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34 abonnés
467 critiques
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1,0
Publiée le 15 février 2018
c'est dune platitude a mourrir. c'est long !!! et sans aucun intérêt. la seule vraie scène qui retient le suspens elle dure 1 à 2 mn et où il s'est qu'elle l'empoisonne pour le garder. c'est bien joué mais pas au point de décrocher un oscar.
On adore Daniel Day Lewis, une fois de plus monstrueux de génie et d'abnégation. Sa jeune partenaire n'est pas en reste, digne et fière elle est belle et bien présente face à son pygmalion transi prisonnier des convenances mais surtout d'une maniaquerie de vieux célibataires associés à l'amour sans concession à son art. C'est sans compter avec sa nouvelle muse, aussi transie que vénéneuse, une mante qu'on ne voit pas venir pour une histoire d'amour unique et troublante. Un grand film lancinant digne d'un thriller psychologique. Site : Selenie
Superbe portrait d'un créateur démiurge. Surement un auto portrait du réalisateur. Touchant et fascinant. Mise en scène élégante et inventive, très loin de l'académisme des films d'époque hollywoodiens. Daniel Day Lewis est encore une fois génial. Pourvu que ce ne soit pas dernier film !!
Une histoire d'amour qui ne respire pas la passion entre ces deux personnes qui finalement se sont bien trouvées puisqu'ils ne semblent jamais aussi heureux que lorsque l'histoire prend cette tournure étonnante. Les deux personnages ne sont pas les plus attachants du monde seulement leur évolution est très intéressante. Il y a tout d'abord Reynolds Woodcock, cet artiste très doué, qui malgré sa discrétion en impose naturellement grâce à son charisme puis il y a sa belle et sa muse, Alma qui est très effacée, mais qui peu à peu va devenir indispensable. On peut presque regretter que les deux ne soient pas au "top" au même moment pour rendre plus intéressants ce rapport de force et cette relation. Vicky Krieps qui se révèle au fil des minutes est superbe et parvient à tenir tête à Daniel Day-Lewis qui est impeccable. Il ne faut pas non plus oublier Lesley Manville qui malgré un second rôle très discret est convaincante. J'ai pris plus de plaisir devant ce film que devant "Inherent Vice" qui ne m'avait fait aucun effet. Ce "Phantom Thread" est un film élégant, très bien mis en scène et parfaitement interprété. L'immersion dans cet univers et dans les années 50 est totale. L'histoire ne m'a pas totalement transporté, car il y a quelques longueurs et j'attendais peut-être quelque chose de moins subtil, simple goût personnel, mais j'ai passé un bon moment.
la classe a tout instant. la classe des comédiens stupéfiants, la classe de la mise en scène droite et inflexible, la classe du montage sans faille . l'amours difficiles d'un homme rigide et souvent glacial, et d'une femme presque soumise, mais volontaire et sur d'elle. le scénario est brillant et délicieusement pervers. un film comme on aimerait en voir tant.
L’affrontement de deux personnages dans une relation amoureuse peu banale est finement disséqué mais un déferlement de beauté et de raffinement de l’image et du son étouffe le propos.
Un film d’une construction très fine , délicate mais lourd de signification comme cette maison de couture... bravo ! On a du mal à sortir de la salle de cinéma tellement on est transporté .
À part l’exceptionnelle qualité de l’image du film due à un tournage sur un support argentique, les qualités intrinsèques de ce film sont très moyennes. L’histoire ressemble plus à une adaptation d’une œuvre de Jane Austin ; il fait passer les films d’époque pour des parangons de modernité. Le monde de la mode étant dominé par des hommes qui font des robes pour les femmes, j’attendais de ce film autre chose. Et, au vu de la durée du film, son contenu est bien faible.
Un très beau film retraçant les heures d'une grande maison de couture londonnniene Woodcock dans les années 1950 et le monde huppé fréquentant cette maison dirigée pat le frère et la soeur et l'arrivée d'une nouvelle recrue boulverse ce petit monde c'est très bien joué par Daniel Day Lewis c'est élégant à voir
J’ai trouvé des traits de caractère communs entre Yves St Laurent (chez Bonello) et ce Reynolds Woodcock (s’il a existé?).
Deux personnalités excessives (bipôlaires?), parano, mégalo, capricieuses, fragiles, tyranniques, etc…
Le film est flamboyant, avec un côté Todd Haynes au meilleur de sa forme… avec peut-être, davantage de démesure. Aux côtés de Day Lewis, la comédienne Vicky Krieps que je n’avais jamais remarqué avant (Moebius) est superbe de sensibilité. La reconstitution est soignée et certaines scènes, très intenses….. Ce n’est pas le sujet en soi, qui fait la réussite du film; c’est la façon de P.T. Anderson de nous le présenter
Élégant et troublant, ce nouvel opus d'un cinéaste majeur dépasse l'exercice de style le film référentiel et s'avère être une étude de mœurs fascinante, tout autant qu'un bel objet esthétique (photo, décors, costumes), sans formalisme ostensible. Daniel Day-Lewis et ses deux partenaires féminines sont remarquables.
Comme toujours, Paul Thomas Anderson signe encore ici un film très riche visuellement, avec une sensationnelle photographie rehaussée par une Bande Sonore au diapason. Je me suis surpris parfois à faire un lien avec le cinéma léché de L. Visconti, parfois même saupoudré de Sir Alfred, mais bizarrement aussi avec le CAROL de Todd Haynes, qui nous replongeait dans des temps à jamais révolus où la création - la beauté et la légèreté n'avaient pas encore fait place nette à l'efficacité et au pragmatisme à tous crins. Daniel Day-Lewis - Vicky Krieps & Lesley Manville sont formidables. Un Beau film réalisé par un sacré Cinéaste sur la création et les rapports humains complexes qui parfois en découlent.
Mon coup de cœur de l'année! Une merveille d'interprétation de DDL, véritable génie. Une réalisation splendide avec une musique parfaite. Un film qui marquera l'histoire.
Presque quatre ans après l'incompris et soporifique Inherent Vice, Paul Thomas Anderson revient en force avec son nouveau film nommé Phantom Thread ! Un long-métrage qui a été présenter aux Oscars de cette année et dont Daniel Day-Lewis a annoncé que ce film serait bien le dernier de sa carrière... La nouvelle création de PTA s'avère visuellement époustouflante, se déroulant dans l'univers de la mode au milieu des années 50. Surtout lorsqu'un couturier renommé (Day-Lewis) décide de prendre comme muse une parfaite inconnue (Vicky Krieps). Le metteur en scène continue son obsession pour les plans parfaits - The Master - sa maîtrise nous laisse sans voix. Chaque cadrage, chaque petit détail bénéficient d'une impulsion viscérale. Des costumes (indispensables) vraiment admirables dont les robes défilent sous nos yeux à une telle vitesse ! La musique de Jonny Greenwood (qui avait composé A Beautiful Day) sert à nouveau d'élan fusionnel. Ses mélodies hypnotisantes au piano sont sensationnelles ! Paul Thomas Anderson allie le suspense, la romance et le drame, l'effort fait même le grand écart vers la satire. Celle qui rend inconfortable par son humour noir et dont le climat malsain surprendra jusqu'à la fin. Et pour la première fois de sa carrière, le cinéaste met une femme (et même deux, si on compte Lesley Manville) au centre de ses préoccupations. Vicky Krieps a réellement confiance en ses moyens ! S'avérant à la fois la rose et maudite de l'histoire. Daniel Day-Lewis est impérial, un tempérament très complexe dont ses intentions demeurent mystérieuses. Malgré ses quelques longueurs, Phantom Thread est un film perturbant, froid et bien réalisé dont les moments de grâce ne finiront pas de hanter ! Paul Thomas Anderson est vraiment dans une classe à part...
Phantom Thread est un ravissement de par son écriture, subtile et nuancée, de par l’habilité de sa mise en scène qui laisse de la place aux acteurs pour s’exprimer, sans oublier de mentionner la sublime composition musicale de Jonny Greenwood. À la fois mystérieux à l’image de son titre et également beaucoup plus accessible que des œuvres comme The Master ou Inherent Vice, le film est une démonstration d’une certaine idée du grand cinéma.