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    Le Corbeau
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    124 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 31 janvier 2016
    Troisième film de Henri-Georges Clouzot avec de nouveau Pierre Fresnay dans le rôle principal. J'ai beaucoup apprécié le film par son intrigue et son déroulement mais j'ai été très déçu du dénouement qui n'est pas au niveau d'excellence des trois quarts du film. Mais, je dois bien reconnaitre l'excellente écriture du scénario et une réalisation parfaite de ce génie du polar français que l'on nomme Clouzot.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    37 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 avril 2016
    Il était une fois, en France occupée, un réalisateur qui eut le courage de forcer les Français à se regarder dans une glace et de dénoncer une pratique malheureusement courante à l'époque : la délation. Bien évidemment le film fit scandale à la Libération, d'autant plus qu'il a été financé par une société allemande. Henri-Georges Clouzot fut même interdit de tournage pendant deux ans. Mais que reste-t-il du Corbeau de nos jours ? Le film n'accuse pas du tout le poids des années. Pour commencer tous les acteurs jouent incroyablement bien, selon le standard de jeu actuel. Les répliques fusent avec beaucoup de naturel, mais il faut bien dire que les acteurs sont aidés d'une écriture remarquable, qui sème suspens, ambiguïté et une touche d'humour dans les dialogues. L'intrigue extrêmement bien ficelée avance sans perte de rythme et distribue les indices au compte-gouttes jusqu'à la scène finale, où le Corbeau est démasqué. La révélation est d'autant plus agréable qu'elle tombe sous le sens, son identité ne sort pas de nulle-part. Il est intéressant de voir que tous les habitants de ce petit village sont suspects puisque tout le monde connaît tout le monde. Un climat de paranoïa s'installe rapidement et quelques personnes sont victimes de règlements de compte hâtifs : la scène où la personne accusée est poursuivie dans les rues par une foule qu'on ne voit pas mais dont on entend les cris est un bon exemple. Les petites magouilles que chacun faisait dans son coin seront révélées, soit par le Corbeau soit par les enquêteurs. Cette obligation qu'ont les personnages à se dévoiler (un thème que j'affectionne particulièrement) amène au spectateur quelque chose de très fort. L'ensemble profite d'une mise en scène très moderne. Clouzot joue avec énormément de techniques, les plus marquantes étant le hors champ, les jeux d'ombres et les magnifiques plans présentant un nouveau lieu du village. On retiendra également la scène de la lampe, qui possède un dialogue au timing parfait et une réalisation millimétrée, sans oublier tout le symbolisme qui tourne autour de l'objet. Je m'attendais à un bon policier mais Le Corbeau est beaucoup plus que cela. C'est tout simplement royal.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    947 abonnés 4 873 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2015
    Un film inquiétant et mystérieux. Une enquête passionnante et passionnée. Un fait divers transposé ici avec brio par Clouzot qui sait manier les lumières, le clair obscur et la caméra. Très bon film avec un suspense prenant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 août 2015
    GÉNÉRAL : Film extraordinaire mettant l’accent sur la délation. Il nous renvoie une image peu positive de nos faiblesses et de notre conscience sociale.

    NOTES POSITIVES : spoiler: Le film a le mérite extraordinaire d’avoir été réalisé en plein milieu de la période de guerre. Le film s’attaque de front à deux sujets que le public voudrait ignorer. Le premier est la tendance à la délation qui était terriblement important à cette époque. Le second était l’avortement rejeté également en France et par la culture nazie qui dominait à l’époque. Ce film, réalisé sans que les autorités stupides s’en aperçoivent, est un monument à la problématique de cette époque.


    NOTES NÉGATIVES : spoiler: Le film est difficile à comprendre pour un public non averti. Pour évaluer entièrement la portée du film, il faut avoir un minimum de références historiques.

    PISTES DE RÉFLEXION : spoiler: En France pendant la Guerre, beaucoup de Français se déclaraient l’un et l’autre pour dénoncer les Juifs et tous ceux qu’ils n’aimaient pas. Parallèle intéressant avec les Québécois et l’Office de la langue française, la direction de la protection de la jeunesse et l’Info-Crime. Otto Preminger a réalisé un remake du film en 1951 au Québec.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 mai 2015
    On sens immédiatement que le film a autre chose à raconter qu'une "simple" histoire de lettres anonymes qui se mêlent de ce qui ne les regardent pas et qui commèrent avec violence ; Au-delà de cette partie thriller on a une autre couche , plus humaine et moins narrative , qui traite des rapports humains , de la dénonciation , de la suspicion à tort , des apparences trompeuses... Et c'est ça qui m'a plu dans le film , sa double face . Pierre Fresnay et l'acteur qui joue le vieux médecin sont excellents , l'atmosphère crée et qui tient pendant l'heure et demie est vraiment particulière ; Enfin , on notera l'avant gardisme du film qui évoque notamment la sexualité avec une certaine audace en
    ... 1942
    Max Rss
    Max Rss

    171 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2015
    Voici le film qui lorsqu’il est sorti, a causé de très gros soucis à Henri-Georges Clouzot. Si gros que le cinéaste fut banni à vie, avant que la sanction ne soit levée quelques années après. Heureusement me direz-vous, sinon nous, les spectateurs, nous aurions été privés des grands films que sont « Le salaire de la peur » et « Les diaboliques ». Je ne me prononce pas sur « La Vérité », étant donné que je ne l’ai pas encore vu. Penchons nous dès à présent sur le cas de ce « Corbeau ». Ce que l’on peut dire d’entrée de jeu, c’est qu’il s’agit d’un extrêmement couillu au regard de l’époque à laquelle il est sorti: en pleine seconde guerre mondiale. Clouzot y dresse un portrait au vitriol du français moyen et dénonce au passage un fait, que dis-je, un mal qui a bel et bien eu lieu en ces temps: la collaboration pendant laquelle les délations allaient bon train. N’importe quoi, n’importe quand pouvait être envoyé au trou sur une simple dénonciation. Il n’est donc pas difficile de comprendre pourquoi ce film s’est mis la presse à dos, surtout la presse communiste. Malgré tous ces évènements que l’on pourrait qualifier d’extra-cinématographiques, « Le Corbeau » est tout de même nettement inférieur à certains autres films du cinéaste. La faute à un scénario moins astucieux, moins travaillé que celui de « L’Assassin habite au 21 » par exemple et à une mise en scène un peu mollassonne qui peine à donner du rythme à l’ensemble. Cependant, on retiendra deux passages très forts: la dictée dans la classe de l’école communale et cette scène dans laquelle se balance une ampoule rendant la pièce où se situe l’action tantôt éclairée, tantôt sombre…
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    72 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2014
    Un film incroyable de modernité, que ce soit dans la forme (mise en scène brillante, rythme dynamique) ou dans le fond (évocation de nombreux sujets tabous: avortement, drogue, dénonciation…). Clouzot décortique l’âme humaine en n’occultant aucun vice. Il appui là où ça fait mal et s’en mordra les doigts puisqu’il fera l’objet d’une interdiction d’exercer à la libération. Cette censure sera fort heureusement levée quelques années plus tard, sans quoi le cinéma français serait passé à coté de quelques chefs d’œuvres.
    Eselce
    Eselce

    1 225 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2014
    Très efficace, malgré son grand âge, si vous aimez les enquêtes et les intrigues à l'ancienne, ce film est pour vous !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 août 2014
    Entre le film Policier et le film noir, cette histoire de calomnies macabres tourné par Clozot et mené par un talentueux Pierre Fresnay au milieu de la tourmente, cette œuvre restera pour longtemps l'un des chefs d'œuvres du cinéma français.A juste titre : on ne s'en lasse pas.
    ER  9395
    ER 9395

    77 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2014
    Henri George Clouzot en maître du suspense , avec un scénario béton et un casting au top , une
    immense réussite et une référence du cinéma Français .
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    365 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2014
    Deuxième film de Clouzot sorti en 1943 qui pour la petite histoire est particulièrement connu pour avoir été mal vu lors de la Libération par la résistance, voyant en lui un côté subversif envers le peuple français, stigmatisé comme étant délateur. On peut en effet y voir une allégorie avec ces lettres anonymes accusatrices et calomnieuses tournant autour du docteur Germain, qui lui se sachant innocent va se mettre à la recherche de l'identité du "Corbeau". Clouzot montre là tout son talent de réalisateur et metteur en scène, les plans et mouvements caméra sont étudiés au millimètre, il y a quelques travellings ingénieux et la photographie est, durant certaines séquences, magnifique; la direction d'acteur est irréprochable, Pierre Fresnay et Pierre Larquey signent une interprétation de haut vol. L'histoire est intéressante et se développe bien durant la première demi heure mais je trouve qu'elle s'enlise un peu au milieu du film, la multitude de personnages secondaires rend moins lisible l'intrigue et on y perd un peu en degré d'immersion. Une fois la trame recentrée on suit plus nettement le film, et le final est plutôt réussi quoi qu'un peu trop prévisible d'un certain sens, mais il est facile aujourd'hui de décrypter ce genre de mécanisme, je n'en tient pas trop rigueur. "Le Corbeau" est un bon film dramatique, la signature Clouzot y est déposée sur le cinéma français, le réalisateur sera d'ailleurs finalement acquitté en 1947 de cette malencontreuse affaire de collaboration culturelle avec l'Allemagne nazi et reviendra en force avec "Quai des Orfèvres".
    romano31
    romano31

    248 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2014
    Après L'assassin habite au 21, Henri-Georges Clouzot réalise un nouveau film à suspense : Le Corbeau. On y suit le docteur Germain qui reçoit des lettres anonymes signées Le Corbeau l'accusant de plusieurs méfaits. Cependant, il n'est pas le seul à en recevoir et bientôt, toute la ville est menacée par ces lettres. Il décide alors de mener l'enquête. Si le suspense n'est pas aussi intense que dans Les Diaboliques du même réalisateur, il n'en reste pas moins très bon et nous tient en haleine jusqu'au bout. Tout le monde peut être coupable et Clouzot s'amuse à nous lancer sur de fausses pistes pour créer la confusion chez le spectateur. Les acteurs sont très bons, Pierre Fresnay en tête, la réalisation de Clouzot est totalement maîtrisée et l'histoire est très bien écrite. Un film très bon et très intéressant de la part de Clouzot que je vous recommande fortement si vous avez aimé Les Diaboliques ou L'assassin habite au 21.
    Benjamin A
    Benjamin A

    655 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2014
    Distribué en 1943 par la compagnie de distribution et production Allemande "la Continental Films", "Le Corbeau" est aujourd'hui célèbre pour sa qualité cinématographie mais aussi pour avoir été perçu par la résistance Française et la presse de (extrême) gauche comme immorale et un portrait néfaste de la France. Mais elle n'avait pas non plus été apprécié par le régime de Vichy où finalement on est loin des valeurs travail, famille, patrie chères à Pétain (il a aussi été attaqué par l'église, entre autre !). Tout ces éléments ont fait en sorte que Clouzot soit bannie, tout comme son film jusqu'en 1947. Et cette double réputation peut parfois faire penser à "M Le Maudit" de Fritz Lang, sorti en Allemagne en 1932, en pleine montée du nazisme et faisant ici aussi un portrait social assez sombre. Passer ces faits, il ne faut donc pas oublier que "Le Corbeau" est aussi et même surtout célèbre pour ses qualités cinématographique. Clouzot nous fait suivre les péripéties se déroulant dans la ville de Saint-Robin, où un mystérieux corbeau envoie des lettres calomnieuses aux habitants. Clouzot réussit à instaurer une vraie atmosphère de plus en plus angoissante, malsaine et paranoïaque au fur et à mesure que le récit avance. L'idée de base, inspiré d'un fait réel datant de 1923, est intéréssante et le scénario tiré est brillant, bien ficelé, intelligent et efficace.
    Il maintient le suspense de bout en bout. En toute intelligence et subtilité, il étudie aussi la vie dans cette communauté de la France rurale où dès que les lettres du corbeaux arrivent l'atmosphère devient sournoise, sordide ou encore étouffant, à l'image de la galerie de personnages qu'il met en scène que ce soit les rôles important ou ceux un peu moins. Le personnage principal, merveilleusement interprété par Pierre Fresnay, est intéréssant et attachant, d'apparence seul contre tous, incapable de révéler son passé douloureux et fâché avec la vie. Presque tout le monde en prend pour son grade, qu'importe les classes sociales, religion ou autres et peu de gens sortent indemne dans cette œuvre sombre où la limite entre le bien et le mal est toujours flou. La mise en scène de Clouzot est remarquable et inventive, tout comme sa réalisation où le jeu d'ombres et de lumières rappelle parfois les belles heures de l'expressionnisme Allemand, et globalement sa maitrise technique est superbe. Outre le génial Pierre Fresnay qui montre une fois de plus tout son talent, les autres interprétations sont excellente, à l'image de Ginette Leclerc et Pierre Larquey. Un brillant chef d'oeuvre, sombre, dérangeant, mouvementé, humain, intelligent... Grandiose.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 mars 2014
    Film intéressant. Je ne sais si c'est un classique, mais on le regarde intrigués. Cependant, on ressent qu'il a pris quelques rides avec le temps. Si le jeu des acteurs est très satisfaisant, le scénario et le dénouement nous laissent sur notre faim. À ne regarder donc que si l'on est bien éveillés!
    dougray
    dougray

    215 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2014
    Après l’excellent "L’assassin habite au 21", Henri-Georges Clouzot signe un film dérangeant par la pertinence de son propos et, surtout, par sa terrible actualité lors de sa sortie en 1943… c’est à dire en pleine Occupation allemande. Difficile, en effet, de ne pas faire le lien entre cette histoire de corbeau mystérieux qui adresse des courriers calomnieux aux habitants d’un village perdu et les dénonciations anonymes de sinistre mémoire qui ont illustré le début des années 40. Pourtant, la réputation sulfureuse du film n’est pas tant due à son sujet qu’à son producteur, le studio Continental-Films (créée par Goebbels) et a valu bien des problèmes à Clouzot qui s’est vu interdire d’exercer son métier au motif que "Le Corbeau" serait un film de collabo donnant une mauvaise image des français. Cette condamnation en dit long sur l’époque car il fautdrait être d’une particulière mauvaise foi ne pas saluer, aujourd’hui, le courage de Clouzot de s’être attaqué à un sujet aussi glissant en pleine Occupation. Certes, l’image donnée de ces habitants n’est pas glorieuse (hypocrites, menteurs, violents, toujours prompts à colporter la rumeur…) mais il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une adaptation d’un fait réel s’étant déroulé à Tulle et que les réactions montrées à l’écran sont tout ce qu’il y a de plus crédibles. Et c’est, une fois encore, le talent de Clouzot qui permet de mettre en exergue les ravages provoqués par le Corbeau sur ce village a priori tranquille. La mise en scène du maître est, certes, un peu moins efficace que celle de son précédent film (le rythme est plus incertain, certaines scènes auraient gagnées à être raccourcies ou mieux montées…) mais il a su insuffler à ce "Corbeau" un sentiment d’oppression épatant (la fuite de l’infirmière poursuivie par une foule invisible, dans les ruelles désertes du village, est un grand moment) sans oublier de soigner ses personnages. Ainsi, le portrait dressé du Dr Germain, principale victime de la rumeur (Pierre Fresnay, très bien), cache de sombres secrets (tant personnels que professionnels). Quant à sa maîtresse (Ginette Leclerq, un peu trop caricaturale), elle ne craint pas d’user de mensonges pour le garder auprès de lui. Ces deux héros, loin d’être au-dessus de toute critique, prêtent ainsi le flan à la propagation de la rumeur, ce qui crédibilise grandement le récit. Autour de ce couple, Clouzot dresse une passionnante galerie de villageois, dont chacun peut s’avérer être le fameux Corbeau, de l’assistante sociale amoureuse (Micheline Francey) au strict directeur d’école (Noël Roquevert) en passant par le respectable directeur d’hôpital (Antoine Balpêtré), la détestable infirmière (Héléna Manson), le dépassé sous-préfet (Pierre Bertin) ou encore la jeune et innocente postière (Liliane Maigné). Mais le personnage le plus intéressant du film reste, incontestablement, le flamboyant Dr Vorzet (magnifique Pierre Larquey), qui s’empare des meilleurs dialogues et apporte un peu d’air à l’oppressante intrigue, avec son air désabusé et son indulgence suspecte face à la rumeur. Evidemment, le film n’est plus tout jeune, de sorte que, outre le rythme parfois un peu lancinant, on retrouve les codes de l’époque qui apparaissent, aujourd’hui, terriblement désuets et des femmes particulièrement soumises (une faute que Clouzot ne commettra pas dans le reste de sa filmographie). "Le Corbeau" reste, cependant, une œuvre stupéfiante de dureté et de pessimisme (qui illustrent parfaitement le cinéma de Clouzot) qui reste terriblement d’actualité, malgré les années.
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