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    Mauvais sang
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    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2022
    Après Boy meets girl (1984), premier long-métrage remarqué, Leos Carax se fit un nom sur la scène mondiale du 7ème art en 1986 grâce à la réalisation du très accompli Mauvais sang. Ce deuxième métrage est aussi un des tout premiers films à aborder le sida mais de façon non nommée ou, plus exactement, sous l’acronyme STBO. Empruntant son titre au poème éponyme d’Arthur Rimbaud, Mauvais sang se décline à l’écran en un polar poétique et à l’esthétique extrêmement travaillée et inventive. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/lumiere/lumiere2022/#MS
    Ghighi19
    Ghighi19

    51 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 mars 2022
    Je voulais me rendre compte par moi même et savoir si Carax était pour moi et bien non .
    Bien sûr on ne peut pas passer à côté de son savoir faire au niveau des images mais pour le reste c est vide et très rapidement insupportable. Le scénario ne sert à rien un prétexte pour de looooongues scènes qui n ont pas de sens . Un objet filmé prisé par les intellos qui pensent révolutionner le cinéma.
    Alain D.
    Alain D.

    490 abonnés 3 201 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2021
    Même si le coté Thriller de son scénario est plutôt tiré par les cheveux, Leos Carax nous propose un très grand film avec "Mauvais sang" (film à juste titre récompensé par un Prix Louis Delluc).
    Conforme à son univers très singulier, le réalisateur Français nous offre des images d'une grande beauté. Sa mise en scène si particulière (qui peut régaler ou en offusquer certains), abuse des gros plans, utilise les silences, règle le rythme des dialogues, joue avec les couleurs et la lumière. Il étudie avec minutie le choix et le placement des insertions musicales, casse les codes en s'affranchissant des costumes et décors conventionnels.
    Cette Comédie dramatique nous offre également une brillante distribution avec Juliette Binoche très jeune et déjà très belle, Michel Piccoli comme toujours magistral, et un Denis Lavant très convainquant qui démontre un charisme dingue dans le rôle principal.
    Hotinhere
    Hotinhere

    410 abonnés 4 730 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 août 2021
    Une œuvre à part, à la fois poétique et envoûtante, esthétiquement sublime, mais desservie par une intrigue pas très captivante, en dépit d’une idée de départ intéressante mais mal (ou pas) exploitée. Bref, on est bien chez Leos Carax, pas de doute !
    Roub E.
    Roub E.

    726 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juillet 2021
    Premier film de Leos Carax que je découvre ce « mauvais sang » m’a laissé une impression mitigée. Métaphore poétique du sida alors jamais évoqué dans le cinéma français (même si cette dernière ne prend finalement que peu de place), polar stylisé influencé par la nouvelle vague et laissant pourtant paraître la volonté de créer autre chose, c’est un film hybride. Tantôt superbe, grâce notamment à l’expressivité de Denis Lavant, des décors à la fois déprimants et majestueux et la combinaison des deux avec le magnifique travelling dans la rue accompagné du Modern Love de David Bowie; tantôt ridicule aussi car on sent souvent poindre une forme de prétention bien mal venue surtout quand on repense au vide de certains dialogues et force est de reconnaître que quand le film se plante il ne fait pas semblant. Que l’on aime ou pas cela ne laisse pas indifférent, j’ai trouvé cela trop maniéré, trop creux, mais par moment trop beau.
    Jean-Marc Bourdoncle
    Jean-Marc Bourdoncle

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juillet 2021
    Film qui a bercé mon adolescence. Juliette Binoche filmé en majesté. Scène d'anthologie où Denis Lavant court sur Modern love de David Bowie.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 357 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 avril 2021
    Dans l'ensemble il s'agit d'un film typique d'art. Il y a des idées visuelles intéressantes qui sont regroupées avec beaucoup de bavardages intellectuels afin que vous puissiez l'étiqueter comme cinéma post-moderne pour vous paraître plus intelligent que vous ne l'êtes. En fait un certain nombre d'idées visuelles sont beaucoup plus intéressantes que le film lui même donc ce n'est pas seulement les dialogues qui gâche cette soupe d'art et essai. Et c'est pour cela que je n'hésiterai pas à qualifier ce film d'auteur prétentieux car la plupart des images sont tout simplement auto-conscientes. Elles sont cadrées intelligemment pour l'amour de l'art ou appelez ça du cinéma expérimental si vous voulez mais moi je dis que c'est tout simplement ennuyeux. Il y a des situations et des répliques pseudo-poétiques du style Godard et un grand vide insondable autour. Pourquoi donc la comète de Halley s'attaquerait-elle a la population parisienne qui seraient frappée par un virus ca n'a aucun sens. La prochaine fois j'essaierai le Plan 9 d'Ed Wood au moins je rirai pas pour oublier à quel point je me suis ennuyé en regardant Mauvais sang...
    Newik
    Newik

    1 abonné 57 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 avril 2020
    Ayant découvert Leos Carax avec Holy Motors, que j’avais adoré, c’est avec une certaine excitation que j’ai regardé Mauvais sang, une œuvre réputée culte du réalisateur avec des acteurs que j’apprécie et un pitch très alléchant : un virus arrivé sur terre tue tous les couples qui font l’amour sans s’aimer. Énorme déception à l’arrivée. Tout d’abord, ce concept déjanté n’est absolument pas exploité ; il est simplement balayé en une phrase par Michel Piccoli. A la place l’histoire, très brouillonne, suit le parcours de quatre gangsters qui veulent voler le vaccin contre la maladie et se concentre essentiellement sur le triangle amoureux platonique formé par les personnages de Michel Piccoli, Denis Lavant et Juliette Binoche. Il y a beaucoup de dialogues et de monologues interminables sur l’amour et le sens de la vie … tout du moins il m’a semblé car la plupart sont inaudibles, murmurés les yeux dans le vague ou marmonnés la clope au bec. Mais bon, il parait que certains sont pompés sur Céline donc c’est merveilleux. Pour relever le tout, beaucoup de scènes qui n’ont rien à voir avec le propos viennent s’intercaler, histoire d’ajouter encore un peu plus à la confusion générale. En fait on ne sait pas vraiment ce qui intéresse Leos Carax, à part mettre en avant son propre style. Il est vrai que côté esthétique Mauvais sang a du chien, que ce soit au niveau des décors aux tons bleu-gris, des cadrages soignés, ou même de l’utilisation de la musique. Le film contient ainsi de très beaux plans, comme ce travelling sur Denis Lavant en train de courir dans la rue sur fond de David Bowie. Et il y a un côté « what the fuck » permanant qui témoigne d’une grande liberté de ton. Mais l’ennui –c’est bien le cas de le dire– c’est que ce côté WTF n’a pas la dimension ludique que peut avoir Holy Motors, par exemple, donc il tourne à vide. L’ambiance est lourde, il y a trop de longueurs. Carax ne fait aucun effort pour accrocher l’attention du spectateur, trop occupé à se regarder filmer. Au final les deux heures de Mauvais sang m’ont semblé très longues. J’ai dû passer à côté, la prochaine fois je réessaierai sous drogues.
    karpathakis y
    karpathakis y

    20 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 novembre 2019
    Pourtant j'ai vu qu'il y avait Michel Piccoli (gage d'ennui profond à cette époque-là), pourquoi donc ai je voulus voir ce film ? Peut-être pour Juliette Binoche, pour le synopsis qui semblait intéressant. Dès le début j'aurais dû me méfier, en effet on voit au générique pour quelques secondes, un cygne en noir et blanc (subniminal ?). Oui, elle apparaît (Binoche) après 6 minutes, elle très belle et joue bien mais son copain joue comme un pied, il semble, en lisant les critiques sur ce site, qu'il ne soit bon que chez Leos Carax (et bien qu'est ce que ça doit être ailleurs !) et que ce cinéaste ne ce n'est pas arrangé avec le temps...J'ai été amoureux à plus ou moins le même âge qu'Anna et Alex, mais jamais même dans nos moments les plus fous, moi et ma partenaire, nous n'avons échangé des dialogues aussi pompeux et ternes. J'avais vu un cygne au début, j'aurais dû me méfier c'était bien un cygne, mais avec un S, un signe de l'ennui profond que j'ai ressenti en regardant cette oeuvre. Je voulais juste voir Binoche. Pour officianados de Carax et ceux qui aiment ce genre de cinéma. Il en faut pour tous les gouts...Moi je n'ai tenu que 22 minutes.
    Nicolas S
    Nicolas S

    38 abonnés 511 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2018
    D'une impressionnante inventivité formelle, 'Mauvais sang' est traversé par quelques grands moments de cinéma. Néanmoins, il est trop délié pour convaincre parfaitement, et semble, à force de choisir le pastiche, ne pas exploiter jusqu'au bout son intrigant présupposé de départ - la comète, la maladie mystérieuse.
    Fabien S.
    Fabien S.

    452 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2018
    Un très beau drame fantastique de Leos Carax. Un petit chef d'oeuvre des années 80 et d'un génie du cinéma français.
    Cine vu
    Cine vu

    123 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 avril 2017
    L’empreinte du romantisme moderne

    Si vous ne recelez aucun romantisme fuyez devant ce film !

    Si comme moi, vous avez vu 3 fois en 3 mois « Mauvais sang » au moment de sa sortie en salle, bienvenus ! Et vous pouvez -30 ans après- le voir une 4e fois.
    Alex dit, Langue pendue, perd son père et va le remplacer sur un coup, il va croiser Anna après avoir fui Lise.
    L’histoire n’est que prétexte, alors Carax déstructure la narration, appuyé en ce sens par un montage formidable.

    Je tiens Léos Carax pour le meilleur cinéaste de sa génération (avec Desplechin). Carax pense le cinéma, il ne se contente pas d’écrire une histoire puis d’aligner de la pellicule ! La forme est son fond; il se coltine avec la première pour se cogner au second.

    Bien évidemment il y a du Godard chez Carax, mais on y voit surtout du Carax et on y attrape du cinéma.
    J’avais déjà été frappé par cela en voyant son court-métrage « Strangulation blues » : j’étais devant un jeune metteur en scène qui pensait son cinéma.

    Il y eut ensuite « Boy meets girl » qui passe un peu moins bien l’épreuve du temps, et puis après, ce formidable « Mauvais sang ».
    Le titre est une allusion à cette maladie que nous découvrions depuis peu, et qui tuait parce que l’on s’aimait.

    Carax nous donne à voir des plans merveilleusement construits jouant de la lumière, des transparences, soutenus par des cadrages surprenants, qui nous happent pour mieux nous immerger dans son film.

    La construction de la bande son est au diapason. Comment pourrait-il en être autrement !? Des dialogues bousculés, où l’on apprend que « le regard d’un homme c’est pas du vent« …

    Et puis il y a les comédiens ! Piccoli à l’intensité de jeu aussi noire que son regard, Lavant double alter égo de Carax; des allures de Buster Keaton en titi de la Seine. On découvre là une Julie Delpy vierge et mature, des seconds rôles formidables, fantaisistes, détonants, tel le dessinateur Hugo Pratt en homme de main.
    Et puis… et puis… il y a Binoche; elle est l’icône du film. Elle en est son révélateur. Ce film est aussi la naissance de l’amour, celui que partageront Carax et Binoche.

    C’est donc un film qui peut rendre amoureux ! Du cinéma, des acteurs, de Paris, de la Nuit, de l’Amour.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 163 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 février 2017
    En 1986 et du haut de ses 26 ans, Leos Carax nous prouvait ses talents de cinéaste avec Mauvais sang. Le film ressort cette année en version restaurée et nous permet de constater que le genre n’a toujours pas été égalé et c’est peut-être bien. En effet, Mauvais sang est un remue-méninge de drame, d’histoire d’amour, de polar sur fond de science-fiction. Le film se situe dans un Paris imaginaire où un mystérieux virus tue ceux qui font l’amour sans s’aimer. Tourné dans les années 80, le film fait bien entendu écho au Sida qui sévit beaucoup à l’époque. Malheureusement, Leos Carax ne tiendra pas ses promesses. Son mélange est trop ambitieux. Le synopsis clamait un film étrangement loufoque, mais tout ceci n’est que prétexte pour nous offrir le visage plein de candeur de Juliette Binoche et celui marqué de Denis Lavant et nous imposer un érotisme troublant à la relation qui les lie. Mauvais sang joue donc sur trop de genre et il n’en ressort que de la confusion.
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    Acidus
    Acidus

    611 abonnés 3 644 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2017
    Leos Carax possède un style qui lui est propre; une mise en scène si particulière que chacun de ses films est une sorte de bizarrerie cinématographique. Cette réalisation atypique est bien le point fort de "Mauvais sang" dont on peut apprécier les nombreux effets de style. A l'instar des cinéastes de la Nouvelle vague, Carax casse les codes et va à rebours d'un cinéma plus traditionnel, voire académique.
    On ressent d'ailleurs l'influence d'un Godart et compagnie sans tomber dans le pédantisme de ces derniers. En revanche, "Mauvais sang" n'est pas exempte de quelques longueurs, de passages à vide ou les lenteurs perdent leur caractère hypnotisant pour un effet plus soporifique. En somme, ce long métrage vaut surtout pour ses qualités techniques et pour cette liberté de ton que s'accorde le réalisateur.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    69 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2016
    Film culte des années 80, Mauvais sang se vit comme un poème visuel pop, mélancolique et complexe multipliant les hommages au cinéma lui-même. Cette histoire d'amour sur fond de polar à la mise en scène ultra-sophistiquée est portée par des superbes Denis Lavant, Juliette Binoche et Michel Piccoli. Plusieurs séquences – dont celle de la course solitaire du personnage principal sur fond du Modern love de David Bowie – sont remarquables. Comme hors du temps, un étrange mélange de drame et de science-fiction mâtiné même de (quelques) scènes d'inspiration burlesque.
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