Derniers Avis : Phantom Thread - Page 4

Entre classicisme et modernité la plus absolue, Paul Thomas Anderson réalisait en 2017 ce film somptueux. En nous brossant le portrait de Reynolds Woodcock, créateur de mode fictif du Londres des années 50 – éblouissant Daniel Day-Lewis – le cinéaste américain nous plongeait au cœur d’un système intérieur de petites habitudes millimétrées et minutées entre le couturier et sa sœur – géniale Lesley Manville – que va venir troubler l’arrivée d’une femme dans la vie du premier, jusqu’ici célibataire impénitent tout dévoué à son art. Celle-ci – Vicky Krieps, tout en retenue – va progressivement dérégler le protocole créatif mis en place depuis des années par la fratrie, et inventer des stratagèmes étonnants (!) pour obtenir l’attention de son futur mari. En imposant son thème, son style et sa grammaire, Paul Thomas Anderson accouchait ni plus ni plus de ce qu’il convient d’appeler un chef-d’œuvre sur l’amour, la création et le pouvoir. Éblouissant du début à la fin.

J'ai attendu et attendu pour voir Phantom Thread. Je m'attendais à quelque chose de complètement différent de ce qu'est ce film. J'attendais le chant du cygne mais c'était plutôt un chant de canard boiteux. Daniel Day-Lewis est excellent comme dans tous les rôles qu'il joue dans d'autres productions. Mais Alma Elson (Vicky Krieps) m'a tapé sur les nerfs pendant tout le film. Il y a de bien meilleures actrices qui auraient pu jouer ce rôle. Le film a tellement de fils à retordre (jeu de mots). L'histoire aurait pu se dérouler en éventail pour créer une expérience plus profonde et plus cérébrale. Et une fois de plus un film qui aurait pu se terminer à un moment idéal et qui aurait été très efficace. Ça a continué pendant une vingtaine de minutes avec juste beaucoup de bêtises et d'informations inutiles qui n'ajoutaient pas grand-chose a l'histoire. Cela semblait être une tentative désespérée de sauver le film tout entier. Pour moi Daniel Day-Lewis était génial mais il a choisi un mauvais film pour prendre sa retraite...

Reynolds Woodcock (Daniel Day Lewis) est un couturier reconnu. Il collectionne aussi les conquêtes (il choisit une jeune fille avec qui il vit quelque temps jusqu’à s’en lasser et demander à sa sœur qui vit avec lui de la faire partir), jusqu’au jour où il rencontre Alma (Vicky Krieps) qui s’accroche un peu plus que les précédentes et lui tient aussi un peu plus tête.
Le film est très esthétique bien sûr, c’est très adapté vu son sujet. On voit le travail du créateur qui ne s’autorise quasiment aucun temps mort et est donc invivable, il est interdit de le perturber dans ses réflexions et sa créativité.
Le personnage du couturier est à la fois fascinant car c’est un génie, mais aussi insupportable en tant que personne. Le film nous met réellement dans la peau d’Alma finalement.
Leur relation nocive est intéressante, le film prend le temps de montrer la dégradation de leur couple et le « secret » en même temps de leur longévité, révélé en fin de film.
Les décors, les costumes sont magnifiques, on est totalement dans l’ambiance raffinée et élégante de l’époque, c’est très beau.
Pour finir, les trois acteurs principaux sont très justes : Daniel Day Lewis en génie capricieux invivable, Vicky Krieps en amoureuse patiente qui ne se laisse pas faire pour autant et Lesley Manville qui a cette relation si privilégiée avec son frère, froide avec l’entourage.

Décidément les films de PTA ne sont pas fait pour moi. L'ambiance est froide, pesante presque étouffante. Les personnages sont vraiment très bien joué, je dois l'avouer. Mais les 2personnages principaux du film sont insupportables et énervants. Donc non seulement on a aucun attachement envers eux mais j'en suis même venu à exprimer de l'antipathie pour eux.
Donc en résumé on a une ambiance froide, des personnages froid et pas la moindre espèce d'émotion envers eux. Les pires malheur pourrait leur arriver que cela me laisserait de marbre.

Toujours dans l''élégance Daniel day Lewis nous gratifie encore de son talent dans son rôle très austère envers lui même et les autres et qui s'entoure d'actrice aussi séduidante que talentueuse également, en particulier Vicky Krieps, tanto gentille tanto acide, possessive, jalouse. Deja responsable de l' excellent et glaçant There will be blood, Paul Thomas Anderson, nous comte l'histoire d'un grand couturier qui rencontre sa muse dans un restaurant, contre vents et marrés, qui deviendra sa femme, un mariage galvaudé, à la vie et à la mort, c'est clair. Le réalisateur filme tous les détails ce qui rend le tout intéressant et son Angleterre des années 50 est magnifique. Très bonne interprétation. Les femmes sinueuse et méchante prennent le dessus sur monsieur Woodcock. La cuisine est appétissante mais mortelle.

Magnifique
Bel esthétisme
Acteurs magistraux
Scénario original
Histoire de passion
La mode, le pouvoir et l élégance

Paul Thomas Anderson qui retrouve Daniel Day Lewis, après la merveille There Will Be Blood qui est peut être dans mon top 5 de tout les temps j’étais au taquet en me lançant dans Phantom Thread. Et .. je suis passé à côté. Oui il y a une maîtrise formidable de la mise en scène, du cadre , la photo est totalement folle... Techniquement parlant c’est une merveille, mais je trouve que cette maîtrise sur tout ces points engendrait une forme de froideur et un manque de vie au film assez ennuyeux. Certes c’est à l’image de ce qu’il raconte mais ce n’est pas ce qui le rend plaisant à regarder. Les acteurs sont formidables, chapeau à Vicky Krieps qui vampirise toute les scènes où elle se trouve. Un film qui m’a fait penser à une pièce d’orfèvrerie mais qui ne dégageait pas d’émotions.

Day-Lewis a de moins en moins été le réalisateur officieux des films où il joue. Avec Phantom Thread, il atteint le sommet et l'équilibre de son incroyable précision d'acteur (et seulement d'acteur). Il est à sa juste place, presque humble, ce qui en fait le film parfait pour signer la fin (temporaire ?) de sa carrière.

Absorbé sans être obsédé, il campe un grand couturier maniéré et maniaque qui tranche avec sa précédente collaboration avec Paul Thomas Anderson, There Will Be Blood, en ce qu'il y jouait un homme sans faiblesses, et aussi en ce que Phantom Thread pourrait être dépourvu de cahier des charges. Avec son ambiance qu'il est doublement juste de qualifier de « feutrée », c'est un film d'un calme assourdissant qui n'enferme le spectateur en rien, alors même qu'il se propose de dépeindre la fermeture d'esprit de son personnage principal. Il sait aussi traiter de la chosification de la femme sans en faire un crédo ni un obstacle.

Accompagné par la musique de Jonny Greenwood sur 90 de ses 130 minutes, il traite de bouleversements avec sérénité, nous faisant sentir parfaitement en sécurité, cosy. C'est une odyssée d'acceptation et de douceur qui nous fait traverser toute son histoire comme un rêve. Les quelques lenteurs sont vites oubliées, tout comme les rares raccords d'écriture un peu rapides qui pourraient nous dissuader de la maestria d'Anderson aussi bien en tant que scénariste qu'en tant que régisseur (et quasi-directeur photo, aussi, puisqu'il n'en avait pas). Heureusement, il n'était pas seul : j'ai un peu menti en disant que Day-Lewis n'était qu'acteur, vu qu'il a officieusement co-écrit le film.

Enfin, il fait graviter ses protagonistes avec élégance autour de leurs points forts. Lesley Manville, qui joue la sœur du grand homme, développe avec charisme et caractère ce qui fait une grande femme dans l'imaginaire collectif. La chaleur de Vicky Krieps, la muse, n'a d'égal que l'intelligence symbolique de ses manœuvres retorses. Œuvre au rythme unique, pas genrable sinon par sa vocation de mettre l'amour à l'honneur, Phantom Thread est une des grandes réussites discrètes des années 2010.

→ https://septiemeartetdemi.com/

La romance entre un célèbre couturier et sa muse insoumise. Une œuvre subtile et élégante, mais qui manque un peu d'émotions, malgré une mise en scène raffinée et l'interprétation fascinante de Daniel Day-Lewis qui efface sa partenaire.

J'aime la lecon du film a la fin
Un bon day lewis comme a son habitude j'ai un peu du mal avec l'actrice mais ca passe
Mais je pense que thomas anderson aurait pu faire mieux pour son dernier film

Un très beau film avec Daniel Day-Lewis et Lesley Manville sur la relation amoureuse entre un créateur et sa muse. Une merveille. Un chef d'oeuvre.

Formellement superbe et DD Lewis joue bien le créateur torturé - et finalement masochiste- mais Dieu, que de longueurs...l'ennui est à la mesure de ces personnages morts et de la bande son au piano.

Scandé par une musique qui épouse les états d'âme des personnages, ce récit filmé entre mystère et froideur nous fait entrer dans l'esprit d'un créateur obnubilé par une forme de fantasme, également homme en quête paradoxale de contrôle et de perfection, ces différentes facettes étant liées à l'ombre étouffante d'une mère idéalisée. Consciente de ces conflits affectifs, sa nouvelle Galatée va en profiter pour inverser le rapport de force, s'insérant avec habileté dans le duo intellectuel formé par le démiurge et sa dévouée sœur pour mettre en place un jeu de domination à base d'amour et de possessivité dont les ressorts oscillent entre perversité et abnégation. Servi par un excellent casting, sobre et intense, ce film tisse sa toile fantomatique intrigante par sa sourde tension continue puisque les rapports humains ainsi que les équilibres psychologiques ne semblent tenir qu'à un fil. Diablement fascinant!

Mon film préféré de Paul Thomas Anderson et probablement l un des plus grands rôles de Daniel Day Lewis qui est l'un des plus grands acteurs existants. Ce film est d'une beauté sidérante limite contemplatif. En effet il n'y a pas l once d'une scène d'action et c'est ce que j'ai aimé même si la plupart des fans de Marvel et fast and furious risquent d'être en PLS devant ce film lol. Je les entends déjà dire bouh c'est nul trop long trop plat bla bla bla... A vous cinéphiles aguerris je vous conseille ce film c'est une pépite qui ne vous laissera pas insensible.

Un très beau, grand film, sans fioritures, pour les amateurs du genre...bon alors puisque je dois écrire davantage, je dirai le genre film d'amour.