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    L'Île aux chiens
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    296 critiques spectateurs

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    LaChaise M
    LaChaise M

    7 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2018
    Une récit très bien ficelé qui justifie de se perdre dans trop de détail grace aux comique,recherche de détail impressionnante qui plus est !L'intérêt du stop motion se fait réellement sentir tant elle contribue à décupler les expressions faciales des chiens.Film très dynamique de part sa capacité à jouer avec l'espace,le champ .
    Fabien D
    Fabien D

    170 abonnés 1 105 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 avril 2018
    Le Cinéma de Wes Anderson ne m'a jamais réellement charmé, trop policé et sans relief, il ne s'apparente pour moi qu'à une jolie série de saynètes sans grand relief. Or la réussite de fantastic mr fox prouvait son aisance dans le domaine de l'animation. Réussite magistrale bourre d'inventivité et de poésie, ce film laissait présager le meilleur pout cette île aux chiens visuellement grandiose. La beauté du stop motion, l'intelligence du propos, le mélange d'humour et d'émotion en font une belle réussite même si les personnages auraient mérité un meilleur développement et que le scénario réserve au final peu de surprises. Néanmoins l'imaginaire foisonnant du cinéaste, son sens du dialogue et le caractère épique de certaines séquences forcent le respect. L'île aux chiens est doux et tonique, c'est un film qui plaira autant aux enfants qu'aux adultes, et même si c'est en dessous de fantastic mr fox, ca reste sans doute l'un des meilleurs films d'Anderson.
    titicaca120
    titicaca120

    353 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2018
    avec l'île aux chiens le réalisateur nous entraine dans une aventure incroyable
    ou les chiens sont devenus des indésirables , des ratés des moins que rien.
    heureusement le petit pilote va tout faire pour rétablir la vérité.
    champ visuel rétréci images seconde par seconde Wes Anderson nous offre un spectacle sublime.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 avril 2018
    Il s’agit là d’un univers singulier, il pourrait ne pas plaire à tout le monde. Si le fond du long-métrage et les valeurs qu’il véhicule, m’ont absolument ravi, quelque chose, que je ne saurais forcément vous expliquer, m’a quelque peu « dérangé » sur la forme. Est-ce le rythme, très Japonais et inspiré des jeux vidéo, semble-t-il, avec prologue, chapitres, flashbacks… ou certains personnages m’ayant quelque peu déplu esthétiquement, comme le jeune garçon (appelé « le petit pilote » par les chiens), qui, je dois le dire, m’a presque effrayé à chaque fois que je le voyais apparaître à l’écran.

    Néanmoins, cela n’a pas gâché le plaisir de voir un film différent, présentant les chiens comme des êtres à part entière, se comprenant entre eux et entre animaux d’autres espèces (la chouette), mais ne comprenant pas les humains (« Si seulement, ils pouvaient parler notre langue… », dira l’un d’eux). Comme si, pour une fois, les rôles étaient inversés. Mais il n’y a pas que dans ce contexte qu’ils le seront.
    spoiler: En effet, quand vers la fin du film, Spots annonce au jeune garçon qu’il ne sera plus son garde protecteur, pour une fois, un animal abandonne son maître, alors qu’il a recherché son chien au péril de sa propre vie.

    Ce retournement de situation est exceptionnel, et fait réfléchir une fois le film terminé. Car si Wes Anderson a bien réussi une mission en réalisant ce film, c’est qu’il a mis son style particulier, une esthétique et une ambiance singulières, au service des messages qu’il souhaite faire passer aux spectateurs. Que l’empreinte du film soit durablement vive et active, dans la mémoire des personnes ayant vu le film, pour que le message fasse date. L’intensification de l’engagement envers la cause animale s’intensifiant ces temps-ci, cela est vraiment de bon augure, et une véritable bonne chose.

    L’accent a été mis plutôt sur la détermination, la force, le courage, le fait d’aller droit au but. Jamais sur l’apitoiement, notamment du fait de Chief, le chien errant n’ayant jamais été domestiqué. Çà et là, les protagonistes ont tout de même les larmes aux yeux, et on ressent à ces instants leurs états d’âme et émotions.

    Ce qui m’a également beaucoup marqué dans ce film, c’est la volonté de donner des voix « d’âge mûr » aux chiens (j’imagine un parti pris de la part du réalisateur). Si souvent, les animaux parlant dans les films d’animation, notamment les chiens, ont bien souvent une voix fluette, ce n’est pas le cas ici, comme si on avait voulu leur donner cet air de « vieux sages » qui leur sied très bien. Pour ma part, la façon de parler et de s’exprimer des chiens a contribué au fait que je me suis davantage attachée à eux, notamment à Chief, ce chien errant se laissant apprivoiser par le petit pilote lors d’une scène très réussie.

    Wes Anderson signe une œuvre singulière et particulière, avec un univers bien à lui. « L’Ile aux chiens » se démarque par son originalité, un style incisif sur la forme, mais bienveillant dans le fond. Même s’ils sont expropriés sur cette ile poubelle, les chiens prennent le pouvoir et chacun des protagonistes canins est particulièrement réussi, et ils se démarquent par un caractère fonceur, audacieux et téméraire.

    Ma critique complète sur mon blog: reves-animes.com
    janus72
    janus72

    44 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2018
    Cinéma d'animation à la Wes Anderson : foisonnant d'idées aussi farfelues que jubilatoires ou tendresse ou corrosion se télescopent avec technique & précision.
    Travail de titan qui mérite certainement plusieurs séances afin de saisir tous les détails - ces subtilités qui nous échappent à la première séance, surtout en mode VOST qui absorbe parfois trop.
    Le scénario - l'idée première me rappelle un sujet qui depuis des années déjà revient en première page des infos & journaux TV ou papier.
    La mise au ban de... Ah mince, je ne trouve plus là maintenant, enfin ce qu'on ne veut plus voir chez nous quoi, vous voyez ce qu'il veut nous dire là . . . Non ?
    Le message est clair et sans ambages, ici ce sont les Chiens, ailleurs . . .
    On rit jaune - on vibre - on est attendri ou encore révolté mais je pense que l'on est avant tout "touché" et encore bluffé par ce Wes Anderson.
    Vite, j'y retourne en VF.
    Yves G.
    Yves G.

    1 307 abonnés 3 309 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2018
    Dans un Japon dystopique, situé dans les années 2040, le maire Kobayashi prend prétexte d'une épidémie de grippe canine pour bannir les chiens de la ville de Megasaki sur une île transformée en immense dépotoir. Malade, affamée, la population canine y survit misérablement.
    Jusqu'au jour où atterrit le jeune Akira, le propre neveu du maire Kobayashi, qui a décidé de retrouver son fidèle compagnon Spots. Il sera aidé dans sa quête par un bande de cinq chiens débrouillards.

    Wes Anderson est de retour. Youpi ! Voilà plus de quatre ans qu'on attendait le nouveau film du réalisateur de "Grand Hotel Budapest" qui avait laissé critiques et spectateurs friser l'orgasme cinématographique - sauf moi toujours peine-à-jouir. C'est peu dire que le réalisateur de "La Famille Tenenbaum", "La Vie aquatique", "À bord du Darjeeling Limited", "Fantastic Mr. Fox", "Moonrise Kingdom" a acquis de film en film une célébrité grandissante. Célébrité méritée devant la profonde originalité de son œuvre reconnaissable au premier coup d’œil : plans taillés au cordeau, couleurs pastels, esthétique rétro, refus de toute psychologie pour raconter à un rythme d'enfer des histoires de familles désunies, de génies incompris, d'enfants facétieux et d'adultes infantiles.

    Tout le cocktail est réuni dans "L'Île aux chiens", tourné en stop motion comme l'était huit ans plus tôt "Fantastic Mr. Fox". La technique colle comme un gant à l'esthétique du grand (1m85) Texan. Il la maîtrise avec une perfection indépassable. Car tout est parfait dans "L'Île aux chiens" : la richesse luxuriante du moindre des plans, le velouté des pelures, les grands yeux expressifs des toutous, l'humour gentiment absurde, la richesse rebondissante de l'intrigue...

    Tout est parfait... et rien ne me touche vraiment dans cette histoire trop proprette de petit-garçon-qui-a-perdu-son-gentil-toutou. Et ce n'est pas l'arrière fond vaguement politique (la dictature, le racisme, la détention arbitraire...), qui pour la première fois fait timidement son entrée dans l’œuvre jusqu'alors strictement parnassienne (ça tombe bien : Wes Anderson pose ses valises rue du Regard quand il vient à Paris) du maître texan, qui m'aura convaincu. J'ai beau admirer l'exceptionnel savoir-faire du cinéaste, je reste de marbre face à son cinéma.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    596 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 avril 2018
    Wes Anderson frappe fort avec son "Ile aux chiens", conte d'anticipation politique et fantaisiste étonnant à l'esthétique asiatique foisonnante, où les personnages principaux à quatre pattes se battent pour leur liberté face à une dictature sans merci dans un Japon futuriste. A l'instar de "Fantastic Mr. Fox", le réalisateur renoue avec la stop-motion pour cette histoire infaisable en prise de vues réelle, sans rentrer dans la case dessin animé, mais en repoussant les limites de ce dispositif singulier. J'avoue avoir été très vite charmé par cet univers visuel riche et dépaysant, où fourmillent détails, idées de mise en scène et références à la culture japonaise. L'originalité est servie à la pelle tant la forme et le contenu nous bousculent de notre zone de confort habituelle : raconter sous forme d'un récit d'aventures canine le drame des populations en exil, c'est quand même un beau coup de maitre ! Néanmoins, dans ce feu d'artifices de singularités, j'ai trouvé le ton global de "L'ile aux chiens" déprimant et monotone. Malgré ce casting vocal cinq étoiles, que ce soit dans version originale (celle que j'ai vu) ou dans la version doublée, les voix se restreignent à un niveau sonore identique qui rend le tout absolument monocorde et sans nuances. Certaines, bien sur, vont à contre-courant mais pas suffisamment pour que ça dynamite l'ensemble. Cette impression entièrement subjective n'a donc pas fait bon ménage sur la durée avec la stop-motion, aplatissant tout et le banalisant en émotions. Ca rend le film vraiment déprimant... Heureusement, l'univers sonore d'Alexandre Desplat est là pour rythmer ces voix drôlement dirigées. Du coup, je crois être passé à côté de l'humour qui semble avoir marqué les critiques. Je me suis donc accroché à cette esthétique sublime, quoique sur la durée, un peu trop envahissante, notamment sur la disposition des nombreux sous-titres. Il faut croire que je n'ai pas su tirer entièrement la joie contagieuse de cette atmosphère injuste et noire. Sans parler de l'écho évident à notre réalité, cette histoire, bien que sublime en tout point, ne m'a simplement pas touché par son intrigue du petit garçon qui a perdu son gentil chien garde du corps dans un monde corrompu. Je chipote mais je me justifierai en plaidant une question de gout et de sensibilité...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 mai 2018
    Bon film d’animation pour les grands enfants car un peu complexe pour les enfants.
    Bonne idée de faire parler les chiens, dommage que les chats soient restés muets.
    traversay1
    traversay1

    3 144 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2018
    L'île aux chiens est maîtrisé de bout en bout. Une aventure canine de haute volée, à poil dur et à a truffe humide, qui crée un univers compact dans lequel Wes Anderson exerce sa fantaisie, son humour un peu froid et sa poésie. Avec les limites du genre, aussi, en ce sens que tout semble écrit au cordeau, comme dans une recherche de perfection que l'on ne lui reprochera pas mais qui enlève un peu d'émotion, in fine. Pétri d'influences diverses, son Japon dystopique est crédible à sa façon, surtout si l'on remplace les chiens ostracisés par n'importe quelle race humaine et du coup, le spectre s'élargit à tout autre pays calfeutré dans la peur de l'autre, et Dieu sait s'il en existe en ce bas monde. D'où une dimension politique évidente dans cette fable qui aboie sur la nécessité de la tolérance, de la solidarité et de l'acceptation des différences, soit autant de vertus humaines qui ont tendance à se faire rare de nos jours. Maintenant, si la virtuosité est au rendez-vous, le jeu des marionnettes reste une figure de style qui ne remplacera jamais l'interprétation d'acteurs en chair et en os, fussent-ils des chiens. Pourtant, le casting de voix est éblouissant, avec en particulier le timbre de Scarlett Johansson, toujours voilé, qui s'adapte parfaitement à la chienne de concours qu'elle "interprète". Au-delà de la réussite incontestable que constitue L'île aux chiens, on peut quand même se poser des question sur le "système" Anderson, qui cloisonne depuis plusieurs films le cinéaste dans des schéma ultra sophistiqués et répondant à leur logique propre. En un sens, ce serait un vrai étonnement que de le voir s'orienter, au moins une fois, vers un cinéma hors de ses mondes un peu fermés. Ce serait là une vraie surprise.
    Yelling
    Yelling

    56 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2018
    Je m'étonne des commentaires qui parlent de satire sociale, l'histoire s'avrerant très classique. Mais toute la réalisation fait que l'on ne sennuie jamais. La musique traditionelle, la qualité des images, le doublage en font une reussite
    DeFelgart
    DeFelgart

    15 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 avril 2018
    Cette animation représente des heures de travail, c’est une œuvre magique. une histoire qui vous arrache de votre quotidien pour vous emmener dans l’imaginaire de l’enfance avec un scénario qui déroule action, humour, sentiments ! Bref un chef d’œuvre d’animation ! A ne pas rater.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 avril 2018
    C'est un film formidable avec une très belle histoire qui vous fait sentir bien. La bande son et les images sont resplendissantes. C'est un chef d'œuvre et c'est mon film préféré de 2018.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 avril 2018
    Amis des chiens, ce film est pour vous ! Tendrement humoristique, délicatement satirique, mais quelque peu soporifique, « L’île aux chiens » est un conte cynophile qui met le spectateur en empathie vis-à-vis de l’espèce canine. En effet, dans la cité nippone imaginée par W. Anderson (Megasaki), loin d’être traités comme les « meilleurs amis de l’homme », les chiens sont systématiquement persécutés, traqués et déportés par le pouvoir en place, une sorte de dictature ailurophile et caniphobe. Dans l’attente d’une « solution finale de la question canine » (i.e., l’extermination de tous les chiens et leur remplacement par des robots), pour justifier le bannissement des chiens et leur concentration sur une île-dépotoir, les autorités invoquent la surpopulation canine et les risques épidémiques associés (grippe canine). Pour nous faire épouser le point de vue des chiens, W. Anderson ne s’est pas contenté de l’anthropomorphisme habituel consistant à les faire parler et à leur conférer une psychologie proche de la nôtre. Il a eu l’idée très astucieuse de ne pas sous-titrer la plupart des propos tenus pas les humains (qui se trouvent être des Japonais) : de ce fait, à moins d’être japonophone, le spectateur se trouve dans une situation inversée où il comprend directement les chiens, mais où la signification exacte des sons émis par les humains lui est aussi opaque que celle de jappements ou d’aboiements ! Par ailleurs, la « société » canine (mœurs, statuts, rôles, etc.) nous est rendue familière, sympathique, par sa proximité avec la nôtre, alors que les humains de Megasaki, du moins ceux qui remplissent les meetings du maire de la ville (Kobayashi), ne forment qu’une masse amorphe de moutons conditionnés, applaudissant avec une promptitude comparable à celle de chiens dressés qui lèveraient la patte sur ordre de leur maître ! Sur le plan visuel, le film est une réussite : les animations et les décors sont extrêmement soignés ; et Anderson s’amuse plaisamment avec les codes et les clichés du dessin animé. En revanche, l’inévitable marche vers un heureux dénouement se fait à la faveur d’une série peu palpitante de péripéties et d’actes héroïques (ceux du neveu de Kobayashi, ceux d’une étudiante-activiste américaine, et ceux des chiens entrés en résistance !). De quoi découle donc le charme qui nous a fait tenir sans trop de bâillements jusqu’à la fin du film ? Sans doute de cette sensibilité si tendrement fantasque qui est le propre de W. Anderson.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 avril 2018
    L'île aux chiens est film traitant de sujet triste avec beaucoup d'humour et de poésie. Je ne ne m’esclaffais pas, mais j'ai beaucoup souri et ri, comme le public ce soir là. Le scénario est simple et efficace, on ne voit pas le temps passer, les personnages sont attachants. La musique est agréable.
    D'habitude je ne suis pas fan de l'animation un peu pâte à modeler mais la ça ne m'a pas dérangé bien au contraire car c'est bien fait.
    Le film pourra être apprécié par les enfants et les adultes.
    Samwasch
    Samwasch

    1 abonné 105 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2018
    Super, perle, chef d'oeuvre. Génial à regarder, très dynamique, original et touchant. Bravo, à aller voir sans retenu pour passer un beau moment. :-)
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