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    Kingsman : Le Cercle d'or
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    685 critiques spectateurs

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    Sam L.
    Sam L.

    15 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2017
    Super film, j'ai adoré le rythme incroyable des scènes les effets spéciaux à couper le souffle , des décors superbes, un jeu d'acteurs topissime et de l'humour... Julianne Moore et Colin Firth y sont remarquables. Tout comme Elton John!!! Grande surprise !!
    Dans la série des Kingsman , le Golden Circle s'inscrit dans la continuité d'une série géniale et très efficace !!
    À quand le prochain ?
    Cineseba
    Cineseba

    37 abonnés 617 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2017
    " Le film "Kingsman : Le cercle d'or" est une bonne parodie des films d'espionnage qui a su retrouver le même esprit du premier opus en gardant de l'humour gras et trash, des scènes d'action complètement folles, des cascades époustouflants ... Quel plaisir très jouissif de retrouver l'espion britannique Galahad, joué par l'acteur Taron Egerton, habillé d'un beau costume taillé sur mesure à trois pièces, Kingsman, en train de se battre avec les ennemis ! Ses combats en ralenti sont toujours bien chorégraphies ! Fascinant ! Ca fait briller les yeux, ça fait sourire d'avoir largement de temps de scruter les différents gestes violents qui ne vont pas tarder à tuer les ennemis ! Il faut aussi avouer qu'il ne m'a pas été facile de donner mon avis à ce film car on a la tendance à le comparer au premier film, c'est inévitable forcément de ressentir une certaine déception que ce film ne soit pas vraiment à la hauteur du premier ... Oh, mais qu'est ce que je suis peut être exigeant ! Bon, je trouve le film "Kingsman : le cercle d'or" un peu plus long et un peu moins surprenant, les dialogues également moins subtiles ... mais bon, c'est un bon divertissement grâce aux folles courses-poursuites, aux cascades hallucinants, aux combats à la "Kick-ass" ... On n'en réfléchit pas ! Ah oui, je n'oublie pas de noter : "Mention vraiment spéciale à Elton John qui a joué lui même, prisonnier d'une folle méchante ! Oh, mais qu'est ce qu'il est drôle, il s'amuse très bien à se moquer de lui-même ! J'avoue avoir hésité si ce n'est pas la sosie, eh bien non, c'est bien lui ! Ah, vraiment, c'est super ! J'ai bien aimé ce film ! Une bonne parodie des films d'espionnage ! "
    Raphaël S.
    Raphaël S.

    3 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2017
    Mon avis sur ce film est assez mitigé... D'une part, étudions le scénario. Celui-ci, aussi décevant que cela puisse paraître, n'est pas du tout original, mal étudié, à la limite du cliché spoiler: (on sait dès les premières minutes qui est le méchant, qui meurt, qui va sauver le monde, etc)
    donc sans surprises tout le long du film même sans avoir vu le premier épisode. En revanche, je ne suis pas sûr (et je n'espère pas car c'est raté) j'ai l'impression que la production s'est essentiellement focalisée sur les plans, les effets spéciaux, le montage, bref toute la partie technique du film. En effet, les plans sont beaux et valent le coup d'être mis en valeur. En passant par les ralentis plutôt esthétiques, les mouvements accélérés spoiler: (notamment lors du dernier combat contre Whiskey)
    mis en valeur par les bandes sons assez rock'n'roll.
    En bilan, j'ai bien aimé ce film, non pas grâce l'histoire qu'il raconte (qui reste quand même bien meilleure que la premier épisode) mais plutôt par la technique et les jeux de caméras mis en place tout le long de celui-ci.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 novembre 2017
    Un bon film d'action comme on les aime! Pour le coup, la Dbox est bien intéressante. Le seul hic, et comme dans beaucoup de suites de films, est qu'il est moins bien terminé que le premier. En espérant qu'ils se rattrapent sur le 3éme.
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 novembre 2017
    Matthew Vaughn rempile de nouveau dans un tailleur sur mesure afin d’étendre son univers, une première. La dépense sans réserve fur une principale qualité qu’on lui préfère. Ses précédentes œuvres ont reçu un accueil honnête et justifier. Des similitudes de montage vouvoient la mécanique d’Edgar Wright ou Sam Raimi, bien qu’elles diffèrent sur de nombreux aspects. Le constat résonne davantage comme une mise à jour, une certaine évolution qui assume l’appel et la faim d’une génération fougueuse.

    Ce second volet perd tout de même de la saveur, dès lors que l’effet de surprise disparait. Cependant, la mise en scène ne cesse de forcer l’admiration. Vaughn utilise volontairement la débauche à outrance afin de promouvoir le côté distingué de son divertissement. La dérision laisse peu de place à la surprise, d’où le schéma conforme adopté dans chacune des scènes hautement chorégraphiées. Le changement brusque de plans dynamise le discours du réalisateur, cherchant d’abord à capter l’attention dans les mouvements de la caméra. Souvent « passifs » chez les classiques de l’espionnage, la technicité finit par déjouer les codes, intégrant par la même occasion les technologies d’actualités et la crédibilité dans leur utilisation.

    Le casting cinq étoiles spécule énormément de choses, mais il ne parvient pas à enterrer ses défauts les plus flagrants. L’œuvre dynamise sa lecture par un fort découpage entrainant. Toute décision a un prix et le film reconnait le premier opus pour ses valeurs qui se transmettent de nouveau. L’exercice de style s’avère cependant plus, voire trop, dynamique afin de profiter de la meilleure lecture possible. Cela a beau fonctionner pour les quelques scènes mouvementées, mais cela reste un handicap lorsqu’on extrapole au scénario. Là où le premier volet étirait les piliers de ce que représentait les enjeux d’un Kingman, le second volet perd prise et survole un développement nécessaire. On retrouve alors Eggsy (Taron Egerton) dans la profonde réussite de son nouveau métier et l’on manque de lui inculquer une réelle évolution. Bien que sa classe sociale soit encore mise à l’épreuve, son traitement se résume à du rodéo sans consistance, malheureusement. Merlin (Mark Strong) présente toutefois les mêmes observations, avec un apport burlesque passable. C’est au retour du grand agent Galahad (Colin Firth) que l’émotion entre en jeu et l’on peut accéder à la nostalgie, preuve que l’on a bien acquis ce que le premier épisode avait à donner.

    L’arrivée des homologues Américains, à savoir les Statesman, distille fortement le récit en une aventure très Far West. Alors que les prometteurs et sous-exploités agent Tequilla (Channing Tatum), Ginger Ale (Halle Berry) et l’agent Champagne (Jeff Bridges) se trouvent « isolés » de la croisade. Seul l’agent Whisky (Pedro Pascal) hérite d’un peu plus d’espace, et manque une entrée en matière originale. Quant à Poppy Adams (Julianne Moore), elle incarne la modestie chez les méchants. Elle captive et permet à des pistes de réflexion d’être dirigé vers le fameux mythe du « Rêve Américain ». On prend également un temps pour penser à la drogue et à ses ravages. La dépendance démontre la vulnérabilité dans toutes les classes sociales, avec en bonus un gouvernement à la peine. On ne s’adresse pas à un dirigeant, mais à son autorité, compromise et douteuse, laissant peu à peu les valeurs de l’orgueil le dissocier de son peuple.

    Enfin, « Kingsman : Le Cercle d’Or » est un brin manqué sur des aspects qui, à force de se cumuler, se font sentir dans le visionnage passif. On ne peut reprocher à Vaughn de s’accrocher au passé et à ce qu’il a bâti, selon le schéma de la royauté britannique. Le fait qu’il ne sache pas choisir entre la nouveauté et la répétition procure au film le manque l’évolution que nous sommes censés lui accorder. Les bases ne peuvent plus révéler de surprise dans la forme, et le maigre contenu ne suffit à combler la foule, bien que l’intention reste toujours au service de sa majesté.
    Pierre C
    Pierre C

    2 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2017
    Un cran en dessous du premier opus.
    Toujours un humour décalé, avec de nouveaux grands acteurs, et un Elton plus en forme que jamais. Des scènes invraisemblables, mais cela se regarde bien tout de même.
    Dommage que Merlin disparaisse, surtout de cette manière la.
    A voir.
    Shephard69
    Shephard69

    287 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2017
    Un second opus de cette parodie des films d'espionnage dans l'exacte lignée de son prédécesseur, délirant, énergique mais dans lequel on retrouve un peu des caractéristiques mais également des inconvénients dont avait pâti "X-Men, le commencement" du même réalisateur avec des scènes d'action extrêmement dynamiques techniquement contrebalançant avec des passages nettement plus posés, parfois presque lénifiants. Une suite qui élargit encore davantage son univers, un hommage encore très appuyé aux premiers volets de la saga "James Bond", un casting de plus en plus conséquent avec toutefois quelques apparitions qui tiennent davantage du caméo que d'un rôle majeur dans l'intrigue à l'image de Channing Tatum. Un divertissement qui remplit efficacement son contrat, un peu en deçà du premier long-métrage.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 novembre 2017
    Sympathique mais avec quelques lenteurs parfois. Un langage cru et des scènes too much. Sinon, ça reste correct.
    Sylvain G.
    Sylvain G.

    2 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 novembre 2017
    Autant le premier volet était vraiment sympa,a autant la suite est convenu, c'est grotesque et cousu de fil blanc.
    Burdin M.
    Burdin M.

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2017
    Histoire très intéressante avec l'insertion des Américains dans l'histoire la classe anglaise est tout de même toujours présente et cela est passionnant regarder
    Critik D
    Critik D

    144 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2017
    Je ne peux cacher ma déception face à nouvel épisode que j'attendais pourtant avec beaucoup d'impatience. J'adore le côté trash assumé du premier Kingsman et son méchant emblématique qui tient beaucoup de place. Pour moi, Valentine tenait énormément de place dans le film et laissait une certaine tension qui n'est malheureusement pas le cas de Poppy Adams, beaucoup moins exploitée dans le film. Et c'est bien dommage car Julianne Moore avait autant de potentiel que son prédécesseur et offrait une légèreté cruelle à son personnage. Je n'ai pas trouvé le scénario original, j'ai eu le sentiment que l'on reprenait les bases du premier film qui avait faire leur preuve pour les remettre dans ce film. Beaucoup de clin d'oeil, qui n'ont pas toujours été bien exploité ou était presque inutile. Je n'ai pas eu autant de plaisir à retrouver Eggsy que je le pensais et encore moins Harry qui était pourtant mon chouchou. Et les scènes de combat m'ont parues moins épiques et bien longues. Malgré tout le film se regarde, on apprécie les clins d'oeil et les personnages, on aime découvrir l'organisation des Statesman et on passe un bon moment. Mais la déception est bien présente au générique finale.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 novembre 2017
    Démarrage sur les chapeaux de roues. On ne s'ennuie pas 1 seconde.
    Effets spéciaux à couper le souffle.
    yohanaltec
    yohanaltec

    89 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2017
    Kingsman 2 est presque au même niveau que son prédécesseur dans tous les domaines, en faisant l’un des meilleurs divertissements de l’année. Le pitch est encore plus barré que dans le premier film, appuyant de manière hilarante le ton parodique du long métrage. Les personnages secondaires prennent un rôle bien plus important, ce qui est extrêmement satisfaisant, excepté celui de Channing Tatum, complètement délaissé. Taron Egerton est excellent en Eggsy, permettant de donner un sens à la fois profond et déjanté au personnage. Julianne Moore est cruellement drôle, et le retour d’un personnage important est à la fois émouvant, inattendu et invraisemblable. Un bijou du cinéma d’action.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 novembre 2017
    Après avoir beaucoup apprécié le premier Kingsman, je ressors de ce deuxième volet totalement affligé !
    J'en arrive à regretter de ne pas avoir quitté la salle.
    Le doublage est très médiocre, certains effets spéciaux totalement loupés.
    Le placement de produit est vraiment flagrant et peu flatteur pour les marques concernées.
    Au vu des notes spectateurs et de mon avis concernant le premier volet, j'étais très confiant : mal m'en a pris.
    Au point que pour la première fois je me permets une critique sur ce site.
    blacktide
    blacktide

    41 abonnés 795 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2017
    MaTrique Reloaded

    J’ai longtemps assimilé une grande partie des divertissements contemporains à un arrêt dans une chaîne de fast-food. Certes, chaque chaîne a sa spécialité et chaque personne sa préférence, mais face à cette popularité de la restauration rapide, tous se rejoignent sur une structure similaire pour garantir le maximum d’efficacité : des produits identiques, calibrés pour être consommés en un temps record. Mais vient le moment où l’accumulation de ces venues dans ces lieux grand et gros public en devient presque mécanique, transformant chaque burger avalé en une prévisible et insipide dégustation de clous rouillés. Y venir au final avec le seul objectif de se sustenter sans y prendre un plaisir de fin gourmet.

    C’est alors que le messie Kingsman est arrivé, comme si Alain Ducasse avait culbuté Ronald Macdonald après une soirée cordon bleu bien arrosée: une sorte de menu triple Maxi Best Of avec « tranche de bœuf en étages » et double portion de frites. Pourtant, fondamentalement, la recette n’a pas changé, mais la revisite formelle en est d’une jouissance quasi absolue. Kingsman avait ainsi l’ambition de renouveler un genre par sa maîtrise de la démesure. Et pour finir dans les annales, une seule devise était de mise : déchaîner la violence quand se consomme la passion du divertissement.

    Sa suite n’en a certes pas la fraîcheur mais ne perd aucunement de sa saveur, loin de là, s’apparentant davantage à un Happy Meal sans son jouet surprise (d’autant plus dommage lorsqu’était prévu, cette semaine là, deux places pour le concert de Lynyrd Skynyrd dans une église du Midwest). Aucun problème, Matthew a pensé à tout en remplaçant la pincée de sel par une bonne dose de cocaïne.

    Car Kingsman 2 : The Golden Circle s’inscrit avant tout dans un chaos jouissif de déséquilibre rythmique (sûrement à cause de ses 1h20 amputées au montage). Là où le premier opus bénéficiait d’un parfait accord entre classe british et action survoltée, ce second volet n’existe qu’à travers son excès. Un excès qui se révèle parfois contre-productif, dans la mesure où il est difficile de mettre en avant une scène en particulier ; ce qui pose également la problématique de la durée de vie d’une œuvre dans notre (in)conscience cinéphile. Toute réminiscence serait alors liée à cette gestion du rythme. Et sans cette harmonie nécessaire, Kingsman 2 en est réduit à un enchaînement désordonné de séquences orgastiques mais non homériques.

    Et pourtant, rares sont les films qui nous font ressortir avec une telle énergie. Spy Spy Land diront certains. D’une telle inventivité et ambition que chaque plan porte en lui le sceau d’une gaieté à outrance. Toujours à la recherche de la singularité, Matthew Vaughn concentre l’ensemble de ses artifices de réalisation sur un too much poussant la coolitude à la frontière de la cohérence. Mais au diable la crédibilité lorsque chaque minute porte l’enthousiasme à un niveau rarement atteint. De cette fluidité visuelle et de ces plans prodigieusement mobiles, tout converge vers des séquences habilement chorégraphiées pour le plus grand plaisir de notre rétine : la violence s’en trouve même désamorcée par l’élégance stylistique de l’œuvre au point de transformer une boucherie humaine en un cynique ingrédient d’insolence.

    Car la générosité de Vaughn n’a d’égale que la démesure de l’œuvre. Et dans cet amas d’opulence, chaque scène en serait sublimée d’allusions barbares presque angéliques. Un paradoxe faisant finalement la réussite même de l’œuvre, dans la mesure où la légèreté s’équilibre avec la bestialité. Ainsi, au détour de burgers pas très vegan, le seul sourire de Julianne Moore suffira à égayer votre journée et à vous donner l’envie de chantonner le générique d’Happy Days dans un diner des années 50. L’occasion également de voir s’y glisser une critique de l’impérialisme américain ne serait-ce qu’à travers l’introduction de l’agence Statesman au récit, s’imposant comme le supérieur des Kingsmans, image à peine cachée des relations internationales contemporaines. Et puis, impossible de ne pas remarquer l’halo autour de ce président américain, tout en mimiques, disproportion et exubérance, dont les mesures extrêmes et l’idiotie du raisonnement ne sont pas si éloignés d’une certaine réalité.

    Kingsman deuxième du nom s’impose ainsi comme l’homologue hollywoodien d’ OSS 117 : Rio ne répond plus, là où la comédie d’espionnage grossit les traits sur un ton parodique pour mieux détourner les codes d’un genre en un rire subtil. Même s’il est difficile de parler de subtilité dans ce second opus, l’humour y est intensifié par le rythme effréné que prend l’intrigue. Et même si celle-ci est calquée sur la structure du premier et que l’ensemble s’accompagne d’une légère « américanisation » du récit, ses personnages (parfois sous-exploités) n’en demeurent pas moins attachants et bougrement endiablés. Ne serait-ce que pour cet Elton John, hilarant au possible ou cette Julianne Moore en psychopathe nostalgique, même s’il est difficile d’oublier la personnalité si singulière du Valentine transcendé par Samuel L. Jackson.

    Des regrets, j'en ai eu quelques uns. Mais une fois encore, trop peu pour en faire état. Regret de ne pas retrouver ce style crooner qui aurait pu donner un véritable cachet à l’œuvre sur des hits de Sinatra et consorts. L’ambiance musicale apparaît en effet bien terne vis-à-vis de l’opus précédent, mais restent des séquences où la musique permet de décupler les sensations et les émotions : de la délectation d’une mêlée explosive rythmée sur le Saturday Night’s Alright For Fighting de Elton John, au serrement de cœur d’un au revoir sur du John Denver, la bande son participe elle aussi à cette « classe nostalgique » flottant sur l’œuvre. D’autant plus que le fan-service conséquent contribue, dans la même continuité, à faire de Kingsman 2 un spectacle référencé où s’affrontent gigantisme et désinvolture.

    Sans pour autant être mémorable, Kingsman : The Golden Circle est un costume taillé sur (dé)mesure pour le plaisir d’un sourire. Comme pour s’inscrire dans la continuité d’un Baby Driver, tout est mis au service d’une utopique fabrique à divertissement : des chiens mignons, des blagues salaces, des lassos électriques, des papillons imaginaires, que demander de plus ? Préférant les intrigues improbables doublées de maîtrise esthétique à la soupe contemporaine dénuée d’audace, Matthew Vaughn supprime la satire pondérée pour n’en délivrer qu’une farce de dérision ubuesque. Et au milieu de toute cette fantasmagorie, le spectateur exulte des rayons d’euphorie. Comme un feu d’artifice de démesure qui ne cesserait jamais de nous éblouir.

    I’m Still Standing… and I’m Lovin It
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