Mon compte
    The Birth of a Nation
    Note moyenne
    3,6
    1539 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Birth of a Nation ?

    154 critiques spectateurs

    5
    14 critiques
    4
    50 critiques
    3
    54 critiques
    2
    18 critiques
    1
    13 critiques
    0
    5 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    SB88
    SB88

    14 abonnés 1 019 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2023
    L'ensemble du film est très correct même si du point de vue de notre société, on se demande comment autant de violences ont pu être possibles et acceptées. Le film en lui même va trop dans les sentiments sans qu'il y ait une "respiration" (sauf au début et c'est pour ca qu'il est plus réussi que la suite). Comme c'est inspiré d'une histoire vraie, cela vaut le coup d'oeil même si je trouve que ça peut entretenir des sentiments hostiles d'une population. Si on compare avec les films sur la seconde guerre mondiale, il y a toujours un peu d'humanité et d'héroïsme vis à vis des deux camps. Un moment de trèves ou l'humainité est là malgré l'horreur. Là, je trouve que ça manque...sans nier que ça a été l'horreur, dur de se dire qu'aucun blanc prenait position pour défendre les noirs. C'est un parti pris que je trouve dommage.
    3,3/5
    Caine78
    Caine78

    6 034 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 octobre 2021
    Beaucoup évoqué avant sa sortie puis nettement moins médiatisé pour diverses raisons, on se rend compte avant tout que « The Birth of a Nation » n'est pas un très bon film. Nate Parker semble avoir de grandes ambitions, encore faudrait-il le talent devant et derrière la caméra (puisque dans un grand moment de modestie, il s'est attribué les deux fonctions), ce qui n'est pas vraiment le cas. Certes, le sujet est intéressant, méritait probablement d'être traité du point de vue des noirs. On a déjà vu ça ailleurs et en bien mieux, mais pourquoi pas, ce portrait de Nat Turner, figure singulière et forte de la révolution contre l'esclavagisme, méritant d'être connue. Mais avec la hauteur, l'intelligence et la subtilité nécessaires, qualités que n'a pas ici l'acteur-réalisateur.

    Je ne remets pas en cause le budget, pas mal exploité, ni la reconstitution, de bonne facture, et on ne peut remettre en cause l'investissement, ni la sincérité de Parker dans le projet. Mais c'est presque pire : à force de vouloir prendre fait et cause pour ce prédicateur, il en perd toute objectivité, toute réflexion sur la période et les conséquences finalement dramatique qu'a eu cette révolte d'esclaves en 1831. Peut-être semblait-elle nécessaire à l'époque, et il est légitime qu'on se pose la question.

    Sauf qu'en définitive, qu'a t-elle donné ? Des esclavagistes locaux ont été assassinés. D'accord. En représailles, de très nombreux esclaves ont été exécutés et les lois pro-esclavages ont été renforcées dans l'État. Le film l'évoque à peine, et si c'est le cas, ce n'est en aucun cas pour remettre en cause son héros et sa stratégie suicidaire, mal pensée, faisant de ce dernier, au contraire, une sorte de figure christique, lourdement mise en images.

    Il y a bien quelques scènes troublantes, créant le malaise, la relation entre Turner et son maître évitant longtemps le manichéisme avant de sombrer dans la dernière partie... Pourtant, je ne doute pas un instant que vu sous un regard ambigu, complexe, ce prêcheur aurait pu être un excellent personnage de « fiction ». Mais bon, Nate Parker semblait tellement obnubilé par donner une réponse « noire » au « Naissance d'une nation » de David Wark Griffith qu'il a signé une œuvre sans nuance, assez narcissique et globalement plutôt raté. Un « film à Oscar » sans Oscar ni nomination : l'échec est décidément quasi-total.
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 387 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2021
    Acteur et réalisateur à la fois, Nate Parker nous livre ici un film fort porté par l'histoire de Nat Turner, un esclave noir qui va déclenché une révolte d'esclave dans le sud des Etats-Unis vers 1830.
    Nate Parker est génial dans ce rôle. Il est gentil, serviable et tout ce qu'on veut dans la première partie du film et devient un tueur sans merci ou presque dans la seconde partie du film.
    Cette seconde partie semble aussi être beaucoup plus grise, sombre, afin de faire ressortir la vue du sang qui éclabousse tout le monde.
    On y voit le désespoir de ces hommes, qui n'ont plus rien à perdre, n'ayant même pas leur liberté.
    Les images sont parfois fortes, et violentes, mais cela est fait avec beaucoup de subtilité.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    583 abonnés 2 755 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 mars 2021
    Soucieux de rendre hommage à un leader controversé de la lutte contre l’esclavage, The Birth of a Nation se présente telle une réponse à l’œuvre originale de D.W. Griffith, à deux différences près. La première tient à la pauvreté esthétique d’un ensemble convenu, quoique tout à fait regardable et doté parfois de plans bien composés. La seconde tient à l’avènement d’un prophète, là où le film de 1915 immortalisait les actions d’un collectif réuni sous un même déguisement. D’entrée de jeu, Nate Parker, ici acteur, réalisateur, producteur et scénariste – premier spectateur, on le suppose aussi – fait de son personnage un élu, un prophète béni de Dieu venu sauver les Noirs des méchants Blancs. Il a la marque, il faut l’écouter, il faut le suivre. Il sait lire, il prêche la Bible dont il démasque la lecture biaisée effectuée par les maîtres pour justifier leurs exactions. Le long métrage compose ainsi une parabole et se fait catéchisme : sa démarche est pédagogique, elle s’efforce constamment de transmettre un enseignement à l’aide de sermons et d’un panorama de la cruauté blanche. Coups de fouet, viols, lynchages, armes à feu, marteau et burin pour casser les dents d’un esclave encore en vie, l’une après l’autre. Nate Parker ne nous épargne rien, et la violence des Blancs sert à justifier la violence des Noirs. Aussi, nous sommes plus proches de la saga Death Wish, qui introduit les pires horreurs pour ensuite rendre légitime la vengeance armée de Paul Kersey, que du magnifique 12 Years a slave (Steve McQueen, 2013) qui ose s’emparer d’un affranchi pour l’insérer dans le système esclavagiste auquel il commence par trouver des qualités – voir son existence paisible dans la première plantation. À l’instar de Griffith qui reconstruisait l’Histoire de l’Amérique afin d’ériger le Ku Klux Klan en un groupuscule libérateur engagé dans une révolte sacrée, Parker prône la croisade livrée contre une race qu’il faut exterminer. Hommes, femmes, enfants. Dit autrement, The Birth of a Nation version 2016 n’a strictement rien appris en cent ans au point de reproduire le même discours haineux, mais en pire. Il fait de l’affrontement entre maîtres et esclaves un spectacle gore à la limite de l’épouvante – tête tranchée, hache tenue d’une main comme pour tuer un vampire – qui réduit l’Histoire à une collection d’images d’Épinal avec lesquelles jouer. Tout cela est englué dans une liturgie raciste qui se vautre dans une apologie de la violence, du sang versé pour venger le sang, aussi stérile que dérangeante. N’y a-t-il pas un problème à voir le film de Parker diffusé et parfois applaudi alors qu’il propage une forme similaire au djihadisme contemporain ? Peut-on, sous prétexte de servir une cause, recourir de la sorte à une période historique aussi complexe ? Les Blancs sont tous des dégénérés, les Noirs tous des victimes. Un Christ noir va même jusqu’à se livrer à ses bourreaux. La messe est dite. Amen. Mais qu’en garder ?
    stans007
    stans007

    18 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2023
    Naissance d’une nation… aux forceps ! Le film retrace la « Révolte de Nat Turner » connue également sous le nom d’ « Insurrection de Southampton », en 1831, qui causa le massacre de soixante blancs et d’au moins cent cinquante noirs en représailles. Esclave afro-américain de Virginie, le jeune Nat Turner sait lire et écrire. Il est chargé de prêcher à ses congénères la soumission par la religion, mais suite aux mauvais traitements dont ils sont victimes, les conduit à la révolte du désespoir. Techniquement le film est inégal alternant scènes de bonheur relatif et de violence aveugle. Parfois lourd et sensationnel, parfois mélo. Il se termine par un douloureux « Strange fruits » qu’immortalisa en son temps la grande Billie Holliday.
    Biertan64
    Biertan64

    42 abonnés 1 413 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2020
    "The Birth of a Nation" est tout d'abord une prouesse artistique réalisée par Nate Parker à la fois réalisateur, scénariste et acteur principal. Ce film sur l'esclavage n'est pas le premier du genre mais la dureté de la condition de ces hommes et femmes privés de liberté, soumis à la brutalité de leurs maitres continue de nous émouvoir.
    Aux côtés des personnages conventionnels (l'esclavagiste sadique adepte du fouet, l'esclave soumis), d'autres personnalités plus ambivalentes sont mises en scène, en commençant  par Nat Turner dont le film raconte l'histoire ( spoiler: esclave prédicateur libéré de ses chaines le temps d'une poignée d'heures et leader d'une révolte
    ) et son propriétaire Samuel Turner, d'un spoiler: naturel plus bienveillant que ses semblables mais dont l'intérêt personnel passera avant son humanisme
    .
    Une plongée dans le quotidien de l'esclavagisme qui ne peut laisser indifférent et dont le titre vient contrebalancer son homonyme de 1915 qui lui, faisait l'apologie du Ku Klux Klan et d'un sud des Etats-Unis raciste.
    Shelby77
    Shelby77

    140 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2020
    Bon film, j'ai vite été séduit par l'histoire, les personnages, la mise en scène. L'ensemble est honnête et tout à fait crédible. Le réalisateur nous offre à la fois un revisite de l'histoire et un divertissement de qualité.
    dean claire - fan de clickandbuyauto
    dean claire - fan de clickandbuyauto

    11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2020
    Une histoire méconnue de l'esclavage, une rébellion qui a entraîné plus de fermeté et de cruauté envers les esclaves, moins fort émotionnellement que 12 years slave, moins percutant mais encore une fois une belle démonstration de la cruauté de l'esclavage...
    📞 Appelez-moi Jo
    📞 Appelez-moi Jo

    15 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2020
    Il faut voir THE BIRTH OF A NATION, comme un hommage à la souffrance de ces femmes, hommes et enfants. Parce qu'il faut affronter l'effroi et ne jamais oublier l'histoire et les horreurs dont les hommes sont capables.
    Fabien S.
    Fabien S.

    458 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2019
    Un très bon film sur l'esclavage noir de Nate Parker avec la voix d'Abd Al Malik et le talentueux Armie Hammer
    Louis-Philippe de la Rochefoucauld
    Louis-Philippe de la Rochefoucauld

    6 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 juin 2019
    L’idée du film de raconter une histoire peu connu des États-Unis est bonne, en revanche que c’est long, long...

    Tout en visionnant le film, j’ai pu écrire des mails, et faire des emplettes sur Internet.

    Rien de nouveau, que du déjà-vu.

    Quelques scènes du film sont bonnes, mais c’est très rare.

    Bref, n’hésitez pas une seconde ,passez votre chemin,si vous ne souhaitez pas perdre votre temps.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 avril 2019
    Trente ans avant la guerre de Sécession, Nat Turner est un esclave qui a grandi dans une plantation de coton. Il a appris à lire et il est devenu un prédicateur très écouté. Son propriétaire, connaissant des soucis financiers, accepte une offre visant à utiliser les talents de Nat pour assujettir les esclaves des autres plantations. Cette tournée le rend témoin des brimades et des atrocités commises à l'égard des ses frères de couleur. Prenant la tête de la révolte, il fomente alors un plan pour libérer les esclaves de leur oppression. Ce film inspiré d'une histoire vraie est violent, puissant, original. Il offre une autre lumière sur la réalité de l'esclavage aux Etats Unis. Les acteurs, en particulier Nate Parker dans le rôle principal, sont excellents.
    On regarde quoi ce soir ?
    On regarde quoi ce soir ?

    24 abonnés 868 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2019
    The Birth of a Nation retrace la vie d’un esclave noir qui a mené une révolte sanglante en 1831, Nat Turner.
    C'est un film avec bien évidemment un propos très fort car historique, comportant de nombreuses scènes très dures mais il n'est pas suffisamment captivant durant une grosse heure (lors de la première partie consacrée à la vie d'esclave de Nat). Il trouve finalement son envol à partir de la révolte des esclaves noirs (seconde partie), cependant tardive, mais quelle séquence !!! Terriblement choquante, poignante, émouvante, héroïque et dramatique !
    Le film est visuellement très beau, très bien photographié et la mise en scène est soignée avec ce qu'il faut d'intensité dans les scènes de batailles.
    A voir !
    konika0
    konika0

    22 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2019
    Un accouchement difficile. Ce titre était jusqu’alors celui d’un film décrit comme un chef d’œuvre du cinéma, sorti en 1915 et ouvertement raciste. Je ne l’ai pas encore vu donc il ne s’agira pas de comparer les deux œuvres. Nate Parker raconte ici l’histoire d’un esclave lettré devenu pasteur et qui prend la tête d’une révolte. On est dans le sud et les images font froid dans le dos. On n’atteint pas le degré de violence de 12 Years a Slave mais on s’en approche. Ceci dit, chacun des deux films a un objectif différent et celui-ci se veut surtout pédagogique. Ainsi, la forme du biopic est privilégiée et elle gagne en clarté ce qu’elle perd en capacité de surprendre. Mais Nate Parker ne trahit pas son personnage. Il ne le travestit pas en héros de la liberté. Il n’en fait pas le modèle christique. Il laisse le manichéisme de côté et c’est probablement la force du film. De même, l’avenir s’annonce sombre et on ne tombe pas dans la facilité du happy end. On pourra probablement reprocher une installation un peu lente mais pour le reste, le film se suit avec grand plaisir et intérêt. Une réussite donc
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    219 abonnés 2 789 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2019
    Film axé sur l'éveil de de la conscience noire aux États-Unis dans les années 1830, The Birth of a Nation frappe dur et fort dans sa démonstration de la condition des esclaves à l'époque, alternant moments de pure réflexion et grande violence. Moins brutal toutefois que je ne m'y attendais, le film paraît être le pendant, et quelque part le complément, à Twelve years a Slave, dans une approche plus radicale et tranchée. De fait, le parti pris du film ne présente que peu de nuances, frôlant fortement le manichéisme, mais bénéficiant d'une remarquable direction d'acteurs et d'une mise en scène foutrement efficace pour faire passer le message. S'il y a bien quelques longueurs en cours de route, et si hélas le récit en lui-même ne quitte guère une linéarité dont l'issue inéluctable se profile de très loin à l'horizon, le film fait son petit effet.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top