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    Phantom Thread
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    303 critiques spectateurs

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    Redzing
    Redzing

    922 abonnés 4 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2020
    "Phantom Thread" se centre sur Reynolds Woodcock, couturier fictif prestigieux du Londres des années 50. Celui-ci mène une vie presque recluse, méticuleuse et pleinement centrée sur son travail. Jusqu'au jour où il rencontre Alma, une serveuse qui ne le laisse pas indifférent et qui va chambouler son quotidien. Amateurs de comédies romantiques, de glamour, ou de divertissement léger : passez votre chemin, vous serez prévenus ! "Phantom Thread" est, à image de ses personnages, vénéneux et complexe. Daniel Day-Lewis (qui d'après ses dires a pris sa retraite après le tournage) est incroyable dans ce rôle d'artisan perfectionniste extrêmement exigeant tant avec lui-même qu'avec les autres, et muré dans ses habitudes. Malgré le côté détestable et froid du protagoniste, l'acteur parvient a y injecter subtilement des névroses, et l'amour qu'il peut ressentir pour la jeune femme, le rendant humain. Celle-ci est incarnée par une Vicky Krieps étonnante, qui arrive à tirer son épingle du jeu devant le monstre Day-Lewis, et dont le personnage est beaucoup plus profond et ambigu qu'il n'y parait. Le film bénéficie d'ailleurs de cette écriture intelligente et délicate, qui fait avancer le film par subtilités et par les émotions de ses personnages, et propose quelques moments étonnement cruels. Le tout soutenu par une belle mise en scène de Paul Thomas Anderson, qui exploite entre autre une magnifique photographie, et le décors particulier des maisons londoniennes. Un drame intense.
    Georges P.
    Georges P.

    62 abonnés 828 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2020
    Excellent film servi par une réalisation au cordeau et superbement interprété. On aime la délicatesse, la violence rentrée, le besoin d'amour et de reconnaissance. Un grand film.
    Clément R
    Clément R

    14 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2020
    Un trio d'acteurs hors norme ! C'est la grande force de ce film avec les décors et la mise en scène. Pour le reste, le scénario lent ne m'a pas conquis...
    Alain D.
    Alain D.

    494 abonnés 3 205 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2020
    Écrit et mis en scène par Paul Thomas Anderson, ce drame nous conte avec lenteur et minutie une histoire d'amour trouble et tragique. Les mots, les attitudes comme les décors dégagent très vite une délicatesse "so british". Si le film souffre d'un rythme très lent et d'un climat on ne peut plus austère, il nous séduit finalement par des scènes suaves et des images d'une grande beauté.
    Le casting nous offre de belles prestations d'actrice pour les personnages féminins avec Vicky Krieps, étonnante dans le rôle d'Alma, et de Lesley Manville dans celui de Cyril, la sœur de Reynolds Woodcock. Pour le rôle Phare du film, l'excellent Daniel Day-Lewis (déjà présent dans le film précédent " There Will Be Blood") ; cet acteur Britannique dégage un charisme fou.
    Shephard69
    Shephard69

    281 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2020
    Fortement déçu par le travail de Paul Thomas Anderson sur son film "The master" et même si j'ai beaucoup apprécié sa réalisation suivante "Inherent vice", j'ai très longtemps hésité à regarder le dernier long-métrage du cinéaste américain. Avec en toile de fond l'univers de la mode dans l'Angleterre des années 50, une oeuvre qui prend la forme d'une romance vénéneuse, vampirique avec une intrigue centrée sur une dépendance psycho-affective pour un ensemble imposant à la mise en scène sublime qui s'avère être une subtile variation sur le créateur et sa muse. Bon nombre de plans d'une beauté absolue, un travail impressionnant sur la photographie et surtout la grandiose interprétation de la part de l'immense Daniel Day-Lewis dont c'est là le dernier rôle qu'il a tenu, Vicky Krieps me paraissant clairement en retrait jusqu'au dernier segment où elle prend enfin toute son ampleur. Au final, un film visuellement impeccable, riche mais qui ne m'a pas émerveillé plus que ça à cause d'un final trop facile à mon goût, presque bâclé et vite expédié. Bien mais loin d'être inoubliable et certainement pas la meilleure oeuvre du réalisateur.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    304 abonnés 1 697 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 avril 2020
    Le film dont nous allons parler aujourd’hui a été nominé à l’Oscars 2018 du meilleur film, pourtant PHANTOM THREAD est loin d’être la réalisation qui m’a le plus passionné cette année. Derrière la caméra on retrouve Paul Thomas Anderson, plusieurs fois nominé aux Oscars (Inherent Vice, There Will Be Blood, Magnolia & Boogie Nights) mais jamais vainqueur. Dans PHANTOM THREAD nous allons suivre l’histoire d’un couturier de renom, Reynolds Woodcock (Daniel Day-Lewis), dans le Londres des années 50. Alors qu’il reigne sur le monde de la mode, sa vie va au fur & à mesure être chamboulé par une femme, Alma (Vicky Krieps), qui va prendre de plus en plus de place dans sa vie. Pour son dernier rôle, Daniel Day-Lewis qui a annoncé officiellement sa retraite, nous signe une performance digne des plus grand. Cela fait malheureusement contraste avec Vicky Krieps qui en comparaison n’est selon moi pas à la hauteur. J’ai trouvé que dans certain échange ses attitudes corporelles tournée au ridicule par leur exagération. Ce production Annapurna Pictures m’a laissé vraiment un avis mitigé car pendant un bon moment je me demandais ce que je faisais là tellement je trouvais l’histoire sans intérêts. Même si je dois bien reconnaitre que l’ambiance des années 50 est réussites à merveilles. La bande sonore nous plonge parfaitement dans cet univers d’après-guerre et le grain d’image donne vraiment l’impression d’avoir affaire à un vieux film. Et plus il se déroulait, plus j’ai pris goût à cette histoire grâce au personnage de Reynolds Woodcock tellement détestable qu’il en devient intéressant. On se mêle à ce jeu psychologique torturé qu’il mène avec Alma. PHANTOM THREAD aura réussi la performance de m’endormir et de me passionner en l’espace de 2h.
    Jean-Philippe Dumont
    Jean-Philippe Dumont

    32 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 novembre 2019
    Phantom Thread raconte l'histoire d'un couturier anglais qui trouve une jeune femme dans un café et en fera sa muse par la suite. Comme pour There Will Be Blood, le film est magnifiquement mis en scène, chaque plan est une masterclass de composition et de gestion de la lumière. Les couleurs évoluent au fil du film et donnent tout leur sens. L'interprétation de Daniel Day Lewis est encore une fois exceptionnelle, un savant mélange de douceur mais aussi d'intolérance et de froideur. C'est un film qui dépeint une histoire d'amour qui paraît impossible et non fusionnelle, la passion pour la couture prend une place bien trop importante entre ces deux personnages pour que leur amour s'exprime pleinement. En somme, une oeuvre complexe, qui amène à réfléchir sur les priorités de la vie et les passions.
    DarioFulci
    DarioFulci

    83 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2019
    PTA est un vrai metteur en scène. Un vrai directeur d'acteurs, avec une authentique vision cinéma de sujets qu'il est le seul à aborder aujourd'hui. Une singularité qui fait du bien alors que ce film n'est pas une partie de plaisir à regarder.
    Un styliste froid et distant qui noue une relation étrangement toxique avec une jeune fille d'abord innocente. Le personnage de Daniel Day Lewis a un charisme effrayant: le portrait d'un pervers narcissique plus subtile qu'il n'y paraît avec une puissance romanesque que PTA réussit à insuffler au travers de personnages secondaires flamboyants, de décors, costumes, ambiances élégantes et feutrées. Le film est parfaitement maitrisé, pas aussi sec que "The Master" mais plus rude qu'on ne le croit.
    Justinelemasle
    Justinelemasle

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Un film sans relief, on s'ennuie un peu, il ne s'y passe que très peu de choses mais le duo d'acteurs est magnifique... c'est dommage parce qu'on pourrait avoir beaucoup plus d'émotions si le scénario était un peu plus travaillé...
    STRANGELines
    STRANGELines

    12 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2019
    Sublime, délicat, et fascinant. Paul Thomas Anderson nous livre un voyage onirique qui submerge! par sa folle aptitude imparable qui concilie les charmes de la posture artistique du célèbre couturier Reynolds Woody: un homme sensiblement exigent dans son travail (dont le souffle revient aux exploits de son génie) confronté avec de vieux fantômes de son passé qu'il apprendra à s'en défaire lorsqu'il rencontre sa nouvelle muse Alma auquel le quotidien va finir par les opposer petit à petit. Dans un Londres des années 50: un sublime Daniel Day-Lewis est à la tête d'un trio d'acteurs remarquables avec une prestation sur-mesure qui accable la rétine d'un plaisir esthétique délicat, dans une perspective juste adoucissante! aux allures musicales fondée sur une sensation de luxe imprégnée de mondanités auquel on identifiera des aspects sémiotiques qui dépeint quelque fois une certaine absurdité de la société bourgeoise.
    Animé par un récit subliminal qui ne perd jamais le fil de sa conduite, Phantom Thread porte la marque d'une couture de haute facture grâce aux mains délicates de son créateur qui nous livre sans doute un des plus beaux films d'amour dans l'histoire du cinéma.
    egon75
    egon75

    1 abonné 49 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juillet 2019
    Long long long, mon Dieu que c’est long... alors soit sûrement pas suffisamment intelligent pour comprendre toutes les subtilités de ce film mais la musique est présente tout le temps et trop présente. L’histoire est plate, longue, ennuyeuse ... les acteurs sont bons certes mais Daniel Day Lewis est sûrement une pointure( 3 oscars tout de même) mais son personnage est ennuyeux, insupportable... bref film très long, assez peu intéressant. Il y avait largement matière à en faire un film intéressant si tout n'était pas joué de façon ennuyeuse... à trop vouloir faire intello, on fait un film ennuyeux...
    Marc L.
    Marc L.

    40 abonnés 1 487 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2019
    C’est toujours le même problème qui se présente avec les films de Paul Thomas Anderson, l’homme que beaucoup considèrent aujourd’hui comme “le plus grand réalisateur vivant”. Il est difficile de totalement percer ses films à jour, encore plus à la première vision : j’ai toujours des doutes à propos de ‘Magnolia’, je n’y suis pas vraiment arrivé sur ‘The master’ et il me manquait un fifrelin d’état second pour digérer ‘Inherent vice’. Leur curieux mélange d’académisme et de modernité est exactement ce qu’il faut pour les rendre intemporels, et il est impossible de ne pas déceler en eux de futurs Classiques : quand on parlera dans 30 ans des grands films de 2017, on citera ‘Phantom thread’, j’en mettrais ma main à couper. Et pourtant, sur le coup, je ressens toujours la même difficulté à adhérer sans réserve aux proposition de cinéma de Paul Thomas Anderson. Je respecte tous ses films. Je n’en apprécie vraiment que la moitié. Cette fois, c’est le milieu de la haute-couture, à Londres, dans les années 50 qui tient la vedette...cependant, le scénario n’est pas à considérer comme un simple prétexte à une balade dans un lieu et une époque déterminée : il fonctionne par et pour lui-même, le récit de cette relation trouble, où le pouvoir change constamment de main, entre un couturier maniaque et obsessionnel et une jeune modèle : il cherche moins une amante et une confidente qu’une muse. Elle accepte d’être la simple projection des fantasmes créatifs de son pygmalion mais ne peut s’en satisfaire à long terme. C’est l’immense Daniel Day-Lewis, qui a certainement travaillé des mois chez un couturier au préalable afin que ses gestes soient ceux d’un couturier et pas ceux d’un acteur imitant un couturier, qui incarne ce personnage instable et névrosé, face à une jeune actrice luxembourgeoise, Vicky Krieps, qui ne démérite pas. Psychologiquement, cette lutte de pouvoir silencieuse, sans cris ni fracas, où les coups se portent à fleurets mouchetés, est plutôt fascinante à suivre. Toutefois, s’il se justifie amplement sur le plan théorique, le formalisme précieux de Paul Thomas Anderson me pose de nouveau problème. D’accord, l’amour, comme la haine, se tissent lentement, à l’image de la plus prestigieuse des créations et c’est dans ses recoins les plus secrets - la manie du Maître est d’agrémenter ses robes d’objets et de messages secrets qu’il dissimule dans leurs revers - qu’on découvre sa signification profonde. D’accord, la sophistication et l’affectation du réalisateur font écho à celui du personnage et ce dernier, démiurge tyrannique, est, dans une certaine mesure, une projection de l’autre...mais le fait est que dans ‘Phantom thread’ tout est posture (très) apparente : “Regardez ma science du cadrage, vous verrez celle du montage plus tard”. “Regardez quel regard unique je porte sur les choses”. “Regardez comme je place mes silences au bon moment pour qu’ils en disent aussi long que mes dialogues”. Oui, Paul Thomas Anderson est un auteur et un réalisateur accompli...mais vingt cinq ans après ses débuts, ce n’est sans doute plus nécessaire de le crier aussi fort : c’est irritant...et ça n’empêchera pas ce ‘Phantom thread’, minutieux mais froid et désagréable, de prétendre au statut de futur Classique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 mai 2019
    Un film dont il ne faut pas passer à côté ! Réellement beau dans le visuel et beau dans l'histoire. Une histoire d'amour improbable embellie par un amour commun de la couture prestigieuse. Des personnages très bien écrits et des musiques superbements composés. À voir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 février 2019
    Au cœur du Londres raffiné des années 1950, le couturier Reynolds Woodcock (Daniel Day-Lewis, immense) habille les plus grandes familles mondaines et princières. L’exigence de son travail a bâti sa réputation et celle de sa maison. La perfection de son travail n’a d’égale que ses obsessions : il s’impose à lui-même un quotidien millimétré, partagé avec sa sœur (Lesley Manville). Bientôt, cette vie réglée et plutôt austère sera troublée par la venue d’une jeune femme, Alma (Vicky Krieps). Elle sera la muse du couturier, son modèle et sa femme. L’élément déclencheur d’une relation tortueuse et ambiguë qui fait peu à peu vaciller les émotions tacites du couturier.

    Phantom Thread pourrait être une variation autour de Pygmalion : la passion torturée d’un artiste pour sa création, devenue vivante après avoir été fantasmée. Paul Thomas Anderson dépasse le mythe et livre un conte cruel, adulte et audacieux, sur la puissance des passions et la dévotion artistique. L’hôtel particulier de Woodcock est le théâtre d’une sublime et subtile confrontation des désirs. À travers les scènes de repas notamment (le petit-déjeuner, scène d’anthologie, ou le dîner « surprise »), la rigidité de Woodcock et son individualité font face à la résistance de sa compagne. Les manières d’Alma, avec délicatesse puis perversion avouée, l’amènent peu à peu à se libérer du carcan qu’il s’impose à lui-même. Cette progressive brisure des lignes est magnifiée par la musique lyrique et perçante de Jonny Greenwood, guitariste de Radiohead (par ailleurs, rarement le son n’a été aussi bien traité au cinéma ces dernières années). C’est aussi par l’intensité du regard des acteurs que passe la confrontation passionnelle, et que l’ouverture à l’autre est possible. Lorsque Woodcock organise des défilés de mode chez lui, il observe, anxieux, ses mannequins et ses invités à travers un judas : le monde ne s’offre qu’à condition d’élargir son champ de vision. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2018/02/27/phantom-thread/)
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    225 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2019
    Londres, années 1950. Un grand couturier, sa soeur, sa jeune compagne. Trio complexe où l'art, l'amour et les névroses nourrissent des rapports de force, de pouvoir, déstabilisants. Le film brille par l'expression de passions insondables, au parfum délétère voire mortifère, dans un écrin raffiné. La mise en scène, l'interprétation et la photographie sont magistrales. Le scénario, fin et renversant, laisse toutefois une impression finale plus troublante que convaincante. Seul bémol dans une partition de haut niveau.
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