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    Le Garçon et la Bête
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    185 critiques spectateurs

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    Le_bouffon
    Le_bouffon

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 janvier 2016
    Difficile de rester insensible au charme et à la force incroyable de ce dessin-animé où le réalisateur japonais des Enfants-Loups fait une nouvelle fois montre de sa virtuosité de réalisateur et de sa sensibilité. Porté par des personnages profondément humains, ce petit chef d’œuvre du cinéma japonais emprunte des chemins de traverses pour nous conter une histoire magique qui nous fait passer par une large palette d’émotions, du rire aux larmes, du frisson à la mélancolie… A ne manquer sous aucun prétexte!

    Hayao Miyazaki, grand maître de l’animation japonaise a pris une retraite bien méritée. Mamoru Hosoda nous prouve au fil de ses films, qu’il en est le digne héritier… Assurément, le meilleur est à venir…
    Fritz L
    Fritz L

    162 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2016
    Plus réjouissant que ce film tiendrait de la gageure. Non seulement « Le garçon et la bête » vient combler le vide tant annoncé de l’après Miyazaki au niveau de l’animation japonaise, mais en plus il révèle un auteur qui, par l’originalité de son propos et la dynamique qu’il apporte, se démarque. Il porte avec ce film toutes les promesses de la relève du genre.

    A commencer par l’univers graphique et ce partage entre deux mondes, celui extérieur qui représente notre quotidien d’humains, grouillant, bruyant impersonnel et presque hostile, et l’autre, intérieur, dominé par le règne animal plus verdoyant, serein quoique tout aussi intense en matière de contraste des sentiments. Visuellement, bien qu’imperceptible, la transition est saisissante, elle est le fruit de la perception de Kyuta sur son environnement, les humains (excepté les parents) n’ont dans un premier temps pas de visage, la noirceur ambiante jusqu’à l’étouffement n’étant que reflet de sa propre douleur. A l’inverse, chez les « bêtes » tout semble rationnel, rien n’est inquiétant. Le bestiaire y est formidable, chaque animal bien ciblé selon le comportement symbolique que lui prête la tradition, voire les croyances (selon l’astrologie chinoise par exemple le singe est malin, agité et peu doué pour le contact humain, à l’inverse le cochon est diplomate et délicat, et le lapin charmeur, patient mais fuyant…). L’évolution physique de Kyuta de l’enfance à l’adolescence est également finement traitée, du gamin un peu gauche et irascible, il se transforme en un jeune homme déterminé et élancé, prompt à affronter ses propres démons. A cela s’ajoute, des décors assez surprenants et très réels (le labyrinthe, la ville, les temples…) auxquels viennent s’ajouter des éléments fantastiques impressionnants (la baleine notamment).

    Mais le film ne se résume pas seulement à un contenant, ici, c’est bien le contenu qui est le plus extraordinaire. « Le garçon et la bête » fulmine de belles valeurs. A commencer par un humour décapant et parfois trivial (la manière dont s’apprivoisent Kumatetsu et Kyuta) à la limite du burlesque, qui se place toujours entre deux scènes plus profondes. La parcours initiatique de Kyuta dénote par son décalage atypique, il n’est en rien l’élève modèle, pas forcément doué au départ, ni franchement agréable. Son évolution sera difficile, tant par son entêtement que sa vie intérieur troublée. Il n’est pas invincible, il est humain, avec ses failles. Cette approche est payante et rend ce personnage plus noble. C’est cette même ambigüité qui traverse d’ailleurs tout le film. Rien ne s’y passe comme cela le devrait. Les humains sont des monstres, fragilisés par leur orgueil et leurs peurs, les animaux eux sont doués de raison et connaissent encore les fondements de la vie. Pas étonnant que Kyuta trouve refuge chez eux pour se reconstruire, le même choix qu’avait fait Ofélia dans « Le labyrinthe de Pan ». Mais la vision d’Hasada est moins sombre, il balaye ainsi, de manière très ludique, les grandes questions existentielles telle le sens de l’engagement (ne jamais renier ceux qui ont été présents), l’amour (basé sur l’esprit, la complicité et la complémentarité), l’humilité (rien ne dure), la tolérance (s’accepter pour accepter les autres).

    De cette parabole épique et jouissive de la vie, « Le garçon et la bête » s’impose comme l’un des très grands films d’animations de la décennie, Miyazaki en retraite, Mamoru Hosada, qui n’en est pas à son premier coup d’essai, pourrait s’imposer comme le nouveau maître des lieux. Un maître, qui par sa manière d’appréhender un film, au plus proche de la réalité, tout en sensibilité mais lucide sur le monde qui l’entoure, possédant un vrai sens de l’action et d’humanité, pourrait faire des émules et renouveler un genre un peu en berne depuis quelques temps.
    Homer Kredi
    Homer Kredi

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2016
    Un très beau film qui traite des sujets de prédilection d'Hosoda; l'acceptation des différences et le passage à l'age adulte. Le film est un condensé de poésie, de tendresse, de lyrisme et d'humour. A travers les deux personnages du film, venant de deux mondes différents, chacun devient le miroir de l'autre reflétant ses angoisses, ses doutes, ses attentes. Le film porte également une analyse plus profonde sur notre société devenue élitiste, où chacun se retrouve en compétition avec les autres, créant de nombreux laisser pour compte.
    Enfin l'animation est d'une qualité exceptionnelle, avec des plans du quartier de Shibuya tout simplement magnifiques !
    Elsa B
    Elsa B

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 janvier 2016
    poétique, drôle, touchant, même si ce sont toujours les mêmes thématiques qui sont abordées dans l'animation japonaise, cela me fait penser aux meilleures créations d'Hayao Miyazaki. j'ai aimé le monde créé dans ce film
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 janvier 2016
    Un conte intelligent et canonique qui retranscrit avec un certain art de la metaphore et de la transposition morale par l'imaginaire l'education paternelle, la quête identitaire d'un enfant adopté et le passage à l'age adulte , et tout ça en un seul film.
    Elke S.
    Elke S.

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    Toujours un plaisir de voir les films animation japonaise. J'ai beaucoup aimé ce film. Belle histoire, dialogues surprenant , drôle.
    J'ai passé un bon moment.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 janvier 2016
    Commençons peu commençons bien : je suis sortie de la salle de cinéma complètement émerveillée et surexcitée après avec vu "The Boy and the Beast". Si, avec ma camarade cinéphile, nous avions pu rester cacher dans la salle pour le voir une seconde fois à la suite, nous l'aurions fait sans hésiter !

    Le dernier film en date du génialissime Mamoru Hosoda est dans la parfaite continuité de ses films précédents (graphisme compris) à savoir "La Traversée du Temps", "Summer Wars" et "Les Enfants Loups - Ame & Yuki"... avec une palette d'émotion de plus en plus variée. On passe d'une bonne tranche de rigolade à une forte mélancolie (pour ne citer que le couple opposé d'émotion le plus représentatif) et c'est ce qui fait en mon sens toute la richesse de ce film.
    Pour aller plus loin : le genre de Mr Hosoda, comme le décrit très bien le magazine Animeland dans son numéro 207, est un subtil mélange entre goût du spectaculaire et intrigue intimiste. Ainsi on assiste à des scènes qui n'ont rien à envier à des BlockBusters américain au niveau "Hipe" et autres sensations fortes mais aussi à des scènes d'émotions profondément humaines au travers notamment du parcours de vie du héros Kyuta/Ren.
    Les personnages sont d'ailleurs tous (ou presque) touchant : L'apprenti bonze (impossible de retenir son nom) qui fait pour moi office de maman de substitution, le Seigneur Lapin Yoda, le naïf et un peu stupide Jiromaru, la petite gerbille trop mignonne, etc... Et bien évidemment ce cher Kumatetsu, grand guerrier revêche que j'hésite à catégorisé comme un enfant ou comme un adolescent, et auquel on s'attache au même titre que Kyuta.

    En bref toute la beauté de ce que l'on peut voir au cinéma, dans l'animation japonaise et même dans la vie en général est représentée dans ce chef d'oeuvre. A voir et à revoir, quel que soit votre âge !
    Francesco Pron
    Francesco Pron

    14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2016
    Très bon film ! Dessins magnifiques... À voir en V.O. ! L'idée est bonne, mais la fin est un peu longue et déroutante ! Bon film !
    w.white
    w.white

    10 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 janvier 2016
    Sympa mais un peu long, ça ne vaut pas un Ghibli. La partie dans le monde des bêtes est super mais la partie dans le monde des humains est chiante. Le coté émotion des personnages est bien traité, on s'attache à tout ce petit monde, on rit, mais l'histoire en elle-même est assez vide et c'est dommage. Mitigé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 janvier 2016
    Un petit bijou à voir absolument!

    J'ai eu la chance de le voir en avant-première à l'UGC Bercy, en présence du producteur du film qui expliquait que Mamoru Hosoda avait voulu faire ce film après être devenu papa et que le thème du film était autour de ce que les parents peuvent faire pour aider leurs enfants à devenir des adultes équilibrés, de ce que ça veut dire d'être parent, y compris sans liens du sang, etc.

    L'histoire est très sympa, riche en émotion sans tomber dans la niaiserie. On rit beaucoup (le personnage du lapin Seigneur m'a tuée de rire). Et puis c'est beau, tout simplement : le dessin est superbe, l'animation est de qualité, le contraste de la photographie est saisissant (surtout pour les scènes impliquant la baleine, magnifique couleurs). Bref, c'est un régal de bout en bout.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 janvier 2016
    Beaucoup de sensibilité pour cette oeuvre qui nous amène aux tréfonds du coeur pour en sortir le meilleur.
    L'humour est là pour ponctuer la dureté de la vie, le vide mais aussi les belles réalisations. Un bon rythme qui laisse place à l'extroversion de la colère, des doutes pour amener avec sérénité les réussites.
    Une belle réalisation !
    Clemsh
    Clemsh

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2016
    Un film d'animation haut en couleurs et vivant ! La représentation des deux mondes est très intéressante et les personnages, même les bêtes sont crédibles. Bien qu'un peu moins bien que Les enfants loups - Ame et Yuki (principalement l'histoire pour moi), le dernier film de Mamoru Hosoda est à voir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 janvier 2016
    Tout à fait d'accord avec Extremagic --> sa critique est à lire!
    Et la critique de Libération aussi

    On s'excite un peu trop sur ce Hosoda, qui vient non pas confirmer que le réalisateur est, après Miyazaki, le "nouveau seigneur" de l'animation japonaise, mais justement mettre un doute là-dessus : si Hosoda s'impose comme l'un (le?) plus grand réalisateur japonais de films d'animation, ce film marque un pas en arrière, en terme de qualité, par rapport aux Enfants Loups. Personnellement, je considère Ame et Yuki comme un chef d'oeuvre, qui n'a rien à envier aux grands succès de Ghibli, même si ce n'est pas du tout le même style. En revanche il me semble impossible d'accorder ce statut au Garçon et la Bête (très mal nommé, car en parallèle de La Belle et le Bête, alors que la traduction aurait dû être L'enfant de la Bête, beaucoup plus fin et suggestif).
    C'est un premier problème, celui de l'absence de suggestif, comme l'a dit Extremagic, avec ce qui en est le meilleur exemple : spoiler: l'explicitation de ce que signifie Moby Dick
    . Au moment où une oeuvre révèle son sens, sa métaphore, elle dit au lecteur qu'il n'y a pas à creuser davantage et refuse d'avoir une profondeur, pourtant nécessaire au chef d'oeuvre. Est-ce parce que Hosoda est produit par Gaumont, qui le pousse vers le mainstream ? J'en ai peur, notamment pour la suite...
    spoiler: C'est aussi le côté happy ending qui déçoit. Ren/Kyuta ne perd rien : rejoignant le monde des humains il retrouve sa copine, son père biologique, et son maître se fond en lui à travers son sabre. Il n'y est même pas diffus, comme un souvenir, mais réellement, pouvant converser avec Kyuta comme s'il était en face de lui.
    Pourtant l'entrée dans l'âge adulte implique séparation, rejet nécessaire d'un passé intériorisé mais forcément en partie perdu, comme le montrait avec maestria Les Enfants Loups, les enfants délaissant leur mère. spoiler: Ren lui garde tout le monde, en prime comble son "vide" et parvient à sauver le personnage mauvais, blessé du film.

    C'est un autre point fragile du film qui est lié à ce personnage : l'insertion de nouveaux thèmes assez loin dans l'intrigue : spoiler: le rapport avec le monde humain, à travers un personnage féminin qui flirte avec la profondeur mais touche souvent au cliché (fille trop sérieuse, violentée, poussée par ses parents à travailler malgré elle, amoureuse pudique néanmoins), de même pour le monde de l'université, assez fade et qui pourtant attire notre héros : cette attirance n'est pas vraiment étudiée, pas ressentie comme foyer d'identité par le héros. L'autre personnage humain, le "fils" d'Ioven aussi est trop rapidement traité, subitement mauvais, écho du personnage principal, alors que celui-ci semble avoir comblé son vide. Il entraine une scène finale violente, pleine d'explosions détonnantes par rapport à l'intrigue, où la figure Moby Dick est, encore une fois, trop expliquée pour toucher vraiment et sembler l'image de l'ultime obstacle de la quête identitaire.

    Dernier reproche : spoiler: les deux mondes sont clairement distincts, hétérogènes : si les animaux arrivent à pénétrer le monde des humains ils n'entrent jamais en interaction avec des humains "réels", à part les deux jeunes qu'ensuite ils élèvent. Par conséquent le trouble qui existait chez Ame et Yuki, double personnages devant vivre dans un monde qui ne les accepte que sous une facette, Ren est clairement tantôt chez les humains tantôt chez les bêtes. De plus, tout le monde le connaît chez les bêtes, où il ne souffre pas de son statut humain, et chez les humains, ayant leur apparence, il ne souffre pas tant de sa différence, mais sait que ce monde est le sien.
    L'interpénétration des deux mondes rend la question complexe et d'autant plus difficile qu'elle n'offre pas de "lieu sûr" dans Les Enfants Loups, quand la construction de l'identité est beaucoup plus simple pour Ren, se fondant essentiellement, dans son coeur, sur le père adoptif.
    Reste que l'animation est géniale, les personnages primaires et secondaires quand même fouillés, l'histoire super bonne, et qu'on s'emmerde pas une demie-seconde. Mais ça c'est évident, c'est du Hosoda!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 janvier 2016
    Ce film est vraiment génial ! Les personnages sont attachants et l'histoire et les grahismes sont magnifiques ! Je vous conseille vraiment d'aller le voir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 janvier 2016
    Film splendide. Un voyage- conte initiatique fabuleux rempli de tendresse, de fous rires, de sagesse. Les personnages sont tous attachants ils nous entraînent tous, dès la première minute vers et à travers un monde fantastique, riche en couleurs. Nous entrons au sein un monde chargé de traditions et de symboles qui permet aux spectateurs de rêver. Le travail d'animation est remarquablement bien réalisé. Les plans animés sont très dynamiques. Un film d'animation à partager en famille, en couple ou en groupe pour découvrir ou réanimer l'enfant avide de savoir qui se cache en chacun de nous.
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