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    Moonlight
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    4,0
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    516 critiques spectateurs

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    cylon86
    cylon86

    2 273 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2017
    "Moonlight" est un bon film, pas de doute là-dessus. Il y a une proposition de cinéma, une sensibilité, un point de vue, une certaine ambition... Mais "Moonlight" est tout de même bien en-dessous de ce que la plupart des critiques enthousiastes veulent bien dire. En dépit de son récit d'apprentissage se déroulant sur trois époques différentes en mettant en scène Chiron, un garçon noir et homosexuel, le film ne fait que flotter à la surface des choses, se reposant sur un récit bien trop anecdotique pour être retenu. Peut-être trop conscient de la force de son sujet (qu'il n'exploite pas sur le plan politique, une très bonne idée qui donne au film une de ses qualités), Barry Jenkins préfère laisser un certain flottement s'installer. La trajectoire du personnage est dessinée, les enjeux sont faibles et c'est presque la mélancolie de la vie qui prime. Cela fonctionne sur plusieurs scènes (l'enfance où Chiron trouve en Juan le dealer le plus sympa de Miami, les retrouvailles entre Chiron et Kevin quand ils sont jeunes adultes) mais dans l'ensemble, le film est trop volatile, trop volontairement poétique. On sent le trait sincère mais un peu forcé. Et si Barry Jenkins maîtrise la sensibilité de son sujet, le scénario développé ne convainc pas totalement. Certes, l'expérience est plaisante mais avouons-le, ça ne casse franchement pas trois pattes à un canard...
    Yves G.
    Yves G.

    1 303 abonnés 3 305 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 février 2017
    Chiron a une dizaine d’années. Il vit à Miami dans le ghetto noir. Il est la tête de turc de ses camarades qui l’ont surnommé « Little ». Sa mère, qui se drogue et se prostitue, ne s’occupe guère de lui. Chiron s’est trouvé un père de substitution en Juan, un chef de gang.
    Cinq ans ont passé. Chiron est désormais adolescent. Son identité sexuelle se précise. Chiron est attiré par Kevin, un camarade de classe.
    Cinq ans ont passé à nouveau. Chiron, qui a repris le surnom que lui avait donné Kevin, vit désormais à Atlanta. « Black » est désormais un dealer, comme l’était Juan. Il reçoit un jour un appel de Kevin qui l’invite à Miami.

    « Moonlight » c’est Brokeback Mountain Boyhood The Wire. En d’autres termes, une histoire d’amour homosexuel, racontée sur une dizaine d’années, dans le milieu hyperviril des trafiquants du ghetto noir.

    Le film de Barry Jenkins arrive sur nos écrans précédé d’une rumeur élogieuse. Couronné aux Golden Globes, il est en lice aux Oscars. Le Monde, Libération, Les Inrocks l’encensent.

    J’avoue ne pas partager cet enthousiasme. J’ai trouvé inutilement chichiteuses les cadrages flous et les éclairages inspirés de Terence Malick. Plus grave : je n’ai jamais été ému par le personnage de Chiron et par ses difficultés à se trouver.
    Troisième et dernier scrupule : j’ai été gêné par la double assignation dans laquelle le héros est enfermé. Enfermé dans sa communauté : on ne voit pas un seul Blanc autour de Chiron comme si sa vie ne pouvait connaître aucun autre horizon. Enfermé dans sa sexualité : Chiron se sent dès son plus jeune âge « différent » – et stigmatisé à cause de sa différence – comme si son homosexualité était inscrite dans ses gènes et ne résultait pas d’un choix conscient.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    229 abonnés 882 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 janvier 2017
    Difficile de comprendre l’engouement autour de Moonlight tant le film semble ne rien raconter. Il ne fait que survoler la vie d’un pauvre petit garçon qui comme tant d’autre a été malmené à l’école et n’a pas eu de chance dans la vie. On a déjà vu ça de nombreuses fois et bien souvent raconté de manière bien plus émouvante qu’ici. Particulièrement mal filmé et mal découpé, il ne nous permet jamais de profiter pleinement de la prestation d’acteurs excellents qui auraient mérité une plus grande présence à l’écran. La première grosse déception de 2017. [lire la critique complète sur le site]
    Dedalus27
    Dedalus27

    30 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2017
    Film événement de l'année 2016 aux Etats-Unis, Moonlight s'est imposé, aux côtés de Manchester by the Sea (sorti lui aussi en 2016) comme le nouvel étendard du cinéma indé américain, redessinant ainsi sa carte et son territoire (Les deux films traitent de personnages liés à leur communauté dans un décor très démarqué climatiquement- Miami pour Moonlight et Manchester-by-the-sea pour l'autre).
    C'est intéressant de voir que deux des films les plus importants de l'année aux USA (aux côtés de La La Land) soient des films indépendants, comme si ce cinéma minoritaire regagnait de l'importance face aux Blockbuster d'Hollywood, de plus en plus épuisés (et épuisants). De plus, ni Manchester by the Sea ni Moonlight ne sont de véritables films d'auteurs car leurs réalisateurs sont jusqu'ici inconnus du grand public, ni même du petit. Le réalisateur de Moonlight, Barry Jenkins, n'a en effet qu'un seul long métrage à son actif, qui n'a en plus jamais dépassé les frontières US. Jenkins se pose cependant comme un cas intéressant du cinéma contemporain. Lors d'une récente interview, il a évoqué ses deux influences majeurs, le hong-kongais Wong Kar-Wai et surtout la française Claire Denis. C'est en y repensant qu'on remarque l'importance des influences sur le film de son réalisateur, particulièrement dans les choix photographiques.
    Moonlight est tout d'abord un récit, partagé en trois chapitres, suivant très schématiquement (Enfance-Adolescence-Age adulte) l'évolution d'un personnage se révélant peu à peu homosexuel. Cette homosexualité se révèle cependant problématique car le personnage grandit dans un ghetto noir-américain où le traffic de drogue règne.
    Malgré cette pesante idée d'origine, le film est d'une étonnante pudeur, détonant complètement par rapport au cinéma américain. C'est à ce moment que l'inspiration de Wong Kar-Wai se fait particulièrement sentir, dans cette façon dont les personnages se regardent, se frôlent et se touchent. Car le principal thème du film est le regard de l'autre, l'affrontement du regard (d'où le dernier plan du film, ce regard caméra désarmant) et l'affrontement des corps. Pourtant, ce thème est traité de manière douce, jamais avec brutalité, comme par exemple le très long travelling circulaire au début de film. La mise en scène cherche à embrasser les corps de ses acteurs noirs américains, leur sensualité. De plus, tous les acteurs (à l'exception de la chanteuse Janelle Monae, mais dont c'est le premier rôle au cinéma) sont inconnus du public. Ainsi, le film laisse une place à une importante forme réaliste, imprégnée de lyrisme grâce à sa lumière et sa douceur.
    Cependant, si le film joue la carte de la pudeur et du non dit, il n'ose jamais s'affronter à une grandiloquence, une volonté romanesque, et se heurte presque à un manque d'ambition. Par moment, le film ne gagne aucune saveur à cause de sa peur d'affronter les événements, d'affronter l'excès. Si les trois parties du récit communiquent entre elles avec fluidité, on ne sent jamais une forme évolutive, le film ne prenant jamais de véritable ampleur.
    Ce manque d'ampleur déçoit, quand on connait la réception critique du film dans le monde et surtout aux USA. On se demande ainsi si Moonlight n'est finalement pas qu'un film de l'air du temps, dans un pays rongé par les conservateurs, avec une addition combo (jusque ici jamais vu au cinéma) noir américain Homosexualité problèmes socio, traité avec réalisme.
    Malgré tout, Barry Jenkins, avec ce premier film international, ne se pose pas comme un cinéaste majeur mais un futur cinéaste à suivre, qui aura, on l'espère beaucoup de choses à nous prouver et surtout à nous montrer.
    Jorik V
    Jorik V

    1 205 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2017
    Parfois on peut se méfier des films qui arrivent avec une grosse réputation comme ici celle de « sensation du cinéma indépendant américain » tant ce genre d’appellation est devenue galvaudée avec les années. D’abord parce qu’il y a plusieurs styles de cinéma indépendant au pays de l’Oncle Sam depuis deux décennies, celui des récompenses et gros festivals et celui des circuits intimistes totalement fauchés et des petites manifestations. Mais également parce que de plus en plus de films tentent de s’approprier ce type de qualificatifs à coups de marketing plus ou moins roublard et enfin parce que tout dépend d’où vient la rumeur, des professionnels, du public ou des deux. « Moonlight » a la particularité de cocher toutes ces cases. Alors est-il à la hauteur de sa réputation ? Clairement, oui c’est un très beau film indépendant américain qui mérite de nombreuses louanges.

    Maintenant, attention tout de même. Le premier film de Barry Jenkins à sortir chez nous n’est pas non plus un chef d’œuvre inoubliable et il faut souligner qu’à l’heure des débats sur le manque de représentation des minorités et notamment des populations noires aux Oscars ou autres, il tombe plutôt à pic. Jugez plutôt : on y suit la vie d’un jeune black homosexuel dans un quartier rongé par la drogue de son enfance à l’âge adulte en passant par l’adolescence. Dans le cas précis de « Moonlight » c’est de l’eau bénite pour l’Académie. Ceci mis à part et avec un tel sujet qui aurait pu sombrer dans le glauque et le misérabilisme à la « Precious », ce beau film a l’intelligence de la pudeur et de la sensibilité. Toujours très réaliste, bien que certaines images flirtent avec un certain onirisme loin d’être déplaisant, « Moonlight » se compose de trois actes bien distincts et marquant l’évolution du personnage central. Une construction déjà vue mais habile ici et en phase avec la représentation d’un déterminisme social fort.

    Séparément, les trois segments seraient plus anodins et pourraient être des court-métrages au souvenir périssable. Bout à bout, leur puissance dramatique est puissante et toute l’émotion que l’on ressent lors du dernier tiers est en rapport avec ce que l’on a vu dans les deux premiers, la tension émotionnelle atteignant son paroxysme dans les dernières scènes, simples, touchantes et tout simplement belles. Le film jouit également d’un casting épatant d’inconnus ou presque. Hormis la plus connue Naomie Harris, impressionnante, les trois acteurs jouant Chiron sont parfaits et complémentaires et tous les seconds rôles sont du même acabit. Certains clichés dans l’évolution des personnages subsistent tous comme quelques passages obligés mais force est d’avouer que « Moonlight » mérite son statut de petite perle indé.
    LeFilCine
    LeFilCine

    165 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 février 2017
    Pendant trop longtemps le film de Barry Jenkins ne dit rien de ses intentions et perd donc facilement le spectateur. On y suit un jeune garçon timide qui fait face à des problèmes scolaires et familiaux. Rien de bien original donc sous le soleil floridien. Le choix fait par le réalisateur de cacher au maximum son sujet, à savoir les problèmes de différenciation liée à la sexualité dans un milieu difficile, n’apporte pas grand-chose au récit. Ce mystère qui entoure le personnage du jeune Chiron est rendu encore plus opaque par le choix qui a été fait de découper le long-métrage en trois parties, dans lesquels trois acteurs bien différents incarnent le garçon. Cela ne nous laisse pas le temps d'avoir de l'empathie pour le personnage, et on a même l'impression d'avoir à faire à une tout autre personne tant les transformations physiques sont importantes. Il y a sans doute une partie et donc un acteur de trop. Mais s’il y a bien une constante dans ce triptyque c’est le mutisme du jeune héros. Proposer un personnage qui est aussi peu affable, pourquoi pas, cela s'est déjà vu. Mais dans ce cas-là il faut pouvoir compter sur d'excellents acteurs qui ont le talent nécessaire pour exprimer des choses autrement que par la parole. Et sur les trois comédiens qui interprètent le rôle principal, seul le deuxième (Ashton Sanders), dans la partie adolescente du récit, s’en tire plutôt pas mal. L'enfant de la première partie et le jeune adulte de la troisième ne dégagent pas grand-chose et laissent de marbre. Heureusement les seconds rôles font bien meilleure impression, notamment les personnages féminins interprétés par Naomie Harris et Janelle Monae. Le final, baigné d’une belle atmosphère, est plutôt touchant et conclut le film de belle manière.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 février 2017
    J'ai aimé Moonlight , j'ai aimé suivre l'histoire de Chiron , j'ai aimé le sujet , original et rarement traité au cinéma , j'ai aimé certaines images , j'ai aussi aimé les musiques même si des fois je les avis trouvé mal utilisé ... J'ai cependant quelques réserve notamment au niveau de l'histoire qui sans mauvais jeu de mots manque parfois de profondeur , pas super fan du découpage en 3 parties que je n'ai pas trouvé très bien géré , pas de rebondissements transcendant non plus.
    Je m'attendais peut-être à un film différent , pas aussi centré sur la sexualité de Chiron laissant de côté le contexte de l'époque.
    J'ai globalement apprécié avec des réserves , je ne regrette pas de l'avoir vu et le conseil.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 11 février 2017
    Je ne m'attendais vraiment pas à ça... prendre un cas et le défendre en plaidant que celui-ci est commun dans ce genre d'environnement... non je ne suis pas d'accord! dommage j'aime bien Ali! bref ce film est pour un public spécifique et nous enferme dans des clichés! note positif Janelle wow...
    Didier L
    Didier L

    28 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2017
    Il arrive rarement de sortir d'un film, bouleversé, incapable de prononcer un mot, prêt à fondre en larmes aux souvenirs des traces indélébiles qu'il laissera dans votre panthéon cinématographique. "Moonlight" est définitivement de ceux là. Barry Jenkins a écrit un scénario qui se joue de tous les clichés sur les Noirs américains et la mafia censée les entourer, sur l'homosexualité, sur la vie en ghetto et les affres de la drogue pour dresser un portrait magnifique et magnifié d'un jeune essayant de vivre. Par le biais d'une mise en scène d'une délicatesse de porcelaine, de subtilités dans les dialogues où les non dits ont mille fois plus d'importance, par le jeu admirable des trois comédiens jouant le même personnage sur plusieurs années tout en retrouvant certains gestes communs, le film émeut, interroge, bouleverse, fascine et mérite beaucoup plus ses nominations aux Oscars que "La La Land". Un réalisateur à suivre puisqu'il ne s'agit que de son premier film distribué en France.
    ARGOL
    ARGOL

    25 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2017
    L’année 2017 commence fort. Si fort que je doute qu’elle puisse faire mieux dans les 11 mois qui viennent. « Moonlight » autorise les superlatifs. Eux qui sont habituellement interdits pour qualifier un film, je veux les appeler tous pour porter « Moonlight » au firmament du cinéma et convaincre les 20 millions de personnes qui s’étaient ruées sur « Intouchables » d’aller voir ce film, déjà primé par les Golden Globes, et auquel je donnerais volontiers d’autres prix. On ne peut pas savoir, quand on entre dans la salle n°1 du MK2 Beaubourg, que l’on s’apprête à vivre une expérience aussi riche sur le plan esthétique et sur le plan émotionnel. Chaque plan arrive comme un cadeau idéal, celui qui déjoue les anticipations, celui qui contient des vacances à Bali alors qu’on s’attendait à un livre. Nos yeux s’écarquillent, notre cœur bat, nos yeux se trempent de larmes. « Moonlight » est un film total, un château majestueux dans lequel on se sent merveilleusement bien. Il a la force et le raffinement des films de James Gray. Rien n’y est habituel, alors que certains personnages sont indéniablement archétypaux. Mais alors que les préjugés que nous avons sur la condition de chacun les condamne de manière définitive dans le cinéma habituel, le cinéma des investisseurs, Barry Jenkins propose d’autres traits, d’autres pensées, d’autres regards. Il nous invite à purifier notre imagination et à ouvrir à nouveau les yeux sur ce que nous croyons savoir mais ne connaissons pas. Il nous emmène derrière les murs, derrière les apparences, où la haine, le silence, la violence disent des choses que nous n’entendons pas immédiatement. Il nous invite à regarder mieux, à tendre l’oreille, et à aimer. Ses acteurs sont magnifiques, et leurs regards, leurs sourires, leurs voix sont d’une rare puissance. Je songe tout à coup au classement des 10 films que j’ai préférés en 2016, et je m’aperçois qu’aucun d’eux n’a la force de « Moonlight ». C’est du très grand cinéma, celui qui reste et qui fait espérer dans l’avenir de cet art menacé par les marchands. Le 7e art a donc un nouveau héros et un nouveau chef-d’œuvre. L’espoir est permis.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 février 2017
    Nul, nul, nul.
    Consternant de voir autant de critiques positives.
    Histoire bancale, aucun rythme, je ne vois pas l'intéret et je deconseille fortement.
    Anton75
    Anton75

    20 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 février 2017
    Certainement pas le chef d’œuvre annoncé urbi et orbi...
    De gros sabots dans les deux premières parties, qui résonnent très fort sur le pavé des bonnes intentions.
    Et la troisième partie, sans doute la plus intéressante, contient une révélation de taille, dont curieusement personne ne parle : Chiron n'est pas homosexuel, au sens où on l'entend, il n'a tout simplement pas de sexualité. La seule personne qui l'a "touché", c'est Kevin, il n'y en a pas eu d'autres, et l'on peut supposer qu'il n'y en aura pas d'autres. C'est son seul et unique amour. Ce qui rend le personnage de Little encore plus fragile, malgré sa carrure et ses fausses dents en or.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 mars 2017
    Entre le petit garçon noir et ses larmoyantes mésaventures et le petit indien de Slumdog 2 (Lion) , mon coeur balance... bon je vais revoir Oliver Twist ou Barry Lindon, ou même la petite maison dans la prairie...tiens ! Moonlight aurait pu durer 1/2 heure : c'était suffisant. Les clichés sont là ! les images : ennuyeuses. L'émotion : à l'arrache. Ou peut-être dans la coming-out black touch ? Seule la musique est interessante.
    FaRem
    FaRem

    7 496 abonnés 8 863 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2017
    Voilà pourquoi je reste le plus loin possible des critiques, de la promo des films, ect, car avec tout ça, j'attendais énormément du film de Barry Jenkins seulement, j'ai été déçu même si je l'ai aimé... Un sentiment contrasté qui m'a suivi pendant tout le film comme avec cette construction qui fait qu'on suit Chiron de son enfance à l'âge adulte ce qui est intéressant, car on voit son évolution et les conséquences de chaque acte, mais d'un autre côté, je suis resté sur ma faim lors de toutes les parties parce que j'ai eu l'impression que tous ces instants de vie auraient pu se suffire à eux-mêmes et ainsi donner quelque chose de plus complet et moins superficiel. J'ai aimé la première partie avec le très bon Mahershala Ali qui incarne un personnage qui avait beaucoup à donner. La deuxième est peut-être la plus forte et intéressante, car c'est ce qui va tout faire basculer et la dernière est tout en retenue et m'a laissé de marbre malgré un bon petit final quand Black fait tomber sa carapace. Le film est bien mis en scène, c'est très sobre et il y a une petite fragilité qui laisse espérer une tournure plus touchante qui malheureusement n'arrive jamais. C'est un bon film, mais il ne m'a jamais touché malgré d'excellents acteurs.
    bsalvert
    bsalvert

    330 abonnés 3 471 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 juin 2017
    Un film sur le positionnement dans la société d'une enfant 'différent' (de la norme). On peut penser à de l'ouverture mais on découvre plutôt de l'enfermement.
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