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    Good Time
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    3,5
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    220 critiques spectateurs

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    LeFilCine
    LeFilCine

    165 abonnés 563 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2017
    Présenté à Cannes et reparti sans prix, le film des frères Ben et Joshua Safdie est pourtant un véritable exercice de style qui aurait mérité d’être salué. Des films comme Drive ou Night Call ont pu inspirer les frères Safdie qui nous proposent un long-métrage dans la lignée de ces deux glorieux prédécesseurs. Seule la ville change, l’action de Good Time se déroulant à New York. On retrouve donc ces ambiances nocturnes typiques des grandes villes américaines, la misère humaine, la drogue et les bagnoles. Les réalisateurs ont soigné tout particulièrement leur mise en scène. Et il le fallait pour arriver à maitriser le rythme haletant offert par leur road-trip nocturne. Une bande-son époustouflante nous plonge avec délice au plus près des sensations éprouvées par les personnages. Robert Patinsson est parfait dans le rôle de Connie, ce jeune pommé animé d’un attachement viscéral à son frère handicapé, et qui va s’avérer près à faire n’importe quoi pour le sortir de la galère dans laquelle il l’a plongé. Quant à Ben Safdie, co-réalisateur, il s’est offert le rôle très compliqué du frère handicapé et s’en sort à merveille. Le seul problème du film c’est qu’il ne raconte finalement pas grand-chose. Même si le scénario s’essaye à quelques pistes, en introduisant notamment cette thématique du handicap, mais qui est seulement effleurée. On retiendra donc essentiellement de Good Time son ambiance géniale de road trip nocturne halluciné.
    cineccita
    cineccita

    41 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2017
    Un super thriller, la tension est constante, ça n'arrête pas une minute. On est droit à un excellent Robert Pattinson.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    63 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2017
    Dans l'esprit des films indé new-yorkais des années 70, les frères Safdie ont écrit et réalisé un thriller fiévreux sur les paumés et les laissés pour compte de l'Amérique. La première partie démarre sur les chapeaux de roue, caméra à l'épaule, souffle court et tension extrême. Et puis inévitablement, le rythme fatigue un peu et malgré l'humour, malgré la bande-son électro dynamisante et la prestation très convaincante de Robert Pattinson en loser azimuté, le film patine un peu. Je me suis peu à peu désintéressée de l'intrigue et de sa résolution, assez prévisible. Mais ce qui m'a le plus gênée, c'est que je n'ai ressenti ni empathie, ni émotion. Je ne voulais aucun mal à ces personnages mais leur sort ne m'a jamais concernée. Néanmoins, quelque chose me dit que ce tandem en a sous la semelle et qu'il faudra suivre attentivement la suite de leur travail.
    lacroix p
    lacroix p

    12 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2017
    Ultra efficace, peu de temps morts, Pattinson est effectivement excellent, un film sur la fuite en avant.
    vidalger
    vidalger

    298 abonnés 1 231 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 septembre 2017
    Ce film mêle habilement action, violence et psychologie. Partant d'un hold-up forcément foireux, le film nous entraine dans une sombre course-poursuite visitant les bas-fonds d'un New-York pas vraiment transcendé par une lumière blafarde quasi-permanente. Quelques éclats de génie sont enfouis sous une musique (?) exténuante et des dialogues pas toujours lumineux. Jolie interprétation toutefois, avec un casting plutôt bien choisi pour ces as de la "lose".
    Un thriller au cours duquel on ne s'ennuie pas mais qu'on va très vite oublier.
    Laurent C.
    Laurent C.

    239 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2017
    Nick est handicapé et il se soumet à l'interrogatoire absolument touchant mené par un psychiatre, balbutiant de vagues formules empreintes de souffrance et de confusion. Mais son frère Connie l'arrache des bras de l'hôpital, et dans un grand geste d'amour, l'entraîne dans un braquage raté. L'enfer commence alors dans les rues noires de New York. "Good Time" est un film totalement inclassable. C'est d'abord une œuvre surréaliste et sombre qui promène le spectateur dans un univers urbain, souvent invraisemblable, où les courses de voiture côtoient la pauvreté humaine, la délinquance, la jeunesse perdue. Il ne faut pas y chercher du sens mais simplement se laisser porter par ce véritable flot de musiques, de lumières, et ces visages incandescents et perdus. C'est aussi une œuvre qui raconte avec effroi une certaine Amérique, celle des enfants abîmés par les carences affectives et éducatives, celle d'un espoir qui manque dans un monde où l'avoir et l'argent constituent la première des valeurs. Alors, on braque sans raison et on se laisse braquer sans résistance. On promet la lune à coup de dollars improbables. On tue sans scrupule. Et surtout on aime à peine son prochain, quitte à l'abandonner dans une voiture de policiers. Robert Pattinson est merveilleux dans le rôle désabusé et naïf de ce drôle de Connie, tout aussi détestable qu'attachant. Bien sûr, au milieu de cette symphonie de sons et de lumières nocturnes, on pense au magnifique "Drive" de Nicolas Winding Refn, avec ses relents hypnotiques et poétiques. On pense surtout que le monde est triste et que décidément, la décadence hante notre cinéma mondial.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    68 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2017
    Good News: les petits frères Coen peuvent prendre leur retraite; les petits frères Ben et Joshua Safdie les remplaceront; il leur manque juste encore un peu de cynisme....

            Good News encore: Sean Penn peut prendre sa retraire; Robert Pattinson le remplacera; il lui manque juste encore un peu de délire....

           Connie n'est pas un mauvais garçon. Au contraire. Il adore son petit frère Nick, qui est un neuneu grave. (performance de Ben Safdie, eh oui comme chez les Coen, chez les Safdie on est au four et au moulin! Bref, Ben est aussi acteur, et alors qu'il est plutôt mignon sur les photos, il arrive dans le film à se faire une tronche de neuneu assez incroyable...). Or Nick est à la charge d'une grand mère aussi acariâtre que méchante, et Connie rêve d'acquérir une petite ferme où les deux frères pourraient vivre heureux. Bonne idée: braquer une banque. Mauvaise idée: prendre Nick comme support alors que celui ci panique dès qu'il est sorti de sa routine.... Bref le pauvre Nick se retrouve au mains des keufs, après avoir traversé une porte vitrée. Connie doit maintenant le faire évader de l'hôpital, mais lorsqu'on exfiltre un mec plein de bandages on risque de se  retrouver, après l'avoir démailloté, avec en lieu et place de Nick, un autre zozo tout juste sorti de prison comme Ray (Buddy Duress) qui a planqué son butin.... dans un train fantôme d'un parc d'attraction.

             A partir de là, une heure trente de péripéties rocambolesques, auxquelles est associée aussi une impassible petite ado noire (Taliah Webster

             Les mauvais côté de ce petit opus délectable: cette mode fréquente chez les jeunes cinéastes de ne filmer que de très gros plans avec une image frénétique qui bouge dans tous les sens, et de nous vriller les tympans d'une musique tonitruante. Le bon côté, c'est la tendresse avec laquelle on nous montre tous ces zozos, plus paumés que mauvais bougres! Sur ce plan, on est loin de la cruauté des Coen.

           A voir quand on aime le cinoche américain déjanté!
    Laurentfromnice
    Laurentfromnice

    9 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 septembre 2017
    C'est à se demander pour quel film les mots survoltés et jouissifs sont employés dans l'affiche de ce navet qui raconte l'histoire de deux petites frappes ratées dans un scénar décousu. Difficilement regardable.
    Philippe G.
    Philippe G.

    7 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2017
    Le réalisateur parvient à filmer en gros plans in situ sans rendre son film insupportable ( suivez mon regard ) .
    Il manque sans doute un peu de sentiments et d'humour dans ce film par ailleurs très réussi mais dont on cherche au fond le sens .
    La tension est seule palpable tout au long du film .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 septembre 2017
    Deux piteux délinquants, Nick et Connie, frères par-dessus tout, se lancent dans un braquage peu crédible, l'un attardé mental et l'autre junkie. Tandis que le premier se fait rapidement capturer, le deuxième va tenter coûte que coûte de procéder à sa libération. Vont alors s’enchaîner des scènes d'action effrénées ponctuées de musiques électro et des accalmies succinctes, le tout dans un univers anxiogène et délirant. Le film est centré sur Connie, remarquablement interprété par Robert Pattinson, personnage insaisissable dont le passé n'est volontairement jamais développé. Le tout tient sur 24 h, l'excitation est à son comble au milieu de la nuit, avant que le jour ne se lève et que le personnage ne retrouve peu à peu ses esprits. Plus l'étau se resserre sur lui, plus les scènes sont folles et le film captivant. Critique cinglante des méthodes de psychiatrie hospitalière et des conditions carcérales aux États-Unis, le film parvient aussi à retranscrire l'atmosphère angoissante propre à ces lieux. On découvre un quartier du Queens, où globalement toutes les scènes se déroulent, haut en couleur, cosmopolite et imprévisible. Le film a très peu de temps mort et on en ressort enivré par ses images et sa bande-son électrisante.
    Jmartine
    Jmartine

    153 abonnés 656 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 septembre 2017
    Josh et Benny Safdie, deux frères du cinéma indépendant new-yorkais, aux productions jusqu’à présent confidentielles changent de braquet avec Good Time, une histoire de frangins, l’un Nick interprété par Benny Safdie, l’autre Connie, interprété par Robert Pattinson, acteur de série, cherchant une légitimité d’acteur dans le cinéma indépendant. Nick est probablement atteint d’autisme, on le voit en consultation chez son psychothérapeute, où il se montre pour le moins peu coopératif…Connie qui veille sur lui avec bienveillance, vient le sortir des mains du psychothérapeute, l’entraine dans un braquage qui tourne mal…dans leur fuite, Nick est arrêté et Connie n’a de cesse de le libérer, d’abord en essayant de réunir une caution, puis en tentant de le faire évader de l’hôpital où il a été conduit après une sévère bagarre à la prison…S’en suit un film qui part à cent à l’heure, une caméra à l’épaule plus que nerveuse, des « fuck » et des « fucking » toutes les trois secondes, dialogues à la mitraillette et une bande son assourdissante de musique électro que d’aucuns jugent exceptionnelle et planante, mais qui n’est pas de mon répertoire, une lumière glauque, un Patterson barbu, au regard halluciné, un frangin un peu ahuri…deux pieds nickelés laissés pour compte de cette Amérique de violence et d’injustice sociale qui rencontrent d’autres paumés aux destins cabossés et aux gueules impossibles…tout cela est un peu mince, le film a du mal à sortir de cette hystérie visuelle qui se complait dans l’étalage du sordide au détriment de la solidité du scénario… j’ai trouvé ce polar un peu poisseux, anesthésiant et je ne comprends pas l’enthousiasme de la plupart des critiques.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 septembre 2017
    Scénario amusant, on aurait aimé que les personnages soient un peu plus profonds. Quelques raccourcis faciles. Malgré tout, un divertissement sympa
    ffred
    ffred

    1 527 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2017
    Je n’avais vu aucun film des frères Safdie. Celui-ci arrive sur nos écrans auréolé d’une sélection officielle en compétition à Cannes cette année. Je ne comptais pas spécialement le voir mais depuis sa sortie il divise les spectateurs, cela a donc piqué ma curiosité. J’ai trouvé cela bien mis en scène. C’est tendu et rythmé. Certes, ça tend un peu vers l’exercice de style mais l’histoire (librement inspirée de faits divers réels) est prenante (bien que pas spécialement originale). Le tout a l’air d'être fait dans l’urgence mais c’est parfaitement maitrisé. A l’instar de Kristen Stewart, Robert Pattinson a bien géré le virage d’après Twilight. Il se construit une belle filmographie. C’est éclectique sans trop de mauvais choix pour l’instant. Il trouve là un de ses meilleurs rôles, si ce n’est le meilleur. Il est assez étonnant. Au final, un film plus profond qu’il n’y paraît, on peut y voir un certain portrait de l’Amérique d’aujourd’hui tout autant qu’une belle réflexion sur l’amour fraternelle et la famille. Tout cela n’est pas très moral mais c’est efficace et l’on passe un bon moment.
    Rémi B.
    Rémi B.

    6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2017
    Cavale nocturne réussie de deux frères à qui le crime ne profite pas. Truands amateurs côtoyant les vraies pointures, les deux personnages principaux suscitent l'empathie tant leurs tentatives de vivre malhonnêtement s avèrent être de complets ratages... Mention spéciale pour le cadrage et la BO qui rappellent quelque peu l ambiance de Drive et permettent presque de compenser les petites faiblesses du scénario.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 178 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 septembre 2017
    Ouais… Bah moi quand je vois ce genre de film là, il n’y a qu’un seul mot qui me vient à l’esprit c’est : « exercice de style » (…bon d’accord ça en fait trois, mais ne chipotons pas voulez-vous !). Alors ce n’est pas que l’exercice de style me dérange en soi, mais par contre je dois bien avouer que je me retrouve souvent sur la touche quand un film décide de ne se limiter quasiment qu’à ça. Et le problème, c’est qu’à mon sens, c’est ici totalement le cas de ce « Good Time ». Un seul aspect de ce film suffit d’ailleurs à questionner toute la pertinence de sa démarche : sa réalisation. En gros, l’idée posée par les frères Safdie c’est de faire un film un peu poisseux avec des cadrages très serrés, une caméra au poing qui opère parfois des mouvements nerveux, et aussi une photographie assez saturée qui tire assez facilement vers le rose ou le bleu… Alors OK, ça pose un style, surtout quand on ajoute à ça des gros survêts aux couleurs qui pètent, une typo très années 80 bien rétro, et quelques notes de synthés par si par là histoire de poser l’ambiance… Mais bon… Le problème c’est que c’est juste insoutenable à regarder ce truc ! On peut faire des cadrages super-serrés, mais dans ce cas là il faut éviter de faire des mouvements dans tous les sens les petits gars ! Sinon c’est incroyablement laid ! Mais la vache ! Le nombre de fois où on se retrouve avec des plans qui ne cadrent plus rien où qui affichent une mise au poing totalement à l’ouest juste à cause de ça ! Roh mais c’est moche ! Et franchement, il y a des moments où ça me refilait presque mal au crâne ! Donc le style, OK, mais prenons au moins le temps de jauger l’impact que ça a en termes d’expérience pour le spectateur ! Va essayer de saisir la subtilité des jeux d’acteurs, la profondeur de l’univers et la pertinence de l’intrigue si ce qui s’affiche à l’écran invite à regarder ailleurs ! Alors après, certes, ça peut tenir pour ce « Good Time » parce qu’il ne faut pas longtemps pour comprendre qu’en fin de compte il n’y aura pas vraiment de jeux d’acteurs à apprécier, d’univers à explorer ou bien encore d’intrigue à parcourir… Bah oui, l’exercice de style semble ici se suffire à lui-même. Rien à dire ni à montrer, si ce n’est cette esthétique poisseuse à quoi semble se réduire toute la finalité de cette œuvre. Les deux héros ne sont que des déclinaisons illustratives de cette poisse. Ils sont deux. Ils puent la misère. Ils passeront tout le film à purger leur galère et « that’s it », ça s’arrête là. A aucun moment ils ne se singularisent. Ils restent ad vitam aeternam réduits à leur fonction de personnage poissard qui essayent de s’en sortir. Idem pour l’univers dans lequel ils évoluent. Avec ces cadrages serrés et cette image granuleuse on ne voit rien des lieux, il est impossible de se localiser ou de différencier les endroits présentés. A chaque fois, c’est la même mélasse informe et indistincte. Enfin, pour ce qui est de l’intrigue – même combat donc ! – le fil de la lose est déroulé du début jusqu’à la fin sans véritable dynamique. C’est la même situation étirée à l’infini… Alors le pire, c’est qu’il suffirait qu’un seul de ces éléments là soit dans une démarche de dynamique et d’exploration pour que ça puisse porter tout le reste. Mais là, rien. Tout est au service de cette ambiance poisseuse qui, certes, peut se justifier, mais à condition que le film ne se limite pas qu’à une simple ambiance ! Le cinéma ça ne peut pas se réduire à ça ! Ça ne peut pas se réduire qu’à un simple postulat qu’on refuse de marier à d’autres artifices pourtant indispensables ! Pour le coup, ç’en devient presque une signature pour Robert Pattinson qui commence à les collectionner ces films là ! Non pas des films paresseux, mais des films de puristes qui veulent tellement insister sur un aspect de leur création qu’ils en viennent à nous servir des monochromes ! Moi je vous dis : le prochain film qui affiche l’ami Pattinson au casting, il y a de fortes chances que je le boude désormais ! Après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
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