Mon compte
    Le Couvent de la bête sacrée
    Note moyenne
    3,2
    74 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Couvent de la bête sacrée ?

    20 critiques spectateurs

    5
    0 critique
    4
    10 critiques
    3
    5 critiques
    2
    4 critiques
    1
    0 critique
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 809 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 septembre 2011
    J'adore les histoires de bonne soeur, c'est mon péché mignon en fait. Bon il y a des trucs pas trop mal comme Alucarda dans le genre ou bien the Devils, mais si j'ai trouvé ça plus ou moins plaisant à regarder, ça ne l'était jamais autant que des films plus sérieux sur le désir, la foi, comme le narcisse noir ou bien Thérèse, mais ce "le couvent de la bête sacrée" complètement ancré dans la nunsploitation m'a fait découvrir un film absolument magnifique. Moi qui imaginais découvrir une sorte de série Z tournée avec 2 Yen dans une cave où des nonnes se feraient violée par satan en personne (préjugés quand tu nous tient), je vois ce film visuellement magnifique, une mise en scène du tonnerre, proposant des plans vraiment très beau, recherchés, ce n'est pas une simple série B, au contraire.
    Alors on se retrouve avec tous les codes du genre, les nonnes un brin sadique, s'automutilant, refoulant ce désir de la chaire jusqu'à y succomber, mais grands dieux, c'est superbement bien filmé.
    J'avais des doutes en voyant que le film est du même réalisateur que Star of David que j'avais détesté, mais dès la scène d'introduction il a su cette fois me conquérir.
    Et voir des soeurs se flageller, se faire fouetter par des roses, voir le sang couler le long de leurs seins, ça me botte.
    Le film flirte sans arrêt avec le chef d'oeuvre, d'une grande inventivité visuelle tout en étant très prenant. J'ai maintenant hâte de découvrir d'autres films du réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 octobre 2010
    Formellement magnifique, avec une mise en scène à tomber par terre utilisant une lumière et des cadrages tout en nuances et très inspirés, ce School of the Holy Beast est une excellente surprise dans la sphère du Nunsploitation. La réflexion sur la doctrine religieuse (et sur les interprétations absurdes que l’on peut en faire) fait de ce film un formidable pamphlet contre tout extrémisme. Ce film mérite vraiment à être connu.
    Acidus
    Acidus

    620 abonnés 3 648 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 octobre 2014
    Ne vous attendez pas à un film sèrieux ou à un bon thriller chez les nonnes car "Le Couvent de la bête sacrée" est un pur produit de la sexploitation. En effet, chaque situation est bonne à exploiter pour montrer des pairs de seins et diverses perversions corporelles. L'histoire passe alors en second plan et l'on se retrouve avec peu de chose à se mettre sous la dent. Quelques scènes sortent toutefois du lot (ex: le châtiment avec les roses) et la mise en scène n'est pas dénuée d'idée. Cependant, cette série B est bien trop légère et vide pour en faire un film digne de ce nom.
    Lightning_Mc_Queen
    Lightning_Mc_Queen

    21 abonnés 280 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2007
    Un choc. Un monument de subversion, de perversité et de sadisme. Mais aussi et surtout une passionnante réflexion sur l'obscurantisme, qui prend aux tripes sans jamais renier son statut de film d'exploitation. Ce qui fait que l'on y prend souvent un plaisir inavouable ! Habile retournement des valeurs, génialement mis en scène et habité par la prestation remarquable de la sublime Yumi Takigawa. Une vraie petite perle, maitrisée et parfaitement outrageante !
    rogerwaters
    rogerwaters

    126 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2015
    Thriller issu de la sexploitation japonaise du début des années 70, Le couvent de la bête sacrée s’inscrit pleinement dans le mouvement plus connu sous le nom de nunsploitation. Le spectateur est donc convié à découvrir les secrets inavouables dissimulés dans ces lieux clos que sont les couvents. Pourtant, aucun réalisme n’est recherché par le cinéaste japonais. Il préfère donner libre cours à ses fantasmes les plus fous, à coups de lesbianisme, de sado-masochisme et de fétichisme. Avec un humour bis parfaitement jubilatoire, Suzuki tombe dans tous les excès possibles pour notre plus grand plaisir de bisseux. Mais ce qui distingue ce long-métrage de la concurrence, c’est sa capacité à renouveler des situations connues grâce à une réalisation sans cesse inventive. On n’est jamais très loin du formalisme d’un Dario Argento époque Suspiria et on peut effectivement quasiment rapprocher le film du giallo par son esthétisme léché et obsessionnel. Le résultat est une œuvre inclassable, à la fois splendide et poétique sur le plan visuel, et profondément bis par son traitement outrancier d’un thème pourtant très sérieux. Jubilatoire par bien des aspects.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 981 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2019
    Un film ètrange de la « Nunsploitation » à ne pas mettre entre toutes les mains! C'est en quelque sorte le couvent idèal pour les coeurs impurs en mal de vivre! Une sorte de refuge des dèçues de la sociètè où les propos immoraux sont exclus! Evidemment toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existès ne serait que pure coïncidence! Ici, le crime de la chair est le plus grave des pèchès! Ne commettez surtout pas le pèchè de la chair où vous pourriez en dècoudre avec la mère supèrieure car quiconque regarde une femme avec convoitise a dèjà, dans son coeur, commis le pèchè avec elle! Vous êtes prèvenu(e)s [...] Sorti en 1974, "Seijû gakuen" est sans aucun doute le film le plus connu de Norifumi Suzuki! Yumi Takigawa impressionne avec un regard et une sensualitè qui embrasent l'ècran! Certes, c'est une oeuvre pas très catholique du cinèma nippon mais il y a dans ce film sulfureux des plans d'un èclat saisissant qui a dû plaire au père Tarantino (cf. la neige qui tombe, les souffrances physiques à coups de roses èpineuses). Culte et trash...
    NeoLain
    NeoLain

    4 241 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juillet 2011
    Le Couvent de la bête sacrée pose le ton direct sur plusieurs sentiments de profondeur. Les tabous d'un ordre religieux, sentiments inavoué sur le plan de la sexualité et d'autres avoué, scènes de supplices, perversité bref tous les ingrédients sont de mises. A voir pour tous fan de voyeurisme.
    Roub E.
    Roub E.

    734 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2019
    J’en avais entendu parler comme d’un film curieux inclassable, de ce côté je n’ai pas été déçu. Il raconte l’histoire d’une jeune fille émancipée qui va rentrer dans un couvent pour lever le secret sur la mort de sa mère. Et des secrets le couvent n’en manque pas. Il est montré comme un lieu clos où énormément de perversions sont exacerbées mais celles ci sont honteuses doivent être cachées et explosent donc par conséquence. Le film navigue entre le Giallo, le Women in Prison et le film érotique, il a un côté voyeur mais il faut le souligner il est graphiquement admirable. Il y a un vrai soin apporté à l’ambiance, à la photo très réussie. Je l’ai vu une nuit d’insomnie et il ne m’a pas aidé à m’endormir au contraire il m’a captivé. Et pourtant il ne manque pas d’invraisemblances mais celles ci sont balayés par le dynamisme du récit et le soin de la mise en scène. Alors oui c’est à déconseillé aux bigots qui vont hurler au blasphème mais pour peu qu’on soit amateur de curiosité, de cinéma inclassable mais soigné, c’est vraiment une découverte à faire.
    Shawn777
    Shawn777

    460 abonnés 3 328 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 août 2022
    Ce film, réalisé par Norifumi Suzuki et sorti en 1974, n'est vraiment pas mal du tout ! Je connais très mal le genre de la nunsploitation, dont ce film en est l'une des meilleures représentations (de ce que j'ai pu lire à droite, à gauche), pour ne pas dire pas tout ! C'était donc, pour moi, une première introduction dans le genre et je pense que j'ai bien fait car ce n'est apparemment pas le plus trash ! C'est donc ici l'histoire de Maya qui rentre dans un couvent très stricte dans le but de chercher des réponses sur sa mère, qui y a résidé avant de disparaitre. Mais Maya va rapidement se rendre compte que, sous ses airs très strictes, le couvent cache de lourds secrets. Ainsi, ce n'est pas juste de la violence gratuite contrairement à ce que l'on pourrait attendre de ce genre de film. Il y a certes tous les ingrédients du genre, comme la violence donc, un peu de trash (et encore, c'est assez "gentillet") et du sexe et le film est, bien-sûr, blasphématoire envers la religion catholique (ce qui est un peu le but du genre). Mais malgré tout, ces ingrédients viennent alimenter une intrigue qui tient la route mais qui est surtout captivante du début à la fin ! En effet, à la manière d'un thriller, ou plutôt d'un giallo dont le film se rapprocherait le plus, on suit le personnage principal mener une enquête et chercher des réponses à droite, à gauche. C'est une enquête dont l'issue est malgré tout un peu prévisible mais ce n'est pas spécialement dérangeant car le chemin parcouru pour aller à ces réponses ne l'est pas. De plus, le film possède une très bonne mise en scène ! Le film est en effet très beau visuellement et mériterait, rien que pour ça, d'être visionné. Nous avons de très beaux plans picturaux et des scènes qui sont, malgré leur violence, très belles. Concernant les acteurs, nous retiendrons surtout Yumi Takigawa qui joue très bien. "Le Couvent de la bête sacrée" est donc un certes un film particulier mais qui se laisse tout de même regarder très facilement mais surtout avec grand intérêt, notamment pour les amateurs du genre !
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2018
    Courant très répandu au Japon (où le christianisme est cependant peu répandu), la nonnesploitation (ou nunsploitation) trouve un parfait exemple avec Le Couvent de la bête sacrée. Ce film de Norifumi Suzuki montre tous les fantasmes qui irriguaient le genre : sexe spoiler: (la première scène post-générique est une scène d’amour précédant l’annonce du départ au couvent de Maya Takigawa, l’intronisation en tant que nonne de cette dernière se fait nue, les flagellations se font seins nus, certaines nonnes sont lesbiennes, le Révérend-Père couche avec des nonnes...)
    , violence spoiler: (plusieurs scènes de torture)
    , blasphème spoiler: (questions provocantes des novices notamment à propos de la virginité de Marie, certaines nonnes introduisent de l’alcool dans le couvent, celle qui urine sur une croix, le Révérend-Père qui doute de l’existence de Dieu, Maya se laisse violer par le Révérend-Père pour que cela devienne un inceste et que son véritable père subisse ce pêché toute sa vie…)
    . Suzuki ne respecte en aucun cas le dogme chrétien (qu’il ne tente visiblement pas de comprendre) et ne cherche aucunement la crédibilité spoiler: (les hommes sont interdits dans un couvent donc même le Révérend-Père ne devrait pas pouvoir y rentrer)
    . On y garde donc que les aspects folkloriques (le fait que les nonnes soient coupées du monde est montré comme une prison spoiler: : Ishida a d’ailleurs été forcée d’aller au couvent, ce qui explique ses attitudes délurées
    ), en particulier toutes les imageries sexuelles et sadiques que le genre véhicule. Ce souhait de s’affranchir de toute crédibilité pour aller le plus loin possible dans les fantasmes et une image magnifique (le travail sur les lumières est très beau) font du Couvent de la bête sacrée un des classiques japonais de la nonnesploitaiton jouissif tout en restant dans les limites du genre.
    Anonyme M
    Anonyme M

    45 abonnés 1 540 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 janvier 2023
    très très mauvais film... l'idée de base est AFFREUSE: une secte religieuse.... toutes habillé et voilé en noir, elles passent leurs temps a se disputer parce que elles sont accusé chacune leurs tours de commettre un pécher , les scène de punnition au fouet s'enchaines et sont INSSUPORTABLES , d'autres se font l'amour entres elles (le truc le plus humain du film) mais quand elles se font repérer, elles sont accusé de pécher........ tout est foiré ET tout est DEBILE......ridicule..... les scènes de prières elles aussi deviennent INSSUPORTABLE.......bref le bon gros navet....
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juin 2011
    Les films de couvents catholiques féminins, avec toutes les turpitudes qu’on peut y fantasmer (la « nunsploitation »), est un sous-genre du cinéma d’exploitation. Curieusement il en existe une production japonaise, dont « Le couvent de la bête sacré » est un spécimen des plus connus. A partir d’un point de vue aussi exotique (le catholicisme et le christianisme en général, sont ultra minoritaires au Japon) on en arrive à un degré de délire qui n’a plus grand-chose à voir avec l’anticléricalisme graveleux (sorte de descendance dégénérée de « La religieuse » de Diderot) de la version occidentale. Le dernière séquence suggère d’ailleurs qu’on pourrait bien avoir été dans un pur fantasme de jeune fille. Le plus digne d’intérêt reste l’esthétique du film, le chatoiement des couleurs de la photo, les angles de vue, l’utilisation de l’imagerie et du matériel catholique (souvent fétichisé bien sur). Le fond est totalement frappé (avec du saphisme, du sado-masochsme, du blasphème, des rapports sexuels et des filiations sacrilèges, de l’inceste…) mais sans atteindre à la forme de poésie surréaliste qu’on peut trouver dans certains films de Jess Franco, ou surtout de Jean Rollin.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    225 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 décembre 2015
    Une curiosité pour les amateurs de cinéma japonais bis, plus précisément pour les amateurs de films de nonnes ("nunsploitation movies", très en vogue dans les années 1970), où l'on attribue aux bonnes soeurs quelques outrages aux bonnes moeurs. Un genre blasphématoire, érotique et sanglant. Allègrement trash et kitsch. Pour un public averti, donc. Ce Couvent de la bête sacrée (quel titre !) est considéré comme l'un des fleurons du genre. C'est aussi l'un des films les plus connus de Norifumi Suzuki, au sein des studios Toei. Le réalisateur a commencé sa carrière au cinéma en 1965, alignant quelques films de yakuzas et films érotiques de série, avant de s'intéresser, en 1974, aux fantasmes de cloître, avec des nonnes pécheresses, une mère supérieure effarouchée et jalouse, un révérend qui a une conception toute personnelle de la justice divine... Cet univers a manifestement débridé l'inspiration esthétique du réalisateur. Suzuki enchaîne les scènes d'onanisme, de saphisme, de dolorisme, dans des décors soignés et des éclairages très travaillés. Tel un cousin nippon de Dario Argento, il se lâche en caméra subjective, plans renversants, compositions picturales, ralentis stylisés. Le registre horticole lui plaît : amour dans un beau parterre de fleurs, flagellation aux roses... La croisée des genres ne lui fait pas peur : érotisme SM, horreur et burlesque, cultivés avec une même gourmandise lubrique, un je ne sais quoi de ludique et de pathétique, un mauvais goût toujours raffiné, qui rendent le film étonnant. Amusant, aussi, au second degré. Mais évidemment pas léger-léger : répétition lassante de bondieuseries détournées et surenchère de perversions, jeu exacerbé des actrices secondaires, maladresse dans l'introduction d'un discours sur un monde sans Dieu, en usant d'images d'archives de Nagasaki...
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    43 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2015
    Un film scandaleux qui ne laisse pas indifférent. Il faut dire aussi que de par sa mise en scène – dans le style giallo à la japonaise (donc très spécial)– et ses nombreux symboles oniriques et érotiques, le film secoue le spectateur et s'attaque de plein fouet au christianisme.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 mai 2009
    Ce film nous entraîne dans un couvent et nous dévoile tout ce qui ne se dit pas. La sexualité y est taboue mais notre héroïne est là pour leurs dire ce que nous aimerions leurs dire (enfin moi en tout cas). Certes, le film va plus loin que ce qu'est réellement un couvent, du moins aujourd'hui. Le scénario est original et l'actrice Yumi vraiment craquante!! Bref une bonne série B mais qui manque de dynamisme. Une mise en scène un peu plus soignée, bien que bourrée de bonnes idées, au niveau de l'image n'aurait pas été un mal.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top