Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Seskapil
8 abonnés
176 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 14 septembre 2022
Quelques plans sont très beaux mais cela ne suffit pas à faire oublier la vacuité de cette histoire. Le Mépris ne tient que sur un couple qui se délite suite à un événement insignifiant. Comme toujours chez Godard, ça blablate beaucoup sans faire avancer d'un poil l'histoire. Piccoli est impeccable mais que dire de Bardot. Son jeu est épouvantable. Que reste-t'il? La musique de Delerue, sublime, que Godard utilise hélas à tort et travers au point de couvrir certains dialogues.
Un film extremement esthétique :couleurs, décors, tenues. Des scènes comme au théâtre (notamment dans l’appartement du couple). Si les dialogues m’ont paru trop écrits et franchement réalistes, j’ai aimé le parallèle avec L’Odyssée d’Hombre. Brigitte Bardot exprimé tout son talent, le rôle masculin m’a paru plus joué, moins vrai. J’ai adoré le début du film, très déstabilisant.
S’il existe un film qui permet de discuter de fond en comble de l’art cinématographique, c’est bien celui la. Deux choses sont essentielles, la phrase entendue au début : ‘’le cinéma substitue à notre regard un monde qui s’accorde à nos désirs’’ et la notion d’acteur de cinéma. Ici, il s’agit de Brigitte Bardot et de son mythe totalement inséparable d’elle. Godard a su mieux qu'aucun autre réalisateur pénétrer son être intérieur, la vision de ses fesses exigée par le producteur américain n’étant qu’un détail commercial. En dehors de toute polémique, la beauté de la mise en scène du mépris n’est pas discutable, c’est le génie de Godard que de faire apparaitre à travers des images banales une beauté sidérante due à son style d’écriture. Comme les couleurs, la lumière, le choix des lieux sont en accord le résultat visuel est superbe. Le mépris est aussi un témoignage des gouts du public des années 1960 , donc de la mode du moment avec la prise de pouvoir de la nouvelle vague. Adieu le cinéma réfléchi, travaillé, construit par avance, les textes complexes et les acteurs issus du théâtre. Bonjour les décors naturels et l’improvisation pour les nouveaux venus. Pour moi, si la mise en scène est indispensable aux chefs d’oeuvres, elle ne peut se passer de la profondeur du texte et de la force des émotions. Dans le ‘’mépris’’ en dehors de la phrase extrêmement forte ‘’Dieu n’a pas crée les hommes, ce sont eux qui ont crée Dieu’’, c’est un vide qui débouche sur l’ennui. Les problèmes entre Piccoli et Bardot étant avec ceux de Palance des enfantillages. En outre, le regard ultra pessimiste de Godard sur la vie et son absence totale de bienveillance me gêne. Il me détourne plus du cinéma qu’il ne m’y attire et je ne le disputerai pas à ses admirateurs.
Ce film de Godard parle de nombreux sujets. D'abord de la complexité des sentiments d'un couple. Ensuite, de la mise en oeuvre du tournage d'un film.
Finalement, le cinéma est ici cause de tout. De la mort d'un producteur, de la rupture d'un couple..Ici, c'est le cinéma et l'art en général qui sont au premier plan. Aussi car à la première séquence, la caméra est pointé ver le spectateur soit vers la salle de cinéma.
Je n'aime pas mettre des notes aussi basses sans me justifier, après tout, qui suis-je pour critiquer un film ? Mais bon, à un moment donné, il faut dire les choses telles qu'elles sont, j'ai eu beaucoup de mal avec "Le Mépis". Je ne remets pas en doute le talent de Godard, mais je n'ai absolument pas accroché à l'histoire ni me suis attaché aux personnages. J'ai trouvé le tout très "superficiel", sans réel but. La musique de Geroges Delerue est excellente mais utilisée à tort et à travers fini par lasser. Je ne saurai quoi dire sur le jeu des acteurs, à partir du moment où les personnages sont tous aussi creux les uns que les autres, j'y arrive pas. Bien sûr, le film a des qualités esthétiques évidentes, mais ça suffit pas à faire un bon film. J'ai pris l'habitude de noter un film selon mon degré d'ennui et d'attention principalement (sans omettre le reste bien évidemment) et il faut dire que devant ce film, j'ai trouvé le temps très long.
Il faudra que je me penche un peu plus sur la carrière de JLG pour pouvoir juger le cinéaste, mais pour une première incursion dans son cinéma, je dois dire que j'en ai gardé pour l'instant un goût amer. A voir toutefois, car tout film est bon à prendre, même ceux que l'on a pas aimé.
Le mot cinéma n'a jamais aussi bien pris son sens que dans ce film qui se pose des questions sur le cinéma, autour du cinéma et pour le cinéma tant dans son fond que dans sa forme! Bref, Godard à son meilleur! Godard théoricien!
Un film magnifique, une mise en scène et un jeu d'acteurs extraordinaire. Le 1er Godard que je regarde, en étant au départ sceptique n'étant pas amateur de la nouvelle vague, je suis très agréablement surpris après mon visionnage. Le seul reproche serait la répétition sans cesse de la musique de Georges Delerue durant tout le film, qui s'incruste dans des scènes où elle n'était pas nécessaire, couvrant les voix des acteurs. Mais le film reste malgré cela une véritable pépite, à voir au moins une fois.
On peut certainement critiquer le fond de cette adapation de Moravia mais la forme est elle indiscutable et demontre le talent d'un realisateur soignant le moindre de ses plans.Des l'intro et le generique oral 100% original ,on se situe dans un univers bien particulier dans lequel un casting international surprenant va evoluer.Pour moi c'est surtout l'image des visages ,des decors colorés et des paysages mediterraneen fabuleux qui font tout l'interet de cette oeuvre par ailleurs assez difficile d'acces a cause de dialogues tantot fades et sans reliefs ou a l'inverse hautements philosophiques et emplies de references litteraires.Piccoli est magistral a coté d'une BB sensuelle parfaite en femme-enfant mais dont j'ai du mal a m'habituer au phrasé si particulier.Il ne faut pas oublier la bande-son et le magnifique "theme de Camille" de Delerue ,un peu trop souvent utilisé a mon gout ,ce qui ote au final une partie de sa formidable puissance musicale.
Caméra sur caméra, musique sur parole, générique sans texte, le films se lance. Contemplation d'un corps sous fond de douce mélodie qui hante nos esprits, histoire du cinéma, histoire d'amour, réalisateur vieillissant, citation philosophiques. Monde beau et heureux de face mais malheureux derrière, violence d'un mépris causé par un producteur, violence d'une mort causée par un producteur. Camille vous déchire, Delerue vous écrase, Godard vous achève...
Ce film est d'un ennui presque mortel. On l'apprécie juste pour la plongée dans l'ambiance des années 1960 (déco, automobiles, habillement, architecture, etc), ainsi que pour les scènes de nu avec B. Bardot. Tout le reste n'est que dialogues interminables et histoire banale et sans intérêt. C'est lent et dormitif, ce film a terriblement mal vieilli.
Le premier film de Godard que je vois. Bon, j'avoue avoir détesté les 20 premières minutes, qui sont un mélange de suffisance, de pseudo étalage culturel. L'interprétation est loin d'être captivante ( hormis Piccoli ), mais bon. Les 20 premières minutes ( enfin ) passées, le film s'intensifie et devient intéressant. Le point fort de ce long métrage est sans conteste la réalisation de Godard qui, il faut l'avouer, est excellente. Les travellings s'enchainent parfaitement, les mises en abîmes sont bien trouvées. En définitif, j'ai aimé Le Mépris, mais je comprends parfaitement ( chose assez rare de ma part ) que l'on puisse le détester.
Le mépris : une femme pousse son mari à faire exactement ce qui l’éloigne d’elle, comme une mise à l’épreuve de l’amour du mari. Elle le convainc de partir à Capri, l’y encourage à répétition, s’énerve de ses inquiétudes, et de tous les signes d’amour qu’il émet, car le seul signe d’amour qu’elle attend, c’est qu’il refuse de faire le film et d’aller à Capri. Mais elle dit le contraire pour le mettre à l’épreuve. Lui semble comprendre, mais doute trop pour agir comme elle souhaite. « Si tu m’aimes, tu feras ce que je voudrais sans que j’aie à dire ce que je veux ». C’est la recherche d’un absolu dans l’amour, et de l’impossibilité de l’atteindre. Il s’agit pour elle de tester dans quelle mesure elle peut lui échapper, et elle découvre alors la vérité terrible, qu’elle n’est pour lui qu’un autre, en dépit de tout leur amour réciproque. Elle ne se relèvera pas de cette découverte.
: un beau film de Jean Luc Godard, en roue libre comme tout les films du réalisateur, de l'expression artistique pure, une œuvre qui analyse avec justesse les sentiments des deux parties d'un couple (interprété délicieusement par la magnifique Brigitte Bardot, et Michel Piccoli !) ... On pénètre dans leur intimité, tout en découvrant avec émotion l'hommage sincère au cinéma qu'est ce film ! Marqué aussi par la présence de Fritz Lang dans son propre rôle, "Le Mépris" est une œuvre sensuelle et passionnée, tres bien filmée ... dommage que ca traine beaucoup, étant parfois a la limite de l'ennuyeux.
La musique envoûtante de Georges Delerue , une Brigitte Bardot qui n'a peut-être jamais été aussi belle, quelques scènes sublimes qui sont devenus culte pour le cinéma Français mais l'oeuvre cinématographique de Godard est toujours aussi particulière , à voir pour tous cinéphile qui se respecte .
Un film empreint de philosophie et de poésie c'est assez agréable tout comme la présence dans son propre rôle de Fritz Lang légende du cinéma. Les petites discussions sur le cinéma m'intéressent toujours. Par contre les scènes entre Piccoli et Bardot dans leurs appartement alternent dans le bon et le moins bon. La réalisation est de qualité bien entendu.