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    Réparer Les Vivants
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    3,7
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    220 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 10 décembre 2016
    je n'ai pas aimé ce film, je l'ai trouvé glauque. Emmanuelle seigner et kool shen pas du tout convaincants !
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    165 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2016
    Touchant et juste, ce sont vraiment les deux mots qui correspondent le mieux à ce film traitant d'un sujet important qu'il ne faut pas ignorer : le don d'organe. Adapter du roman du même nom, l'histoire nous fait suivre le parcours d'un organe du donneur jusqu'à son receveur, en insistant sur ces deux personnes mais également sur tout l'entourage. C'est bien rythmé, bien monté, bien ficelé. La réalisation est sobre majoritairement pour laisser place au sujet et certaines séquences sont très stylisées pour laisser place à l'émotion. Tous les acteurs sont bons. Anne Dorval est fabuleuse, Alice Taglioni est surprenante. Seule la musique originale est moyenne, un peu trop larmoyante. Un très bon film touchant et juste.
    NewBoorn
    NewBoorn

    54 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2016
    "Réparer les vivants" joue juste sa partition, qui aurait bien pu finir dans la catégorie "classique et larmoyant". A travers la course contre la montre d'une greffe, du point de vue de la famille du donneur et de celle du receveur, mais aussi des organismes intervenant dans l'opération, la réalisatrice parvient à capter tout le réalisme d'un tel acte. L'opération est d'ailleurs en tout point remarquable. Il ne faut pas oublier les "à cotés" du film, c'est à dire les différents éléments de la vie des protagonistes, facteurs importants de leurs choix, leurs états d'esprit.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    81 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2016
    Katell Quillévéré aborde sans emphase et avec intelligence l’ambivalente question du don et de la réception d’organes. Réparer les vivants est une course de relais à laquelle se greffe un parcours clinique à la précision documentaire. Film cathartique et organique, le troisième long métrage de Katell Quillévéré se montre profondément humain sur fond de chronique hospitalière. Plus de détails sur notre blog ciné :
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 décembre 2016
    Très beau film qui touche et bouleverse le spectateur. Sensible et humaniste, l'histoire est vu sous différents angles et est originale : On suit d'abord l'histoire de ce jeune Simon, ses joies, sa passion et sa vie brièvement qui bascule, les proches face à cette tragédies et meurtries ensuite avec ce choix difficile à aborder le Don d’organes et qui vont mettre en place pour sauver des vies par la suite.
    En parallèle de cette histoire, on suit également cette femme Claire qui à besoin d'un cœur. Deux personnages différents et qui pourtant vont être liés par cet organe.

    La suite du film n'est qu'une question de temps le transport du cœur et l'opération chirurgicale y sont représenté ainsi que le système médicale pesant et l'on nous montre parfaitement en détail les étapes du don d'organe.

    L'idée de ce sujet traités au cinéma ici est vraiment intéressant et laisse à réfléchir et de communiquer auprès de ses proches notamment.

    Le déroulement de ces deux histoires est plutôt bien spoiler: que de parler en détail de la vie personnelle tout au long du film de Simon cela reste appréciable
    et cela permet d'évité de tomber dans le côté "Teen Movies" et donc de déjà vu pour la énième fois.

    Les plans sont parfaitement bien filmés et cette image de ces vagues qui frappent et restent imprévisibles annonçant la mort du jeune homme et très bien représenté et de plus en relation avec la passion de Simon.
    Une histoire certes un peu prévisible mais tellement bien réaliste et bien filmé, presque sous forme de docu-fiction. Quelques scènes drôles sont à noter et un petit clin d’œil cinématographique est également recensé dans ce film avec le dessin animé Bob l'éponge et le mythique E.T de Speilberg pour divertir un peu le spectateur.

    Quand à la BO d'Alexandre Desplat ainsi que la musique tout au long du film cela est bien illustré et associé.

    Peu de dialogues mais globalement intéressants et des très bons acteurs remarquables comme Finnegan Oldfield, Emmanuelle Seigner mais aussi un coup de cœur pour ma part sur l'acteur Tahar Rahim talentueux encore méconnu, jouant brillamment son rôle proche de cette famille et de son patient.

    Un coté très soignée, esthétique et bien ficelé bref pas de défauts, ce film tiens en haleine du début jusqu’à la fin.

    Alors bien sure ne vous attendez pas à de l'action ni même un rythme soutenus mais plutôt à un message que souhaite faire passer la réalisatrice Katell Quillévéré sur le don d'organes dans son quatrièmes films très bien réussis et à voir d'urgence !
    Baptistos
    Baptistos

    61 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2016
    Cette adaptation du roman homonyme se révèle d'une beauté silencieuse et consolante, émanant d'un style propre par la qualité et la justesse des plans. Des plans agréables tels les mouvements calmes de l'océan, et reposants, tels une mort douce, une mort qui frappe sans même prévenir. Cette cohérence entre le visuel et l'histoire est frissonnante. Ici, le charme n'est pas la tension, ni le rythme, mais le message que dévoile Katell Quillévéré, réalisatrice de ce film, aux spectateurs. Un message fort mais qui manque toutefois de sentiments. La réalisatrice s'attarde trop sur certains plans, certes cela permet d'apporter un avantage à l'esthétique et à l'atmosphère mais cela peut être aussi particulièrement lassant. D'autant plus, que le film se révèle être assez vide...vide de suspens, vide d'émotions. En effet, l'ampleur à du mal à être percutante, pour cause d'un film ayant des légères ressemblances à la sensibilisation utilisée dans certaines publicité préventive. Trop de complexité alors que l'on pourrait faire tellement simple, que l'on pourrait faire tellement mieux. Les personnages ne parviennent pas à émouvoir, leur développement ainsi que le jeu fourni par les acteurs ne le permette malheureusement pas. Cependant, les musiques sont touchantes bien que répétitives, elles s'intègrent parfaitement au thème et permettent de mettre plus en valeurs certaines séquences. Mais certaines de ces séquences donnent une certaine humanité, les accidents, les maladies, sont sources de tristesse et cet aspect est plutôt bien développé, même si certains points sont à revoir. Un des principaux soucis s'avère être le développement des personnages, comme je l'ai dis plus haut, qui empêche toute forme d'amplification émotionnelle.

    Réparer les vivants s'inscrit comme un beau film, mais qui ne parvient pas à surprendre le spectateur. La mise en scène et la réalisation sont à améliorer et ne sont pas capables d'approfondir certains sentiments qu'il est indispensable de ressentir lors d'un film au sujet si profond.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 décembre 2016
    Un très beau film, accompagné de dialogues difficiles comme la vie. Du début à la fin, on croise deux vies différentes et pourtant lié par un organe. Des acteurs très touchants. Un réalisateur bluffant. Un film parfaitement réussi !
    Dom Domi
    Dom Domi

    35 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 novembre 2016
    Film plein de charme et de qualités qui met en lumière toute la problématique des dons d'organes.
    Peut-être un peu trop didactique, il est néanmoins porté par de très bons acteurs qui lui donne de l'ampleur et de la réussite.

    dom
    SEBASTIEN I
    SEBASTIEN I

    21 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 novembre 2016
    Très beau film, réalisé avec respect, précision comme lors d'une opération. C'est beau, touchant, difficile aussi de se Mettre à la place de parents qui perdent un enfant.
    J'ai trouver les acteurs tous très bons.
    A voir
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 novembre 2016
    Un film très esthétique, les scènes et plan sont beau. L'histoire est prenante, l'émotion est bien dosée. Seul reproche certaines ficelles sont un peu grosse, ce film pourrait être un film ministériel pour la sécurité routière, le don d organes, le mariage pour tous et le racisme.
    ffred
    ffred

    1 508 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2016
    Troisième film de la réalisatrice Katell Quillévéré. Un poison violent et Suzanne, même s’ils étaient assez réussis, m’avaient un peu laissé sur ma faim. Même chose ici. Le film part et se finit très bien. Toutes les scènes à l'hôpital autour du jeune homme m’ont beaucoup touché. Par contre, je n’ai pas du tout accroché à l’histoire de la femme en attente d’un coeur, et de ses deux fils. J’ai donc décroché à ce moment là. La mise en scène est malgré tout sensible et rigoureuse. Peu être un peu trop clinique. Et il manque une certaine émotion que j’aurai aimé trouver. Je n’ai pas lu le livre mais il paraît que c’est bien adapté. Reste l’interprétation, formidable. De ce film chorale, je retiendrai surtout les belles prestations d’Emmanuelle Seigner, d’Anne Dorval, de la toujours parfaite Dominique Blanc, et, une fois n’est pas coutume, de Tahar Rahim. A noter une superbe photo et la très belle musique d'Alexandre Desplat. Dommage, il manque donc, à mon goût, un petit quelque chose pour en faire un grand film.
    Jonathan P
    Jonathan P

    59 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 novembre 2016
    Une mise en scène et une lumière sublime, sans oublier un casting fantastique, pour une hymme à la vie.
    Cinemaniakmontreal
    Cinemaniakmontreal

    16 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2016
    Seulement trois années après l’acclamé Suzanne, Katell Quillevere présente Réparer les vivants comme une ode à la vie tantôt clinique, tantôt intime et jamais insignifiant. Le film devrait toucher droit les cœurs de spectateurs prêts à se laisser emporter par un scénario et une distribution magnifique. ♥♥♥♥

    Tout commence au petit jour dans une mer déchaînée avec trois jeunes surfeurs. Quelques heures plus tard, sur le chemin du retour, c’est l’accident. Désormais suspendue aux machines dans un hôpital du Havre, la vie de Simon n’est plus qu’un leurre. Au même moment, à Paris, une femme attend la greffe providentielle qui pourra prolonger sa vie…
    Réparer les vivants est l’adaptation cinématographique du roman du même nom écrit par Maylis de Kerangal. Dans le roman, le personnage de la receveuse (Anne Dorval) est moins développé que dans le film. On y sait juste que cette femme a deux fils et qu’il est question d’un ancien amant qui lui rend visite. Katell Quillévéré a fait le choix, dans le long métrage, d’être davantage du côté de la receveuse pour rendre cette histoire plus supportable.

    Étonnement, cela ne seront jamais les larmes d’Emmanuelle Seigner (mère du jeune Simon et qui s’apprête à lui faire ses derniers adieux) qui viendront chercher le spectateur mais bien le positionnement d’Anne Dorval, diminuée, affaiblie par la maladie et qui ne sait pas de quoi demain sera fait. La comédienne québécoise livre une partition en finesse et à mille lieux de ses personnages exubérants du Cœur a ses raisons ou chez Xavier Dolan. Non que l’on ne l’en croyait pas capable…mais cela se faisait attendre ces dernières années et il est enfin salvateur de la voir dans un rôle très en retenue. Oui il y a de la pleurnicherie à un moment, mais de la pleurnicherie logique, fondée, à propos. Si Anne pleurniche, alors le public pleurniche avec elle. Et quelle plaisir de retrouver une distribution aussi talentueuse de Bouli Lanners à Dominique Blanc, tous les deux médecins à l’ironie bien palpable.
    Quillevere qui filme l’océan tel des paysages bleutés de photos rectangulaires fait des allers-retours entre l’hôpital et l’intime greffant ici et là quelques passages quasi-documentaires (mais bien tournés dans la fiction). Elle ne tombe pas dans le sensationnaliste ni non plus dans la sentimentalité gratuite. Elle cherche la grâce d’un second long métrage sobre même si parfois terne. C’est élégant, luxueux… et parfois aussi hermétique. Était-ce un choix d’autant mettre de scènes de chirurgie quitte à en perdre la proximité du spectateur avec les personnages ? Sans doute. Mais il est palpable ce refus de tomber dans le mélo, d’en faire un long métrage fort, simple et digne. Un petit choc !
    papalou
    papalou

    14 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 décembre 2016
    Dur difficiles mais positif!
    La vie se transmet de différentes manières
    Celle ci en est une!
    Pourtant il manque quelques questionnement réflexions . Le don d'organe ça implique quoi , La place des mineurs dans cela vis à vis des parents....
    Et puis accepter une greffe, est ce contre Le destin La détermination, pourquoi moi et pas un autre... et vivre avec un organe d'un autre....
    Tous ces points sont évités ou balayé d'un revers de dialogue...
    Dommage !
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 155 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 septembre 2017
    Ça pourra paraître à certains assez étrange de vouloir aborder la forme d’un film avant le fond, pourtant j’avoue que je ne vois pas trop comment je pourrais m’y prendre autrement pour vous parler de mon ressenti au sujet de ce « Réparer les vivants ». Ce n’est pas que je veuille aborder un film avant tout tel un esthète à la démarche élitiste. Non, c’est juste que je considère qu’au cinéma, on a déjà plus ou moins déjà tout raconté et que, finalement, la seule chose qui fasse encore la différence, c’est la manière de nous faire ressentir les choses. Que ce « Réparer les vivants » entend aborder le sujet de familles frappées par le drame et la fatalité, c’est louable, mais ce n’est pas nouveau (surtout dans le cinéma français). Qu’il veuille y insérer une question d’actualité, comme celle du don d’organe – pareil – on connait déjà la démarche. Et dire que, sur le fond, ce « Réparer les vivants » ne m’attirait pas du tout, cela ne veut pas dire que, pour autant, rien n’était susceptible de m’attirer chez lui. Mais si j'y suis allé quand même c'est parce que j’ai vu sa bande-annonce et que la forme et l'atmosphère que j'y ai entraperçu avaient l'air d'être assez séduisantes (Mmmh cette vague ! Qu’elle était jolie !). Le problème, c’est qu’en fin de compte, malgré de belles fulgurances, le film s’est quand même révélé bien fade, bien maladroit, et – c’est triste à dire – mais la plupart du temps il s’est révélé souvent bien vide. Pour ne rien vous cacher, moi j’ai surtout aimé ces moments où le film s’est risqué à nous balader dans le ressenti et les perceptions des personnages. Certaines scènes sont d’ailleurs particulièrement bien foutues à ce sujet. Je pense notamment à spoiler: la scène de surf au début (avec de jolis plans sous-marins notamment ; une très belle scène de fantasme d’ascenseur qui en fait ni trop ni trop peu, mais surtout une scène d’accident vraiment magnifique en terme de visuel et de sous-entendus…
    Manque de pot, ces moments d’exploration sont rares… Très rares… Trop rares… Trop de fois, le film s’abandonne au style paresseux du cinéma « qui doit faire vrai ». On a beau vouloir en faire un cinéma sans fard, pour moi ça a surtout donné un cinéma sans âme. La plupart du temps ce « Réparer les vivants » se limite donc à une simple narration illustrative. spoiler: Ah ça ! Dès que le pauvre Simon a eu un accident, on a le droit à toutes les étapes, sans créativité, intelligence, ou bien même pudeur. Ainsi le film va-t-il nous proposer dans l’ordre : la scène qui s’attarde sur la manière dont Marianne apprend l’hospitalisation de son fils ; la scène où on voit Marianne chercher son chemin dans l’hôpital ; la scène où on lui explique par le menu la situation de son fils ; la scène où Marianne voit son fils dans le coma ; la scène où elle évoque la situation aux parents des autres personnes prises dans l’accident ; la scène où l’ex-mari arrive ; la scène où ensemble ils RETOURNENT parler au médecin…
    C’est long ; ça devient vite du pathos pour du pathos ; et au final pour apporter quoi ? Bah oui, Marianne est dévastée d’apprendre que son fils a eu un accident. Même si nous montrer la chose dans le détail permettra peut-être à certains de se mettre en empathie avec les personnages, au final on apprend rien. Bah si, ils sont tristes. Ils sont dévastés. Ils pleurent. Ils crient. Ils sont déboussolés. OK, ça fait vrai. Maintenant je n’avais pas besoin que le film y passe toute sa première demi-heure. Que des gens soient dévastés par l’accident d’un de leur proche, je suis capable de me l’imaginer facilement. Et, au fond, ce n’est pas m’exposer aussi longuement la perdition de ces personnages là qui me les fera connaitre davantage et qui, du coup, générera davantage d’empathie. Faire le choix de la longueur et de la mise en scène plate, pour moi ça n’amène rien à part de l’ennui et surtout une certaine forme de gêne à voir le film se complaire à exposer ainsi des gens en souffrance. Le pire, c’est que le film ne tire même pas parti de ces choix-là. En fait, le problème, c’est que ces choix de mise en scène « épurée » ne sont là que pour combler un flagrant manque d’idées. Le déroulement de l’histoire suffit à le démontrer. Il faut attendre plus d’une heure pour que la situation énoncée dans le pitch et la bande-annonce soit enfin lancée ! Oui ! Plus d’une heure ! Et le pire c’est que – comme je vous l’ai déjà dit – cette heure n’est pas remplie de scènes indispensables ou d’idées folles. Non. C’est plat. Ça traite les personnages les uns après les autres sans parvenir à les faire vivre et évoluer sur le long terme. Des fois des personnages disparaissent même des écrans radar pendant un temps hallucinant (si vous vouliez voir Bouli lanners, profitez bien au début, parce qu’après ça relève presque du caméo) Bref – osons le dire – c’est mal fichu. C’est… C’est français quoi. Et c’est triste à dire quand il y a quelques idées noyées dans tout ce marasme là. Enfin bon… Malheureusement, il est vrai que dans ce pays, on peut faire des films avec une intrigue plombée de trous d’air ; on peut proposer des scènes cadrées n’importe comment (filmer un mec assis à un bureau en caméra au poing : quel talent !) ; ou bien encore avoir recours à une photo sans cohérence ni élégance. On peut parce qu’on s’en fout ici : ça passera toujours. Alors pourquoi se fouler à être rigoureux ? Katell Quillévéré avait deux ou trois idées formelles qui lui sont venues en tête, elle s’est dit que c’était largement suffisant pour faire un film en France ; que c’était déjà bien plus que la grande majorité de la production, et le pire, c’est que pour ce dernier point, elle n’avait pas totalement tort. Seulement voilà, au regard de ce que le cinéma mondial peut nous offrir, ce « Réparer les vivants » ce n’est clairement pas au niveau. Et c’est d’autant plus dommage quand on se dit qu’entre les mains de quelqu’un d’exigeant, ça aurait pu être un film bien plus sympa.
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