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    Ce Qui Nous Lie
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    405 critiques spectateurs

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    Pierre B
    Pierre B

    1 abonné 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juin 2017
    un film sensible et profond lié à l'histoire de la terre, du vin et de la Bourgogne. 3 acteurs excellents. Beaucoup de rires et quelques scenes tres touchantes. Je recommande vivement
    Benjamin A
    Benjamin A

    648 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mai 2017
    Alors que j'ai découvert son cinéma assez jeune, je dois bien reconnaître que j'aime beaucoup Cédric Klapisch, notamment sa façon de dresser le portrait d'une génération (Le Péril Jeune, sa saga L'Auberge Espagnole...) ou de tisser des liens entre humains, étudier les rapports familiaux ou encore les tranches de vies (Un Air de Famille).

    Ici, il s'intéresse à la transmission d'une génération à une autre et aux rapports familiaux, que ce soit entre enfants ou avec les parents, et il choisit le cadre ô combien passionnant de la Bourgogne et du vin, mes contrées en plus. C'est d'ailleurs là que le film est une réussite, dans la façon de mêler le côté intime d'une famille, avec celui de la saison des vignerons, sachant rendre les deux passionnants et se les faire entrecroiser avec brio, mais surtout mélancolie, justesse et même humour, Klapisch écrivant un scénario bien ficelé.

    C'est à travers ses personnages qu'il transmet une certaine émotion, teintée d'une dose de nostalgie où il est question de la transmission, que ce soit des biens ou de la pensées, et du passage à un vrai âge adulte, à l'heure où il faut réellement faire des choix. Ils sont aussi bien écrits que joués (notamment Pio Marmai et Ana Girardot) et attachants, ils rendent les enjeux principaux passionnants, et arrivent à nous faire ressentir ce qu'ils pensent, leurs doutes et sensations. Klapisch montre souvent une vraie justesse dans leur traitement ainsi que les rapports qu'ils vont entretenir.

    Néanmoins, et sans que ce soit vraiment gênant, il pêche parfois dans les histoires secondaires, comme celle opposant nos protagonistes évidemment bio face à un autre viticulteur qui ne l'est pas, où là il montre même quelques lourdeurs, notamment dans le message (les non-bios ne sont pas systématiquement des assassins de la planète...). Il se montre moins lourd avec le passage "australien", bien que pas toujours très bien traités, mais qui lui arrive à transmettre une certaine émotion, et même profondeur aux personnages.

    Le contexte de l'oeuvre est passionnant et surtout assez juste, il y évoque la vinification sans être dans la caricature et on retrouve plusieurs aspects de ce métier aussi exigeant que passionnant. L'humour est au rendez-vous, grâce aux trois jeunes protagonistes, tandis qu'il sait manier les non-dits pour exprimer des sentiments, notamment entre le père et le fils aîné. Ce qui nous lie a aussi la chance de bénéficier d'une bande son agréable, ainsi que d'un travail sur les lumières et les prises de vues vraiment réussi, Klapisch sachant sublimer ce qu'il met en scène.

    Tout en nous emmenant au cœur du vignoble bourguignon, Cédric Klapisch étudie les sentiments humains et les rapports fraternels à travers les quatre saisons vues par la vigne, sachant alterner avec justesse entre mélancolie et humour.
    Alain D.
    Alain D.

    493 abonnés 3 204 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2017
    Réalisé et coécrit par Cédric Klapisch, cette comédie nous propose un drame familial émouvant. Si la photographie nous offre de très belles images, on peut cependant regretter la banalité du scénario, le manque de profondeur des personnages et le rythme assez lent de l'histoire à laquelle on éprouve quelque difficulté à adhérer.
    A l'affiche, le trio de premiers rôles : Ana Girardot (juliette), Pio Marmai (Jean) et François Civi (Jeremie) est juste assez convainquant. Le casting offre également un bon second rôle au charismatique Jean-Marie Winling qui interprète le beau-père de Jeremie.
    Le film se termine par un happy end en demi-teinte et un superbe générique sur la jolie voix de Camelia Jordana.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 juin 2017
    On ne voit pas passer le temps qui défile au gré des saisons... La justesse du trio d'acteurs... la justesse du vin (une sorte de documentaire)... la justesse de la vie (fraternité, lien, deuil, amour)... un film subtil et délicieux
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 970 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 juin 2017
    La fratrie des "J" (Jean, Juliette, Jérémie - les deux premiers, trentenaires, le benjamin, mi-vingtaine) est réunie, après 10 ans d'absence de l'aîné, parti bourlinguer (Amérique latine, Australie). Leur père est au plus mal, et décède d'ailleurs très vite. J, J et J se demandent alors : "sortir, ou pas, de... l'indivision"..... En jeu, l'avenir d'un domaine viticole. Et "Ce qui nous lie".... Cédric Klapisch rate, de fond en comble, cette chronique familiale, racontée platement, et linéairement, entre deux vendanges (façon "Auberge espagnole", dans la campagne bourguignonne, ces vendanges). Presque deux heures après le générique de début, on ne se sera jamais intéressé aux heurs et malheurs de ces 3 héritiers, mal dessinés, mal interprétés (Ana Girardot étant la moins empotée du trio). Vouloir narrer une histoire simple, ici d'enracinement dans la glèbe, est louable. Encore faut-il avoir la capacité d'y imprimer style et personnalité. Le narrateur narre et filme ici pataudement, banalement. Au résultat, on a l'impression de voir se dérouler une fiction France 3, à cahier des charges soporifique.
    Nyns
    Nyns

    188 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juin 2017
    C'est dommage que le dernier Klapisch soit plein de petits défauts, j'aurais adoré l'adorer. Le vin, la Bourgogne, j'ai envie de dire bien sûr! Même si la région est peu attractive pour la jeunesse (le réalisateur en fait même son entrée en matière avec l'exode de l'aîné incarné par Pio Marmaï, que j'adore de plus en plus) elle présente tous les avantages d'une région viticole tournée vers la nature et le bien vivre (la meilleure selon moi). Par contre, ne sont filmés que les vignes, oui mais avec de très beaux montages saisons après saisons, qui sauront ravir les amoureux des paysages viticoles. Le vin est de toutes façons au centre de tout ici, c'est lui et son processus de fabrication qui se fera le plus apprécier. La réunion de famille / fratrie imposée par la santé du père tourne plus autour d'une impression de déjà-vu, et l'émotion peine a surgir face à une voix-off de trop, des flash-back incongrus et des situations un brin classique. Les thèmes chers au réalisateur sont étayés ici sans surprise (un petit dialogue peine à arriver pour avoir la touch' féministe du film, failli l'oublier celle-là...), la relation conflictuelle père/fils est certes très peu novatrice, mais offrira la scène la plus touchante. Par contre les acteurs sont tellement attachants et respirent la sincérité qu'on a envie d'y croire grâce à eux. Mention spéciale à Ana Girardot qui rassemble la fragilité et la persévérance sans faille. D'ailleurs pleins de scènes font écho à nos vies, c'est le côté réaliste bien tourné de Klapisch qui est heureusement toujours là. Ce qui nous lie rassemble tous les stéréotypes français, aïe, même ceux qu'on aime pas reconnaitre. Un peu drôle, un peu triste, un peu de vin, un peu chiant et un peu réaliste. Mais avec une happy-end qu'on a senti venir avec déception. On a perdu la grandeur de l'Auberge Espagnole et de ses suites. Il ne suffit pas de garder la même recette, il faut aussi trouver la bonne idée. Pas un grand cru, plutôt court en bouche, mais saura satisfaire les papilles, le temps d'une soirée.
    elbandito
    elbandito

    315 abonnés 945 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2017
    Pour filmer une fratrie qui se retrouve, s’affronte, puis se réinvente au cœur d’un vignoble bourguignon, le réalisateur Cédric Klapisch bénéficie d’un trio d’acteurs épatants. Pio Marmaï, Ana Giradot et François Civil donnent l’illusion qu’ils sont liés. Liés par le sang, mais aussi liés à la terre de leurs parents, ce magnifique décor vivant et changeant au fil des saisons. Klapisch scrute avec une sérénité bienveillante ces liens tissés au fil des années, avec d’intenses flashbacks qui font surgir l’émotion, et avec un recul mature et nécessaire sur la jeunesse d’aujourd’hui. Définitivement, "Ce qui nous lie" est donc un bon millésime dans la carrière cinématographique du réalisateur, au style identifiable immédiatement.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 28 juillet 2017
    Qui n'a pas une certaine tendresse pour Cédric Klapisch ? Le péril jeune, Chacun cherche son chat, l'Auberge espagnol... Autant de films qui restent de bons moments. Il bénéficie donc d'une bienveillance qu'il n'a pas volé, mais il faut reconnaître qu'ici, j'ai eu l'impression qu'il y allait vraiment en mode pèpère-des-familles. On est pas loin du telefilm. Certes, il y a quelques situations, comme toujours avec lui, qui tapent dans le mille, après, c'est quand même l'avalanche de clichés et de flemmardise artistique. A éviter, sauf pour les irréductibles de monsieur Klapisch.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    591 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2017
    "Ce qui nous lie" nous rappelle des histoires de famille récentes et fortes comme "Juste la fin du monde" où là aussi, le retour du fils aîné vient interrompre un quotidien ou encore "Tu seras mon fils" dont l'action se déroule également dans les vignes et où un père ne s'entend pas avec son fils. Mais le film de Cédric Klapisch est singulier et poignant car il parle à la fois de souvenirs d'enfance, de liens fraternels forts et d'un passage à l'âge des responsabilités, tout cela dans le cadre atypique d'une vigne bourguignonne. Cédric Klapisch réussit à rendre compte de ce cadre modulable, voire imprévisible au grès des saisons et en même temps totalement serein. Ça en devient même un personnage à part entière. On s'y sent bien, emprunt d'une certaine mélancolie, on en oublie notre indifférence première pour ce milieu ; les paysages immenses sont sublimes et la dose d'humanisme injectée par cette histoire rend l'intrigue presque théâtrale, à l'image de "La Cerisaie" d'Anton Tchekhov. Pio Marmaï, Ana Girardot et François Civil forment un clan fraternel hétéroclite mais soudé. Le premier revient d'un périple autour du monde pour se rendre au chevet de son père mourant et retrouve sa petite sœur et son petit frère, elle ayant repris les commandes pour les vendanges et lui ayant déjà un nouveau-né dans les bras. Les liens se renouent et de nombreuses questions se posent alors : que faire avec l'héritage de leur père ? Doivent-ils suivre un destin tout tracé depuis leur enfance ou bien vivre leur propre vie ? Les scènes s’enchaînent, tantôt graves tantôt légères, et développent des réponses possibles à ces questions, rythmées par des dégustations viticoles et par la météo aléatoire des saisons. Des fois, on lâche, on oublie le film et on pense à nous, comme si la mélancolie nous gagnait et la bonhomie de la scène suivante nous rattrape. Les êtres sont à vif, précis et sensibles et le jeu maîtrisé et naturalistes des acteurs offrent une palette d'émotions riche ainsi que des personnages complexes et contradictoires. On est invité à se projeter dans ce paysage, à le considérer telle un prison ou une fenêtre sur le monde. C'est émouvant, touchant et sensible. Un Klapisch qui se défend superbement.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    186 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juillet 2017
    Je crois n'avoir vu que quatre films de Klapisch, mais je les ai tous cordialement détestés, même et surtout ce fameux "Péril Jeune" qui semble émouvoir tant de gens plus jeunes et plus périlleux que moi. Pourquoi donc aller voir "Ce qui nous lie", alors ? Eh bien parce que ma famille est bourguignonne, et habite à quelques kilomètres des lieux où le film a été tourné, et que, assez logiquement, j'adore la région et le vin. La première partie du film, malgré une forme lourdement publicitaire - le financement par la Région, Cédric ? - a logiquement touché en moi la fibre locale et l'intérêt que je porte à l’œnologie. Je me serais bien passé de la "voix off" (bâillements...), des flash-backs tire-larmes (re-bâillements), mais enfin il y avait à l'écran la Bourgogne, les vendanges, les querelles entre voisins, le drame bien connu de la succession impossible, l'avidité des investisseurs locaux ou étrangers, les conflits entre vignerons, et le processus presque surnaturel et pourtant scientifique de l'élaboration du vin. Il y avait donc, même filmé avec le manque d'inspiration habituel de Klapisch, un peu de la vérité de la Bourgogne. Évidemment, ça s'est largement gâté ensuite, dans une seconde heure littéralement convenue et insupportable, qui m'a rappelé combien ce genre de cinéma consensuel, bien pensant, politiquement correct (oh, le "gag" de la Bretonne, oh, la déclaration écolo face au voisin qui "pesticide" à tout va,... n'en jetez plus !), et surtout horriblement stéréotypé fait honte à la véritable "tradition" cinématographique française. Pis encore, mal dirigé, obligé d'incarner un personnage incohérent et vivant une "histoire" que Klapisch ne prend même pas la peine de défendre, le pénible Pio Marmai transforme nombre de scènes en véritable torture pour le spectateur. Je suis sorti de là - j'étais justement dans un petit cinéma en Bourgogne - avec une gueule de bois typique de celles provoquées par les pires piquettes boostées aux sulfites. Ça m'apprendra !
    reymi586
    reymi586

    402 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2017
    Un film très agréable de Cédric Klapisch qui fait quelque chose de complètement différent de ce qu'il fait d'habitude. Exit la ville, bienvenue à la campagne ! Ça se voit que ça lui tenait à cœur de changer d'environnement, les paysages sont merveilleusement filmés. Dès le générique on est plongé dans l'univers du vin avec ces effets des saisons sur la vigne. Pio Marmai, Ana Girardot et François Civil forment un très bon trio. Leur histoire est à la fois drôle et touchante. En effet, au delà de l'histoire assez dramatique à plusieurs égards (deuil, séparation, dilemme de la vente), il y a des scènes vraiment très drôles. Une belle petite histoire devant laquelle on passe un excellent moment.
    dominique E.
    dominique E.

    3 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juillet 2017
    Ce film est digne d'un bon téléfilm...
    Certaines scènes sont beaucoup trop longues...
    De bons acteurs quand même.
    PaulGe G
    PaulGe G

    101 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juin 2017
    un docu fiction sur les vignobles de Bourgogne , un mélo écolo, un conte sur la famille, c'est bien filmé, bien joué quoi que un peu forcé, la musique est sympa, la campagne est belle, mais ce n'est pas ça qui donne un grand film, c'est d'abord trop long, souvent du rabâchage , il aurait fallut couper quelques "sarments" bref un peu déçu et je reste sur ma soif., ce n'est pas un bon "cru" klapisch
    amafu
    amafu

    6 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 juin 2017
    Un sujet rebattu (les liens entre frères et sœurs après le décès du dernier parent, l'amour et le travail de la terre, etc) ce film n'apporte pas grand chose de nouveau. Je l'ai trouvé parfois ennuyeux (scènes de vendanges, de dégustation....) et parfois lourd (comme par hasard c'est la fille qui maîtrise le mieux la vigne....) et j'ai eu du mal à m'intéresser aux états d'âme des protagonistes. Ce n'est pas parce que c'est du Klaplisch qu'il faut porter aux nues tout ce qu'il fait. Bon les acteurs sont bons et la Bourgogne est une belle région.
    folyr
    folyr

    27 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 juin 2017
    Un plat documentaire sur la vinification, doublé d'une plate chronique familiale. Du Fr 3 des années 90, sans scénario, sans imagination, sans réalisation. Klapish qui a su nous enchanter avec la trilogie de l'Auberge espagnole, a concocté un film à mourir d'ennui du début à la fin.
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