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    Dilili à Paris
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    3,9
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    Votre avis sur Dilili à Paris ?

    114 critiques spectateurs

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    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2018
    D'aucuns reprocheront à Dilili à paris sa volonté d'énumérer d'une façon un peu répétitive et scolaire les différents artistes du début du siècle et, du coup, de nuire à l'intrigue qui doit être la principale, soit la mise au jour du complot contre les femmes. Cette limite du film, relative, n'enlève que peu à l'empathie que l'on éprouve vis à vis de ces personnages si touchants et humains pris dans un Paris à la fois charmant et mystérieux. La qualité esthétique des dessins, ajoutée aux photographie des lieux parisiens est magnifique et d'une grande variété. Emouvant et puissant, surtout lors des scènes en mouvements (la balade en triporteur est remarquable), ce beau film d'animation brasse en son sein tellement de thématiques qu'il peut parfois laisser sur sa faim. Mais le souhait de Michel Ocelot de porter des thèmes humanistes contre le racisme, le machisme à travers cette fillette si attachante et de son compagnon simple à souhait suffit à en faire une oeuvre éducative. Dans les égouts, il règne un enfer et la vision d'un monde sous-terrain terrifiant (avec un symbole maçonnique assez malvenu). La fin aurait dû être plus développé. Avec un scénario écrit par les studios Pixar ou Ghibli, le film eut été un chef d'oeuvre.
    Hervé L
    Hervé L

    61 abonnés 603 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 octobre 2018
    Un conte fantastique qui nous amène dans un monde magique et drôle mais une histoire simpliste on diras pour les enfants
    norman06
    norman06

    300 abonnés 1 604 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2018
    Un autre chef-d’œuvre de Michel Ocelot, merveille de poésie graphique et d’humanisme, petit bijou d’inventivité. Un must !
    cylon86
    cylon86

    2 261 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2018
    Michel Ocelot n'a pas son pareil pour nous transporter dans des univers fabuleux dont il se dégage une poésie bienvenue. Avec "Dilili à Paris", le cinéaste nous plonge dans le Paris de la belle époque et nous fait suivre Dilili, jeune fille kanak enquêtant avec un jeune conducteur de triporteur sur des disparitions inquiétantes de fillettes, enlevées par la terrible secte des Mâles-maîtres... Non seulement Michel Ocelot place un discours résolument féministe et humaniste dans son récit parfois noir (les Mâles-maîtres enlèvent les fillettes pour leur apprendre à marcher à quatre pattes), mais il ne prend jamais les enfants pour les imbéciles. Son récit peut être sombre, parfois naïf d'une façon tout à fait rafraîchissante et il laisse toujours les personnages s'exprimer en langage soutenu. Avec son courage, sa détermination et son élocution, Dilili peut apparaître ainsi comme une lointaine cousine de Kirikou, petit héros courageux. Nous plongeant dans l'effervescence intellectuelle et artistique du Paris du début du XXème siècle, Michel Ocelot rend hommage aux figures qu'il admire (on y croise Picasso, Toulouse-Lautrec, Pasteur, Marie Curie, Gustave Eiffel, Picasso, Sarah Bernhardt, Louise Michel...) et montre une époque qui n'avait peur de rien et qui bouillonnait d'intelligence. Célébrant ce bouillonnement ainsi que la politesse à l'aide d'un récit rythmé et d'une technique d'animation absolument magnifique, Michel Ocelot réussit une nouvelle fois un tour de force et réalise une petite merveille comme on en voit que trop rarement !
    islander29
    islander29

    765 abonnés 2 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2018
    Film complexe à ranger, j'ai envie de dire….Si vous ne connaissez pas Rodin, Bergson, Debussy , Toulouse Lautrec, Monet, Sarah Bernard, Pasteur, Marie Curie, Picasso, Santos Dumont, et j'en oublie quelques uns, Satie , Eiffel ??? vous allez rater un épisode et vos tètes blondes aussi…..Pas ma de références à cheval entre 19ème et début 20ème siècle….Je ne sais dans quelle mesure une petite fille de 5 ou 6 ans peut accrocher…..Ce sont des gens que j'ai découvert dans la vingtaine trébuchante….Dons ça c'est la première moitié du film, qui rend hommage à la création dans Paris, quoique la plupart de ces gens , ces génies, on s'en doute, étaient de Province…..La suite est plus accessible, il s'agit d'une histoire de petites filles qu'on a enlevé Dans Paris, et que notre petite Dilili, adorable canaque, va délivrer….UN petit côté polard et Hugo…..Les graphismes il faut le souligner sont magnifiques, et Paris resplendit sous le crayon des dessinateurs, rues monuments, gens, jardins…..La bande son aurait du, à mon vis être étoffée, cela manque de poésie et de romance…..En résumé un excellent film d'animation, mais peut être trop cérébral, voire caricatural (les quatre pattes) pour des petits bouts, quoique…..je conseille….
    nadège P.
    nadège P.

    125 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 octobre 2018
    C'est un splendide film d'animation que ce soit au niveau visuel que sur le plan du message véhiculé.
    J'ai adoré surtout cette petite fille Dilili qui est absolument délicieuse : elle est très bien éduquée, elle parle toujours très poliment, elle a du caractère, elle est intelligente, elle a beaucoup d'humanité en elle.
    Santu2b
    Santu2b

    216 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 octobre 2018
    Michel Ocelot a beau être le roi de l'animation française, on se demande ce qui lui est passé par la tête en signant "Dilili à Paris". Ce nouveau projet consiste en la rencontre d'une jeune fille kanake et d'un jeune homme dans le Paris de la Belle-Epoque. Le cinéaste signe un film kitschissime, entre la carte postale et la croisière en bateau mouche, reprenant l'ensemble des clichés propres à cette époque. Autant dire que si vous rêviez de voir un "Amélie Poulain" en dessin animé, c'est fait ! Même Woody Allen, dans son pourtant mineur "Minuit à Paris" avait réussi à faire mieux. Ici Ocelot fait part d'une sérieuse crise d'inspiration comme en témoignent ses mâle maîtres sans âme. La protagoniste principale est insupportable de bout en bout - si vous arrivez à encaisser tous ses "Je suis heureuse de vous rencontrer" sans sourciller, chapeau ! Et puis qu'est-ce que c'est bavard, et que le propos peut être appuyé quelquefois (lorsqu'il n'est pas démago) ! À oublier.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 octobre 2018
    Film de toute beauté, quel beau parcours dans le Paris de Gustave Eiffel, des impressionnistes, et des grandes découvertes. Une grande sensibilité, des images magnifiques, dans la même veine des films précédents, un régal pour les petits et les grands !
    tom K.
    tom K.

    4 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 octobre 2018
    Film magnifique et grandiose défendant les femmes contre le radicalisme religieux des ténèbres. Le rempart? La culture, l'humanisme des Lumières et des esprits éclairés. Un grand film d'animation d'un très grand réalisateur, un grand nom.
    Patrice G
    Patrice G

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 octobre 2018
    histoire bien compliquée. illustration simpliste et réductrice des rapports humains. une morale grossière ne force pas l'empathie pourtant nécessaire
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 octobre 2018
    Tres beau film esthetiquement, des moments de grace. Mais le sujet est beaucoup trop grave et effrayant pour des enfants. Mon fils de 7 ans est sorti de là en me disant : j espere que je vais tout oublier. Moi meme, je suis restee sur ma fin et le sujet ne m a pas plu.
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 octobre 2018
    Après avoir entraîné petits et grands du côté de l’Afrique de Kirikou puis du côté de l’Orient d’Azur et Asmar, c’est à Paris que Michel Ocelot fait évoluer sa nouvelle petite héroïne du nom de Dilili. Quoi ! À Paris ! Quelle déception ! Fini le dépaysement… Pas du tout, car il ne s’agit pas du Paris d’aujourd’hui mais de celui de la Belle Époque ! Dans ce cas, quel enchantement ! Quel bonheur que de se promener dans un Paris qui méritait bien son surnom de Ville-lumière. Paris qui attirait les savants, les chercheurs, les inventeurs, les artistes lyriques, les compositeurs, les peintres, les écrivains, etc. Quelle ville attrayante !
    Bon, cela est vrai, sans nul doute, mais ne nous emballons pas, semble nous dire Michel Ocelot dès le début du film. Car si la petite métisse kanake Dilili est à Paris, c’est parce qu’on l’y a fait venir de force pour l’exposer, avec quelques-uns de ses compatriotes, aux yeux des badauds. Mais le plus terrible ne se trouve pas dans ces sortes de « zoos humains » que l’on constituait à l’époque des colonies car, comme l’affirme lui-même Michel Ocelot dans une interview, au moins « les gens » s’intéressaient « à d’autres vies que la leur ». Le plus terrible, ce sont les préjugés et les racismes. La petite Dilili ne se sent nulle part tout à fait chez elle, sa peau de métisse semble trop claire aux autres kanaks et trop foncée aux Parisiens dont certains se croient obligés de l’aborder en lui parlant « petit nègre » !
    Grande est leur surprise, à ceux-là, lorsqu’ils se rendent compte que la petite fille possède à la perfection la langue de Molière et la parle mieux qu’eux ! C’est que Dilili a été à bonne école ! Son institutrice ne fut rien moins que Louise Michel en personne au temps où elle dut vivre en déportation en Nouvelle-Calédonie. Louise Michel que la petite Dilili retrouve à présent à Paris pour son plus grand bonheur !
    Car Michel Ocelot prend le parti de nous faire visiter le Paris de ce début du XXème siècle en compagnie de Dilili et d’Orel, un garçon, livreur de profession, qui s’est pris d’amitié pour elle. Filant à toute allure sur le triporteur de ce dernier, les deux amis multiplient les rencontres les plus inouïes. Certes, leur chemin de découverte démarre avec un Ernest Renan renfrogné, incapable de les renseigner sur le Paris de son époque, mais il se poursuit avec les rencontres fabuleuses des plus grands savants et artistes de ces années. La Ville-lumière en regorge, de ces grands noms : Louis Pasteur, Gustave Eiffel, Alberto Santos-Dumont, Toulouse-Lautrec, Claude Monet, Auguste Renoir, Edgar Degas, Pablo Picasso, Auguste Rodin, Claude Debussy, Erik Satie (jouant une de ses « Gnossiennes »), Marcel Proust, etc. Impossible de tous les citer. Ils sont tous là et c’est un des bonheurs de ce film que de les y repérer.
    En les énumérant, j’ai laissé à dessein de côté les noms des femmes, non pas pour les ignorer, au contraire, mais pour souligner leur rôle dans ce film. Car Michel Ocelot ne se contente pas d’aligner des vignettes ni de nous faire feuilleter le somptueux album des célébrités de la Belle Époque. Ce ne serait déjà pas mal, mais il fait bien davantage, il raconte une histoire en nous faisant entrevoir la face cachée de la Ville-lumière, celle des bas-fonds, celle des égouts, celle qui se complaît dans ses ténèbres. Pour ce faire, il puise dans un héritage qui semble droit venu des romans-feuilletons ou des romans populaires tels qu’en écrivaient, par exemple, un Eugène Sue, un Paul Féval ou un Ponson du Terrail. Et il le fait avec autant de talent que ces derniers, car, bien sûr, les genres littéraires que privilégiaient ces écrivains n’ont pas moins de grandeur que les autres.
    Le Paris de la Belle Époque, Michel Ocelot l’imagine assombri par les machinations sordides d’une société secrète dont les membres se font appeler les « mâles-maîtres », société qui s’est jurée d’anéantir toute émancipation des femmes et qui, pour ce faire, s’emploie à enlever des petites filles afin de les asservir. Avec cette histoire, le cinéaste oriente son film non seulement du côté des romans populaires mais aussi du côté d’un cinéma clairement engagé en faveur de la cause des femmes. Et ce sont ces dernières, justement, qui ont le beau rôle pour accompagner Dilili et Orel dans la résolution de leur enquête et dans la mise en échec des « mâles-maîtres » esclavagistes. Des femmes émancipées, précisément, du genre de Louise Michel dont j’ai déjà parlé, mais aussi de Colette, de Camille Claudel, de Sarah Bernhardt, de Marie Curie et d’Emma Calvé, une des grandes cantatrices de cette époque, celle qui s’engage la plus résolument aux côtés de Dilili et Orel. Face à de telles femmes les kidnappeurs de petites filles n’ont aucune chance d’avoir le dernier mot !
    Bien sûr, en racontant une histoire qui se déroule au temps de la Belle Époque, Michel Ocelot nous parle tout autant d’aujourd’hui. La cause de l’émancipation féminine que le cinéaste défend doit encore mener bien des combats. Les petites filles que les « mâles-maîtres » revêtent d’un habit noir et obligent à marcher à quatre pattes nous renvoient à des images très contemporaines. Certes notre regard se tourne aujourd’hui du côté du sort réservé aux femmes chez les islamistes radicaux, mais le film de Michel Ocelot nous rappelle aussi que notre histoire d’occidentaux est loin d’être exemplaire. Nous aussi, nous avons à changer nos regards et à convertir nos manières d’être, ce film d’un homme indigné par ce que l’on fait encore trop souvent subir aux femmes nous y invite à bon escient. 9/10
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 octobre 2018
    Après avoir vu la bande annonce, la similitude des voix et intonations avec Azur et Asmar était confondante ... Au point que j'ai vérifié si les interprètes vocaux étaient différents ? Et oui ! Surprise ! Dans les deux films ce ne sont pas les mêmes personnes qui prêtent leurs voix pourtant étonnantes de similitude... Cela ayant comme effet gênant d'avoir le cerveau qui renvoie sans arrêt aux personnages d'Azur et Asmar. C'est donc un peu sur la réserve que j'ai été voir le film.

    Au bout d'un moment, le "problème" sonore est passé au second plan, escamoté par la beauté du graphisme, les heureuses rencontres de Dilili avec des personnes ayant magnifiquement marqué cette époque. Et aussi par l'histoire elle-même qui est loin d'être vaine ou un simple prétexte à faire revivre Paris, ses lieux et les personnes célèbres de la Belle Epoque. C'est une histoire qui fait plein de liens subtiles avec notre époque et qui donne à réfléchir. Ce film porte l'espoir que l'humanité peut lutter contre toutes les formes d'emprise, par l'indépendance d'esprit qui permet de garder de la lucidité, et également grâce aux qualités de coeur.

    Outre le graphisme éblouissant dans ses moindres détails (comme dans les autres films de Michel OCELOT), la beauté de la musique, des voix qui chantent, parachève à merveille ce travail de "joaillerie" (l'étalage des bijoux visible dans la bande annonce est déjà subjuguant, parmi d'autres merveilles, dont les boiseries, les tentures, les vêtements, chaque lieu de Paris visité) le moindre détail est un vrai travail d'orfèvre que ce soit dans la magnificence ou le délabrement, tout est magnifiquement rendu.
    Un grand enchantement et des pistes de réflexion de surcroît : c'est vraiment un film d'animation à voir, revoir et recommander. Chapeau !
    M. T. Befan
    M. T. Befan

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2018
    D'abord, débarrassons-nous des points négatifs : les intonations des dialogues faisaient vraiment "enfants qui récitent leur poésie devant la classe" (ce qu'on arrive à comprendre pour Dilili mais un peu moins pour les autres); on passe un peu trop de temps sur les grandes figures de l'époque spoiler: (quelles étaient les chances que Dilili et Orel rencontrent entre autres Toulouse-Lautrec, Marcel Proust, Marie Curie, Debussy et le Prince Edward en moins de deux jours ?)
    ; Ocelot se concentre un peu trop sur les images et pas assez sur l'histoire (le sort des méchants est résumé en un monologue d'un personnage pendant le générique) et l'image de synthèse est à certains moments très maladroite.

    En dehors de ces quelques détails : l'imagerie est absolument magnifique avec un Paris finement reconstitué, la musique est superbe, l'animation très bonne et l'histoire prenante bien que peu développée. Dilili est un personnage très appréciable malgré une certaine tendance à vouloir absolument être une petite fille parfaite. Le thème spoiler: de l'oppression des femmes
    que le film présente pourrait en rebuter certains, mais l'histoire l'exploite de manière très correcte, sans en faire trop ni pas assez spoiler: (et rappelle que toutes les luttes anti-discriminations ont besoin autant de personnes actives que d'alliés pour réussir à changer les choses)
    .

    En somme, un très chouette film. Perfectible certes, mais néanmoins bon et à montrer à tout le monde. A croire que le cinéma français n'est bon qu'en animation ^^
    PaulGe G
    PaulGe G

    101 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 octobre 2018
    superbe aventure dans le paris de la belle époque ou toutes les célébrités ont une petit rôle. le dessin magnifique, l'animation savoureuse. il faut sauver des petites filles séquestrées par d'affreux bonhommes . le racisme, la maltraitante féminine, la secte et la vie parisienne et ses flonflons , un joyeux mélange qui ravira petits et grands , on en redemande, c'est charmant, désuet, magnifique.
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