Derniers Avis : A Cure for Life - Page 20

"A cure for life" raconte l'histoire de Lockhart, jeune cadre ambitieux, lancé sur la trace de son patron disparu dans un mystérieux centre de bien-être en Suisse.Pris au piège de l’Institut après un accident, il découvre peu à peu la sinistre nature des soins proposés aux patients. Alors qu’il va de plus en plus mal, Lockhart n’a plus d’autres choix que de se soumettre à l’étrange traitement délivré par le centre.

"A cure for life", le dernier film de Gore Verbinski est un film original. Il s'appuie sur un scénario "old school" qui n'est pas sans rappeler les vieux films horrifiques des années 60 de Mario Bava comme "le baron vampire". Situé en Suisse, dans la vieille Europe, le film a un charme désuet que l'on retrouve peu dans les productions cinématographiques actuelles. Ceci étant dit, la photographie et la réalisation sont "nickel".

"A cure for life" est un bon film horrifique. Son script est original, l'ambiance sinistre et les interprètes à commencer par Dane De Haan sont bons. Le jeune acteur américain au regard si particulier et au jeu reptilien que j'apprécie beaucoup depuis que je l'ai découvert dans "Chronicle", campe ici un "jeune cadre financier pressé" au passé douloureux qui se retrouve piégé dans un établissement thermal hors du temps où les patients plutôt âgés sont tous "à l'ouest". Bien que résolu à mener sa mission à bien, il se retrouve vite prisonnier de l'établissement alors qu'il apprend que des évènements dramatiques s'y sont produits il y a 300 ans. Face à lui, Jason Isaacs interprète un directeur d'établissement faussement rassurant et Mia Goth, une jeune fille énigmatique.
La bande son inquiétante de Benjamin Wallfisch est excellente. On entend au détour d'un plan dans un bar le groupe gothique teuton "Oomph!".

Toutefois, j'ai trouvé que le le film pêchait par une durée excessive (2h26) peu adaptée à un script qui aurait pu être exploité sur 1h50.

N'étant pas fan de la franchise "Pirate des caraibes", je trouve que le cinéma de Gore Verbinski évolue plutôt bien.

Waaaooooo!
Je ne m’attendais pas à une telle claque… Ce film est parfait à proprement parler, rien à y redire.

Mon évaluation habituelle se base sûr de simple critère de point, mais pour ce film il mérite bien plus que ça. Pour commencer ce film c’est vraiment destiné à un public averti, il faut avoir conscience des codes du cinéma d’horreur, et de thriller et du fantastique pour en faire un mix parfait que seul Shutter Island (avec lequel la comparaison est facile) avait réussi à faire à la perfection.
Le plus difficile pour moi est de faire une critique sans aucun spoil pour que vous puissiez profiter au maximum de ce film, je vais donc reprendre point par point. (Scénario – Musique – Jeu d’acteur –– Réalisation).

Scénario:
Un scénario qui vous mènera au centre d’une pure intrigue, pleine de doute et sans faute. Pas le moindre écart n’est pas calculé à l’avance. Chacun des détails que vous remarquerez y est pour quelque chose dans l’intrigue. Un scénario qui vous-même dans les méandres de l’horreur-Fantastique malsaine où se rejoigne peut-être vos pires phobies. Je mettrais un point d’honneur sur l’événement qui passe le film de l’horreur – Thriller au fantastique qui est tellement bien maitrisé grâce à des rappels de nombreux éléments dissimulés dans l’ensemble du film.

La musique : Pareil, rien à redire (je vais arrêter de le répéter sinon je vais devoir le redire à chaque étape), une musique très adapter. On aurait dit du Danny Hofman avec une omniprésence d’un style Burton qui s’applique au film. La musique joue vraiment sur l’ambiance globale oppressante. Et particulièrement le titre Hannah and Volmer qui donne toute une dimension à certaines scènes.

Jeu d’acteur : On ne peut que dire du bien de Dane DeHaan qui nous montre un jeu sans faute. Qui nous donne toujours plusieurs stades d’évolution de son personnage pendant le film. Jason Isaacs qui joue encore une fois le rôle du grand méchant fou que l’on retrouve dans OA, un rôle qui va sans doute garder vue son interprétation et qui donne vraiment la dimension du côté malsain du film. Mia Goth qui est a vraiment un personnage très important, son rôle est excellemment interprété et je ne peux trop m’attarder sur elle s'en spoil. Il y a après un sacre nombre d'acteurs mêmes au petit rôle mais qui joue merveilleusement bien la noirceur et le décalage absolu que représente cet institue face à notre monde.

Et pour finir la réalisation : PARFAIT ! Cela résume tellement bien mes pensées… On ne peut que saluer le travail de composition de chaque scène. Le jeu de profondeur sur couloirs, la colorimétrie encore une fois travaillée aux moindres détails, avec un changement dans chaque sentiment que Lockhart perçoit. Les détails pour faire avancer l’intrigue sont minutieusement cachés dans les compositions à l’image. Un travail grandiose sur l'image gros boulot de la direction photo et du chef décorateur.

VOILA pour en conclure A CURE FOR LIFE est le passer en tête des films de cette année 2017 avec un gros et mériter 20/20

Extrêmement ennuyeux pendant 2h (ça n'avance pas, il ne se passe rien) et la dernière demi-heure termine carrément en nanar. Très déçus. Sans intérêt.

Sous ses airs de Shutter Island, A Cure For Life est un thriller maitrisé et plaisant qui narre la virée cauchemardesque d’un col blanc interprété par Dane DeHann (le futur Di Caprio à mon sens). Avec une mise en scène parfois radicale, nous rappelant Kubrick, des scènes à couper le souffle (caisse d’isolation) et visuellement réussies, Gore Verbinski arrive à nous immerger dans cet univers. Cependant, le film s’étire en longueur, l’atmosphère qui doit nous faire peur s’éteint au fur et à mesure que le film avance (malgré de très bons décors). La fin part un peu en vrille, même si elle se rattrape avec les deux dernières minutes du film qui rappelle le vrai sujet du film. Des sujets souvent traités au cinéma (mieux parfois) mais le film arrive à sortir son épingle du jeu.

Des personnes lobotomisées (empoisonnées) ayant perdu tout contact avec la réalité et qui finissent par gober n'importe quoi sans émettre la moindre objection. «L’ignorance c’est la force » comme disait George Orwell dans « 1984 ». L’expression « Avaler des couleuvres » porte d’ailleurs très bien son nom dans ce film. Le point intéressant porte sur la passivité des gens qui ont accepté ces expériences (et non imposées) sans se battre. Les personnes âgées étant les premiers concernées et la jeunesse essayant de ne pas succomber deviendra soit folle, soit résistante.

Bref, A Cure For Life montre bien la décomposition d’un individu (physique et psychologique). Lobotomisé par la société de consommation ou par le remède, faites votre choix.

Vraiment super.
Très bon rythme, visuellement magnifique, les acteurs au top, le peu d'action est violente et réaliste, la musique super.
Je suis passé à côté d'un truc pour vraiment tout comprendre mais ça m'a pas dérangé.
Du beau cinéma sans services secrets, centaines de mun à blanc/secondes, ou comédie à l'eau de rose. J'adore ces genres mais ce film me change et ne tombe pas dans le thriller policier ou le cinéma d'horreur.
A voir pour le décor incroyable, le rôle fait pour la tête de Dan Dehaan et pour l'ambiance de dingue!

On ne peut s'empêcher de penser à l'excellent shutter island mais ici on note des passages trop long (on aurait pu couper une bonne demi heure du film), quelques ratés dans le scénario, un faux raccord remarqué spoiler: (le côté de la dent arrachée en gros plan
, mais aussi quelques incompréhensions spoiler: (sa mère est morte et il va assister à l'incinération mais donc avant son départ pour la Suisse!? Pourquoi les boss de la compagnie sont si étranges? Qui est mort, qui est vivant? )
Je ne suis pas fan non plus de l'erotisation d'une prépubère qui est je trouve assez dérangeante. Cependant l'histoire nous tient en haleine, il y a du trash, du suspens et la réalisation est au top spoiler: (la scène de l'accident de voiture est énorme)
. Le jeu des trois acteurs principaux est plutôt bon, pour les seconds rôles par contre, c'est assez mauvais

Atmosphère oppressante et images glauque. Si vous êtes amateur du genre vous aimerez ce film. On se demande jusqu'au bout comment et si le "héros" va s'en sortir. Est-il fou? La durée de ce film lui permet , sans longueurs, de pouvoir exploiter toutes sortes de filons pour laisser un gout amère aux spectateurs.

J’ai peu de références personnelles pour ce qui est du cinéma fantastique ou d’épouvante. Je ne saurais donc regarder ce film en fonction de références, ceci dit,

Le film pêche par un scénario prévisible, j’avais deviné la solution assez rapidement, et certains points restent inexpliqués. Ca peut rappeler la série culte « le prisonnier » -point positif- mais aussi du déjà vu assez rabâché dans des séries par exemple.

Mais j’ai adoré :

Les images magnifiques de la Suisse sous un ciel tourmenté, du château, du lieu de cure en apparence un genre de « Budapest Hôtel » ; l’arrivée au lieu de cure par le train puis par la route tortueuse ; les déambulations inquiétantes du héros dans les couloirs et les sous-sols incroyables de l’institut ; la présence et le regard bleu profond et énigmatique du héros ; l’ingéniosité d’Anna ; la façon dont est distillé le suspense pendant les deux premières heures ; le côté complètement dégénéré du village et des villageois ; la dernière demi-heure complètement gothique.

Les éléments « horrifiques » sont assez angoissants et bien imaginés.

Le tout est un film très singulier, original à l’atmosphère glaçante.

Ma conclusion reste positive.

Une pale vision métaphorique mais ô combien navrante et dénudé d'intérêt du phénomème à la mode : le burn-out !

Mais qu’est-ce que c’est que cette daube ? C’est incroyablement mauvais, ça n’a aucun intérêt, l’histoire est pas bonne et n’apporte aucune conclusion satisfaisante, c’est très prévisible…ce film est une catastrophe…2h30 d’ennui. Seuls points positifs : les décors .

Un debut prometteur avec le lieu et decor propice a un bon thriller mais qui retombe assez vite par un scenario pas credible , des acteurs moyen et trop de longueurs.

Encore un film retitré en anglais (A Cure for Wellness —> A Cure for Life), à croire que les distributeurs pensent les Français n’ont que 30 mots d’anglais à leur vocabulaire. Passons…
Gore Verbinski possède indéniablement un sens de l’image spectaculaire et démonstrative (le remake américain de The Ring), mais il lui faut un bon scénariste. Donc c’est raté, avec Justin Haythe, qui avait déjà commis le calamiteux Lone Ranger, avec le non moins calamiteux Johnny Depp (cet acteur bousille tous les films dans lesquels il vient faire ses laborieuses pitreries cabotines). Je dirais donc que cette cure vaut par son traitement visuel et ses ambiances, mais qu’elle échoue à produire une narration intéressante, ce qui rend la potion particulièrement indigeste, notamment dans le dénouement.

Tres tres déçue j avais envie de partir avant la fin, 3 personnes sont parties et à la fin j ai discuté avec un couple qui avait le meme avis que nous. Tres ennuyant pendant d une heure il ne se passe pas grand chose c est lent, puis ensuite il se passe des choses mais on ne comprend pas tout ... film sans grand intérêt ...

Le Debut du film etait pas trop mal ! Mais la fin une catastrophe vraiment.. remarke de shutter island mal fait !

J'ai bien aimé, sans pour autant m'extasier. Je trouve l'atmosphère angoissante bien retransmise, c'est pesant et les couleurs nous laissent plongés fans cette atmosphère.
J'ai eu par moments l'impression de me retrouver dans la même configuration que "shutter island", par moments c'est frappant.
Là où je mettrais un bémol c'est au niveau de l'intrigue, par moments on se perd, ce n'est pas très clair, il y a certaines incohérences à mon goût.
La fin du film est pour moi l'instant où j'ai un peu décroché, c'était de trop.
Sa n'enlève pas pour autant le fait que j'ai passé un bon moment devant ce film.