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Olso
8 abonnés
48 critiques
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3,0
Publiée le 24 janvier 2017
La Naissance d'une Nation Biografilm historique écrit, réalisé, produit et interprété par Nate Parker sur Nat Turner, esclave noir cultivé et prédicateur. Témoin de plusieurs atrocités commises sur des camarades opprimés, puis lui-même victime, il va finir par lancer une éphémère rébellion d'esclaves noirs. Le film se laisse regarder, malgré sa longueur (2H) et des scènes de violence difficilement soutenable, mais il manque un petit quelque chose, du souffle, de l'émotion. Une version Pouvoir Noir de Naissance d'une nation. 3
Il fallait oser reprendre le titre de la première grande fresque américaine connue pour être un des films les plus racistes de cette cinématographie ! Nate Parker (un acteur-réalisateur noir, il est bon de le préciser pour ce genre de sujet) réutilise donc ce titre pour se placer dans l’autre camp : là où David Wark Griffith soutenait le Ku Klux Klan, Nate Parker se positionne du côté des esclaves noirs en révolte. Il nous montre ainsi l’atrocité de l’esclavage, allant de la maltraitance au viol (aspect assez particulier quand on sait que Nate Parker et son scénariste Jean McGianni Celestin ont été poursuivis en 1999 pour le même acte, procès qui aboutit à l’acquittement de Parker mais à la condamnation de Celestin) ou au meurtre gratuit, et donc les raisons ayant poussé certains noirs américains à prendre les armes pour se défendre. On pourra reprocher au film un certain manque de subtilité (on tombe parfois dans le cliché des bons noirs contres les méchants blancs) mais le film traite d’un sujet suffisamment important et le fait avec une telle bonne volonté pour ne pas être négligé. La partie montrant les raisons ayant poussé Nat Turner (un personnage ayant réellement existé mais dont on sait en vérité peu de choses) vers une révolte aussi violente est assez réussie mais on peut regretter que la révolte en elle-même (qui dura 48 heures) ne soit pas traitée suffisamment longtemps (surtout quand le film est vendu essentiellement sur ce point). Toutefois, une réalisation plutôt efficace, une interprétation assez juste associées à une histoire prenante liée à un sujet essentiel dans l’histoire des États-Unis font que The Birth of a Nation reste malgré ses défauts un très bon film qu’il est important de voir (surtout que sa sortie américaine précède de peu l’élection de Donald Trump à la Présidence des États-Unis).
Je ne saurait dire exactement, mais il manque quelque chose pour en faire un grand film. Pourtant l'histoire est la, les acteurs aussi. c'est dur et violent, c'est historique et nous rempli d'humilité face a l'horreur historique. Pourtant il manque une étincelle. A voir quand même.
Il ne suffit pas de s’emparer d’un thème fort pour faire un grand film. La preuve avec ce très prétentieux Birth of a Nation qui arrive à être aussi mauvais que le film de Griffith était raciste. D’une platitude totale, la mise en scène n’est jamais à la hauteur des enjeux, ce qui n’est guère arrangé par un jeu d’acteur uniformément médiocre. La palme revenant à Nate Parker qui n’a absolument aucun charisme et dont on se demande comment il peut pousser des esclaves à la révolte tant il paraît peu impliqué. Le film est d’une lenteur affligeante et le spectateur s’ennuie ferme en attendant la révolte qui n’est déclenchée qu’à un quart d’heure de la fin et qui est expédiée en une petite bataille ratée. Faut-il ajouter que le film prône également l’usage de la violence et de la loi du talion, tout ceci au nom de la Bible. Ce message n’est pas particulièrement agréable à entendre. Bof, bof.
Un très beau film .... J'ai trouvé que Nate Parker excellait dans son rôle. Ce film relate encore une fois l'horreur subit par ces personnes lors de l'esclavagisme aux USA. On en est toujours retourné. Petit bémol pour moi : je ne pensais pas que le film serait autant axé sur la religion avec beaucoup de clins d'œils sur certaines scènes.
Decevant. Un film qui aurait du se contenter de denoncer l'esclavagisme a travers cette histoire particuliere mais completement gache par le cote religieux illumine qui vers la fin frole le ridicule.
Des films sur l'esclavage et sur la traite des nègres, il y en a eu des tas. Pour autant, je suis toujours horrifiée de constater toutes les méthodes de maltraitance et de torture usées par les blancs envers leurs biens. Ce qu'on apprécie dans ce film, c'est que la ferme des Turner semble plus humaine que celle exposée dans d'autres films. Malgré l'esclavage, il règne une certaine harmonie et la sécurité des esclaves. L'idée d'user d'un esclave pour prêcher la bonne parole à ses semblables ne m'avait pas grandement convaincue, mais c'est finalement cette ouverture sur l'extérieur qui permet à Nat de se rendre compte de l'ampleur de l'esclavage. Les réflexions, les gestes, les discours m'ont fortement dérangé, peut-être plus que la maltraitance et les tortures. Le film est très intéressant et j'ai eu le sentiment de découvrir une nouvelle part de l'histoire. La réalisation de Nate Parker est superbe, on a des plans et des séquences magnifiques qui touchent forcément le spectateur. Le casting est impressionnant, j'ai beaucoup aimé Nate Parker que je découvrais dans ce film comme la plupart des acteurs et actrices présents dans ce film. Ce film a été une très belle découverte, et jusqu'au bout j'y ai cru à cette liberté même si je connaissais les faits historiques.
Vraiment ce film est poignant pour moi ça mérite un oscar rien a dire il y a de l'émotion j'ai tout ressenti comme si j'y etais 😭 Ceux qui disent "oh c'est nul" "les musiques sont abuser" "les acteurs sont nul et jouent mal " pour moi c'est raciste et c'est un manque de respect mais peu importe pour moi c'est une réussite ❤️
Ce film peut paraître bien mais traîne un peu sur la longueur. La plus grande partie du film se résume à expliquer le pourquoi du comment le héros en est arrivé là. À part quelques scènes vraiment bien ( comme l'un de ses sermons ) ce sont uniquement les 40 dernières minutes qui sont intéressantes, parce que là où se situe l'action. À voir quand même. Le film dénonce pas mal les violences à l'égard des esclaves, et l'histoire d'amour est vraiment bien construite.
Très bon film sur l'esclavage. Bizarrement, contrairement à d'autre critiques un peu orientés politiquement je dirais, j'ai trouvé ce film assez fort en émotions. Je le trouve plus percutant et violent qu'un "12 years a slave" et moins fun qu'un "Django Unchained". Il a toutes les qualités qu'un film qui parle de l'esclavage doit comprendre.
Après Selma (de Ava DuVernay, Mars 2015) et Free Stat of John (de Gary Ross, septembre 2016) on remonte encore le temps sur l'histoire des États Unis. Ici, le ton est plus dur, nous ne sommes pas encore dans la délivrance du peuple noir, mais juste dans la persécution. De ce fait, les images sont plus choquantes, c'est difficile d'imaginer qu'on puisse faire ça. Pour le reste, c'est très bien interprété, bien réalisé, rien à redire, même si rien de révolutionnaire. Bref, un bon film à voir, pas le plus poignant, mais très intéressant.
Nate Parker est devant et derrière la caméra pour ce biopic narrant la vie de Nathaniel Turner, cet esclave prédicateur religieux très écouté qui, en 1831, organise une des premières révoltes dans l'état esclavagiste de Virginie. Dans la lignée des Django Unchained et des Twelve Years a Slave, son film reprend les codes visuels du film d'esclavage avec ses paysages typiques, les champs de coton, les magnifiques maisons de maître et de difficiles scènes de torture d’esclaves. C’est à croire qu’il s’agit d’un genre en vogue dans l'Amérique d'Obama en proie à des tensions raciales persistantes. D’ailleurs taxé de racisme anti-blanc, le film n'est pourtant pas plus outrancier que ses prédécesseurs. Dans les deux premiers tiers du film, on suit avec intérêt la vie de Nat Turner dans la plantation, sa relation avec son maitre et son rôle de prêcheur religieux qui prend de plus en plus d’importance. Le scénario fait une très bonne présentation du rôle ambivalent que joue la religion, avec des textes bibliques qui peuvent être doublement interprétés. Mais le récit bascule vers la rébellion de manière un peu trop subite et la séquence finale d'affrontement, dans un décor en carton-pâte, est très décevante. Les acteurs, bien qu’il n’y ait aucune star au casting, s’en tirent tous très bien : Nate Parker est bien sûr très impliqué dans le rôle-titre, mais aussi Armie Hammer dans le rôle du chef de plantation, Mark Boone Junior dans celui du révérend ou encore Aja Naomi King qui interprète l’épouse du héros. A noter que la voix française de doublage de Nate Parker a été confiée au rappeur Abd al Malik, qui possède une signature vocale très forte, qui donne une véritable épaisseur au héros.