Mon compte
    Les Garçons sauvages
    Note moyenne
    3,1
    1072 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Garçons sauvages ?

    95 critiques spectateurs

    5
    14 critiques
    4
    16 critiques
    3
    18 critiques
    2
    17 critiques
    1
    14 critiques
    0
    16 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    gabdias
    gabdias

    77 abonnés 1 764 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 novembre 2018
    On ne pourra pas reprocher à Bertrand Mandico de tenter une fable en noir et blanc aux personnages burlesques et aux dialogues aux frontières du réel autour d’un scénario fantastico-onirique, un monde nouveau s’appuyant sur des hallucinations visuelles violentes. Mais l’ensemble est déplaisant, peu intense et fout la nausée. Perso je n’adhère pas .
    FaRem
    FaRem

    7 686 abonnés 8 966 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2018
    "Les garçons sauvages" est en quelque sorte le prolongement de tout ce que Bertrand Mandico a fait avant avec ses nombreux courts-métrages. Non pas au niveau de l'histoire, bien sûr seulement, le réalisateur a depuis toutes ces années l'habitude de nous proposer des histoires particulières et originales. Et pour ce qui est de son premier film, on peut clairement dire que c'est très original et particulier. C'est un film difficile à cerner qui se dévoile et nous surprend au fil des minutes. D'emblée on est plongé dans un univers proche du nôtre, mais quand même différent comme on s'en rend compte rapidement. On a aucune idée sur l'époque et pas même sur la nature de ces personnes qui ont une certaine particularité sur laquelle le réalisateur insiste fortement tout au long de ce film. S'il y a vraiment quelque chose qui sort du lot, c'est ce rapport au sexe, que ce soit l'acte, mais aussi l'organe. Ce qui commence tout d'abord comme une immersion dans un original camp de redressement pour adolescents à problèmes se transforme peu à peu en une expérience surprenante une fois arrivée sur cette île mystérieuse. Peut-être que si j'avais fait attention à la distribution, j'aurais pu voir venir ce qui arrive, spoiler: car les personnages sont joués par des actrices
    , mais là, je dois dire que je ne m’attendais pas du tout ça. Au-delà de l'histoire qui a déjà quelque chose de fascinant, c'est surtout l'expérience dans son ensemble qui marque et surprend. Le réalisateur propose quelque chose d'unique et envoûtant se déroulant dans un univers érotico-mystique à l'ambiance onirique. La photographie en noir et blanc, les décors aussi minimalistes que superbes, l'habillage sonore, tout est fait pour rendre l'expérience aussi captivante que déconcertante. Je ne suis pas sûr d'avoir tout compris, mais c'est un film, ou plutôt OFNI, réussi qui a le mérite d'être très original.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 septembre 2018
    Le film le plus envoutant de l''année. Un voyage dans un imaginaire riche et sans cesse surprenant . Des actrices inspirées et une musique sublime.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    40 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 août 2018
    Le film est en noir et blanc avec quelques scènes en couleurs (généralement oniriques). Dans une île tropicale (La Réunion), au début du XXe siècle, 5 adolescents de bonne famille sont amoureux de leur professeur de lettres spoiler: et sous l’effet de l’alcool, à l’occasion d’un pique-nique dans un champ de cannes à sucre, ils se masturbent devant elle (scène ayant entrainé la sortie de quelques spectateurs) et la ligotent à moitié nue sur un cheval qui s’enfuit au galop, provoquant sa mort.
    Malgré leurs mensonges pour se disculper, ils sont jugés coupables et condamnés à quitter l’île, pris en charge par un capitaine qui transforme les loups en agneaux. Il les attache sur son bateau, les nourrit de fruits exotiques poilus et gagne une île, non répertoriée sur les cartes, à l’odeur d’huitre et à la végétation luxuriante. Le film provoque un véritable choc émotionnel car sortant de l’ordinaire, tant par la forme que le fond : film baroque, conte fantastique, à la belle photographie en noir & blanc, rappelant l’expressionisme allemand, ambiance de romans d’aventures façon Jules Verne [« Les enfants du capitaine Grant » (1868), « L’île mystérieuse » (1875)], création d’une flore insulaire originale mais aussi performances des actrices, discours sur un monde meilleur dirigé par des femmes et plein de sensualité, rejet de la violence des hommes [cf. « Sa majesté des mouches » (1963) de Peter Brook où des adolescents, naufragés sur une île, retournaient à l’état de barbarie], bande son éclectique (« danse de la fée Dragée » de Piotr Tchaïkovski, jouée au célesta, « Barcarolle » des « Contes d’Hoffmann » de Jacques Offenbach et même Nina Hagen), sans oublier Pierre DESPRATS pour la musique originale. .
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    610 abonnés 2 798 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juillet 2018
    Choc visuel de tout instant, déroute totale, nous sommes victimes d’un phénomène insulaire au point de perdre nos repères, nos marques, nos attributs dans cet au-delà des apparences que constituent ces Garçons sauvages. Relecture sadienne, si l’on peut dire, de Sa Majesté des mouches, le film s’érige en vaste récit d’apprentissage au terme duquel l’homme quitte son enveloppe barbare au gré de vicissitudes physiques et morales ; la renaissance de l’humanité couronne ce long et périlleux baptême désacralisant le phallus sceptre de pouvoir pour privilégier le mundus… Pierre Louÿs n’est pas loin ! La tempête esthétique explose dans l’œil cinéphile de ses mille et une références magnifiquement parsemées et constitutives d’un tout homogène qui fait sens ; le spectateur oscille entre malaise et fascination devant cet objet cinématographique unique, odyssée sexuelle foisonnante. Acteurs parfaits, composition musicale géniale, réalisation fourmillant d’idées plus audacieuses et pertinentes les unes que les autres… Bertrand Mandico signe un conte adolescent troublant et admirable à la puissance graphique sans précédent, trouvant sa place à côté de monuments du cinéma tels qu’Orange mécanique. Chef d’œuvre.
    Glouyie
    Glouyie

    15 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2019
    Film qui dépayse complètement, aux images fantasmagoriques à la composition très riche et travaillée qu'on voit peu aujourd'hui. Il faut accueillir ce film avec un esprit ouvert pour bien l'apprécier.
    djams
    djams

    30 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juin 2018
    Je trouve grotesque l'idée principale du film selon laquelle les filles seraient plus portées par la gentillesse que les hommes qui seraient eux plus violents. Cette croyance vient sûrement du fait que les femmes n'ont jamais vraiment été au pouvoir. Si elle l'étaient je suis sûre qu'elles feraient pareil que les hommes. J'en suis une de femme donc ce n'est pas de la misogynie de ma part juste du réalisme de l'égalité des sexes...
    virgileblacksmann
    virgileblacksmann

    20 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mai 2018
    Deux étoiles pour l'effort esthétique ! En effet il y a un univers dans ce film, on ne sait pas très bien dans quelle mesure on est dans la réalité ou dans l'onirisme, et c'est plutôt réussi. Et puis le noir et blanc, n'est-ce pas, ça vous habillerait un épouvantail pour le festival de Cannes.
    L'histoire est ce qu'elle est, j'avoue avoir renoncé à approfondir cette intrigue androgyne dans laquelle on voit les couilles tomber comme châtaignes en automne (et pour les effets spéciaux il faudra retravailler, parce qu'on a beau savoir que les prothèses sont en plastique, il aurait phallu (sic) les acheter ailleurs que dans un magasin de jouets) .
    Mais pour le jeu des acteurs, c'est-à-dire, en majeure partie, des actrices, comment dire... s'ils semblent tous en décalage, hors du coup, faux, faut-il en déduire qu'ils sont mauvais? Je ne pense pas. Je pense surtout qu'ils ont été mal dirigés. Ainsi, l'actrice qui joue cette femme mystérieuse (celle qui dit que cette île est une huître, et qu'elle en est la perle - mon Dieu qui a inventé une réplique pareille ?? - ) m'a fait l'effet d'une sorte de Charlotte Rampling du pauvre, tellement elle semble vouloir à tout prix, mais vainement, nous clamer à quel point elle est FA-TA-LE . Oui, en quelque sorte, cette séance de cinéma m'a été fatale.
    konika0
    konika0

    25 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2018
    Tu veux une figue ? Attention mesdames et messieurs, on tient là l’objet le plus WTF de l’année. Vous voilà prévenus. Quatre ados dont les hormones bouillonnent à en faire péter la cocotte dans la minute passent en jugement après avoir fait subir quelques sévices à leur prof de français. Les parents bon chic bon genre vont opter pour une solution aussi radicale qu’originale, les confier à un vieux loup de mer qui saura les apaiser. On est dans le bain dès les premières minutes. Le noir et blanc et la couleur alternent. Le cadre est rogné. Les plans sont totalement barrés. Semence et grimaces éclaboussent l’écran. On renoncera à parfaitement comprendre le délire sous LSD auquel on assiste, on s’extasiera en revanche devant tant de beauté formelle. Cela faisait combien de temps que l’on avait pas vu de la couleur au cinéma ? Si longtemps que ça ? Certainement depuis le chaos absolu de The Neon Demon. Alors c’est sûr, j’ai pas pigé pourquoi le N&B est si présent (serait-ce justement pour mieux faire surgir la couleur?), je suis pas bien sûr non plus que tout ça soit du meilleur goût ni même très fin. Mais avouons tout de même qu’on tient là un véritable cinéma de la sensation. Les choses les plus incongrues y sont palpables, odorantes, goûtues. On est à la fois fasciné et dégoûté. Et quelle liberté. Vous ne verrez ici ni concession ni convention, à l’image de ces plans en studio kitsch où la mise au point se fait sur des herbes factices au premier plan plutôt que sur les personnages eux-mêmes. Factice … nous y sommes. Car ici tout est faux, même le corps l’est. Tout n’est que prothèse, illusion ou délire. L’homme et la femme se confondent, mutent. Et justement quelle classe ces ados dans le vent qui peuvent rappeler les personnages de Sa Majesté des Mouches. Reste que la morale de l’histoire semble finalement bien banale : L’homme, débarrassé de ce qui le définit comme tel devient alors un être civilisé. La femme, c’est l’homme qui a évolué. Tout ça pour ça ? Probablement et c’est là la faiblesse de ce superbe exercice de style réservé à un public averti.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    23 abonnés 870 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2018
    Une excellente surprise que ce film d'auteur, délibérément formaliste, avec beaucoup de belles images. Si l'on vient au début du dernier tiers du film à douter de ce qu'il ne soit qu'une volonté esthétique, la fin, absolument magnifique, donne toute sa cohérence à l'ensemble. La métamorphose finale est grandiose. Le message est très fort et on est bluffé par la performance des acteurs/actrices. A marquer d'une pierre noire et blanche pour l'année 2018.
    BigDino
    BigDino

    7 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2018
    Cinq étoiles, non pas que le film soit parfait, mais il se dégage de l'ensemble une telle originalité et une telle déferlante d'idées qu'il serait vraiment dommage de passer à côté. Cinéma psychédélique mais non cryptique, Les Garçons sauvages est un film d'aventures couplé à un parcours initiatique sous psychotropes, le tout assaisonné de références.. Le tout servi par des flashs colorés sur un noir et blanc baroque. Les actrices sont formidables et Les garçons sauvages est pour le moment le plus grand choc de cette année.
    pitch22
    pitch22

    150 abonnés 680 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 avril 2018
    Cet ofni, aux allure pseudo-poétiques mais chargé de violences indigestes, nous entraîne dans une aventure décalée aux chemins obscurs. L'ensemble se retrouve gâché par un traitement de sens trop tardif et mal exploité. Les passages sur l'île aux plaisirs confinent parfois au ridicule, par répétition et par choix d'effets cheap, qui n'ont en rien l'élégance du cinéma de Cocteau. Le style rétro-désuet, aux accents surréalistes et souligné par un cadre d'image aux angles arrondis, sert un projet discursif lourdingue, longuet et, pour finir, vain. Ce qui désole, plus encore que les longueurs inutiles, c'est le fond du sujet. On réalise que ce film attribue et associe la violence au sexe masculin, faisant de l'arrivée du sexe féminin spoiler: (par transformation des garçons en filles via leur contact avec la nourriture de l'île)
    la solution aux problèmes de non intégration sociale. Confondant genre et sexe, chimie et apparence, on tombe de plus dans l’écueil ô combien sexiste de la naturalisation des comportements. En cela, l'histoire qui se veut queer, ne l'est que superficiellement et s'avère, en réalité, une injure complète aux enseignements de la sociologie queer: Bertrand Mandico n'a absolument rien compris. C'est une arnaque. Comme le synopsis qui parle d'échouage sur une île alors que c'était voulu. Certes, le style peut sembler séduisant, encore qu'on nous inflige pas mal d'horreurs (comme une sorte de crucifixion, des phallus qui se détachent du corps, un ventre qui s'ouvre par magie). mais sérieusement, on ne peut percevoir dans ce film autre chose qu'un ratage spéculatif.
    Acidus
    Acidus

    651 abonnés 3 672 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2018
    Voici un bien étrange film. En regardant "Les garçons sauvages", le spectateur est plongé quelques décennies en arrière, dans les années 70 pour être précis. On ressent l'influence du Giallo chez Bertrand Mandico et notamment de Mario Bava. Ce film de genre mélange le fantastique avec l'érotisme sans oublier son ambiance un brin horrifique. Je ne suis pas sûr d'avoir compris toute la symbolique du coeur de l'intrigue ( spoiler: le changement de sexe des protagonistes
    ) mais il n'est pas nécessaire de connaître la direction choisie par un cinéaste pour apprécier son oeuvre. Il suffit de se laisser porter par l'histoire, son onirisme, sa sensualité mais aussi sa violence. Le réalisateur nous embarque dans son trip cinématographique, à la fois visuel, sonore et cérébral. Cette histoire aurait bien eu sa place dans un numéro de Métal Hurlant. "Les garçons sauvages" est clairement une oeuvre clivante que tout le monde ne pourra pas apprécier. Pour ma part, sans crier au génie, j'ai apprécié cette petite curiosité, à mille lieues de ce que l'on voit habituellement sur nos écrans, grands ou petits.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 avril 2018
    Future is trans. Mandico signe son premier long métrage en forme de manifeste transgenre qui suit le parcours du gang du titre. Cinq garçons violent et tuent leur prof. Comme punition, ils seront prisonniers d'un capitan sadique qui leur mènera en bateau sur in île mystérieuse. La végétation et les nourritures de l'île, riches en hormones, transformeront les garçons en femmes. La clairvoyance suite à la transformation, feront des nouvelles-nées des révolutionnaires prêtes pour la bataille finale contre le système.

    Les garçons sauvages comme début sur le grand écran et un artefact très puissant. D'abord comme oeuvre politique. Un coup de poigne sur la table pour détruire la construction sociale du genre. Cinq actrices qui jouent des garçons qui deviennent femmes. Chaque une d'elles offrent des performances formidables. L'ensemble est capable d'adapter sans cesse leur art à la métamorphose des personnages. Elles changent leur registre, explorant leur côté masculin mais aussi exploitant leur puissance féminine. Chaque une joue deux personnages qui s’entrecroisent sans arrêt à l'intérieur du même corps. Tantôt l’androgynie émerge, tantôt les stéréotypes de genre, bien assumés comme partie de l'histoire par contre, dénouent la complexité du jeu des actrices pour transporter leur rôles à un des deux extrêmes possibles.

    En tout cas, le film a une forte charge sexuelle. Parfois suggérée, comme les poteaux phalliques en pierre, clin d’œil directe à Querelle le référent principal d'un si fétichiste film; ou aussi comme la sève des plantes sur l'île, qui flue comme le sperme. Mais de fois beaucoup plus explicite, comme le viol de la prof, ou sa tête finit couverte d'éjaculations ou la transformation corporelle des garçons en plan rapproché, nous faisant voir comment leur pénis tombe par terre pour nous faire découvrir leur vagin. Une alternance entre le symbolisme et la provocation qui contribue à renforcer l'identité du film: une oeuvre fluide qui fuit de tout cadre.

    Cette montagne russe dans l'évolution des personnages s'adapte très bien à l'image du film: chaotique, qui change de format, qui passe du flou au focus et du noir et blanc au couleur selon les émotions, très proche du style de Guy Maddin: Une narration qui avance en flottant dans l'air, de façon presque spontanée sans que les variations de l'image d'une scène à l'autre empêchent le récit d’aboutir. Parce qu'au delà du poids politique du film, l'expression artistique reste aussi unique. Non seulement par la liberté du réalisateur au niveau technique, mais aussi grâce à son imaginaire blindé de référents -Portier de nuit, La mort de Maria Malibran - incrustés dans le monde personnel d'un artiste surréaliste ////////////////// Encore plus de fautes et d'erreurs sur hommecinema.blogspot.fr
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 avril 2018
    Nul et archi nul, mal fagoté, mal joué, mal monté, obsédé du cul. Ridicule. D’ailleurs nous étions deux dans la salle.
    Ce n’est avec ça que les critiques professionnels se rachèterons.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top