Mon compte
    L'Île aux chiens
    Note moyenne
    4,2
    6095 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur L'Île aux chiens ?

    296 critiques spectateurs

    5
    63 critiques
    4
    123 critiques
    3
    81 critiques
    2
    25 critiques
    1
    2 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Nath N.
    Nath N.

    6 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2018
    Je ne suis pas une super fan du film d’animation ni du théâtre Kabuki , mais j’aime bien ce que fait Wes Anderson, donc je me suis dit qu’il parviendrait peut-être à me réconcilier avec les deux genres : pari réussi, j’ai bien aimé ce joli conte sur fond de révolte citoyenne/ canine face à la tyrannie politique et l’endormissement des foules. Beaucoup de fraîcheur, de poésie, de fantaisie, de personnages attachants tour à tour drôles, émouvants ou caustiques, un joli graphisme fourmillant de détails et une intrigue à laquelle on se laisse prendre. Un moment de cinéma très sympa !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 avril 2018
    Très belle histoire, on voyage dans un univers riche et on se laisse emmener par le réalisateur. J'ai beaucoup aimé le rendu visuel du film c'est original et j'ai passé un moment très agréable. Merci !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 avril 2018
    Je n'ai trouvé aucun défaut à ce film.
    Mais ceux qui seront réfractaires à l'animation stop-motion n'aimeront évidemment pas.
    Ceci dit ce serait dommage de pas passer outre vu l'excellent moment que vous devriez passer.
    poet75
    poet75

    257 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2018
    Il se dégage des films réalisés en stop-motion, c’est-à-dire mettant en scène des figurines fabriquées à la main en pâte à modeler (ce que fait le studio Aardman) ou selon la technique des marionnettes et filmées image par image dans des décors en modèles réduits, un charme particulier. Ce procédé, qui semble avoir quelque chose d’archaïque mais qui, en vérité, garde tout son pouvoir de fascination, Wes Anderson le maîtrise à la perfection comme il l’avait déjà démontré en 2010 avec « Fantastic Mr Fox ». Avec son nouveau film, « L’île aux chiens », il atteint même des sommets d’inventivité qui font merveille et qui ont été récompensés à Berlin où il a obtenu l’Ours d’Argent du meilleur réalisateur.
    L’imagination n’ayant pas de bornes chez Wes Anderson, le cinéaste nous propose, cette fois-ci, un voyage dans un Japon dystopique, futuriste, réinventé, où le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il ne fait pas bon y vivre, surtout si l’on appartient à l’espèce des canidés. Kobayashi, le maire de Megasaki, mégalopole totalement fictive, a en effet décrété le bannissement de tous les chiens, devenus dangereux parce que porteurs d’une grippe qui pourrait se transmettre à l’homme. En conséquence, ceux-ci sont impitoyablement pourchassés, arrêtés et transférés sur une île-poubelle où règne l’insalubrité et où ils sont abandonnés à leur sort, réduits à ne manger que des détritus. C’est là que décide de se rendre un jeune garçon de 12 ans, Atari, qui n’est autre qu’un neveu et fils adoptif de Kobayashi (ses parents ayant été tués accidentellement). Peu soucieux de provoquer la colère de son potentat de père adoptif, le garçon se fait un devoir de retrouver son propre chien, Spots, qui fut le premier des canidés déportés sur l’île. Or son expédition lui fait rencontrer une bande de cinq chiens qui ne tardent pas à s’attacher à lui au point de devenir ses alliés.
    On n’en finirait pas de raconter toutes les péripéties d’un film qui ne lésine pas dans les rebondissements de toutes sortes. Le scénario multiplie les flash-back (parfois, peut-être, un brin trop explicatifs) et les détours, comme dans un récit à tiroirs. Même si l’on a affaire à un film d’animation, il ne s’agit nullement d’une œuvre destinée aux enfants, mais plutôt à un public d’adultes. On peut d’ailleurs en faire une interprétation clairement politique (ce qui est une totale nouveauté dans la filmographie de Wes Anderson). Le maire Kobayashi et ses conseillers ne sont pas sans évoquer les leaders populistes qui n’ont que trop tendance à pulluler à notre époque, des gens capables des pires manigances et mensonges pour conquérir et consolider leur pouvoir. Heureusement, quelques courageux osent les défier en prenant parti pour les chiens. Quant à un scientifique mettant au point un sérum pouvant guérir les animaux de leur maladie, il représente une gêne plus qu’un espoir pour ceux qui ont intérêt à ce que rien ne change.
    Les chiens, eux, parqués sur leur île qui, à elle seule, illustre tous les maux de notre temps, toutes les menaces environnementales, toutes les pollutions, les chiens eux-mêmes prennent une dimension politique qui ne manque pas de similitude avec notre actualité. Abandonnés à leur triste sort sur une île-poubelle, ils font penser aux migrants contraints de survivre dans des « jungles » comme ils font penser à tous les parias du monde (et, pourquoi pas, aux lépreux de l’île Molokaï à l’époque de saint Damien). Doués de paroles, ces chiens de conte nous disent, bien évidemment, quelque chose de notre humanité : ils symbolisent toutes les exclusions. Eux-mêmes d’ailleurs, ces chiens, ne manquent pas de personnalité ni de connotations politiques. Dans la bande des cinq canidés qui assistent le jeune Atari dans sa quête, il en est un qui se distingue. Il s’appelle Chief et, contrairement aux quatre autres, ne veut pas entendre parler de maître ni d’obéissance à qui que ce soit. C’est l’anarchiste de la bande, le rebelle, l’indigné. Et pourtant, bien que personnage de film d’animation, son regard finit par changer. spoiler: Non pas qu’il accepte d’obéir à un maître, mais parce qu’il découvre une autre forme de relation, fondée non sur la dépendance, mais sur la bienveillance.

    Oui, même dans un film de ce genre, on peut aborder les sujets les plus graves et faire évoluer les personnages de la plus belle des manières. Tout le film, ajoutons-le, est un régal pour les yeux autant que pour l’intelligence. Chaque plan, chaque scène, abondent de mille détails et de surprises à n’en plus finir. Le travail réalisé par Wes Anderson et ses collaborateurs mérite tous les éloges.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 avril 2018
    Un film d’animation complètement singulier qui utilise les codes japonais pour mener une histoire hors du commun basée sur la race canine. La photographie - si on peut toutefois utiliser ce terme pour un film d’animation - est d’une grande beauté. À voir absolument, un ovni.
    Cynévore
    Cynévore

    46 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 octobre 2018
    À ceux qui espéraient un tournant dans la filmographie du réalisateur, ce n'est pas demain la veille. Wes Anderson reste Wes Anderson, y compris dans le cinéma d'animation. Pas de tournant donc, mais le même esprit créatif. Et là, on pense surtout au thème principal du film : les chiens, et à la fine manière dont sont racontés leurs rapports avec les humains ; tout dans le sacrifice et la noblesse d'âme, malgré leur position de victimes et de créatures dépendantes.
    Aussi, on pense à la musique. Et quelle musique! Un ensemble de percussions, aux résonances asiatiques - car le film se passe au Japon -, incroyablement intenses et évocatrices (dans le même style que le batteur de Birdman). L'image est belle, les personnages sont touchants, rien à redire, sinon que comme dans les autres films d'Anderson, le style visuel écrase un peu l'histoire, par excès de performance et de beauté...
    Donc, si vous sentir projeté hors du film pour des excès de qualités esthétiques ne vous dérange pas, allez voir L'île aux chiens. C'est un plaisir pour la rétine et une novation dans le genre de l'animation.
    vonvon1961
    vonvon1961

    11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2018
    Je jubile d'avoir vu ce petit bijou d'animation aussi subtil que sublime. Pour moi c'est un chef d'oeuvre dans le film d'animation. C'est un véritable poème et une majestueuse ode à la vie, et à la solidarité dans ce monde d'égoïsme.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    607 abonnés 2 712 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2020
    Comme à son habitude Wes Anderson dévoile une esthétique renversante, une image pleine de relief, des chiens attachants, et un visuel superbe. Avec son parallèle avec l'isolation des minorités délaissées, rejetées et isolées des classes traditionnelles, L'île au Chien est porteur d'une identité forte, téméraire, préférant l'aventure et la soumission.

    https://www.justfocus.fr/cinema/critique-lile-aux-chiens-de-wes-anderson.html
    Lambert C.
    Lambert C.

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2018
    1 h 40 de poésie ! Merci Wes Anderson
    On s’attache à ces chiens comme à nos enfants !
    Et quelle satire de notre société
    Matis H.
    Matis H.

    12 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2018
    N'ayant jamais été un grand admirateur du cinéaste, trouvant sa symétrie systématique étouffante et mécanique, "Isle of Dogs" représente une surprise de poids. Si on peut évoquer comme défaut une représentation culturelle du Japon parfois douteuse (le prologue, certains éléments iconographiques etc.) cela intervient dans une construction cinéphilique de son univers, l'utilisation d'une musique des "Sept Samouraïs" n'est pas anodine, sans que cela excuse les-dites maladresses.

    Au delà de ça, Anderson livre une proposition de cinéma réjouissante, où son style donne enfin corps à son propos : celui d'un pouvoir écrasant, au sein duquel les laissés pour compte sont tout simplement évacués. Si on peut reprocher au récit d'expédier trop rapidement certains éléments décisifs (le passage de flambeau, la découverte de spot etc.), les décisions formelles, elles, ne flanchent jamais.

    Le cinéaste, dans un geste impressionnant, questionne le pouvoir de l'image, aussi bien dans le récit, que dans sa mise en scène. Les split-screen, artificiels ou bien au sein même du cadre, se multiplient, Anderson démontrant que sa problématique principale est celle de la communication (les différentes langues, les médias etc.) et voit en l'image une solution, et une langue, universelle. En somme, c'est un renouvellement salvateur pour Anderson, qui emmène son cinéma vers des horizons inattendus.

    Cependant, si le film est d'une grande richesse formelle et thématique, je ne peux m'empêcher de penser que mettre des mots sur les choix du réalisateur, bons comme mauvais, ce serait, finalement, en perdre la magie.
    selenie
    selenie

    5 510 abonnés 6 032 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2018
    Le cinéaste, sous couvert d'une aventure canine à première vue inoffensive, signe surtout un pamphlet anti-impérialisme teinté d'un manifeste pour la tolérance. Il fustige ainsi la caste politicienne corrompue et se joue de la couleur des poils canins. En prime, une réflexion sur la condition féminine placée judicieusement. Par contre, l'humour se fait plus discret, moins mordant et le rythme est un peu plus monotone que dans "Fantastic Mr. Fox" mais offre, dans le même temps, un récit plus dense et sans doute plus ambitieux.
    Site : Selenie
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 avril 2018
    attention ce film n'est pas pour les enfants il aurait dû être interdit au moins de 10 ans. le problème porte sur la compréhension d'histoire l'absence de doublage des dialogues en japonais. certaines scènes ne sont pas pour des enfants. graphiquement réussi. le scénario n'est pas très original.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 avril 2018
    Un peu décevant, mais une réalisation magnifique en stop motion, musique et bruitage (originaux). Le scénario était un peu prévisible et Wes aurait pu exploiter un peu plus le monde qui l'a créé.. impliquer les chat dans le complot par exemple.. Je le conseils tout de même, peut être que je n'était pas dans le bon "mood" pour le regarder. J'ai préféré fantastic mister fox.
    Alice025
    Alice025

    1 529 abonnés 1 309 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2018
    Nouveau film de Wes Anderson, je me suis laissée tenter même si ce type de format n'est pas ma tasse de thé. Il est vrai que niveau réalisation du film, c'est du bon boulot. La technique de stop motion est précise et joue sur les détails, on sait le temps énorme que cela prend et je n'en reste pas moins impressionnée. L'histoire en elle-même est originale, une île où les pauvres chiens sont condamnés à y survivre suite à une épidémie canine. L'arrivée du petit pilote va donc forcément bouleverser le cours des choses et s'ensuit un grand périple. Message à la clef et dénonciation politique, le tout dans un univers Japonais où tout n'est pas traduit, ça casse un peu les codes du simple film, c'est certain. Ce n'est pas forcément mon type de film favori, mais j'ai été tout de même attendrie par tous ces toutous. Une jolie curiosité.

    cinephile-critique.over-blog.com
    Monsieur Bernard
    Monsieur Bernard

    7 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 avril 2018
    On échappe de peu au chef d’œuvre à cause d'une structure scénaristique trop classique. Le reste est une avalanche de créativité, d'humour et de beauté artistique.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top