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    Citoyen d'honneur
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    L_huitre
    L_huitre

    63 abonnés 345 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2017
    Un nouveau film argentin qui traverse l'Atlantique, c'est souvent la promesse d'un bon moment de cinéma. Gagné ! Ce "citoyen d'honneur" est un film caustique qui constitue une belle réflexion sur la création littéraire. Un film assez surprenant car il n'est pas démonstratif et fait passer des messages avec une jolie économie de moyens. Cet écrivain Prix Nobel rentrant pour la première fois dans le village reculé de son enfance, c'est le choc classique d'un monde rural plouc mais sincère de coeur, avec un citadin torturé ayant une haute estime de lui. Le film baigne dans une atmosphère à la David Lynch, avec des personnages bizarres qui défilent dans des scènes irréelles, et vont donner à notre écrivain une série croissante d'émotions. Il peste, grimace, soupire et on communie en pensées avec lui : "que vient-il faire dans cette galère ?". Le tout est baigné d'un humour grinçant, en particulier au moment où le citoyen d'honneur de la ville doit présider le juré d'un concours local de peinture. On rigole devant ces pèquenauds arriérés, avant de se faire remettre en place par quelques réflexions bien léchées de locaux en révolte. La fin est amusante et inattendue. On y apprend qu'un écrivain n'a besoin que de trois choses pour écrire : un stylo, un papier et beaucoup de vanité. Est-ce là le secret de l'écriture ? En tout cas, ce n'est pas la recette que s'est appliquée l'auteur du film a lui-même. Il y a là une belle sensibilité et une vraie authenticité. Et derrière la première impression de pochade, on trouve une grande profondeur sur les ressorts de la création. Bravo !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 mars 2017
    En récompensant l’écrivain argentin Daniel Montovani, le Prix Nobel de Littérature consacre « un auteur au talent intarissable », exilé depuis 40 ans en Europe. Depuis sa résidence barcelonaise, l’homme fuit honneurs et refuse sollicitations et mondanités. A l’exception d’une seule invitation : à Salas, son village natal, près de Buenos Aires, prêt à fêter l’enfant prodige. Il y sera fait illico Citoyen d’honneur, car ses compatriotes sont fiers de sa réussite. Enfin, pas tous, car il va en froisser quelques uns… Comme ce type qui lui reproche de s’être servi des gens de Salas dans ses romans en donnant d’eux une image peu flatteuse. Ou le maire qui ne comprend pas qu’il se refuse à privilégier les artistes locaux lors d’un salon de peinture. Il va aussi retrouver un copain d’enfance mal marié avec son ancienne compagne. Bref, la réalité n’est pas tout à fait celle de ses fictions. Et son choix de rester un anti-héros modeste et proche des siens va en prendre un coup. Heureusement, il va aussi participer à des moments jubilatoires et plein d’humour. Le nouveau film des deux amis, Mariano Cohn et Gaston Duprat, est souvent à cheval sur deux registres : fiction et docu, comédie burlesque et amertume désabusée. Avec quelques belles réflexions sur la fonction de la littérature et la place de la culture, en même temps que sur la vanité et la solitude de l’écrivain rattrapé par son passé. Oscar Martinez, incarne magnifiquement ce beau portrait d’artiste revenu de quelques illusions. Donnons au moins la palme de l’originalité à ce Citoyen d’honneur finement traité.
    Roger O.
    Roger O.

    10 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mars 2017
    Le prix Nobel de Littérature consacre-t-il une œuvre ou signe-t-il la fin d'un élan créateur? Un écrivain qui se prétend engagé a-t-il le droit de renoncer à vivre dans le monde et la compagnie des hommes pour se réfugier dans une somptueuse villa, toute de verre, de la banlieue huppée de Barcelone? Pourquoi accepter tout à coup l'invitation de la municipalité du trou perdu d'Argentine où l'on est né et que l'on a fui quarante années durant? Curiosité perverse? Désir narcissique de montrer aux autres ce que l'on est devenu? Soif de vengeance contre un village dont tous les romans ont dénoncé les tares et les hypocrisies?
    Le retour au pays natal commence de manière pittoresque par la pitoyable crevaison de la camionnette, chargée de parcourir les 600 kilomètres qui séparent la capitale du village et conduite par un peu impressionné compatriote: voilà notre illustrissime écrivain contraint de passer la première nuit de son pèlerinage au milieu de nulle part.
    S'ensuivent les cérémonies grotesques du défilé dans les rues du pueblo où le prix Nobel se retrouve juché sur la voiture des pompiers, la présidence d'un jury chargé de récompenser la plus belle croûte d'un peintre amateur, les photos avec la miss locale: autant de scènes comiques où l'attitude de l'écrivain oscille entre la sympathie sincère et le regard cynique, attitude complexe merveilleusement incarnée par Oscar Martinez, sacré meilleur acteur du 73ème Festival de Venise.
    Mais les questions concernant la création littéraire vont vite revenir sur le devant de la scène au cours des conférences que le "citoyen d'honneur" donne devant un public de plus en plus lassé par les prétentions de "l'intellectuel": les villageois ou leurs descendants n'ont-ils pas raison de se reconnaître dans les personnages malmenés dans les œuvres de l'auteur? Celui-ci a beau se défendre au nom de la liberté du créateur, le passé lui revient à la figure: un ancien camarade, une ancienne petite amie, leur fille font éclater l'harmonie factice initiale.
    Le grand écrivain n'est-il qu'un prédateur de la réalité? Les êtres humains qu'il côtoie et feint d'aimer ou d'apprécier ne lui servent-ils qu'à créer des personnages? L'aventure argentine de Daniel Mantovani ne lui a-t-elle été qu'un prétexte pour écrire un nouveau roman après des années de silence impuissant?
    Tels sont les thèmes dont traite le film de Mariano Cohn et Gaston Duprat: alors que l'on s'attendrait à un pensum boursouflé du genre Neruda, les cinéastes ont l'humilité et la subtilité d'interroger ces questions avec humour et tendresse tout en brossant le portrait d'un créateur ambigu et d'une communauté villageoise complexe.
    Yves G.
    Yves G.

    1 298 abonnés 3 300 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2017
    L’écrivain Daniel Mantovani déprime depuis qu’il a reçu le Prix Nobel de littérature [C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je l’ai toujours refusé : la peur de la déprime]. Cloîtré dans sa luxueuse villa, il refuse toutes les sollicitations. Mais, sur un coup de tête, il s’envole pour Buenos Aires pour retourner dans son village natal, Salas, le cadre de chacun de ses romans où il n’est plus revenu depuis quarante ans.

    Qui n’a jamais rêvé de retourner pavoiser devant le caïd de la cour de récré dont il/elle était le souffre-douleur et de faire étalage de la réussite de sa vie professionnelle ou familiale ? « Citoyen d’honneur » repose sur une idée très simple dont sont tirées toutes les potentialités.

    La première, la moins exploitée, est celle de la nostalgie. Daniel Mantovani revient sur les lieux de son enfance. Il n’en retrouve quasiment aucune trace, si ce n’est un cimetière envahi par les herbes folles, une institutrice clouée sur un fauteuil roulant. D’ailleurs le village de Salas, anonyme, sans charme, ne se prête guère à la nostalgie.

    La deuxième est celle de la drôlerie qui naît du décalage entre l’écrivain célèbre et la simplicité de ses hôtes. Mantovani est accueilli par des ploucs sympathiques. Son chauffeur, sous prétexte d’emprunter un raccourci crève au milieu de nulle part et l’oblige à passer la nuit à la belle étoile. Le maire de la ville le fait parader sur le camion des sapeurs pompiers. Chacune de ses déambulations dans le village est interrompu par un automobiliste trop pressant qui veut à tout prix le conduire dans son véhicule.

    La troisième, plus dérangeante, est la jalousie et le mépris que la célébrité de cet enfant du village suscite. Car si la bienveillance domine parmi les hôtes de Mantovani, des sentiments moins amicaux affleurent vite. Pour avoir refusé de donner à un concours de peinture le premier prix au peintre autoproclamé de la commune, Mantovani, accusé d’élitisme, s’attire l’hostilité d’une partie du village. Son pèlerinage se transforme bientôt en chemin de croix, voire en chasse à l’homme.

    La dernière, la plus intelligente, est une réflexion sur le rôle de l’artiste. On pense à l’albatros de Baudelaire, exilé sur le sol au milieu des huées. Le statut de son œuvre est sans cesse questionné : chaque villageois exige le droit de s’y reconnaître quand l’écrivain revendique celui de s’être affranchi de ses modèles. Un écrivain a-t-il une dette avec son inspiration ? Peut-il s’en libérer ? Compromettre son art est-ce l’abâtardir ? refuser de le compromettre est-ce sombrer dans un narcissisme prétentieux ?

    Le séjour de Mantovani à Salas est un crescendo qui se conclue par un twist surprenant. À double détente. Au propre comme au figuré.
    Insp. Harry Callahan
    Insp. Harry Callahan

    5 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2017
    On obtiens une grande satisfaction après avoir un vu film à grand spectacle ou à grand budget (ex. The Revenant), mais un petit film comme celui-ci qui vous stimule intellectuellement, qui vous transportez ailleurs, qui vous émeut et surtout vous fait rire, alors là, c'est un chef d'oeuvre.

    Bravo à toute l'équipe.
    traversay1
    traversay1

    3 122 abonnés 4 629 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2017
    Bien qu'il soit argentin, Citoyen d'honneur ne partage que quelques points communs avec l'explosif Les nouveaux sauvages. Le goût de la satire et de l'humour noir, sans doute, mais le film de Cohn et Duprat n'est qu'en partie une comédie avec des éléments dramatiques et une réflexion fort intéressante sur les mécanismes de la création. Le film est entièrement vu à travers les yeux de son héros, écrivain qui vient de recevoir le Nobel, de retour dans son petit village de la pampa qu'il a quitté depuis ses 20 ans. De cynisme, il n'y a point dans cette vision certes cruelle mais aussi parfois tendre de la vie provinciale. L'écrivain lui-même est un individu peu sympathique, arrogant et manquant assez souvent d'humilité même s'il lui arrive d'être lucide par rapport à lui-même. Le film est finalement davantage axé sur la manière dont les romanciers se nourrissent sans aucun principe moral des personnes qu'ils rencontrent. Cette mise en abyme de la réalité et de la fiction se retrouve d'ailleurs dans un dénouement assez malin, comme un symbole d'un film loin d'être lisse et qui peut donner lieu à plusieurs interprétations. Son écriture a quelque chose de littéraire et il faut bien avouer que son aspect visuel est beaucoup moins léché. Cohn et Duprat ont un riche passé de documentariste et nul doute que filmer à la fçon du Dogme danois leur a semblé la meilleure option. A la réflexion, le choix n'est pas si mauvais. L'interprétation d'Oscar Martinez, qui lui a valu un prix à Venise, est absolument remarquable au milieu d'un casting d'où émergent un certain nombre de "trognes" invraisemblables. Cela ajoute à une dimension absurde, voire kafkaïenne, d'un récit où rien n'est prévisible et où le cauchemar n'est pas loin de prendre un aspect fantastique. Citoyen d'honneur n'a pas le même impact dévastateur de Les nouveaux sauvages mais c'est un film plutôt subtil derrière une apparente rugosité et à l'honneur de l'école cinématographique argentine.
    Newstrum
    Newstrum

    31 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 mars 2017
    Un sujet potentiellement intéressant (un écrivain prix Nobel retrouve le village argentin qu'il a fui il y a des années et qui a inspiré son oeuvre), mais un film cynique et plein de mépris pour ses personnages. De plus, la réalisation au format vidéo frise l'amateurisme. L'accueil critique favorable est bien curieux. Voir ma critique complète sur mon blog :
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 mars 2017
    "citoyen d'honneur " bien noté par la presse et qui a valu à son interprète principal un prix au dernier festival de Venise est un film intéressant.Cette comédie satirique qui peu à peu devient un drame critique l'hypocrisie de la société Argentine et ses travers avec un Oscar Martinez très juste dans son
    papalou
    papalou

    14 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2017
    Perso j'ai trouvé que ce citoyen d'honneur est un petit bijoux drolatique, décapant voire cruel , tendre et mélancolique.
    Ça c'est mon avis ....
    D'autres pensent que au final les pérégrinations de ce nobelisé est ennuyeux et sans intérêt... Ce sujet ne peut intéresser que des bobos en recherche d'exotisme, d'autant porté par un pseudo intellectualisme ethnologique source de la création littéraire...
    C'est pas faux!
    Ce choc entre intellectuelles et homme ordinaire semble être une des préoccupations des 2 réalisateurs déjà mise en scène dans l'homme d'a côté film de 2009.
    Dans ce citoyen d'honneur, il y a un dialogue impossible entre les convictions intellectuelles de ce nobelisé, et de ces citoyens d'un bled du fin fond de l'Argentine nomme Salas. Tout y passe les relations humaines et sociale, la culture, l'art, l'amitié, l'amour, la virilité, le rapport homme femme, l'honneur!
    C'est la guerre permanente....et progressive puis le feu d'artifice.
    Scène d'anthologie.... Le maire de Salas a demandé au nobelisé de présider le jury de l'amicale de la peinture afin de choisir le tableau de l'année.... Décapant et jubilatoire !
    Puis au final une pirouette qui questionne, ou plutôt qui me questionne...: suis je le spectateur d'un récit linéaire ou suis je au cœur de l'imagination créatrice de l'écrivain?
    En tout cas dans tous les cas j'y ai pris du plaisir!
    Ufuk K
    Ufuk K

    471 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2017
    "citoyen d'honneur " bien noté par la presse et qui a valu à son interprète principal un prix au dernier festival de Venise est un film intéressant.Cette comédie satirique qui peu à peu devient un drame critique l'hypocrisie de la société Argentine et ses travers avec un Oscar Martinez très juste dans son rôle.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 mars 2017
    Comédie satirique à quatre mains signée Mariano Cohn et Gaston Duprat, Citoyens d'honneur met en scène le retour au pays d'un illustre écrivain, blasé et parvenu, qui va être confronté à des retrouvailles pour le moins ubuesques.

    "Nous savions qu’une trame comme celle-ci nous permettrait d’aborder différents sujets liés à la société argentine, mais aussi de mettre en lumière ces mécanismes si particuliers qui sont à l’oeuvre dans une petite ville confrontée à la célébrité de l’un des siens", explique Gastón Duprat. "Cette ville est forcément moins cosmopolite et plus fermée. C’est l’endroit parfait pour raconter le retour du prodige local et des tensions que cela provoque. Ce décalage entre les habitants et l’artiste, auquel s’ajoute le comportement parfois déplacé de celui-ci, contribue à la vague de mécontentement qui balaie la ville. "

    Incisif et désopilant, Citoyen d'honneur passe au scalpel les mœurs condamnables de chacun, de l'écrivain égocentrique dont le passé va prendre des airs vengeurs au maire hypocrite pétri de jalousie en passant par la jeune groupie éhontée.
    L'écriture acérée - qui n'est pas sans rappeler celle des Nouveaux Sauvages, autre comédie satirique argentine particulièrement jubilatoire -, le rythme savamment dosé, l'interprétation inspirée d'Oscar Martinez (Prix d'interprétation masculine à la dernière Mostra de Venise) et le mise en scène soignée - citons les gros plans poétiques de Daniel et de son chauffeur tombés en rade, tournées à la belle étoiles autour du feu - sont autant d'éléments qui ont de quoi réjouir les esprits plus chagrins. Truculent et corrosif à souhait!
    velocio
    velocio

    1 177 abonnés 3 038 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2017
    C'est dans une bourgade au milieu de la pampa argentine que nous plongent Mariano Cohn et Gastón Duprat, deux réalisateurs qui travaillent ensemble depuis 25 ans. "Citoyen d'honneur" raconte l’histoire d’un écrivain qui, après avoir obtenu le Prix Nobel de littérature, revient à Salas, afin d’y être fait citoyen d’honneur. Cette petite ville, il l'avait quittée 40 ans auparavant pour aller s’établir en Europe, et on peut se demander comment vont l’accueillir ses habitants alors que, dans tous ses romans, il a parlé d’eux dans des termes pas toujours amènes ?

    Quelques mois après "Les nouveaux sauvages", le cinéma argentin prouve de nouveau avec "Citoyen d’honneur" son aptitude à reprendre le flambeau de la comédie italienne des années 60-70, celle où brillaient Dino Risi, Mario Monicelli, Luigi Commencini et Ettore Scola, une comédie dans laquelle le cynisme le dispute à la tendresse, la mesquinerie à la générosité. Est-ce vraiment étonnant lorsqu’on sait que la moitié de la population argentine a une ascendance italienne ? A cette forme de comédie, à la fois cruelle et drôle, Mariano Cohn et Gastón Duprat ajoutent leur touche personnelle, en donnant de temps en temps à leur façon de filmer une forme à mi-chemin entre documentaire et reportage télévisé, l’exemple le plus frappant étant la scène du début, lorsque Daniel Mantovani reçoit le Prix Nobel.

    En plus de la grande qualité du scénario et de la mise en scène, "Citoyen d'honneur" doit beaucoup à la prestation d’Oscar Martinez, l’interprète du rôle de Daniel Mantovani, un comédien qu’on commence à bien connaître après ses prestations, toujours brillantes, dans "Les enfants sont partis", "Paulina" et "Les nouveaux sauvages". Ce n'est pas un hasard si Oscar Martinez s'est vu attribuer, pour sa performance dans "Citoyen d'honneur", la Coupe Volpi de la meilleure interprétation masculine à la dernière Mostra de Venise.

    Si elle n’est pas très importante en terme de quantité, la production cinématographique argentine l’est beaucoup plus en ce qui concerne la qualité. "Citoyen d’honneur" en apporte une preuve éclatante, film à la fois drôle, caustique et attachant. Quand on aime le cinéma, on perd rarement son temps lorsqu’on va visiter Buenos-Aires ou la pampa argentine.
    cylon86
    cylon86

    2 268 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2017
    Voilà près de quarante ans que l'écrivain Daniel Mantovani a quitté son village natal d'Argentine pour aller vivre en Europe. Quarante ans durant lesquels il a écrit plusieurs romans et reçu le Prix Nobel de Littérature. Alors qu'il manque d'inspiration et qu'il refuse systématiquement toutes les sollicitations qu'on lui fait, il décide néanmoins de retourner à Salas en Argentine qui souhaite le nommer citoyen d'honneur. La tentation est trop grande pour lui et le voyage l'intrigue. Mais revenir dans son village natal après toutes ces années, même pour être honoré, n'est pas forcément une bonne idée. Les fantômes du passé peuvent resurgir et tous les habitants ne sont pas forcément réjouis de voir le romancier qui a gagné sa vie en écrivant sur eux être mis à l'honneur...

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