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    Les Frères Sisters
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    558 critiques spectateurs

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    Dom Domi
    Dom Domi

    35 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 septembre 2018
    Le far West, il y a l'idée qu'on s'en fait, il y a les images qu'on nous a donné à voir.
    Ce film retrace, au delà du Far West, l'épopée de la conquête de ces terres lointaines qui sont devenues, au fil de l'histoire des Etats-Unis d'Amérique, une grande puissance mondiale issue de l'immigration et du travail de millions d'individus venus de toute l'Europe, ou d'ailleurs...
    Attirés par l'appât du gain, poussés par des histoires familiales chaotiques, des hommes ont marqué de leur passage cette terre vierge pour lui subtiliser ce qu'elle avait mis des millions d'années à créer tout en la rendant parfois impropre à la vie.
    C'est ce qu'on a appelé la conquête de l'Ouest et le Progrès mais aussi le long chemin vers la Démocratie et la paix civile et sociale qui ont vu le jour.
    Les hommes sont parfois broyés, anéantis et payent de leur personne cette longue histoire humaine.
    Ainsi, à travers ce film fort bien mené, cette conquête est résumée de façon fort intelligente et talentueuse.
    On y retrouve tout de ce qui a fait l'Amérique.
    Pourtant, il fallait sans doute que ce soit un européen qui rende hommage à ces hommes et femmes à travers un film qui tord le cou aux travers du cinéma américain...
    domi...
    Matching P.
    Matching P.

    11 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2018
    Jacques Audiard est pour nous une valeur sûre depuis "Un prophète". Nous étions curieuses de voir un western fait par une équipe de Frenchies, tourné en Espagne avec des acteurs américains, qui a remporté un Lion d'argent à la Mostra de Venise.
    En sortant de la salle, il y avait comme une petite déception, mais comme la nuit porte conseil, nous avons révisé notre jugement et les images fortes ont effacé l'impression de longueur.
    Selon Audiard, "c'est un voyage de deux vieux enfants" marqués par leur enfance, deux bouseux, que ce périple va transformer. Les frères sont magnifiquement interprétés par Joaquin Phoenix et John C. Reilly (qui nous a le plus surprises par un jeu plein de subtilité). Lui, le grand frère, le personnage le plus attachant qui s'endort avec un châle qu'on lui a offert, objet d'un rituel sensuel. Lorsqu'ils rejoignent les deux hommes qu'ils poursuivent, un détective (Jake Gyllenhall) et un chimiste (Riz Ahmed), des hommes éduqués et instruits, le cours de leur traque va changer.
    Bien que, au départ, tout oppose les chasseurs et leurs cibles, ce quatuor d'hommes va finalement se lier pour un projet commun qui pourrait se transformer en idéal de société. De magnifiques paysages dignes des meilleurs westerns américains et de nombreux rebondissements font passer quelques longueurs. Il y a aussi les beaux plans rapprochés que nous aimons chez Audiard et le talent du directeur de la photographie, Benoit Debie.
    Les scènes humouristiques, comme lorsque les frères découvrent les acquis de la vie moderne (la brosse à dents ou la chasse d'eau) et des séquences touchantes, comme la rencontre avec la prostituée, alternent avec des scènes de grande violence. On tue sans état d'âme mais on pleure la mort de son cheval !
    En revanche, sans trop dévoiler la fin, le Happy End donne davantage une allure de fable à la cavalcade de deux tueurs à gages. Ils rangèrent leurs armes et vécurent heureux... On retrouve l'Amérique dans sa brutalité, celle des westerns classiques où quelques individus pouvaient tuer en toute impunité car, de plus, il n'y a ici aucun représentant de la Loi.
    A travers ce film, la banalisation de la violence nous rappelle que le culte des armes à feu est toujours intact aujourd'hui. Mais on se laisse aussi porter par de belles images et une histoire finalement touchante.
    Donc un bon film à voir ...
    http://www.matchingpoints.fr/2018/09/27/cinema-les-freres-sisters/
    janus72
    janus72

    44 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2019
    Revu avec grand plaisir, ce film au scénario solide est visuellement superbe et surtout servi par des acteurs Tip-top !
    Ou comment sans doute réaliser un rêve Américain - une aventureuse utopie, presque lyrique, qui émerge de barbarie humaine . . . message subliminal vers le triste mr Trump et ses sbires ?
    Barry.L
    Barry.L

    20 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Des réalisateurs français qui font du western, soyons honnête, ça ne court pas les rues. Ça ne courait déjà pas les rues autrefois. Un Français qui a fait des westerns, il y en a au moins un. Lui aussi avait pour prénom Jacques. Jacques Tourneur avait réalisé ‘’Le passage du canyon’’ (1946) et ‘’Le Gaucho’’ (1952). Voilà donc un autre Jacques qui en 2018 s’essaie au western. Et même si on peut être dubitatif devant le cinéma de cet Audiard-là (son père était en revanche un génie), nul doute que ‘’Les frères Sisters’’ est tout simplement un excellent western. Jacques Audiard reçut d’ailleurs à juste titre le lion d’argent du meilleur réalisateur à la Mostra de Venise de 2018. Récompense amplement mérité, délivré par un festival qui lui ne récompense pas seulement des drames sociaux (n’est-ce pas Cannes?

    L’intrigue est tiré du livre de Patrick deWitt. Eli (John C. Reilly) et Charlie (Joaquin Phoenix) Sisters sont deux tueurs employés par le commodore. Ils sont chargés de retrouver Warm (Riz Ahmed) et de lui extorquer sa formule permettant de trouver facilement de l’or. Mais le détective John Morris (Jake Gillenhaal) qui devait les mettre sur la voie de Warm finit par se lier d’amitié avec ce dernier. L’affrontement puis le rapprochement entre les quatre hommes sera au centre de l’anecdote.

    Dans ses déclarations, Audiard avoue préférer le western des années 60-70 (qu’on serait tenté de qualifier d’anti-western) au western plus hollywoodien. Si cela l’amène à lâcher des aberrations (du style ‘’j’ai revu « Le train sifflera trois fois » de Fred Zinneman, 1953, c’est à peine regardable, très simpliste avec des méchants idiots’’, dans Telerama ), Audiard a néanmoins compris la leçon des années 60-70. ‘’Les frères Sisters’’ est en effet un western cynique avec un fort goût de dépravation. Propre à l’anti-western, il y a d’abord dans ce film un changement de personnages, par rapport à ce que Hollywood proposait avant la fin des années 60. Dans le western traditionnel (genre manichéen), le film suit les aventures du héros qui doit affronter un méchant. Au contraire, dans ‘’Les frères Sisters’’, Jacques Audiard embrasse le regard de tueurs dangereux, des ‘’méchants’’. Ce choix, qui est de suivre la canaille et la vermine est symptomatique de ce qu’est le western depuis les années 60. Et pourtant (c’est ce qui est magnifique dans le film), Audiard parvient à rendre follement attachant Eli et Charlie. Oui, ceux sont des tueurs sans foi ni loi. Oui, ils ne servent que leur propre intérêt. Partout où ils passent les Sisters laissent traîner un nombre considérable de cadavres. Mais Audiard est passionné par les marginaux. Il sait faire sortir l’Humain de l’humain. Et ça ne rate pas avec Eli et Charlie qui sont tous les deux profondément humains. Pour nous les faire aimer, et même adorer, Audiard montre à quel point les méchants peuvent être proches des héros. Dans ce film, on serait tenté dans un premier temps d’opposer Eli et Charlie Sisters (les méchants, des tueurs qui veulent l’or) à Jack et Warm (les héros, ils n’aiment guère la violence et veulent créer une communauté fraternelle). Il y a d’un côté les sales (Eli et Charlie) et les propres (John et Warm d’apparence plus distinguée). Mais cette opposition n’a finalement pas lieu d’être. Les similitudes entre ces deux couples sont flagrantes. Charlie et John sont des leaders, vouant une haine farouche à leur père (le premier a tué son père, le second a définitivement coupé les ponts avec le sien). Leur rencontre d’abord violente finit par se teinter d’un respect pour l’autre. Quant à Eli et Warm, ils sympathisent rapidement. Les deux sont des êtres doux, et ont un rêve à atteindre. spoiler: Il n’est d’ailleurs pas étonnant si, à la fin du film, Charlie est près de John pour l’aider à mourir, tandis que Eli est près de Warm. Toutes ses morts traduisent une nature (humaine ou non) d’une rudesse inouïe qu’Audiard capte via d’étonnantes scènes
    . Dans cet Ouest sauvage, ni le climat, ni la faune et la flore (Eli gobe pendant son sommeil une araignée, ce qui le rend très malade) ni surtout les hommes ne sont positifs. Ce climat hostile et rude, Audiard l’a trouvé en Espagne et en Roumanie. Refuser de tourner aux USA est bien le signe que le western hollywoodien n’existe plus. Le jour lumineux d’Hollywood avait laissé sa place au crépuscule du Nouvel Hollywood et à la sécheresse du western spaghetti. Désormais, Audiard le sait, le western est soit crépusculaire soit ironique (à la Tarantino). Et Audiard choisit de faire un western crépusculaire et ironique. ‘’Les frères Sisters’’ tire sa noirceur de ces deux époques qui s’entrechoquent. Eli et Charlie incarnent une époque contrainte à disparaître : celle de l’Ouest sauvage qui va se heurter à cette modernité en marche. John et Warm eux représente une époque plus civilisé, plus érudite et surtout plus scientifique. Si il n’y a pas d’inéquation entre les hommes de ce quatuor (tous les quatre vont se lier d’amitié), il y aura inéquation entre les époque dans lesquelles vivent ces hommes. spoiler: Et Charlie dans sa précipitation à découvrir la technique si moderne de Warm pour trouver de l’or, provoquera la mort de John et Warm. En tuant leur porte de sortie pour l’avenir (c’est-à-dire John et Warm), Eli et Charlie ne peuvent trouver comme seul refuge leur passé (c’est-à-à-dire leur mère, vers qui ils retournent à la fin du film)
    . Ce changement d’époque est en plus illustré par petites touches. Il est par exemple illustré quand Eli découvre la brosse à dents et le dentifrice. Ou encore quand les Sisters découvre émerveillé San Francisco et ses infrastructures modernes… Mais ce qui fait aussi la beauté du film, c’est son côté décalé. Audiard jongle avec les tonalités avec une grande dextérité. N’hésitant pas à aller vers le comique, le film s’avère être constamment surprenant. Par exemple, on ne s’attend pas forcément à voir, le temps de quelques secondes dans un western… la mer ! L’humour et la surprise osent intervenir à la fin du film, spoiler: pourtant très dramatique quand Eli et Charlie s’en vont assassiner le commodore… et qu’ils le retrouvent déjà mort à leur arrivée !
    L’humour croise parfois la route de la violence, parfois extrême. On pense à cette scène, où l’un des deux frères rêve de son père. La scène n’est pas loin de certain film d’épouvante : un homme flouté semble se comporter comme une bête sauvage et découpe des morceaux de corps humain. La scène, glaçante vient confirmer à quel point Jacques Audiard est capable de manier plusieurs registre de cinéma (cette séquence renvoie clairement au cinéma de genre américain).

    Plastiquement superbe (grâce à l’irradiante photographie de Benoît Debie), réalisé et scénarisé de main de maître par Audiard, et surtout interprété par des acteurs profondément attachants, ‘’Les frères Sisters’’ brille de ce feu qui détruit la grange au début du film. C’est une œuvre magnifique et inventive où se dégage de la part de ses personnages principaux une humanité sincère. A voir, qu’on aime où pas le cinéma de Jacques Audiard.
    David E
    David E

    15 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2020
    Western Dynamique on aime, grands acteurs on aime, violent bon on s'y attend dans ce genre de f, mais du coup pas si original.
    Théo A
    Théo A

    6 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2019
    Un grand et beau western, original par son côté intimiste, réalisé de main de maître par Jacques Audiard qui revisite les codes de ce genre trop rarement traité en France. Des personnages très travaillés autour d'un beau casting parfaitement dirigé et superbement mis en lumière par Benoît Debie. La bande originale n'est pas en reste, avec une belle composition d'Alexandre Desplat, surprenante par son décalage avec ce que l'on attend généralement d'un western. Une franche réussite, plus orientée réflexion qu'action, même si celle-ci reste présente.
    SYLVIE B.
    SYLVIE B.

    21 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 septembre 2018
    Ceci n'est pas un western. Au sens classique du terme, oui, les chevaux, les grands paysages, les chasseurs de prime et d'or sont là. Mais l'histoire est ailleurs, dans la société qui évolue. Dans l'amitié qui nait entre le chasseur de prime et sa proie, dans la cupidité et ses dangers. C'est magnifiquement filmé, et Joaquin Phenix joue un rôle à sa démesure. Une très belle histoire d'hommes qui changent.Un très beau Audiard
    Ducerceau
    Ducerceau

    11 abonnés 556 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2021
    Un western intello avec des chasseurs de prime s'interrogeant sur le sens de leur vie et qui après avoir tué beaucoup de gens rentrent gentiment chez leur maman. Tout l'art de Jacques Audiard, pardon Jack O'Diard est de nous faire avaler ça !
    Marc L.
    Marc L.

    40 abonnés 1 487 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2020
    Cette fois, ce n’est pas un contexte géographique et historique différent (l’Australie, la Corée du sud...ou la Hesbaye selon Bouli Lanners,...) qui apporte un énième sursis à ce genre en réanimation perpétuelle qu’est le western mais les contingences de sa création et l’originalité du regard que lui porte un cinéaste très éloigné de cet univers et même du contexte culturel qui l’a fait naître. A la base donc, il y a ce roman qu’un des acteurs principaux, John C.Reilly, adorait et qu’il voulait à tout prix voir adapté à l’écran par un des réalisateurs français les plus polyvalents du moment. L’idée pouvait sembler singulière mais à bien y réfléchir, le western a déjà été muséifié, parodié, détourné, exécuté sans sommations, exhumé et vaguement ressuscité, ce qui semble indiquer qu’on peut faire à peu près tout ce qu’on veut avec lui. En surface pourtant, ‘Les frères Sisters’ se présente comme un spécimen tout ce qu’il y a de plus classique: les deux chasseurs de primes qui portent, en anglais, ce patronyme si particulier traquent l’inventeur d’un procédé scientifique qui permettrait de faire luire les pépites dans les cours d’eau aurifères. Ces deux bandits sont aussi impitoyables qu’amoraux et pourtant, pour l’un d’entre eux en tout cas, il ne s’agit que d’une façade tant il aspire à une vie plus conventionnelle, au point d’engager des prostituées pour rejouer le lointain souvenir d’une institutrice qui lui confia un jour son étole en cadeau d’adieu. Ensuite, derrière ce progrès scientifique qui suscite toutes les convoitises, il y a l’idée d’une société idéale, d’un phalanstère proto-communiste débarrassé de la notion de propriété, de l’appât du gain et de la violence...même si pour mener à bien cette utopie, il est nécessaire de froidement jouer le jeu du système et de se salir les mains, de vaincre, dominer, détruire, quand bien même les hommes sont de bonne volonté et aspirent à ce rêve universel. Qu’est ce que John C.Reilly a décelé dans ce roman ? En tout cas, ce que Jacques Audiard y a vu, c’est une métaphore de l’Amérique éternelle : au fond, c’est ce que voient les réalisateurs de western depuis toujours mais les années passant, c’est peut-être moins la représentation d’un passé légendaire, du mythe de la Frontière et de ses possibilité infinies qui prévaut que le constat d’une civilisation capable d’offrir ce qu’il y a de meilleur mais qui finit toujours par être rattrapée par les vieux démons de sa logique prédatrice, au point de rendre toute poursuite du bonheur illusoire si ceux qui le cherchent ne tranchent pas les liens qui les relient à elle. Derrière sa légèreté apparente, le film de Jacques Audiard offre un point de vue extrêmement pessimiste sur l’humanité. Entre ses explosions de violence et des touches inattendue d’humour en suspens, une impalpable mélancolie imprègne cette poursuite à travers les terres sauvages de l’Ouest, donnant au terme “crépusculaire” une dimension inédite, et faisant de ces ‘Frères Sisters’ un des relectures du genre les plus singulières et intrigantes de ces dernières années.
    Mangaka44
    Mangaka44

    4 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 février 2019
    Très bon western , le casting est excellent , le duo phoenix ,Reilly dans la peau de mercenaire est très bon . Les frères sisters c'est l'histoire entre deux frangin tourmenté par une enfance violente cette violence va plus tard leurs permettre de trouver refuge dans un travail de mercenaire commandité par un homme qu'on appelle le commodore mal-grès cela ils vont tour à tour se chamailler pour des différents qui n'auront aucun impact sur leurs solidarité et continuerons leurs chemin à travers quelques villes pittoresque et moderne en direction d'un travail qui leur est demander ,celui de récupérer une formule chimique qui permet de faire apparaître l'or dans l'eau , cette histoire épique ne sera pas sans dommage ni sans conséquence car la leur notoriétés font d'eux des cibles parfaite. Je recommande ce film c'est un superbe western ! ma note 4,5/5
    Laurent A.
    Laurent A.

    29 abonnés 346 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2018
    C'est encore un film qui revisite le genre du Western, une petite épopée à travers l'Ouest américain qui reprend tous les grands thèmes du genre pour mieux se les approprier : les chasseurs de prime, la trahison et la vengeance, l'alcool, le jeu, la ruée vers l'or, la sauvagerie, la difficile et nécessaire survie en milieu hostile...Mais c'est aussi bien plus que cela, c'est aussi la force des liens du sang, l'humanité et la perspective idéaliste d'un monde meilleur que nous fait aborder ce film palpitant à l'action rondement menée dont l'épopée à travers le Grand Ouest ne laissera pas les héros indemnes et pour laquelle les spectateurs sont captivés et tenus en haleine de bout en bout.
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    140 abonnés 895 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2021
    Un western qui se détache des classiques du genre ! Audiard propose ici un western "d'auteur grand public" (à l'image de Parasites par exemple) très humaniste et réaliste. Il tourne autour des relations humaines en particulier celles entre frères et sur l'évolution psychologique des différents personnages présents dans ce film. Une belle réussite en tout cas. Malgré la lenteur, le peu d'actions, des mini-scènes pas toujours très utiles et une intrigue très simple, Les Frères Sisters offre de superbes paysages certifiés sans effets spéciaux, un excellent jeux d'acteur (les 4 principaux sont impeccables dans leur rôles respectifs, mais rien d'étonnant vu leur pedigree) et une bouffée d'émotions. On s'attache beaucoup aux personnages, dont on voit les faiblesses et les défauts. La chute n'en est que plus violente, inattendue et brutale mais réaliste. Elle nous touche en plein coeur (elle ne cloture pas le film ce qui n'est pas plus mal). Un très beau film, avec une solide mention très bien !
    Hélène B
    Hélène B

    4 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Du beau cinéma. Un western, ça change. L'ambiance est là Les paysages sont splendides. La relation entre les deux frères est belle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 février 2019
    Un western ample et épuré sur la condition humaine. J Audiard n’est pas seulement un grand réalisateur, c’est également un grand directeur d’acteurs. Et quels acteurs ! Qu’il poursuive son incursion dans le cinéma américain !
    gerald b.
    gerald b.

    9 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2021
    Sans doute un peu déçu parce que j'attendais mieux de cette bande là. J'ai vu un bon film mais n'ai pas vu le chef d’œuvre annoncé. Rien dans la mise en scène, l'image, le jeu des acteurs ou l'histoire ne m'a ébloui. C'est une version un peu inédite de l'Ouest américain, où l'on voit l'océan mais pas le shérif. Il y a de la rudesse mais aussi beaucoup de sensibilité là où on ne l'attend pas. C'est moins héroïque ou âpre qu'un Clint Eastwood, moins tape à l’œil qu'un Tarantino, moins fleur bleue que les westerns de la grande époque. C'est classique à la fois sur certains plans et assez original sur le propos et les personnages. Je trouve dommage que le récit soit focalisé d'un seul côté, on aurait pu développer le rôle du Commodore (Rutger Hauer). La traque aurait été plus palpable, plus intense. Un regard original sur ces pionniers des fondements de l’Amérique, qui viendra s'ajouter à toute cette mythologie qui est après tout un des piliers du cinéma.
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