Derniers Avis : Médecin De Campagne - Page 2

Quand vous obtenez un bon film, c'est une bonne histoire avec de bons acteurs et le tout se mêle sans vraiment aucune méchanceté. Alors vous terminez le film dans une certaine frustration car il fallait encore une heure environ pour que vous puissiez vous vautrer dans le bon sentiment qu'il dégage. Les vraies personnes sont le thème, les situations sont réelles et pas d'horribles surprises à l'improviste. L'histoire est simple et traitée avec réalisme. C'est peut-être un peu lent mais ça va dans la bonne direction. Jean-Pierre fait tout son possible pour faire sortir un patient âgé de l'hôpital afin qu'il puisse mourir à la maison avec son chien. Il n'y a pas le genre de scène facile à digérer mais elle font néanmoins partie de la vie d'un médecin et de la notre. J'aime ce genre de films français et j'aimerais que d'autres pays puissent saisir cette idée d'évasion qui est réaliste pour que la vie soit comme ça. Quelques visages familiers d'autres films et comme toujours la belle campagne française...

C'est pas mal comme thématique mais au bout d'un moment ça met le moral à zéro. Peut-être qu'un peut de légèreté aurait été appréciée même s'il s'agit d'un drame car au bout d'un moment l'ambiance est lourde. Et on s'ennuie un peu.

Un très bon film sur un médecin de campagne interprété par François Cluzet. Une bonne interprétation de ce métier difficile.

Fait plus penser à une enquête d'Envoyé spécial qu'à une fiction. Néanmoins les acteurs sont excellents, Cluzet en tête, qui font bien passer le stress de cette profession difficile. Un bon documentaire qu'on n'a pas envie de revoir.

Soucieux de ne jamais prendre de haut son sujet, Thomas Lilti fait de son Médecin de campagne une peinture juste et tendre de la réalité médicale dans les campagnes françaises. Le romanesque n’intervient que peu, laissant la place à une chronique sociale voulue réaliste : en privant son titre d’article défini (LE médecin de campagne) ou indéfini (UN médecin de campagne), le réalisateur désamorce toute approche littéraire du sujet, repousse la formule balzacienne pour en extraire un titre, une qualification, un honneur. On est médecin de campagne. Son récit d’apprentissage, le film l’insère dans la fermeture autarcique des villages et respecte ainsi les mentalités locales. C'est un film sur l'écoute et les pouvoirs thaumaturgiques - ou médicinaux, au choix - de la parole humaine : pas de grands discours, quelques mots simples suffisent, tant qu'ils sont dits avec expertise, humanité et respect de l'autre. La composition musicale rapproche le médecin du personnage de western, tous deux héros arpentant les paysages avec leur coéquipier de sorte à transmettre une expérience, un savoir-faire, sans tomber dans le piège du cavalier solitaire. D’excellents acteurs accompagnent une réalisation propre et efficace. Si Lilti trouve là une certaine limite esthétique à son cinéma, qu’il aborde davantage en tant que médecin que cinéaste, force est de constater que sa chronique regorge de franchise et de tendresse, et a surtout le mérite de donner une nouvelle visibilité à un problème de notre société contemporaine qui, depuis La Maladie de Sachs, n’avait été que trop peu traité : la désertification médicale des campagnes.

Un film vrai et realiste, mais qui ne fait pas eclaté la pupille du spectateur. On n'est pas entrainé dans le film parce que l'emotion n'est pas partagée vers le spectateur et parce que le film manque du dynamisme. Au final, il aurait pu etre interessant mais il se retrouve essentiellement plat

Un bon "petit" film français comme je les aime... Les personnages sont des personnes presqu' ordinaires, dans le sens où, dans la réalité, quelqu'un de passage ne les remarquerait même pas... Et pourtant, comme suggéré dans le film, ces médecins de campagne sont un des piliers qui soutiennent l'édifice social dans un village. Il connaît tout le monde, connaît et comprend tous les soucis quotidiens, grands ou petits, de sa patientèle. C'est un peu comme si c'était un ami de la famille. Non seulement il soigne, mais il soulage, il soutient, il rassure, comme le ferait un ami. Humblement, c'est un peu le visage qu'avait le facteur il y a quelques dizaines d'années, dans les villages mais aussi en ville. Malheureusement, cette dimension sociale du facteur n'existe plus, il n'est plus qu'un outil de l'entreprise, au même titre que la camionnette qu'il conduit.

Pour un film qui se veut "réaliste", fort est de constater que Thomas Lilti n'a rien de rural. Certes le personnage est touchant, et son investissement envers ses patients et son territoire sans faille. Mais, de ma propre expérience, étant un acteur local engagé (Sapeur-pompier volontaire et secrétaire de mairie) le dernier rempart à la désertification médicale des zones rurales n'est pas les médecins mais bien les sapeurs-pompiers volontaires ! La belle époque des médecins disponible 24h/24 et 7j/7 est belle est bien révolue. La vocation à disparu depuis des décennies et le médecin que décrit Thomas Lilti est comme certaines espèces animales, en voie de disparition.
L'époque du médecin qui affronte les intempéries est révolue depuis très longtemps. Encore une fois, nous sommes dans l'image du brave médecin qui sacrifie son existence pour les autres, image purement utopique, malheureusement.
C'est malheureux de constater que nous sommes une fois de plus dans une vision urbaine anachronique et stéréotypée de la campagne. Bref, ce film est une fiction et doit-être pris comme t-elle.

Si l’on devait définir l’empathie, on utiliserait ce film pour l’illustrer, une belle œuvre humaniste et tendre portée par un F.Cluzet plus vrai que nature. Au-delà de ça, le rapport du médecin dans un village de campagne prend toute sa dimension sociale et centrale et délivre un message clair et percutant. Un vrai beau film.

Un film qui sonne vrai sur la vie d'un médecin de campagne. C'est agréable à regarder, bien joué et sans intention militante ou intellectuelle. Ceci étant posé, le scénario ne révèle guère de surprise et le moteur narratif est simple : un médecin expérimenté, gravement malade doit transmettre le flambeau à une jeune collègue qui est encore toute imprégnée de sa formation et de son travail en milieu hospitalier. Il sait tout, elle ne sait rien, mais elle apprend vite. On ne s'ennuie pas, mais on ne s'enthousiasme pas non plus.

Cette comédie dramatique et intimiste a été écrite et parfaitement mise en scène par Thomas Lilti. Coécrit avec Baya Kasmi, son scénario très pesant montre parfaitement les difficultés du travail d'un
"Médecin de campagne". L'histoire nous délivre beaucoup d'humanité dans des scènes intenses.
A l'affiche, on peut apprécier les bonnes prestations de Félix Moati que l'on voit trop peu, de Christophe Odent dans le rôle du médecin et de Patrick Descamps dans celui du Maire. Dans les rôles principaux, François Cluzet se montre comme toujours excellent, bien secondé par Marianne Denicourt elle aussi très convaincante.

Émouvant et qui fait réfléchir à la vie des gens vivant à la campagne. Une vie belle mais aussi très isolée. François Cluzet offre de nouveau une interprétation sans faux pas.

Si ce n'est Cluzet toujours juste et excellent :dialogues creux, scénario vide et plein d'invraisemblances. Aucun intérêt !(.mon père médecin d'une petite ville : tout sonne faux)

Sans être follement original dans sa démarche, Médecin de Campagne remplit sa mission avec beaucoup d'humanité et de sensibilité, à savoir décrire le quotidien des campagnes à travers le portrait de ce médecin subtilement incarné par François Cluzet. C'est tout un monde rural en voie d'extinction (lui aussi) qui défile dans ce cabinet, avec ses petites douleurs et ses grands malheurs, et la réalisation est très habile dans cet exposé. S'il est un petit peu long et un peu couru d'avance, ce film vaut le coup pour ses beaux portraits de personnalités diverses et variées et ce bel optimisme, taiseux mais têtu, dont il fait montre.

Mention à marianne denicourt qui joue vraiment très bien dans ce film.
Le réalisateur nous amène dans un quotidien d un homme simple, une histoire authentique,
Un joli film