Derniers Avis : Juste La Fin Du Monde - Page 3

Un quasi huis-clos dans une ruche de sentiments exacerbés par des comportements conflictuels emprunts de cette quête de l'amour et de la vérité dont Xavier Dolan maîtrise la partition dans sa réalisation.
Casting flamboyant, interprétation majestueuse.
peq

Faussement subversif par la réalisation mdr c'est pas parce qu'il y a que des plans rapprochés que c'est bien mais les acteurs jouent vraiment bien sa mère.

Juste trop d'hystérie... Un parti-pris de filmer en gros plan qui finit par fatiguer, aucune perspective dans la composition de l'image, une sensation d'étouffement. Tout cela n'apporte rien à un récit peu passionnant malgré un personnage principal attachant, interprété avec sensibilité par Gaspard Ulliel.

La fin est à l'image de l’œuvre : totalement bâclée...

Un très beau film sur l'incommunicabilité, la difficulté de dire ce que l'on veut vraiment dire. Les acteurs sont magistraux et le rôle de Gaspard Ulliel est d'autant plus touchant vu les événnements récents.
Certains films nous touchent au plus profond de nous-mêmes et nous suivent tout au long de la vie. Depuis que je l'ai vu il y a 6 ans, il est toujours resté là. Me questionnant sur moi même; suis-je défini par ce que j'aimerais dire aux autres ou bien par ce que le cours de la vie m'emmène à leur dire?

J'ai rarement vu un film aussi pété avec un tel casting et un tel réal. Quel gâchis pourtant les premieres images commençaient bien...

Vu le 31/01/2022.
A l'occasion de mon anniversaire et de la triste mort de Gaspard Ulliel que mon épouse aimait beaucoup comme acteur (notamment dans "Un long dimanche de fiançailles" ou "Jacquou le Croquant"), on a décidé de regarder ce film qui avait des critiques assez positives et que nous n'avions jamais vu...
Au final, je me dis que je suis content que le film ne dure que 1h40 car je crois que je n'aurai pas pu en supporter plus. On a un casting trois étoiles avec Gaspard Ulliel (Louis, le cadet), Nathalie Baye (Martine, la mère), Vincent Cassel (Antoine, l'aîné), Léa Seydoux (Suzanne, la benjamine) et Marion Cotillard (Catherine, la femme d'Antoine).
Ce film est d'une langueur à peine supportable avec de nombreux gros plans sur les visages. Ok Ulliel est un beau gosse mais quand même... Ensuite les dialogues sont d'une bêtise assez indécente, ça parle de tout et de rien, ça s'engueule, j'ai du mal à croire que le schéma familial décrit ici existe vraiment.
Ensuite Louis va avoir un entretien personnel avec chacun des membres de sa famille. Ca commence par Catherine qui n'a de cesse de bégayer en parlant de ses enfants, puis sa soeur Suzanne qui fume clope sur clope, puis sa mère et enfin son frère dans la voiture. J'ai d'ailleurs détesté dans ce film l'usage systématique de la cigarette, bon sang mais je croyais que y'avait une loi Evin qui nous protégeait de cette m...e et là, on fait ce qu'on veut??? Suzanne fume, la mère fume en cachette, Antoine fume puis Louis, non mais sérieux... Déjà le film perd une étoile minimum rien que pour ça.
spoiler: Et puis si on devine au tiers du film avec le coup de tph que Louis est malade (mais de quoi? j'ai pu supposer que c'était le sida mais ça n'est jamais dit), on ne comprend jamais pourquoi le jeune Louis est parti, pourquoi il a ce rôle de patriarche alors qu'il est le plus jeune.
Ulliel est silencieux, il parle à peine, attends le bon moment pour donner sa nouvelle. J'ai lu dans les explications de film que Antoine avait découvert le pot au rose dans la voiture mais moi je n'ai jamais eu cette impression vu que Louis ne pouvait pas en placer une... Et puis bien sur il fallait nous sortir l'aspect homosexualité, bien tendance, qui fait bien dans un film...
Bref, une belle grosse déception, j'ose traiter ce film de navet ce qui est dommage quand on voit le casting. Alors peut-être que je n'y connais rien mais ce huis-clos m'a franchement déçu

Un beau film magnétique et entraînant dans cette famille un peu bancal, un peu triste, avec ses défauts, mais ses défauts vrais et sincères. Le tout porté par un magnifique casting 5 étoiles

Beau émouvant et intime. Un peu de longueur parfois mais je pense que c'est voulu. La réflexion intérieure, de Louis l'isole de sa famille qu'il a pourtant voulu retrouver. Esseulement, solitude entourée de gens...

Lourd, excessif, sur-joué, pénible (voire insupportable) et pour tout dire un "chouilla" prétentieux.

Le mélange Dolan-Lagarce est forcément hystérique mais il faut tout le génie des des artistes pour le rendre génial. Les acteurs sont dirigés avec maestria, Cotillard et Baye en tête avec un Gaspard Uliel à vif. Cassel porte toute la folie de la famille et Seydoux sa blessure. La réalisation et la lumière sont prodigieux. Bref un film coup de poing sur l'oppression familiale d'une subtile poésie. Bravo Mr Dolan.

Beaucoup aimé malgré les attentes fortes que suicite chaque nouvel opus de Dolan. Huis clos à 5 personnages dont le jeu est inégal. Cassel est franchement too much, il surjoue avec un débit trop rapide. Alors oui, cela tranche avec les silences et les plans resserrés sur Ulliel mais c'est erreintant. Baye et Cottillard contribuent à magnifier le film avec une partition brillante. L'intensité dramatique est crescendo et la fin juste et délicieuse. Je viens de revoir ce film à l'occasion du décès de Ullliel, il s'agit de son meilleur rôle de mon point de vue.

La mort prématurée de Gaspard Uliel m'a amené vers ce film pour lequelle je n'attendais rien de plus qu'une performance d'acteur saluée par un César. Dés le début, je comprends que c'est un film de cinéphile, ça va être lent, ça va être long et je devine déjà la fin. Les personnages sont caricaturaux mais la photographie est belle et Gaspard Uliel crêve l'écran. Alors je reste devant cette tranche de vie, comme hypnotisé par un reportage sans fond avec des dialogues bien creux.

Et finalement, il aura fallu attendre la confrontation tant attendue pour révéler la beauté de ce film. Tout le monde ne sera pas touché, beaucoup se seront impatientés mais la fin m'a bouleversée. La prestation d'Uliel est majuscule, son regard captivant en hyper gros plan nous transporte. Ce film est une tranche de vie banale d'un fils qui revient 12 ans plus tard dans une famille pour qui, contrairement au héros, le temps ne s'est pas arrêté.

Voila un film qui prendra une petite place dans mon coeur... c'est juste la fin du monde et c'est juste beau.

Un casting incroyable pour un film décevant. Je m'attendais à beaucoup beaucoup mieux, je me suis ennuyer, le film est pas captivant, le réalisateur fait des grands plans pendant 10 minutes c'est long, ca ralenti tout et ca donne pas grand chose.
Gaspard Ulliel joue bien, Cassel aussi mais c'est le deux sur tout le casting. Nathalie Baye est pas terrible dans son rôle, Lea Seydoux a dejà été nettement meilleure et alors Marion Cotillard est pas du tout a sa place dans ce film.
J'avais décidé de regarder ce film en hommage à la disparition tragique de Gaspard Ulliel, j'ai lu beaucoup de chose disant que ce film était a recommandé, moi je le recommande pas du tout, très décevant.
2/5 pour ma part

Je suis très partagée sur l'avis de ce film.
La façon dont les acteurs sont filmés, apporte une singularité, donne beaucoup plus de force aux sentiments. Les acteurs sont tous très bon.

C'est un film à part de tous les autres, du fait que l'histoire est juste suggérée, on porte beaucoup plus attention au jeu des acteurs; on imagine pourquoi louis est parti pendant tant d'année, pourquoi il ne dit rien... La scène finale est très intense, m'a pris aux tripes!

Mais personnellement j'aurai aimé avoir des réponses plus concrète, j'ai vraiment ce sentiment de rester sur ma fin.

"Juste la fin du monde" ou la surenchère d'un formalisme émotionnel qui dessert paradoxalement ce projet de huis-clos théâtral sur grand écran. En clair, l'émotion, c'est formidable avec ce dispositif de gros plans non stop mais ça ne suffit pas à donner toutes les clés pour comprendre une famille de névrosés qui échange tout du long une série de dialogues plus ou moins audibles. Le cadre est là, manque juste de savoir comment ça fonctionne. Alors faut faire avec. Avec cette esthétique clair /obscur très léchée, avec ces affèteries stylistiques insistantes (flous, ralentis, flash-backs), avec cette manie insupportable qu'a Xavier Dolan de faire un clip dés qu'il met de la musique... Et comme le dit le proverbe : "Qui trop étreint mal embrasse". Alors évidemment, la grande affaire du film, ce sont les acteurs, un quintet de VIP du french cinéma qui voulaient tourner toutes affaires cessantes avec le jeune metteur en scène québecquois. Donc voila, chacun joue sa partition en faisant comme le chef il a demandé mais après, c'est au cas par cas. Vincent Cassel dans ce registre fougueux qu'on lui connait fait bien le job mais sans plus; Marion Cotillard est touchante mais pas mémorable, probablement parce qu'elle n'a pas assez d'espace pour développer son personnage; Léa Seydoux en revanche, c'est une vraie erreur de casting tellement elle n'a pas l'âge du rôle et en fait des caisses. Et puis il y a Nathalie Baye, étonnante. La comédienne, qui en a vu d'autres dans sa carrière (de Truffaut à Godard en passant par Pialat et Spielberg...) crée un personnage de mère extravagante mais généreuse qui lui va plutôt bien. Et enfin il y a le regretté Gaspard Ulliel. Mutique et solaire la plupart du temps, sa présence enveloppe le film d'une aura ténébreuse et quasi mystique. Mais j'avoue que j'aurais aimé que son personnage soit moins passif mais c'est écrit comme ça. Ulliel a de toute façon dans ce film une grâce indéniable qui va resté pour longtemps sa signature. Au final, "Juste la fin du monde" est un espèce de film autiste, avec un beau matériau caché au milieu mais difficilement accessible.