6,5/10
Pas la grande poilade qu'annonçait la bande annonce mais un bon moment malgré tout. Malgré ses personnages tous très (trop) caricaturaux cette nouvelle comédie d'Alexandra Leclère déjà responsable des décevants "Maman" et "Le prix à payer"(même critique: ça se regarde mais sans fous rires!) vise juste en dénonçant tous ces gens qui se prétendent solidaires, généreux tant qu'on ne leur demande rien! Malheureusement, côté humour, c'est une fois de plus: loupé (pas entendu un seul rire dans la salle!). L'idée de départ était bonne mais au fil du film, l'histoire tombe dans la facilité, on sent le truc venir à trois bornes et fini presque par lasser. On échappe donc à l'échec complet grâce aux vérités qu'il dénonce mais tombe dans la facilité ennuyeuse avec sa morale évidente et pompeuse.... Dommage.
FORMIDABLE!! Au départ on a un rire un peu gêné et peut être pas forcément de bonne qualité! Mais au fil de cette comédie on se détend et on rit de bon cœur. On réfléchit, on pense!! Les actrices sont en pleine formes, les acteurs délirant. J'aimais déjà l'univers d'Alexandra Leclère mais elle me convainc un peu plus à chacun de ses films. MERCI et courez voir ce film…le seul risque que vous prendrez c'est de rire!!!
Vu en soirée Label UGC le 6 novembre. Un scénario intéressant, bien écrit et se renouvelle au fil du film, dans un style très vaudeville. L'immeuble permet quasi l'unité de lieu. Des acteurs qui animent bien l'histoire : les has been (Balasko, Anémone, Bourdon) et les deux femmes qui dépotent (Viard et Bonneton). Un humour qui pulse avec des vannes qui risquent de faire réagir (peut-on rire de tout ?
Mais pourquoi, pourquoi, la réalisatrice semble avoir voulu cultiver une atmosphère beauf et franchouillarde ?