Derniers Avis sur A Cure for Life

Dernier long-métrage en date de Gore Verbinski, A Cure for Life m'a un peu déçu. Étant fan du monsieur, j'en attendais peut-être un peu trop. Si l'ouverture du film est efficace et nous plonge bien dans le sujet, la suite s'avère un peu longuette pour pas grand-chose. En vérité, on devine facilement ce qui est en train de se passer et pourtant le film pense jusqu'au bout qu'il va nous retourner le cerveau, la fin étant d'ailleurs assez ridicule et forcée. L'ambiance est également un peu bancale. D'un côté le ton se veut glauque et même un peu horrifique par moment mais de l'autre côté, on à parfois l'impression qu'il s'agit d'un film pour enfant. Après, tout n'est évidemment pas raté. Les acteurs sont plutôt bons (mention spéciale à Dane DeHaan), l'image est très soignée et la mise en scène assez inventive. Dommage donc car si le postulat de base était alléchant, le film finit par se perdre dans son histoire en essayant trop d'impressionner le spectateur.

Commence très bien, une technique magnifique mais... c'est tout. Le film essaye de faire trop de choses à la fois, se perd entre les genres, incroyablement répétitif spoiler: se fait capturer / libérer / capturer / libérer etc
et finit par ôter toute crédibilité à l'histoire. Le film est interminable, une sorte de pastiche de plein d'autres films à commencer par Shutter Island. Je pense qu'il a vu trop grand, il se prend pour ce qu'il n'est pas, et au final c'est un film extrêmement décevant, on a compris la fin dès la première demi heure.

Lockhart, un jeune cadre ambitieux de Wall Street, doit se rendre en Europe afin de retrouver son patron qui ne donne plus signe de vie. Il se retrouve alors dans les Alpes Suisses, au cœur d’un complexe hospitalier pour le moins étrange et inquiétant…

Gore Verbinski renoue avec le cinéma d’horreur 14ans après Le Cercle (2002). Entre-temps, il s’était consacré pleinement (entre-autres) aux trois premiers opus de la saga Pirates des Caraïbes. Avec A Cure for Life (2017), le cinéaste nous entraîne en plein cœur d’un cauchemar éveillé. Sublimé par de magnifiques décors extérieurs (un château) et des reconstitutions intérieurs (un centre thermal). Coproduction germano-américaine oblige, le film a été intégralement tourné en Allemagne, notamment au château de Hohenzollern à Hechingen, ainsi que dans le Beelitz-Heilstätten, un ancien hôpital militaire (où Adolf Hitler y a séjourné) et qui a été pour l’occasion intégralement reconstitué (numériquement aux studios de Babelsberg). Des décors grandioses et saisissants, jusqu’aux plans en extérieurs baigné d’une douce lumière que l’on doit au chef op’ Bojan Bazelli.

Si visuellement le film fait un sans-faute (la photo et le choix des cadres), cela ne sera pas le cas du côté du scénario qui a tendance à s’éparpiller et (surtout) à s’éterniser. Avec ses 150 minutes au compteur, on a parfois l’occasion de trouver le temps long, voir même de ne plus rien y comprendre. Mais malgré cela, ça n’empêche nullement de profiter pleinement de ce surprenant conte horrifico-gothique et son atmosphère malsaine et inquiétante.

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Le film se donne beaucoup de mal pour installer une ambiance inquiétante dans un spa un peu particulier en Suisse alémanique, et y parvient brillamment sur les trois quarts du film avant de tout saccager par un dénouement grotesque et gênant.
Cela reste néanmoins un bon film.

Attention : SPOILER....
Pour ceux qui connaissent le film "Stay" de Marc Forster, je mettrai une grosse pièce sur le fait que tout ce qui se passe dans le film à partir de l'accident de voiture n'est que le fruit de l'imagination de Lockhart.
En effet, au moment de l'accident, on voit une série d'images qui défilent avec une grande partie des éléments qui vont constituer les événements à venir.
On voit notamment Lockhart assister à une crémation et à mon avis, il s'agit de sa propre crémation....Le "il n'y a personne d'autre!" est là pour souligner l'échec de sa vie sociale : il va mourir seul!
Lockhart va donc à partir de là recréer une autre réalité (comme l'a fait Ryan Gosling dans "Stay") avec pour finalité une scène où il se retrouve exactement au même endroit que l'accident, mais avec une toute autre issue puisqu'il n'est plus seul (il emmène avec lui Hannah) et s'est débarrassé de ce qui faisait de lui un homme "malade" : "En fait, je me sens beaucoup mieux!".
Le sourire final est donc pour moi un sourire de redemption.
Le fait principal qui vient appuyer cette théorie est que Lockhart se retrouve après l'accident dans une chambre de l'institut avec "seulement" une jambe cassée (qui s'avérera ne pas l'être) et sans une seule égratignure, ce qui est tout simplement impensable vue la violence du choc.
Un bon thriller psychologique donc, critique ouverte de notre façon de vivre, avec une photographie exceptionnelle et des acteurs convaincants.

Très mou à se lancer mais une fois lancé, on commence à apprécier le film.
C'est un film à voir tout de même au moins 1 fois dans sa vie

Mon dieu nullissime, une vraie purge d’une débilité sans fin. Acteur fade ,sans saveur et sans charisme ! Scénario qui ne tien pas la r

A cure for life invite à la refléxion et au sens de l'histoire après visionnage. Le film commence bien, très classe et prenant dans sa première demi heure, il s'enfonce ensuite dans une copie de piètre qualité de Shutter Island et la durée est bien trop longue pour ce récit. La fin de l'histoire est même grand guignolesque, cela ne fait pas peur, ne dégoute pas, tout est trop soft.
Heureusement, après réflexion, on apprécie un peu plus ce film et on se rend compte que l'on s'est fait berner ! Le héros ne serait il pas bien malade finalement ? spoiler: Sa mâchoire bien garni à la fin du film nous fait nous rendre compte que le suicidaire n'est pas son père mais lui même, d'où ses faibles souvenirs, et le chef d'entreprise à récupérer dans cet hôpital est bien lui même comme le confirme les banquiers venus à sa rencontre à la fin
.

C'est frustrant. Pour être abouti, ce film aurait eu besoin d'une meilleure histoire et d'un meilleur scénario.
En effet, c'est très beau. Les plans sont magnifiques, la musique aussi, la colorimétrie est très bonne, mais il n'y a presque que ça de bon. Le film ouvre des portes qu'il ne referme jamais. Il y a plein d'éléments qui ne sont jamais expliqués. Pourquoi les sangsues ? Comment est faite l'eau que boit le personnel de l'établissement ? Quels sont les soins prodigués aux patients ? Pourquoi deviennent-ils fous ? Pourquoi perdent-ils leurs dents ? Tout autant de questions que le film pose mais auxquelles il ne répond pas.
C'est également incohérent. Un hôpital paumé en Suisse où des riches disparaissent, et personne ne se pose de questions ? Et pourquoi le chauffeur n'aide pas Lockhart ?
Le film est très prévisible, on devine assez vite le dénouement une fois que les éléments ont été donnés. Et quand on comprend, on se dit : "tout ça pour ça ?!". Cette histoire est quand même un peu ridicule. La fin l'est tout autant, on croirait avoir affaire à un mauvais film d'horreur, depuis quand un visage greffé s'arrache aussi facilement ? Et puis c'est très expédié...
Les acteurs sont plutôt bons sinon, surtout Jason Isaacs.
Bref, un thriller sympa mais pas incroyable, trop long pour ce qu'il propose, mais qui vaut quand même le coup d'oeil.

Beau décor, belle photographie, des acteurs impliqués, on sent que le réalisateur n'a pas lésiné sur les moyens, mais scénario obscur et histoire alambiquée , incompréhensible pour moi. A la fin du visionnage, j'ai pensé "tout ça pour ça" !!
Quel dommage ! A vous de juger ...

"Dérangeant" car dérangé, "Cure pour la vie" n'a aucune crédibilité; les protagonistes sont des avatars moisis des films sur Frankestein et autres joyeusetés foutraques sur le thème du prolongement artificiel de la vie, rebattus jusqu'à l'inanité même du propos, "d'anguilles sous roches" en mal de justification une fois "révélées", de situations éculées et décalquées sur d'autres films beaucoup plus inspirés mais n'apportant plus rien du tout depuis des lustres, d'un questionnement sur la vie qui est intriguant au début, mais qui tourne très rapidement en eau de boudin une fois les anguilles circonvolutionnaires se "mordant la queue"... Désolant de bout en bout, malgré un certain intérêt pour sa "photographie esthétique", j'ai purement et simplement perdu 2 pénibles heures au lieu d'arrêter sa diffusion après 1/2 d'heure de visionnage. Tout cela parce que j'avais lu, dans un mag sur le jeu vidéo qu'il s'apparentait au génial Bioshock.. Pfffffff, quelle sinistre foutaise...

Alors évidemment on ne comprend pas grand chose à l'histoire mais l'essentiel n'est pas la. À cure for Life est d'une perfection formelle à couper le souffle, chaque plan est un chef d'œuvre, une leçon de cinéma, un tableau. A savourer comme une fable surréaliste en laissant sa rationalité au vestiaire. Pure beauté

Hallucinant... Real/Photographie/Acteurs/Scénar... une excellente surprise que cet univers complètement dingue.

Malgré quelques longueurs le film a réussi à m intriguer du début jusqu'à la fin... Ce thriller psychologique et horrifique joue constamment avec notre perception de la réalité et aussi avec nos nerfs... L ambiance est génialement étrange... La photographie, certains plans et la mise en scène sont excellentes... Certaines scènes sont affreusement délirantes... La scène du dentiste et la scène de l extraction de l élixir par exemple sont folles... Mia Goth et l acteur principal livrent une très belle prestation... La fin est satisfaisante même si elle est un peu tirée par les cheveux elle reste tout de même ouverte à l'interprétation... Au final ce film est une agréable surprise...

A cure for Life a des défauts, mais il se démarque tellement des productions horrifiques habituelles qu’on ne peut que le saluer. On se croirait dans du Cronenberg. Le réalisateur de Pirates des Caraïbes se livre à un exercice surprenant, angoissant et esthétique, très bien interprété. On est souvent proche du film d’auteur.