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    Sieranevada
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    alain-92
    alain-92

    307 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 août 2016
    Tourné essentiellement dans un petit appartement, bien réel, la mise en scène, parfaite, arrive à s'imposer entre portes qui s'ouvrent et claquent, sans cesse. Le réalisateur a déclaré : "La caméra est un homme invisible, ou dans le cas de mon film : le mort ! ". Il faut supporter la première scène d'une longueur excessive et patienter un bon moment avant de savoir qui est est qui. Étouffant pour la plus grande partie, ce film n'offre que quelques bouffées venant d'un extérieur bien maussade et triste. Les plans séquences souvent trop longs et n'apportent pas grand chose. Ils restent les témoins d'un flot de dialogues dont certains sont savoureux, parfois drôles, à l'instar de certaines situations comme celles d'un costume trop grand, qu'il faut garder, puisque béni par un pope, ou une sérieuse altercation pour une voiture mal garée. Le scénario survole des sujets difficiles parmi lesquels, la politique, celui de l'ancien régime en Roumanie, auxquels viennent s'ajouter l'adultère, les attentats du 11 novembre ou encore la situation au proche Orient, sans toutefois approfondir aucun d'eux. Compte tenu de la longueur, cela aurait été un plus. La plus grande réussite de ce film résolument trop long reste sans contexte un casting remarquable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 août 2016
    Ça a failli être un très bon film ! Mais comme souvent, le réalisateur n'a pas su couper au montage quelques scènes inutiles ; ce qui alourdit le film et le rend interminable. Vraiment dommage...
    Loïck G.
    Loïck G.

    297 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 août 2016
    L’idée de réunir une famille pour une commémoration mortuaire permet au cinéaste roumain de faire le bilan de la société de son pays encore traumatisée par l’ère Ceausescu et à peine intégrée à la communauté européenne. Il le fait avec maestria dans une mise en scène qui occupe le peu d’espace accordé par un appartement où une dizaine de personnes vont et viennent, palabrent, pleurent, s’engueulent. Cristi Puiu transcende la banalité des situations et des propos en leur conférant toujours une portée universelle quand sur l’infidélité des époux ou la théorie du complot, il donne à voir et à entendre autre chose que le son des cloches de basse-cour. Mais le fait de palabrer à n’en plus finir plombe l’originalité du regard qu’il portait sur cette famille tuyau de poêle. A mon avis le film pouvait être réduit d’une bonne heure , ou bien devenir deux entités à la fois distinctes et complémentaires , un peu dans l’esprit de « Smoking/No smoking » d’Alain Resnais.
    Pour en savoir plus
    Yves G.
    Yves G.

    1 309 abonnés 3 310 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 août 2016
    Dans la religion orthodoxe, la famille et les proches se réunissent quarante jours après la mort d'un défunt. C'est cette réunion commémorative que filme Cristi Puiu dans un appartement de Bucarest.

    Des réunions de famille, on en a déjà vues au cinéma. Des drôles ("Un air de famille" de Cédric Klapisch), des tristes ("Un conte de Noël" d'Arnaud Desplechin) ou carrément des trash ("Festen" de Lars von Trier). Cristi Puiu fait le pari monstrueux de filmer une réunion de famille dans toute son interminable et désordonnée durée. On a beau y arriver en retard avec Lary, le fils aîné, et Laura, son épouse pimbêche, cette réunion s'éternisera pendant deux heures cinquante trois... Et encore Cristi Puiu l'interrompt-il lorsque la première bouchée du repas sans cesse retardée est enfin enfournée.

    Cette durée monstrueuse, ce temps dilaté sont filmés - c'est le second pari du réalisateur - depuis le hall d'entrée d'un appartement. Les personnages vont et viennent, de la cuisine au salon, de la salle à manger à la chambre, passent et repassent devant la caméra, échangent quelques mots d'un dialogue interrompu et pas toujours très compréhensible. Le parti pris aurait pu être plus radical encore, filmant en temps réel, comme dans "La Corde" ou Victoria", une tranche de vie qui se joue devant nous. Cristi Puiu se permet quelques ruptures et quelques changement de focale. La caméra pénètre parfois dans une pièce, singularisant une discussion, un groupe.

    On attend, comme dans "Festen" un événement : une révélation peut-être ou un drame. Mais cette attente est vaine ; car c'est la vie, ni plus ni moins, qui se joue : une vieille voisine ose être nostalgique du communisme, un cousin expose ses théories paranoïaques sur le 11-septembre ou Charlie Hebdo, une tante pleure un mari infidèle. On attend le pope qui vient bénir le costume du défunt ; puis on est interrompu par l'oncle volage qui essaie de récupérer sa femme. Enfin on passe à table. Deux heures cinquante trois plus tard. Le repas a commencé. Y aura-t-il une suite ?
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 août 2016
    Vous prenez un médecin désabusé qui se rit de tout, un militaire soumis au devoir de réserve mais avide de parler politique de façon critique, un professeur de maths plein de bon sens mais muet, une Mama qui gère sa maison et sa tribu à sa guise mais se plie aux règles du politiquement et surtout religieusement correct, un pope qui se pose la question de savoir si le messie n’est pas déjà revenu sur terre, une vieille voisine nostalgique de l’ère communiste, une tante dont on ne sait si elle affabule ou non sur son mari exclus de la famille, un jeune accro à internet adepte de la théorie du complot pour le 11 septembre et la tuerie de Charlie hebdo, une jeune droguée ramassée sur le trottoir … etc. Vous mélangez le tout et vous en faites un film qui dure 2 h 53 mais dans lequel aucun de tous ses ingrédients ne prend sauce !
    Après une très longue introduction dans la rue où il ne se passe rien, le film vous enferme ensuite dans un petit appartement où si vous décrochez rapidement du film, vous pouvez toujours compter le nombre de portes ouvertes ou refermées. In fine à part 2 séquences tout à la fin du film où une certaine émotion se dégage (en sachant que j’ai loupé un sous-titre a priori fondamental pour une des scènes), vous n’apprenez de ce film que le rite orthodoxe vis-à-vis des morts avec le cérémonial du « retour », le koliva, le costume du mort … Je parlerai pas du nombre de mots vulgaires. Bref un film à mourir d’ennui, c’est le cas de le dire. Preuve en est que - ce qui est assez rare dans un cinéma d’art et essais - 5 personnes sont parties avant la fin de ce film sélectionné à Cannes et comme moi, bon nombre de personnes n’ont pas eu envie de lire l’ensemble du générique…
    Steven Merlier
    Steven Merlier

    30 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 août 2016
    huis clos social dans une famille roumaine de Bucarest ! Film de 3 h dans l appartement pendant la veillé funéraire de la figure paternelle du personnage principal !
    Alors oui c est long ! Un peu lent par moment mais original et surtout intéressant de découvrir une culture des coutumes religieuses et de voir cette famille lavee son linge sale directement en famille !
    Ça y va fort ! On rigole même vu les répliques qui fussent ! C est fort c est prenant un peu long mais passionant !
    Jonathan M
    Jonathan M

    115 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 août 2016
    Cristi Puiu aime ses séquences. C'est sa madeleine de proust. Si on perd pas la moitié de l'audience avec la première scène, c'est un petit miracle. On se dit sur le moment :"il y a forcément un intérêt, c'est évident." Je cherche encore.
    La prouesse technique du cadrage dans un appartement aussi exigüe relève tout bonnement de l'exploit. Qui plus est avec en son sein une famille marathonienne qui ne cesse de partir dans tous les sens pour aller guetter le secret dans une autre pièce. Tout le faux discours sur le 11 septembre 2001, j'y crois à peine. Là dessus, il aurait pu faire simple. En revanche, dans une pastille de "qu'est-ce que la Roumanie en 2016?", là oui effectivement il y a matière à observer.
    Le film ne pousse pas le bouchon assez loin à mon goût, ce qui ne justifie en rien les 2h53.
    Sarah L.
    Sarah L.

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 août 2016
    Entre longueurs et moments cocasses où l'on peut tous retrouver nos repas de famille, Sierranevada montre une famille déjà vue au cinéma... Rien de vraiment nouveau mais un bon moment
     Kurosawa
    Kurosawa

    523 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 août 2016
    Un huis-clos roumain de 2 h 53 qui sort début août : il fallait y penser à cette programmation et encore plus à s'enfermer tout un après-midi en craignant une purge auteuriste programmée pour plaire aux festivaliers cannois, ce qui n'a pas réellement été le cas puisque le film est reparti de la Croisette sans rien gagner, à la surprise de quelques critiques ayant adoré cet objet à la mise en scène virtuose, faite de longs plans séquences dans un appartement étroit, où les portes s'ouvrent et se ferment entre deux engueulades. Mais le sentiment d'écrasement de la réalisation de Puiu se dissipe finalement assez vite grâce à l'intensité du jeu des comédiens et à la capacité à traiter de sujets lourds (terrorisme, adultère, etc.) sous une forme légère. Paradoxalement, cette façon de retenir l'attention est aussi la limite du film, avec un humour pince-sans-rire qui devient quelque peu mécanique et prévisible, figeant les relations entre les personnages sans donner une véritable profondeur à ces derniers. En reconnaissant les problèmes de "Sieranevada", je dois pourtant admettre la sensation confortable de suivre le film et de prêter une attention sincère aux règlements de compte - souvent futiles - de cette famille, en partie grâce à une autodérision bienvenue et à un rythme presque idéal. Enfin, le film nous fait parfaitement ressentir l'expérience d'un repas en famille et ce que cela comporte d'ennui, d'implication, de discussions avec les uns et d'éloignement avec les autres, le fait de sortir pendant deux heures et, au moment où l'on revient, certains invités sont partis, la luminosité a changé; en somme, le lieu est le même mais l'atmosphère est devenue totalement différente. Cristi Puiu réussit donc à rendre intéressante une histoire souvent anecdotique et, malgré quelques travers (les dix premières minutes insupportables, la cérémonie en l'honneur du défunt), réalise un bon film, habile et aimable.
    Eve F
    Eve F

    26 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 août 2016
    Ce que pensent les roumains après les attentats de Charlie Hebdo, à propos de ceux du 11 Septembre, à propos de leur père mort ou de leur sœur qui pleure… Voilà pêle-mêle un huis clos aussi long que exaspérant, bavard pour ne rien dire, filmé de près entre des portes qui s’ouvrent et se referment incessamment alors qu’aucun dialogue n’aboutit, qu’aucune situation ne débouche sur quoi que ce soit.

    Ni beau, ni intelligent, ni d’envergure psychologique ou sociologique, aucune portée politique, démuni de toute émotion ou de la moindre piste de réflexion. Bref, un film pour un film; un scénario en mode “je dis rien mais tu me sélectionne au festival”, et c’est tout.
    nikko60
    nikko60

    6 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 août 2016
    Le problème de ce film réside avant tout dans sa forme : immersion au sein d'une famille roumaine en une suite de plans séquences bavards, sans fil conducteur si ce n'est le temps réel, dans l'espace réduit d'un appartement de Bucarest. Les thèmes sont rebattus : l'après Ceaucesu, genre c'était mieux avant, le retour de la religion, le 11 septembre, Charlie Hebdo, les thèses conspirationistes... Ce déballage s'étale sur presque 3 heures, c'est dur de tenir jusqu'au bout, à moins peut-être de posséder cette culture roumaine qui permet de survivre à l'ennui.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    56 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 août 2016
    En Roumanie, un médecin reconverti dans la vente d’appareils médicaux se rend chez sa mère avec sa femme afin de participer à un repas de famille pour la commémoration de son père.
    Ce film montre à quoi peut ressembler un repas de famille de manière très réaliste, avec de nombreux plans séquences qui renforcent son côté réel. L’interprétation est très juste, contribuant à cette crédibilité et c'est cet aspect tellement réaliste qui me pose problème. En effet, si un maximum de justesse est retranscrit, ce sont surtout l'ennui et le manque d'intérêt de ce genre de réunion qui ressortent. On assiste à différentes conversations souvent houleuses, à propos de politique, de terrorisme... Une jeune femme ramène à l'appartement une amie ivre morte, tout le monde patiente en attendant le prêtre qui est en retard, un des membres de la famille dont la présence n'était pas souhaitée débarque. Je me suis demandé à plusieurs reprises quel était l'intérêt de prendre tous ces éléments et d'en faire un film. De plus, la tension qu'il y a entre chaque personne donne un côté un peu désagréable à cette histoire. Le seul moment où le personnage principal s'absente et où il est permis de couper un peu avec cette ambiance, c'est pour aller chercher sa femme qui elle même est sur le point de se battre à cause de l'occupation d'une place de parking. De plus, pour un tel sujet, je trouve que ce long-métrage aurait gagné à être plus court car en presque 3h00 il y a beaucoup de longueurs que j'estime dispensables et dont l'unique mérite est de nous faire vivre à quel point le temps passe lentement dans ces moments-là.
    Sylvain P
    Sylvain P

    305 abonnés 1 335 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 août 2016
    Sieranevada a d'évidentes qualités : une chorégraphie de caméra très travaillée et des interprètes qui se débrouillent très bien dans ces longs plans séquences. Malheureusement, il manque un fil conducteur pour accrocher à cette interminable matinée. On peut penser à un Festen sans cynisme, ou a ces longues scènes de repas magistralement filmées par A.Kechiche, mais les personnages ici sont creux et sans intérêt.
    dominique P.
    dominique P.

    792 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 août 2016
    Ce film est intéressant mais il présente deux inconvénients majeurs : tout d'abord sa durée 2 h 55 ce qui est vraiment trop long et ensuite le fait que cela se passe sur quelques heures pratiquement toujours au même endroit, dans un appartement (il y a juste deux ou trois scènes à l'extérieur).
    Donc si on cumule : film extrêmement long et toujours le même lieu, cela devient vite pesant.
    C'est dommage car l'histoire est très intéressante.
    Je suis restée jusqu'au bout mais au bout de 2 heures j'en avais bien marre.
    On suit différents membres d'une famille en Roumanie suite au décès d'un vieux monsieur.
    Cela se passe en journée afin de célébrer les 40 jours de son décès.
    Un repas doit avoir lieu et autant dire qu'il va s'en passer des choses avant que le repas commence.
    Et entre tous les protagonistes, les choses ne vont pas très bien se passer, il y aura beaucoup de tensions, de joutes verbales, de situations à la fois dramatiques et drôles.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    63 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 août 2016
    Ça commence par un plan de 10 minutes (qui m'ont paru le double) dans une rue de Bucarest : la circulation, les passants, des allers-retours, les bruits de la ville, des bribes de conversation, rien de bien passionnant à vrai dire. Question rythme, on comprend vite qu'on n'est pas chez Mad Max. Puis le générique sur fond noir défile suivi d'une conversation dans une voiture entre une femme énervée et son mari. Et là, ça devient franchement drôle, on se dit qu'on va passer un moment délicieux. Le sujet pourtant ne prête à rire : toute une famille se retrouve dans un appartement exigu pour célébrer les 40 jours de la mort du patriarche, comme le veut la tradition orthodoxe. Un festin est en préparation, les frères, les sœurs, la mère éplorée, la tante cocue attendent tous l'arrivée du pope et sa bénédiction pour commencer à manger. Ça discute, ça s'engueule, ça pleure, ça s'empoigne, ça crie, ça s'invective, ça fume, ça va et ça vient. Les portes s'ouvrent, se ferment, claquent, on frôle la claustrophobie et on se croirait un peu au théâtre. Vous dire que je n'ai pas frôlé parfois les rivages de l'ennui serait malhonnête. Mais les affrontements sont tellement bien écrits et joués, les joutes verbales tellement marrantes (le cousin parano complotiste, la tante communiste et Larry, personnage central et fédérateur, qui a beaucoup de mal à contrôler ses fous rires) que j'ai tout de même pris pas mal de plaisir à cette comédie humaine, à la fois joyeuse et pathétique.
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