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    L'Île aux chiens
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    295 critiques spectateurs

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    Jake S.
    Jake S.

    68 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2019
    Une belle aventure, des chiens attachants et une maîtrise des dialogues. Cette « Île aux chiens » est particulièrement séduisante et apporte un renouveau aux films d’animation, un peu à la façon d’un « Ma vie de courgette » ou d’un « Kubo ». L’univers est bien choisi et peut rappeler un pays asiatique qui nous cache bien des choses avec un peuple embrigadé, replié sur lui-même sans le vouloir et qui doit obéir aux ordres d’un tyran. Les personnages sont interprétés par des voix qui portent bien, notamment Bryan Cranston, Bill Murray ou encore Edward Norton. On passe un bon moment !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 avril 2019
    excellent du début à la fin si l'on adhère à l'esthétique et le ton sérieux / humour noir de ce film ^^
    je ne vais pas mettre la note max car malgré toutes les réponses aux questions que l'on se pose, spoiler: on ne sait pas comment le chien à l'état de squelette s'est retrouvé dans la cage (ou bien j'ai loupé le passage ! )
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 mars 2019
    Un autre splendide film de Wes Anderson que j'ai pris grand plaisir à regarder !
    Sans surprise, les images sont magnifiques, de même pour la musique et les doubleurs qui sont parfaits.
    L'île aux chiens nous transporte vraiment dans un beau voyage unique avec pour guides des personnages très attachants qui ont un beau message à transmettre.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    225 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2019
    Atypique, drôle, intelligent. Sur un canevas a priori peu avenant (une histoire de chiens malades sur une île poubelle au Japon...) et avec des partis pris esthétiques peu glamours, Wes Anderson a réalisé une animation réjouissante qui cumule l'intérêt d'un récit d'aventures, vivement emballé, et celui d'une allégorie politique tout en échos à l'actualité. Où il est question de manipulations gouvernementales, de fake news et autres rumeurs, de ségrégation sociale, d'exil, d’extermination... L'inventivité narrative et visuelle est permanente. Le souci du détail, toujours là. L'humour, pince-sans-rire. Le casting vocal, en or. Et la qualité littéraire (niveau de langue, diction), délicieusement décalée.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 février 2019
    Apres Fantastic Mr. Fox, le deuxième long métrage d’animation du réalisateur américain est une vraie réussite. Le film qui a ouvert le festival de Berlin cette année, et permis à Wes Anderson de remporter le prix du meilleur réalisateur, est une fable touchante qui plaira à tous les ages.

    Grâce à des animations incroyables L’Île aux chiens donne vie à des personnages tous plus attachants les uns que les autres. Cette épopée visuellement impeccable rend honneur à une histoire brillante que Wes Anderson a développé avec l’aide notamment de Roman Coppola et Jason Schwartzman. L’esprit enjoué et décalé habituel du réalisateur s’y retrouve et sert parfaitement ce scénario aux différentes lectures possibles. S’il traite avant tout de l’aventure d’un enfant déterminé à retrouver son chien, le film possède aussi un sous texte politique omniprésent. Ainsi, l’île où les chiens sont entassés ainsi que la solution finale du maire qui consiste à les gazer pour s’en débarrasser rappellent très fortement les camps de concentration et le contexte de la Seconde Guerre Mondiale. On peut donc voir le film comme une grande métaphore historique aussi bien qu’une fiction attachante. S’il s’agit certainement de l’oeuvre la plus politique de Wes Anderson, elle n’en demeure pas moins hilarante et originale. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2018/03/28/lile-aux-chiens/)
    Richard...
    Richard...

    2 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 février 2019
    Un de mes coups de coeur de l'année 2018. J'espère qu'il aura l'oscar 2019 du film d'animation. A voir en VOST plutôt qu'en Version Française qui m'a déçu. Plein de thèmes abordés dans ce film (la souffrance animale, la résistance, l'amitié...) et un travail de fou pour ce bijou du cinéma.
    Zeu d'Homme
    Zeu d'Homme

    13 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2019
    Séance rattrapage à l’instant dans mon cinoche qui le ressort. Vu en VO.
    C’est beau, c’est ultra minutieux, travail d’artiste hautement orfèvre, graphiquement sidérant, voix des acteurs géniales, visuellement dingue avec une animation parfaite, style ultra léché, réalisation impeccable, cadrage somptueux... mais c’est tellement beau que du coup, pour moi, manque d’émotion, d’intensité tellement j’ai été hypnotisé par la direction artistique.
    Les enjeux scenartiques ne sont pas non plus suffisamment mis en tension de mon point de vue.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 034 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 janvier 2019
    Ne perdons pas de temps, L'Île aux chiens est une claque; premier film de Wes Anderson vu, il a su me donner envie de me plonger dans l'art apparemment fascinant de cet artiste à l'univers si coloré. Virtuose, émouvant, attachant, il apparaît comme un rafraichissement dans le monde formaté des dessins animés actuels, et vaut encore plus pour son propos d'auteur que pour les belles émotions qu'il voudra nous transmettre, s'éloignant des grosses productions environnantes pour nous livrer une histoire à échelle humaine, juste et poignante.

    On est rapidement surpris par la pertinence du propos, qui mêle avec un étonnant brio aventure canine et société dystopique. Dès le départ, on est fasciné par sa manière si particulière de narrer les exploits de ses personnages, de poser le cadre coloré de son background exubérant. Films de samouraï, classiques de la dystopie, les inspirations sont nombreuses et leur réunion explosive, L'Île aux chiens part d'un postulat génial (la guilde des chats) pour justifier l'évolution de son scénario.

    Parfaitement écrit jusqu'à sa conclusion, il alterne avec talent entre flashbacks et moments présents, sachant toujours quand ajouter toujours plus de détails pour qu'on savoure encore mieux son intrigue et ses personnages attachants, entre maîtres et animaux de compagnie, amants et frères qui se redécouvrent. C'est beau parce que c'est simple et fait simplement, sans artifice, avec amour et sincérité.

    On sent dans L'Île aux chiens la grande affection qu'apporte Anderson aux thèmes qu'il aborde, aussi vrai qu'il développe ses personnages avec un grand soin, où le travail de doublage prend tout autant d'importance pour les caractériser que le non-verbal, les mimiques qu'ils affichent. En termes d'expressions faciales, de vie des personnages, les chiens paraissent étrangement plus expressifs, plus vivaces que les humains présentés, asiatiques mono-expressifs au visage froid, lisses et artificiels, comme de véritables androïdes.

    Les animaux, quand à eux, vivent par les caractéristiques de la maladie qui les affecte, de ces yeux globuleux et rougis qui leur assènent toute une dimension de fragilité attachante, de ces poils tombant et sales qui flottent au gré du vent, loin de la propreté superficielle des humains. Ils sont physiquement dégradés, et s'élèvent au rang d'hommes par le retour à leur bestialité, au point de devenir plus humains que les mêmes humains évoqués plus haut.

    Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que les seuls personnages parlant que l'on comprend sont les chiens; certaines paroles humaines sont traduites du japonais, sans que ce soit pourtant une majorité. J'aime à croire qu'il y a dans L'Île aux chiens la volonté d'inverser les rôles et de montrer l'homme mauvais, capitaliste comme l'animal destructeur de sa propre humanité (dans le sens où ses intérêts et son but de domination de l'autre le font dégringoler du podium de l'animal conscient et sain vers celui de bête féroce incapable de penser au bien de l'autre, juste à son intérêt personnel).

    Des figures adultes déshumanisées au point d'en changer aussi le peuple, l'espoir de l'humanité de chacun ne dépendant plus que du personnage de l'enfant héros, et de ses fidèles acolytes chiens. Et si l'on pensera au départ que c'est le garçon qui dirige la révolte, c'est au final au personnage du leader des chiens, figure dont je vous cacherai l'identité, que revient le rôle d'élu des foules, protagoniste attachant qui nous réservera un plan final d'une rare beauté.

    Des personnages qui sont d'ailleurs étrangement représentés; outre sa sublime photographie que d'autres évoqueront mieux que moi, on remarquera l'étrange manière qu'a Anderson de les animer, amenant un drôle de mélange entre vie des décors et rigidité des mouvements des personnages. L'Île aux chiens nous laisse l'impression de voir des figures figées dans le temps, qui n'existent que par les actions qu'ils peuvent amener à l'intrigue, sa mise en scène épousant la rigidité de leurs comportements.

    C'est au final si étrange que c'en devient fascinant, et l'on se retrouve à suivre l'histoire sans pouvoir décrocher l'oeil de l'écran, la plupart du temps par peur de rater la moindre image, la moindre couleur, le moindre détail qui pourrait ajouter à l'impression de voir le film de l'année, chef-d'oeuvre intemporel laissant finalement un grand sentiment de claque cosmique. Virtuose et profond, L'Île aux chiens affiche un éclairage, une colorimétrie, un sens de la photographie unique et atypique, offrant une personnalité certaine à cet animé sorti de nul part.

    On regrettera cependant cette conclusion d'intrigue beaucoup trop simple, et le retournement de comportement de notre antagoniste principal, source d'une intrigue qui partait trop loin pour se conclure trop vite. L'on était donc proches du film de 2018, même si L'Île aux chiens peut être considéré comme l'un des plus beaux animés jamais sortis. Sans la facilité scénaristique finale, la claque aurait été véritablement monumentale. Le tout reste cependant génial, et le plan final, comme dit plus haut, fait chaud au coeur. Magnifique.
    Cinememories
    Cinememories

    440 abonnés 1 432 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2022
    Ce n’est plus un secret pour personne, Wes Anderson et son sens du détail revient en force et trônera longtemps avant de tirer sa révérence. Au sommet de son art, celle des références de la Nouvelle Vague ou encore d’Akira Kurosawa qui lui sont chères et celle d’une composition de l’image soigneusement habitée, il nous revient avec un second film d’animation des plus loufoques. Après « Fantastic Mr. Fox », puis « Moonrise Kingdom » et « The Grand Budapest Hotel », pour ne citer qu’eux, le metteur en scène américain nous dévoile une sombre histoire, encore en stop-motion, pour le plaisir de nos pupilles et pour le bonheur de la satire. Il détourne ainsi le concept en sa faveur, en introduisant un univers entièrement japonais, afin d’y instaurer ses propres thématiques.

    Le récit nous questionne d’entrée sur l’identité du chien, après avoir expédié un contexte bien sec et honteux. Le sentiment fort qui affecte tout possesseur d’animaux canins ou autres seront donc mis à l’épreuve le temps d’une rétrospective, vue par les chiens eux-mêmes. Isolés en quarantaine pour une maladie que craint l’homme, ces chiens vivent sur une île d’ordures et de tout type de déchets, dont on aura l’occasion de croiser pendant l’intrigue. Le message écologique passe au second plan, mais n’hésite pas à refaire irruption lorsqu’on s’y attendra le moins, afin de créer un ressort scénaristique assez bien ficelé en humour et en tendresse. On découvre alors le jeune homme, Atari, qui passe par-dessus les normes fixées afin de retrouver son fidèle compagnon Spots. À partir de là, la quête commence et avec une volonté de proposer un instant théâtral et magistral.

    Chief et sa meute de fortune finissent par interagir avec le japonais afin de l’appuyer dans ses recherches, mais en même temps, ce dernier les aidera à comprendre sur quoi est basé la cohabitation entre humain et chien, qui sera d’ailleurs bien extrapolée pour le concept de loup solitaire dans une meute. On passera par une tonne de référence, allant du western traditionnel aux créatures d’Ishirô Honda. On parle de symétrie, chose qu’il n’est pas négligeable, car on nous insuffle un climat de sérénité ou de chaos, suivant les éléments qui composent le cadre. De plus, les travellings viennent apporter tout un dynamisme chez les personnages, bercé par un Alexandre Desplat également en quête de spiritualité. Ainsi, les chiens réapprennent à vivre en tant que chien domestique. Et tout le travail se pose au niveau de la communication par le regard. Le film est majoritairement traité en japonais pour les dialogues, hormis pour les animaux. Mais les plus bavards, ce sont bien les hommes, qui s’acharnent à véhiculer une doctrine qui sacrifie la noblesse avant la sagesse. D’où le fossé linguistique qui ne sera volontairement pas doublé pour le public occidental. On se permet alors de concentrer le cadre sur ses faces expressives, ou du moins juste ce qu’il faudra pour en apprécier les nuances.

    « L'Île Aux Chiens » ne trébuche donc pas et parvient à se hisser à un niveau de lecture multiple, où l’homme d’âge mûr et l’enfant qui ne vit que pour la passion iront de pair, tout comme un maître et son chien. Cette affinité est donc soumise au test de la fraternité, qui doit exister lorsqu’un groupe partage les mêmes objectifs. Malgré les entraves qui peuvent ralentir, comme les maladies et l’orgueil, il vaut mieux être bien accompagné que de ramper, seul dans son fantasme. Anderson l’a bien compris, et il nous laisse un la plus belle part du gâteau et la plus croustillante des croquettes au sommet de son puzzle ludique et moral.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    61 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2018
    Un peu décevant quand même. La raison, un scénario mal conçu, sans vraiment d'intrigue, des dialogues assez faibles et sans humour ; par ailleurs la réalisation est assez bonne, avec des décors et des couleurs très stylés, une musique adaptée au style japonais, mais des personnages également faibles, le méchant maire, le gentil orphelin, etc... On risque néanmoins de s'ennuyer devant ces chiens qui parlent, car il y a peu d'action, mais certaines images restent agréables à regarder. En fait, peu de vraies émotions. Film trop attendu, et... décevant.
    Dan S.
    Dan S.

    16 abonnés 409 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2018
    D'un style authentique, la première image nous frappe par son graphisme pure et nous immerge complètement dans l'univers japonais. Les dialogues sont tout simplement géniaux et rajoute à ce long métrage une aura qui sera nous tenir en haleine jusqu'à la fin. Sans parler de chef d'oeuvre (d'où la note), la physionomie du scénario et du film en font un très bon moment de cinema.
    ChauvelCinema
    ChauvelCinema

    15 abonnés 571 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2018
    Inconditionnel de Wes Anderson, je n'ai pas manqué d'aller voir sa dernière oeuvre, même pas mal à la bourre. Il réunit une fois de plus tout ce que l'on peut attendre du cinéaste américain : style visuel singulier avec un univers à part entière, écriture précise, casting de haute volée, excellente bande originale, mélange de poésie, humour, action et contemplation. Je reste plus fan de ses premières oeuvres (dans le même genre de stop-motion, j'ai préféré "Fantastic Mr Fox"), mais je ne suis jamais déçu quand je sors de la salle quoi qu'il arrive, quelle que soit l'histoire. Arigatou gozaimasu Wes san.
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    27 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2018
    Wes Anderson nous sert encore une fois un film magnifique, tant du point de vue visuel que du point de vue des dialogues et de la BO. Un film à la fois 'enfantin' mais aussi porteur d'un message humaniste et politique.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    582 abonnés 2 751 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2018
    Si L’Île aux Chiens est une merveille, c’est parce qu’il marie de la plus belle façon qui soit la poésie des ruines et la fable politique, le tour de force esthétique et le minimalisme émotionnel et dramatique. Le rythme est savamment dosé, orchestré par les géniales sonorités musicales réunies et développées par Alexandre Desplat. La tonalité allie humour féroce, action truculente et brutalité ambiante pour aboutir à une justesse de chaque instant dans laquelle enfant et chien se valent dans l’Enfer laissé par leurs père et maître comme unique refuge où restaurer l’humanité désolée. L’animation relate le travail d’orfèvre avec lequel Wes Anderson a, comme à son habitude, donné vie à un univers cohérent, précis dont la minutie n’a son équivalent que dans le désordre d’une révolution pourtant menée avec tactique et parcimonie. On a l’impression que le chaos des forces, autant créatrices que destructrices donc, se déchaîne devant nous mais au ralenti, figé à échelle humaine ou canine, pour rejouer encore et encore – le motif de la répétition étant omniprésent, traduit par la reprise du thème musical principal – la tragédie historique en mode mineur parmi les espaces de solitude. Et si le régime final renverse le précédent d’un point de vue idéologique, ce n’est que pour en réalité en adopter le même fanatisme, mais renversé : la peine de mort contre ceux qui n’apprécient pas les chiens. La boucle est bouclée.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 novembre 2018
    Que dire ce film d'animation ? Je suis bien embêté... mais la première chose serait d'avouer ma déception.
    J'étais véritablement ravi à l'idée de visionner "L'ïle aux chiens", la grande majorité des avis étant plus que positifs.
    Seulement voilà, j'ai trouvé que le film se donnait beaucoup de prétentions pour pas grand-chose. Certes les graphismes, les animations, les décors sont magnifiques ! J'ai aussi beaucoup aimé l'originalité du style, de la narration et de l'ambiance un peu moins niaise que dans certains dessins-animés.
    Le seul défaut pour moi - et c'est un défaut majeur - c'est l'histoire. Vraiment ça ne va pas du tout ! J'ai l'impression que le réalisateur est un pro dans l'animation (il n'y a rien à dire là-dessus) mais on dirait plus un film prétexte qu'un vrai chef-d’œuvre. A mon sens le visuel est là, pas l'histoire.
    Je trouve cette histoire inachevée, pas assez exploitée et surtout horriblement plate. Elle manque cruellement d'originalité et de personnalité : tous les personnages sont fades, quasiment tous les mêmes, ils sont antipathiques... Le rythme est très mal construit : un début et une fin corrects mais un milieu très lent. Je trouve également que les réalisateurs sont passés à côté de l'enjeu central ; cette histoire n'est pas une histoire d'action, il fallait alors se concentrait sur l'aspect poétique et psychologique. Mais non, rien. Une seule scène m'a ému, je trouve qu'il aurait fallu construire une vraie traversée initiatique, une course qui transforme les personnages (n'est-ce pas l'intérêt majeur du voyage ?) spoiler: et pas simplement le chien domestique qui devient sauvage et le chien sauvage qui devient domestique.
    Ce film manque cruellement d'émotion et de profondeur ! La fin est horriblement niaise ; je ne suis pas contre les happy-ends mais il faut alors que le chemin traversé est été savoureux, or là je me suis ennuyé.

    Je n'ai pas compris non plus certaines petites prétentions, certains petits signes nous invitant à voir un message caché, une vision plus profonde du dessin-animé. J'ai cherché, je n'ai pas trouvé... Simplement parce que ces signes ne mènent à rien, cette lecture seconde n'existe pas (on fait croire que si mais non... Déception !). Je trouve donc que tous ces petits éléments ne servent à rien, mis à part à se donner des airs de grand film.
    spoiler: Que symbolise l'opposition chats (Asiatiques) chiens (Américains, occidentaux) ? Pourquoi l'action se passe au Japon ? Je trouve ces petites oppositions assez bizarres, voire carrément dérangeantes, on dirait que les Américains sont ultra nationalistes (quasi tous les personnages gentils où subversifs sont associés aux Occidentaux : chiens japonais aux noms anglais, étudiante américaine... A quoi sert le personnage de Spots ? Mis à part faire un parallèle stérile avec Chief... Cette gémellité ne sert à rien. Pourquoi ce décor si sombre au Japon ? Pour dénoncer la pollution ? Les Américains ne polluent pas peut-être ? Il y a une sorte de message sous-jacent moralisateur assez illégitime.


    Bref, un beau film d'animation uniquement sur le plan visuel, si vous recherchez à film avec une histoire... Eh bien passez votre chemin. Ce film n'est nullement poétique et original comme il veut le prétendre !
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