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Un visiteur
2,5
Publiée le 13 octobre 2016
J'ai été assez déçu par ce film alors que j'avais adoré Tom à la Ferme et Mommy. J'ai du mal à me laisser emporter.. la forme est difficile d'accès, le jeu bien qu'excellent, presque caricatural.. l'émotion n'est pas là; le message a du mal à passer même si on le capte bien. Dommage masi y'aura des sessions de rattrapage !
Je mets une étoile pour les acteurs qui ont surnagé tout au long de ce long, très long huit clos.... on passe les non-dits qui sont omniprésents, les gros plans sur les visages qui empêchent de capter vraiment l'atmosphère .... c'est d'un ennui infini, on se surprend à vouloir sortir de la salle sans voir la fin... qui d'ailleurs n'en est pas une, puisque l'on reste sur notre faim... où est le génie ??????
Tous les ingrédients semblaient réunis pour un nouveau chef d'oeuvre de Xavier Dolan, malheureusement la mayonnaise n'a pas pris! Jeux des acteurs surfait, un texte original modifié, une vulgarité excessive, choix des musiques vraiment discutable...Bref tout le monde a le droit à l'erreur, en espérant que le prochain film me réconcilie avec ce petit génie du cinéma!
Oui le film est long, lent.... Mais les 30 dernières minutes sont tellement explosives, émouvantes... Tout au long du film Le réalisateur a axé la transmission des sentiments par Les regards, et c'est juste splendide. De grands acteurs ! Un très beau film !
Le film repose sur le jeu des acteurs, qui est tout simplement incroyable ! Il est génialement filmé, on s'attarde beaucoup sur le regard des personnages.
Dubitative,c'est le mot qui exprime le mieux mon sentiment quand les lumieres se sont allumees. Je ne sais pas quoi penser entre un sentiment d'oppression et de tristesse. ???????????
Un très beau film avec des acteurs exceptionnellement bien dirigés ! Le texte de Lagarce est parfaitement adapté, certains dialogues semblent extraits de la pièce et sont d'une puissance incroyable. Parfait !
Décevant. J'ai pourtant adoré tous les films précédents de Dolan, ici l'adaptation au cinéma du théâtre ne passe pas, cela crée de vraies longueurs, beaucoup de monologues et des personnages agaçants. Heureusement qu'il reste la beauté des prises de vues.
Xavier Dolan est un cinéaste nerveux qui a une vision que d'aucuns peuvent trouver à juste titre dérangeante. Chaque film qu'il réalise est comme un coup de poing assené à la face du spectateur. On se souvient de "Mommy", son précédent film, qui s'articulait autour de la figure hyperactive d'un jeune garçon en proie à un violent mal être. Dans la dernière production du réalisateur, c'est cette fois autour d'un homme d'une trentaine d'années que la narration se développe : Louis, un écrivain d'un certain renom (étonnant Gaspard Ulliel), revient dans sa famille après douze ans d'absence. Il doit annoncer une nouvelle aux siens qui n'a rien de réjouissant. Le voilà donc confronté à une famille où se sont accumulées les rancœurs et les haines de toutes sortes. Il y a la mère, incarnée par Nathalie Baye, méconnaissable sous son grimage de carnaval, le frère de Louis, Antoine, splendide Vincent Cassel qui allie la brutalité à l'agressivité verbale de tous les instants, la femme d'Antoine, interprétée par une Marion Cotillard toute en retenue dans un monde de dingues, la sœur de Louis et d'Antoine, Catherine, qui fournit à Léa Seydoux un rôle aussi exalté que celui qu'elle tenait dans "La vie d'Adèle". Autrement dit un casting en or auquel toutes les outrances sont permises. Car bien évidemment ce film est placé sous le signe de l'excès, fidèle en cela à l'esprit de Jean-Luc Lagarce, le dramaturge mort prématurément auquel on doit la pièce homonyme qui a inspiré Xavier Dolan. Tout y est névrose et les gros plans qui se succèdent ainsi que le débit de parole ultra-rapide des acteurs y concourent largement. Pas une minute de répit ou presque. C'est bien en cela que le spectateur peut se sentir mal à l'aise dans ce tir à jet continu sur une institution que tant Jean-Luc Lagarce que Xavier Dolan ont mise à mal, la famille. A cela s'ajoute un principe cher au dramaturge, un langage déconstruit, bafouillant, fait de reprises incessantes, d'ellipses, d'agressions syntaxiques qui ont de quoi faire frémir les puristes habitués à une langue épurée et soucieuse de clarté. C'est dire que le dernier film de Xavier Dolan ne cherche pas à plaire même si l'esthétique semble un souci constant de la part du réalisateur. Reste un film d'une grande originalité que les jurés de Cannes ont récompensé en lui attribuant un Grand Prix largement mérité.
Il y a de belles images mais les gros plans à répétitions sont lourds, dès le début. On attend désespérément une chute qui ne vient pas. On ne ressent aucune émotion ou peu. Seul un Vincent Cassel fait plaisir à voir bien que trop dicté par son rôle.
De Xavier Dolan (2016). Il y a toujours quelque chose de passionné, de non dit de quelque chose de caché dans les films de Xavier DOLAN . D'emblée aux premières images, on sent le drame, le conflit . Le film respire le ressentit qui détruit, mine petit à petit les relations familiales. La puissance du film tiend autant à la narration, qu'à la façon de filmer au plus près les comédiens, de face comme de profil. Le casting franche est exceptionnele non seulement de part les noms mais des rôles qu'ils s'approprient et qu'ils incarnent ! Avec un Gaspard ULLIEL magistral , beau, énigmatique . Une Nathalie Baye incroyable . Ils sont tous dans leur registre bons : Léa SEYDOUX, Vincent CASSEL et Marion COTTILLARD. Un film puissant, fort et passionnant sur le non dit, et la difficulté maladive à communiquer ! Terriblement interpretté !
Pour le chef d'oeuvre, on attendra le prochain : ce film ne m'a rien apporté, j'ai trouvé l'histoire inintéressante, mal exploitée. Dommage, les acteurs, surtout Cassel, sont tous bons.
Le film commence par une galerie de portraits de personnages excessifs comme le cadrage du réalisateur qui les filment volontairement de trop prêt. On commencerait presque à s'agacer avant de comprendre que leur attitude s'explique par un lourd passé exacerbé par l'arrivée impromptue du personnage principal après une très longue absence. La tension est permanente à la limite de l'explosion jusqu'à la scène finale qui vous touche jusqu'au fond des tripes. On adore ou on déteste. J'AI ADORÉ.
Après Mommy, Xavier Dolan signe à nouveau une histoire familiale avec son adaptation de la pièce de Jean-Luc Lagarce Juste la fin du monde. Cependant, cette fois, l’accumulation de séquences de disputes et le fait que les personnages soient tous peu stables psychologiquement a facilement tendance à fatiguer et à désintéresser le public du sort des personnages. De plus, même si Dolan maitrise toujours sa caméra (bien que l’utilisation quasi constante du gros plan a tendance à fatiguer visuellement et donne l’impression d’une limitation de l’écriture filmique), la direction d’acteurs jouant constamment sur l’excès (à l’exception du personnage de Louis) aurait tendance à épuiser (Vincent Cassel, excellent acteur au demeurant, frôle souvent le surjeu) même si on peut saluer la superbe prestation de Marion Cotilllard. Au final, malgré ses qualités cinématographiques, Juste la fin du monde possède les caractéristiques du film de conflits familiaux qui a poussé une partie du public français à se détourner du cinéma hexagonal (le film du québécois étant une coproduction avec la France et n’utilisant que des comédiens français) et peut décevoir les amateurs de Dolan, qui n’y retrouvent pas la force de Mommy.