Derniers Avis : Le Fils de Jean - Page 13

Que dire devant tant de perfection ? Qu’il est donc rassurant de voir que le bon goût est toujours de ce monde ! En tout cas, un grand merci à toute l’équipe pour ce chef-d’œuvre de subtilité, de bonté et de beauté.

Bjr joli film bien maîtrisé comme c'est le faire si bien PH. Lioret. Le jeu des acteurs est de très haut niveau (surtout G. Arcand, mais les autres sont au diapason). Ce réalisateur à l'art de filmer le quotidien avec une véracité déconcertante et cela quelle que soit l'histoire. Les cadrages sont beaux, les extérieurs, ville et campagne au Canada, en raccord avec l'ambiance. Rien à dire on rentre progressivement dans le film et on n'a plus envie d'en sortir sans savoir le fin mot de l'histoire qu'on ne devine que vers la fin, bien amenée. Un jolie film des aléas de la vie réelle à voir absolument.

Apprenant la mort de son père Jean dont il ignorait l'identité, Mathieu décide de se rendre au Canada où il vivait afin d'assister à son enterrement et pour rencontrer ses deux demi-frères. Sur place, l'ami de son père l'ayant averti de son décès se montre très réticent à ce qu'il révèle son identité.
Ce film traite des liens familiaux et des secrets qu'ils impliquent de manière sobre et efficace. Le récit progresse simplement et les les éléments se dévoilent naturellement, jusqu'à ce que l'on comprenne que spoiler: la personne ayant averti Mathieu est en fait son père réel
. Il n'y a ainsi pas de tensions vraiment fortes et j'ai trouvé cela agréable de profiter de l'intrigue de cette manière.

Très beau film plein de délicatesse sur la paternité...de jolies personnages et de beaux moments.
A revoir

Une fois posé les bases du mélodrame, il ne se passe plus grand chose pendant un trop long moment. Ce qui peut pousser à l'ennui et au désintérêt. Jusqu'au rebondissement qui éclaire sous un angle différent l'intrigue. A condition de ne pas rater ce moment. Un conseil aux spectateurs : rester attentif, réfléchir et déduire. Car le dénouement ne sera pas livré clés en mains. C'est au spectateur de retrouver ces clés. En ce sens, il s'agit d'une oeuvre cinématographique qui fait appel aux techniques de narration d'un roman. A la seule différence qu'on ne peut pas revenir au besoin deux ou trois pages en arrière et qu'il faut donc suivre de bout en bout en engrangeant toutes les informations utiles distillées au fur et à mesure. Le spectateur auquel il manquerait un morceau risquerait pas de ne pas comprendre... et de noter sévèrement.

Excellent film. Tout, chaque détail sonne juste!
Le jeux des acteurs est parfait. J'ai passé un très bon moment riche en émotions.

Mathieu, la trentaine (Pierre Deladonchamps, sobre et juste) reçoit un appel d'un mystérieux inconnu, qui lui annonce que son père, Jean, vient de mourir, père qu'il n'a jamais connu.
Il décide alors de se rendre au Québec, là où son père résidait, à la rencontre de cette nouvelle famille et de ses deux frères; lui qui a toujours été fils unique.
Arrivé sur place, il est pris en charge par le meilleur ami de son père, Pierre (excellent Gabriel Arcand) qui le somme de ne pas dévoiler qu'il est le fils de Jean.
Il est accueilli à bras ouverts dans la famille de Pierre, devenant complice avec sa femme et sa fille, mais découvre que ses deux frères sont en fait deux abrutis, l'un obsédé par l’héritage, l’autre par l'alcool et la violence.
Il découvre ainsi qu'il vaut mieux parfois être enfant unique qu'avoir des frères et sœurs;
Le reste de l'histoire, vous irez le découvrir par vous-même au cinéma, à travers ce film sobre, très humain, qui démontre que les réalités ne sont pas toujours celles que l'on croit.
A noter, particulièrement, les dernières scènes, empreintes d'une émotion forte..
De très beaux numéros d'acteurs, tout en pudeur et en retenue.
Un film que je vous recommande.

Attention, petit bijou ! Sous ses airs anodins avec une affiche passe-partout et un sujet peu engageant, Le fils de Jean avance masqué. En réalité, il s’agit de l’un des plus beaux films de la rentrée, et de Philippe Lioret qui nous avait déjà bouleversés avec Je vais bien ne t’en fais pas et Welcome. Il s’empare ici du thème de la filiation et développe une histoire très forte et mélodramatique, mais qu’il traite par petites touches et tout en finesse, au point de ne jamais prendre le spectateur en otage. Sans aucun chantage au sentiment, il dresse un constat sur une situation familiale vraiment délicate. Entre mensonges, dissimulations et non-dits, le film parvient à bouleverser sans jamais verser dans le psychodrame ou le larmoyant. Pour cela, le regard du cinéaste, respectueux de l’intégrité de tous ses personnages, se fait toujours distancié et juste. Il en tire des scènes fortes alors qu’aucun mot n’est vraiment échangé. Les amateurs de cinéma ciselé où efficacité maximale rime avec minimum de moyens et d’effets doivent impérativement se rendre en salle pour cette échappée québécoise passionnante et finalement bouleversante. Un vrai coup de foudre personnel !

Un vraiment bon film, avec ce qu'il faut de suspense, de pudeur, d'émotions, de rebondissements. Dommage que les dialogues ne soient pas toujours très audibles et certaines scènes inutiles (les personnages qui marchent dans les couloirs le téléphone à l'oreille...). En dehors de cela, un très beau film.

Difficile d'avoir une opinion vraiment tranchée sur Le fils de Jean.

D'un côté, je ne peux pas vraiment dire que je me suis ennuyé.

La réalisation soignée et sensible de Philippe Lioret rend la séance assez plaisante et rarement ennuyeuse.

Je suppose qu'il faut être complètement ignorant de l'intrigue, ce qui était mon cas, pour profiter pleinement du film, parfaitement servi par ailleurs par un casting impeccable, de Pierre Deladonchamp au dernier petit rôle.

La "traversée de l'Atlantique" donne au film un petit air décalé et nostalgique (Truman contient le même motif, avec un effet similaire), et la façon qu'a Lioret de filmer le Québec évite tout exotisme de pacotille. Si les sentiments sont bien là, ils sont montrés avec une certaine pudeur et une délicatesse de bon aloi.

En bref Le fils de Jean est plutôt agréable, même si on pourra juger que son encéphalogramme est tristement plat, et peut-être que les coutures de son scénario sont un peu trop visibles.

Très beau film.
Filmé avec une incroyable justesse. De beaux paysages, des personnages sincères, simples et très naturels.
On sent dès le départ qu'il y a quelque chose de suspect derrière tout ça, mais je ne m'attendais pas à ce dénouement.
Bref, c'est bien !

ce film est un petit bijou
que ce soit les parents les enfants tous trouvent le ton juste
la douleur de l'enfant sans père qui l'a cherché etc..
j'ai passé un excellent moment

le nouveau film de philippe lioret ,je ne pouvais pas manquer ça ! le fils de jean n'atteint pas le niveau d'émotion de welcome ou surtout de je vais bien ,ne t'en fais pas mais c'est un beau film servi par une distribution magnifique , gabriel arcand, les canadiennes catherine de léan et marie-thérèse fortin et surtout pierre deladonchamps que je ne connaissais pas et qui est remarquable. le scénario est un peu alambiqué et les dialogues ne sont pas toujours compréhensibles avec l'accent canadien mais les rapports sensibles ,entre les personnages ,la beauté des paysages canadiens nous font aimer ce film .

Ce film tout en nuances, à mon goût, manque de profondeur. Le sujet méritait pourtant que le réalisateur plonge dans la motivation d'un fils qui, légitimement, voudrait en savoir plus sur sa filiation parentale. Le scénario, un peu trop alambiqué ne permet pas de s’écarter de sa trame qui consiste à rendre possible le choix du silence et des non-dits avec la volonté légitime d'un enfant de connaître son père et ses frères.
Ainsi, c'est un film qui me semble inabouti. On aimerait voir la suite. Et là je pense qu'il y aurait matière à plus de corps et d'esprit dans cette histoire familiale.

domi

Très belle histoire, émouvante et forte, un très beau film de Philippe Lioret avec des acteurs sincères et justes.